samedi 18 juin 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Cette semaine j’ai été heureux d’avoir une journée de deux cents hits sur mon blog. Là ce matin je dors debout. J’ai hâte d’avoir des nouvelles de la douce amie aphasique… Y’a une voix qui me dis va te coucher l’autre écris me suis couché y’avait plein d’histoires qui me montaient à la tête une fois debout elles sont disparues. Je mange des biscuits feuilles d’érable me semble qu’il y a longtemps que j’ai pas eu une nuit de sommeil. Ai démarré le climatiseur. Comment je me sens? Tout simplement endormis et j’ai pas d’endroit a fréquenter la nuit, hier j’ai reçu un courriel frauduleux J’en ai envoyé  une copie à ma caisse et je l’ai détruis. Je pense à l’ami qui veux s’établir sur une île en périphérie de Montréal, je crois pas que ce soit possible les agents de la faune le laisseront pas faire. Je l’invite à me contacter… Ça a pas de maudit bon sens je me réveille lentement toujours avec le flow santé mentale c’est comme si je travaillais vingt quatre heures sur vingt quatre… Je salut l’amie coordonnatrice en santé mentale qui prends sa retraite. J’ai hâte de partir pour Washington, écrire et prendre des images de la capitale américaine. Je pense à la photo qui va illustrer ce blog, celui-ci que vous lisez présentement. Je vais probablement utilisez une photo de New-York… Je pense à ce voyage organisé j’étais quand même bien dans ma chambre d’hôtel. Je vous écris les doigts dans le nombril en me demandant si c’est épistolaire… Ça se bouscule dans ma tête contrairement à avant j’écris pas tout ce qui y passe… Comme un gros lard je me flatte la bedaine en pensant à Bukowsky. Ma folie est pas ordinaire c’est la maladie ça me disqualifie pour les contes. Je vois le bar miteux d’ici la jeune strip-teaseuse qui fait la barmaid, les coquerelles qui se promènent sur le bar, le vide de cet endroit qui a surement déjà vécu de bons moments. Je reviens encore à ma thématique alcoolique… L’angoisse est plus tellement présente comment vous écrire? J’ai des brûlements d’estomac, je parlais de la publicité avec un ami à comment ça me touchait pas je crois que je l’ai blessé malgré tout on est tous des clients potentiels le gars disait « There’s a sucker born every day » où à peux près. Je suis somnambule je peux me réveiller en train de fouiller dans des boîtes, ça vous dis quand même pas comment je me sent, j’espère que ça transparait dans le texte. La photo ce seras celle du hall de la gare de New-York, y’a pas a se gêner parce qu’on parle pas trop l’anglais, je pense à la serveuse de la brasserie qui me donnait du honey gros comme le bras. Parfois c’est positif ce que j’entends des commis et des serveuses. Je termine donc sur une note positive en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

vendredi 17 juin 2016

Au présent


Bonjour!  Bonsoir! Les motards se paient la traite, il fait très beau… J’ai plus rien a écrire pourtant, je me souviens que je niaisait au parc des Canards à Terrebonne. À midi je voyais les employés de chez Moodys rentré chez eux pour le dîner. Les gars retiraient leurs assurances chômages et faisaient le tour de la ville en moto. Moi j’ai vécu de l’aide d’assistance de toute sorte je me souviens avoir été incapable de m’acheter du papier hygiénique, c’est des mauvais souvenirs. À une époque y’avait des projets fédéraux du nom de Perspective Jeunesse, des emplois d’été pour les jeunes ça a fait un temps ensuite je suis passé aux programmes de subventions a l’emploi du gouvernement fédéral ça a jamais rien donné. Je suis loin de mon senti avec ça c’est très administratif, je vous écris juste des affaires de grand bum… J’ai quand même finis par atterrir par me faire un chez moi. Dans le ciel y’a des cumulus, j’ai mangé tous mes bonbons… Quand j’étais sur le chômage je téléphonais à leur bureau à tous les deux mercredi pour savoir si ils avaient posté le chèque. Rien de glorieux, un chèque à toute les deux semaines c’est mieux qu’un par mois. Je