mercredi 25 mai 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je suis allé prendre une marche avec les amis, pas longtemps trois quart d’heure pour nous rendre et revenir du parc Médéric Martin un des joyaux du quartier. Ce matin je pensais aux Gypsy Kings https://www.youtube.com/watch?v=mifnMC_Kn1Q  j’ai écouté, ça m’a ramené des années en arrière, cet été là avait été torride, les grandes fenêtres du bar étaient ouvertes, dans l’alcool on se croyait plus gitans que les gitans, je me ramassais parfois à l’asile chez mes frères les fous. J’en sortais pour aller m’imbiber de bière. Cette musique c’étais la mode, je portais des chemises amples avec des cravates mexicaines des jeans et des bottes de cow-boys… Pourtant j’étais seul dans Montréal, désagréable aussi, je pense à ça en écoutant cette musique et j’ai envie de pleurer… On le retrouve plus ce rythme… Je crois que c’étais l’époque des coupes Longueuil , pour ceux qui savent pas ce que c’est, c’est les cheveux court en avant pour le travail et long en arrière pour le week-end. Cet après-midi on est bien il fait chaud et c’est pas trop humide, je vois une couple d’alcoolique assis à la table d’une terrasse attendant qu’il se passe quelque chose mais il se passe rien,ils nourrissent leurs désespoir d’été à coup de pichet de bière. Depuis que j’ai arrêté de boire je me sens libre, je vais où je veux quand je veux. Je me sens plus attaché à un débit de boisson à un bar. Vous allez dire si il en parle c’est qu’il a envie d’y retourner, mais non faut que je me souvienne où j’étais, ce que je faisais et comment je me démolissais. Le waiter quand on partais pour une virée alcoolisée disait qu’on partait pour la rhumba https://www.youtube.com/watch?v=OGpvc5QSSXs  Je dansais jamais bien comme ça mais y’avait quand même une sorte de passion, quand il fait beau on se sent comme des latinos dans les pays chauds… Dehors on entend les gens discuter, je pense au chauffeur de taxi haïtien qui avec cette chaleur se retrouvent un peu chez eux. Les nuages passent on annonce de l’orage, comme souvent je pense à l’huile et au métal, au bleu de travail, c’est finis pour moi ce temps là. Je reviens au goulag occidental comme toujours y’a beaucoup de circulation automobile, les camions de Gaz Métro ronronnent d’une façon que je ne sais pas qualifier. Il est trop tôt pour installer le climatiseur, je pense à vous tous qui me lisez je crois pas que vous êtes beaucoup je fait pas concurrence au Reader’s Digest. Quelques mots encore pendant que le soleil perce, parfois je vous écris et vous devez le lire je manque d’inspiration, tout à coup une odeur d’Antiphlogistine y’a quelqu’un qui a mal aux articulations. Je reviens aux nouveaux parents et au bébé j’espère qu’ils vont tous bien. Je crois que je vais terminer là-dessus comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! J’ai plus de mots pour aujourd’hui. À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!

Bernard

mardi 24 mai 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’arrive pas a dormir c’est la chaleur. Je pense à Raphaëlle qui a toute la vie devant soi pour paraphraser l’écrivain. Je vais essayer de lui écrire quelques chose de beau au bébé. Je la vois, deux jours déjà et elle mord dans la vie malgré qu’elle n’ais pas encore de dents, elle a déjà enregistré le rythme du cœur de maman et de papa, ça rassure elle n’est pas seule. Je crois que c’est le plus grand bonheur qu’un couple peux se faire, un bébé! Pourtant je vois la naissance de Louis-Philippe comme si c’était hier, le temps a filé, un bijou une petite fille une enfant a aimée. Moi je deviens désemparé et gauche devant les enfants, Raphaëlle ça me rappelle l’arrière grand-père le regretté… On lui cherche déjà un avenir à l’enfant, on devrais plutôt lui ouvrir le monde et elle d’en profiter pleinement toujours une enfant. D’ici je vois que la maison de la maman et du papa est prête a accueillir le poupon, ça va vivre dans cette maison là!!! Je suis pas très bon des enfants comme disaient les plus vieux, je crois que j’ai bercé L.P. et c’est tout si y’a de quoi il s’en porte pas plus mal. « Prendre un enfant par la main et l’amenez vers demain »-Yves Duteuil. On l’attendais plus cette Raphaëlle et la voilà qui se présente apprécié comme le beau temps. Je crois pas que je vais la voir beaucoup quand elle auras vingt ans mon’onk le scribouilleux en auras quatre vingt si il se rend jusque là. J’ai plus vraiment de temps à perdre faut que j’apprécie les « petits bonheurs » comme d’être le grand oncle de plusieurs enfants. J’apprécie de voir les parents vivre, moi à leurs âge je dormais au gaz, disons que j’étais très malade. J’espère que ça a pas été trop difficile pour la maman c’est bien la seule chose que les hommes connaitrons jamais, enfanter. J’essais de trouver une comptine à lui chanter, L.P. va peut-être en composer une sinon il demanderas au grand-père qui a toujours su comment doucement calmer les enfants. « Au clair de la lune… » Je sais plus trop quoi vous raconter à propos des enfants, côté senti je sent le bonheur jusqu’ici. Une belle enfant des grands parents ont peux continuer encore vingt ans. Je croyais pas vous en écrire deux aujourd’hui mais l’occasion était trop belle, une enfant c’est une page blanche remplie d’innocence, c’est aussi un grand moment, l’avenir qui arrive le futur feras ses pas. Je pensais aux amis qu’on peut perdre mais la famille reste toujours là. Raphaëlle auras beaucoup de cousins et cousines, elle aussi va se fabriquer des souvenirs pendant qu’aujourd’hui elle fabrique les nôtres Bon! Ça tire vers la fin c’est un peu tôt pour être le prof de français du bébé. Je vous laisse ici en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! Encore un à bientôt et un au revoir!!! Ciao!!! A+

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Il fait un temps magnifique et c’est toujours agréable de discuter avec l’ami dans le parc. Je viens de rentrer, ai lu une partie du guide National Geographic sur Washington. J’ai hâte d’y aller. Ici tout deviens de plus en plus vert. Je pense aussi à l’ami marcheur qui se croit suivis, on l’a soignée il marche maintenant au ralentis et ne parle plus à ses fantômes. Il a maintenant une longue barbe et avance sans regarder derrière me semble qu’avant il était plus vivant tout est question de souffrance vous allez me dire tout se joue entre la vie et le zombie. On entend déjà les gens se plaindre qu’il fait chaud, bein voèyons! Parait que dans le quartier maintenant y’a une croix verte où on vend du pot aux malades… Je suis heureux de ne plus consommer de cette drogue, tout pour me mener à la psychose. Soudain y’a un doux parfum de savon… Je pense à mon neveu et à ma nièce qui a eu son bébé aujourd’hui. Je suis très heureux pour eux. J’ai pas connus ça la joie d’être parent. Je les embrasses très fort… Je pense que je vais sortir mes culottes courtes, viens de laver la vaisselle, je crois que ce bébé là nous emmène du beau et du bon temps, « laisser le bon temps rouler » dirais Zachary Richard. Je reviens à mon senti et souhaite que mes petits neveux et petites nièces ne connaissent pas la souffrance comme je l’ai connus. Je leurs souhaite juste juste du bonheur et de pas être aussi idiot que moi. Ce soir je prépare du riz, je vais le manger avec de la sauce soya et du jambon. Je croque des Life Savers, je suis toujours aussi maniaque des bonbons. En attendant le riz mijote, je suis loin de mon sentis mais je peux vous dire que je suis heureux qu’il fasse beau comme ça, je me répète… Les années passent les bébés naissent et moi je ne me vois pas vieillir. Je suis devenus juste ce que je pouvais pas ce que je voulais et c’est tant mieux comme ça. Je pense à la piscine qu’on avait dans la cour dans mon enfance à Dolbeau au Lac Saint-Jean. Je suis pas un exemple pour le bonheur mais j’essaye, j’essaye fort et parfois j’y arrive, c’est bien. Je mange trop vite je m’étouffe c’est de l’ordre du domestique on fais pas de la littérature avec ça, la sueur me tombe dans les yeux. Je sais pas pourquoi je pense à la Cocagne et à ce français qui faisait partie du club de camping… Semble que le pays de Cocagne c’est une sorte de paradis imaginaire, j’y suis pas et je suis loin de voir la France comme un paradis. J’ai écris trop vite cet après-midi ça se tiens pas, je vais tout de même encore dire bravo à la famille de L’Outaouais. Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