suis jamais arrivé à m’entendre avec un employeur, je finissais toujours par prendre la porte, parfois l’entreprise fermait tout simplement. Dans le goulag occidental y’a tellement de circulation, je vais dire comme le bonhomme, « qu’est-ce qu’ils font ils travaillent pas! ». Cette température là ça donne un break aux itinérants, ils peuvent rester dehors sans geler certains essayent de trouver de l’argent pour une bouteille, pour de la bière qui va les calmer momentanément moi à l’époque je me calmais avec du vin, ça bois et ça rêve de motos de grosses cylindrées de Harley pourtant plusieurs ont de la difficulté a tenir debout et son trop endetté pour boire et se payer un  loyer. La hiérarchie chez les motards commence par les japonaises et quand on a gradué c’est les grosses américaines et parfois des choppers. La voisine, je reviens toujours avec elle, se promène sur la passerelle elle passe devant chez moi comme si c’était chez elle. Pour l’instant je me sens bien, je pense aux copains du temps, à un employeur pour qui je faisais le ménage après qu’ils aient installé de nouvelles portes et de nouvelles fenêtres, il est surement à sa retraite. La job c’était parfois de monter des portes patio au troisième étages c’était lourd. Laissez-moi vous dire qu’il y avait pas vraiment de place pour le senti, pour l’émotion, c’était juste la force des bras, il a finis par me remplacer avec le temps passé je trouve que c’est mieux comme ça. Je vous défile ça, ça ressemble à un documentaire, une énumération des différentes jobs que j’ai occupé sans parler des loisirs à la brasserie avec les motards. Je termine comme ça avec quelques mots pour vous remercier d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine J’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Depuis longtemps je suis entouré d’artistes, danseuses, chanteuses, comédiens, comédiennes. Peintres, écrivains qui réussissent plus où moins quand ils réussissent ils restent pas longtemps dans mon décor… Moi je persévère dans l’écriture, l’écriture du bas de la ville du goulag occidental. Ce matin je croyais pas être déjà vendredi… Je prends mon temps pour vous écrire, j’ai redémarré le climatiseur… Ai vu l’annonce de Louis Janelle Bluesman, il joue à l’escalier ai pas pu m’empêcher de pensé à l’incendie du Gargantua et tous ces morts y’a longtemps. http://ville.montreal.qc.ca/sim/histoire/incendie-au-bar-gargantua  Allez y quand même voir le show, moi je suis trop vieux, le blues je l’ai y part plus http://www.louisjanelle.com/musique.html  Ces gars là ils étaient encore dans leurs couches je me promenais de bar en blues… J’en suis sortis de cet univers de blues alcoolique, je vous en parle souvent c’est comme si j’avais connus que ça, je sais pas si y’en a qui se rappellent Uncle Charlie c’était un bassiste que j’aimais bien entendre… Pour m’en sortir j’ai du cesser de boire et ne plus fréquenter les clubs. Maintenant je reste chez moi et je suis moins déprimé n’empêche je regrette tout ce temps perdus a assister à des shows. Je pense que je vais mettre la photo d’un autre bazou du voisinage, le blues ça se vie souvent en voiture dans les temps gris, le blues gris ça vous fait pas rire? Combien de fois l’été arrivé on a entendu Summertime de Ghershwin https://www.youtube.com/watch?v=u2bigf337aU  on s’y croyais vraiment dans le sud profond et torride des U.S.A. Y’a quelqu’un qui me souhaitait du bonheur dans le moment présent c’est ce que j’essais de faire… N’empêche lundi je dois me rendre à Laval et je pense à l’ami qui veux aller coloniser les ilots près de Montréal. Parfois je me demande pourquoi la vie est si dure avec certain et moins avec d’autre je crois que c’est une question d’apprentissage. Y’a l’émission de radio Folie Douce http://radiocentreville.com/wp/304-2/  qui je crois aurais besoin d’un bon coup de balai,  ça fait vingt cinq ans de production sur la santé mentale. « Je suis un nègre blanc aigre doux »-Stephen Faulkner. Après avoir gaspillé sa paye dans l’alcool et la drogue il est sortis dehors d’une démarche vacillante, trop tard plus d’autobus reste qu’a s’asseoir et attendre le bus de nuit, c’est long et l’alcool m’a endormis je vais m’étendre mais pas ici. Je me souviens être entré chez des inconnus sans savoir ce que je faisait là. Cette nuit j’ai pas une très belle tonalité dans mon écriture. Je vous ai pas parlé de mon senti, je sais pas si je peux écrire qu’il est éclectique. Je mélange les personnes je passe de la troisième personne du singulier à la première. Je pense trop, c’est d’écrire qu’il s’agit pas de penser. J’arrive presque à la la fin, vingt cinq mots pour une conclusion qui a de l’allure. J’arrête donc en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

jeudi 16 juin 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi je me tiens au frais. Facebook a planté mes amis sont disparus. J’ai fait une opération qui a je crois régler les choses. On oublie souvent que cette affaire là c’est une machine, c’est pas infaillible ça peux planter. Aujourd’hui j’ai pas envie d’être méchant, je me prend en douceur… Je continue toujours dans le cahier et j’écris je ne sais quoi… Ai acheté un polar qui se passe pendant la deuxième guerre mondiale, j’aime bien lire ça. Y’a une muse qui veux m’aider a faire des choix d’écritures mais pour moi l’écriture c’est ce que vous avez sous les yeux là maintenant https://www.facebook.com/LaPresseFB/videos/vb.78302173311/10154843303088312/?type=2&theater  On a écris que je suis un poète maudit, parfois la malédiction ça a du bon ça peut être inspirant. Je reviens encore avec ça parce que dans les médias habituels les choses font les manchettes quelques jours et on oublie. Lentement j’écris et je pense à Baudelaire, à Rimbaud, à Verlaine et à Vanier, deSade aussi si vous les avez pas lu du moins quelques vers courez vite les chercher. C'est le genre de poésie a lire quand on est jeune, des destins, le mien est pathétique sexagénaire toujours dans les tentatives d’écriture. Je pense souvent au vieux Nelligan qui dans la quarantaine récitais ses plus mauvais vers étrangement le Docteur Ferron était pas jeune mais écrivais d’une plume fine à se pâmer. Moi je pense que si la littérature avais pas existé je serais plus là… Je me souviens de Roger le prof incestueux qui ne m’aimait pas parce que selon lui j’étais un surdoué. Comme toujours l’intelligence c’est pas tout faut savoir quoi faire avec… Je vais être franc avec vous je lis presque plus de poésie mais il semble que comme lecteur tout nous est permis, c’est pas moi qui l’écris c’est Daniel Pennac. J’aime ça vous écrire, j’aurai écris quelques mots ce seras ça, ce plaisir là personne peux me l’enlever essayer de dire par l’écriture mon état d’esprit. J’ai pas de mentor je fais mon chemin tout seul, comme vous lisez aujourd’hui c’est moins dur je suis plus tolérant… Je pense à ceux et celles qui ne jurent que par Dieu et condamnent leurs prochains, rien n’est parfait… Je pense à mon lecteur collectionneur d’automobile, je vais lui placer une belle grosse machine comme photo… C’est pas vini, vidi, vici, j’ai pas encore vaincu, je me rétablis et je chasse l’ennuis. Je sais pas trop ce que je vais manger pour souper, une pensée pour la très chère amie aphasique. J’essaye de vous amener ça sur une meilleure finale que ces derniers jours. Les mots sont importants ils aident a donner un sens au vivant, à la vie parfois j’en doute mais ça aussi le doute c’est essentiel. Je ferai pas trop l’écrivain cet après-midi, je suis juste un pauvre vieux kid qui s’amuse. Je termine comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! Je cherche une nouvelle finale, à la prochaine j’espère!!! Ciao!