 

lundi 23 mai 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je sais pas pourquoi j’ai de la peine ce soir, pourtant il fait beau temps et je suis allé prendre un café dans le parc pour ensuite me rendre au voilier d’un ami. Je lui ai parlé du restaurant de la marina en Guadeloupe comment c’était extraordinaire. Ce lundi les gens préparent leurs bateaux pour le mettre à l’eau le week-end prochain. Je racontais a l’ami que j’étais pas bon barreur pas plus que conducteur où motocycliste. Moi mon sport c’est la marche, la randonnée pédestre, j’avais bien du plaisir avec la dernière douce. J’ai peut-être les larmes parce que je suis heureux malgré tout. C’est grand, grand soleil, j’arrive pas à le croire, même à Cuba il a pas fait beau comme ça. J’entends de la musique latine, ça réchauffe le cœur… Je disait à l’ami comment j’étais vieux, lui disait vieux peut-être mais beau, tant pis pour celle qui n’ouvrent pas les yeux. J’ai revisionné  http://www.lapresse.ca/videos/actualites/201604/29/46-1-les-poetes-maudits.php/10b0145470df4f3cbe73dbace3ebe89a  le vidéo où je participe, le caméraman a mis bien en évidence la cicatrice que j’ai sous l’œil droit, j’oserais dire que c’est une cicatrice fondatrice, le début de la peur et de l’angoisse, le départ de la notion d’abandon dans le sang sur le bord de la route… Maintenant j’entends rock around the clock, ça comme ma blessure c’est vieux, je devais passer par là autrement je crois que j’aurais été encore plus détestable mais avec l’ami on se disait qu’a vingt ans on pouvait pas être sage, maintenant y’a des choses qu’on veux plus faire.  Je crois par exemple que j’ai assez rédigé mes mémoires me voilà donc qui cherche l’émotion, le senti et comment c’est difficile de le dire, de l’écrire. Ce soir j’ai commencé a vous écrire avec la peine et je peux pas m’empêcher de pensés à des valeurs que j’ai, l’amitié en est une, l’authenticité, et l’honnêteté aussi. J’ai longtemps dis qu’il fallait se changer soi avant de vouloir changer le monde, mon défaut c’est que j’appliquais pas cette belle philosophie maintenant je sais un peu plus de quoi il s’agit. Je vous dirais que je sais comment se sent une marmotte blessée le long de l’autoroute.  Ce soir j’ai pas peur je sais que j’ai passé une honnête journée, j’entends des gens qui parlent en arabe, je pense aux bombes en Syrie, encore un carnage, pour quand la fin?  Ça ressemble à l’été ce soir, je suis pas jardinier, tout ce que je « sais » faire c’est écrire, mais je suis pas tombé dans la bonne talle au départ, pourtant comme je l’ai déjà écris, les gars étudiaient aux arts graphiques y’avait assez de talent là pour faire un livre. Enfin vous me lisez ici c’est pas plus mal et je crois qu’il y en a d’entre vous qui croient pas à l’expression disont que je suis « impressionniste » mais juste pour ce soir, le temps de lire ça. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine!!!