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je me suis calmé, il est presque deux heures du matin, j’ai dormis. Je pense aux cabines téléphonique ça m’étonne qu’il y en ais encore, celle de Londres sont très jolies. Je pense à la chaise réparée sur laquelle je suis assis elle tiens le coup. Hier encore quelqu’un m’a dis lire ce que j’écris… J’ai été étonné de voir tout ce monde à l’hôpital Maisonneuve. Cette nuit ça proviens encore du goulag occidental, j’essais de tirer quelque chose de mon étât intérieur. Je pense à l’amie psychologue qui a démissionné, un autre haut placé viens de donner sa démission, le président du C.A. du CIUSSS de L’est. Je crois que ça donne de la pertinence au geste de l’amie, à sa position. Ça me gêne un peu d’écrire ça je suis qui moi pour écrire ça? Disons que je mets en pratique ma pleine citoyenneté. Semble qu’écrire c’est bon pour ma santé mentale, faire le tri dans mes idées bonnes et moins bonnes… Je réfléchis, les bars sont encore ouvert, aux actualités cette semaine j’ai vue en Californie un bar ouvert jusqu’à quatre heure du matin, le paradis de l’alcoolique actif. Ça reviens souvent sur le tapis cette thématique, je pense aux tapis que les danseuses nues utilisent pour faire leur show c’est toujours d’un kitch appuyé… J’essais d’écrire comment je me sens je suis plus calme… Le père ces temps-ci préparait ses gréments pour la pêche, à la Saint-Jean-Baptiste il se rendait toujours dans une pourvoirie des Escoumins pour pêcher la truite. Je crois que c’est une chose qui manque à la matriarche. J’entends les climatiseurs ronronné, chez moi il fait frais, l’appareil est arrêté, c’est étonnant comment un électro- ménager peux m’obséder. Je fais l’effort d’écrire, je tiens pas particulièrement à être édité d’une façon traditionnelle, y’a une muse qui tente de me convaincre mais le temps que je prends pour ce projet je le passe pas ici, en tout cas j’y pense… Je suis content de plus coucher dans les parcs où dans les entrées de commerce, le ciment c’est pas bon pour l’arthrite… Je ne bouge plus! Je ne bouge plus! Je ne bouge plus! De peur de tomber dans le voisinage bruyant de la prostitution, ces femmes que je ne veux pas qualifier… Je pense aussi à ces demandes illégales faites par des hommes, je règlerai pas ce problème là ici. Je me relis, comme toujours j’ai une opinion négative de ce que j’écris. Je pense à Londres comment j’ai apprécié mon séjour, ça fait déjà un bon bout de temps… C’est toujours  la nuit, je réfléchis, j’essais de pas écrire d’idioties, l’alarme d’une voiture viens de démarrer, le propriétaire dois dormir, faut qu’il mette ses culottes pour sortir, il viens de l’arrêter, c’est comme si j’avais déjà écris ça… Je sais plus trop où vous amener quand je termine je suis heureux. Je vous remercie donc d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Tourlou!!! Ciao!

Bernard

mercredi 15 juin 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi je me suis rendus aux urgences de Maisonneuve, vous en faites pas j’étais pas amoché on voulait juste mon avis sur les installations. J’ai pas eu grand-chose a dire. J’ai parlé de mon hospitalisation à l’urgence de l’hôpital de Saint-Jérôme. Je vais essayer de respirer par le nez et de pas être hospitalisé. J’ai mis ma chemise propre et mon veston pour aller là, j’ai eu chaud. Les gens qui sont là sont très malade ce sont les vrais urgences c’est pas le corridor de l’hôpital. Je fait « blower » le climatiseur, je veux me refroidir un peu… On a pas été payé, y’a un gars qui a essayé d’emprunter vingt cinq dollars pour ses médicaments, je l’ai vu venir, j’ai rien dis c’est un vieux scénario. Y’a quelqu’un a quelque part qui a pas compris que ma « spécialité » c’est la santé mentale, je suis pas urgentologue je parle juste de ce que je connais un peu… La douce m’a téléphoné, j’étais dans l’erreur je croyais que c’étais fini, elle déménage et a pas de temps pour moi… À l’urgence j’ai pas trop regardé les patients j’avais peur et je voulais pas les déranger… Je suis un peu mêlé l’intervenante est pas là et je sais pas a qui parler, la semaine prochaine on veux que je me rende à Laval pour dire mon opinion sur une vidéo traitant d’électro-convulso-thérapie… Tout à coup je me sent mal pense à cette femme avec un voile, ça me dis qu’elle rejette toutes nos valeurs occidentales, tolérer quand ils sont loin ça va mais tout près c’est plus difficile… Je la connais un peu je sais qu’elle a déjà été infirmière, elle sait comment le système marche du moins je crois… Ce soir j’ai l’impression de scraper ma vie, pourtant et je le dis souvent je fais de mon mieux. Je suis un fou furieux…Alléluia! Alléluia! Alléluia!