Bernard

dimanche 22 mai 2016

Au présent


Bonjour!Bonsoir! Ce soir je reviens avec une œuvre de Claude Millette https://parcmedericmartin.com/2015/05/13/exposition-du-sculpteur-claude-millette-dans-le-parc-mederic-martin/ qui nous fait le bonheur de prêter plusieurs sculptures exposées dans le parc Mederic Martin, c’est un parc important du quartier moi je l’appelle le goulag occidental mais c’est aussi la Petite Pologne, je pense que c’est à cheval entre le centre-sud et Hochelaga Maisonneuve. L’ensemble de l’œuvre s’intitule Crescendo celle que je vous présente est en acier brossé et malgré le matériel utilisé on y sent une légèreté. Je parlais avec un ami des difficultés de la soudure comment il fallait se protéger les yeux et les poumons, en anglais on dis « le fume » que ça dégage c’est très nocif, effectivement on sent un crescendo dans les œuvres une montée comme chez les danseurs danseuses malgré que les sculptures soient immobiles elles dansent ont sent même qu’elles veulent s’envoler c’est pas peu dire… J’ai un peu cette nostalgie de l’atelier du bruit que fait le métal qui s’entrechoque de la torche à acétylène qui découpe… J’ai lu à un endroit que monsieur Milette avait pas fait de maquettes qu’il s’étais laissé aller à la création sur le champ. Bravo! J’aime beaucoup quand on ajoute des œuvres au patrimoine urbain. Les autres sculptures dans le parc sont en acier corten, un type d’acier qu’utilisent plusieurs sculpteurs, les œuvres sont prêtées pour un an, je pense déjà qu’on pourrais inviter un autre sculpteur l’année prochaine et peut être en faire une tradition. Moi quand je regarde des sculptures ça m’émeut, ça me parle, c’est moderne en même temps qu’antédiluvien, les dimensions c’est intéressant on fait le tour et on choisis l’angle qui nous parle le plus, elles montent les sculptures de monsieur Millette elles s’éloignent du sol pourtant… Je contemple ces sculptures et je pense à ce qu’on appelle aujourd’hui les mixed-média, les œuvres exposés dans le parc font partie d’une tradition de travail de la matière, le mixed-média est plus évanescent. Y’auras toujours des gens pour travailler l’acier, la sculpter comme on dis si bien. Bon! Venez voir de vos yeux, y’a jamais trop de monde, ça provoque la réflexion la mienne c’est sur mon rapport avec le travail manuel. Viens de finir de souper, une escalope de dinde sautée dans l’huile d’olive avec herbes de provence et pommes de terre et carottes c’étais pas mauvais. Oui! C’est difficile de dire une émotion de la traduire, souvent les émotions les moins nobles sont les plus faciles a exprimer… Ça se tiens pas trop mon texte aujourd’hui, de la sculpture à la cuisine aux émotions. Tout à coup je pense aux grottes de Lascaux, je crois pas que les fresques étaient faites pour se nourrir, c’est un leg pour l’humanité juste dire qu’il n’y a pas que des brutes… Je sais plus trop quoi vous raconter passez au parc Méderic Martin ça vaux la peine. Je termine donc en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine chicane j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

samedi 21 mai 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui j’ai fait une longue marche avec l’ami Éric, ça me tentait pas de rester à la maison. J’ai profité du beau temps mais j’ai les jambes en compote. Les voisins passent toujours sur la passerelle, c’est fatigant… La fenêtre est ouverte y’a de l’air qui circule, c’est l’anniversaire de la matriarche, je lui en souhaite un joyeux… J’ai un peu mal à la tête, c’est le soleil je crois, je me sens envahis par les voisins. Je m’en fais pas trop ceux qui mènent ce genre de vie restent pas longtemps. Je bois beaucoup d’eau y’en a qui appellent ça la poteaumanie… Je suis tout mêlé dans les mots de passe informatique mais tout fonctionne… Je me sent lourd, pesant, je voudrais vous dire comment vraiment je me sens