- Leonard Cohen. C’est de l’ordre du délire grandiloquent et je pue, je pue! I am back with schizophrenia et vous aimerez pas celui-là… S.V.P. Pardonnez-moi, je vais essayer de m’adoucir de respirer par le nez comme je le disais au début. Je fais chauffé des pogos ce seras mon souper ce soir. Je regrette toute cette expression fallacieuse… Je me mord la langue. Je ralentis, j’écris pas pour me rabaisser mais pour grandir… Ça me prendrais un peu plus d’humilité, la seule chose que je peux changer c’est moi pourtant ce soir j’ai encore peur… Si je regarde ça d’ici il s’est rien passé, j’étais mêlé à la foule de l’hôpital un quidam anonyme faut que ça reste comme ça tranquille et paisible. J’ai réglé le climatiseur, je termine ça et je soupe, pauvre fou que je suis écrire des choses pareilles, encore quelques mots je cherche la bonne note, le bon ton, je vais y arriver… Et là je termine en vous remerciant comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit, je suis debout et je vous écris. Je pensais m’être fait une amie, mais non! Je crois qu’il y a trop de distance entre ce qu’on a vécu et ce qu’on est présentement. J’avais littéralement de la difficulté a comprendre c’est une personne très physique alors que moi je suis tout dans ma tête. Cette nuit j’essais de faire du sens dans ce que j’écris. Me suis fait un café riche et corsé comme écris sur l’étiquette, c’est des niaiseries je préférerais beaucoup vous parler de ce que je sens et ressent en tout cas j’ai pas le cœur brisé. Je crois que ça a voir avec la vie que je mène, je suis bien installé et je veux pas laisser personne envahir ma vie ni moi envahir la vie de quelqu’un… J’écoute ma voix intérieure elle me dis que c’est toujours ça que j’écris, j’arrête je saute d’un propos à l’autre c’est pas bon bein voèyons, je suis pas médecin ni Jacques Ferron. La matriarche me disait que la mort la fâchait sa façon de venir chercher quelqu’un qui méritais une belle retraite, il commençait a vivre et il est aussitôt partis. Je pense aussi un peu à toute ces vies fauchées à Orlando, ils faisaient rien de mal ils s’amusaient, un moment de détente dans des vies parfois exigentes. C’est étrange comment on croit parfois que la mort c’est nouveau, on est supposé être civilisé mais y’a toujours un salaud de bourreau auto-proclamé qui s’impose. Je pense à cet ami gay que j’avais, il est disparu de ma vie c’était toujours intéressant de discuter avec lui, je sais pas ce qu’il est devenu… Faut pas laisser abattre nos amis comme ça! On est une société ouverte faut pas se mettre des œillères et accueillir les gens comme ils sont, c’est assez facile a dire mais la pratique est plus difficile on a toujours peur de l’étranger. J’ai jamais assisté au défilé de la fierté gay, je vais être franc avec vous je sais pas trop mais je suis quand même d’accord pour dire « vivre et laisser vivre ». Je veux pas être un autre de ces weirdos qui écris sur internet, souvent les désaxés s’expriment… Ça m’amène a vous dire que je vais peut-être bientôt arrêter. Je veux pas être un autre pauvre fou qui « s’exprime ». Dans le journal on disait de moi que je suis un poète maudit, la malédiction dans ma façon de faire oui! Maudit parce qu’au ban de la société, différent le seul endroit où je me retrouve c’est dans la catégorie des malades mentaux . J’essais d’être un paranoïaque pacifique, je pense à Allen Ginsberg… Mais oui un pauvre fou de poésie, de mots mal dit… Je suis trop vieux la poésie c’est pour les jeunes une façon de voir le monde, de le refaire aussi. Je m’arrête donc ici en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard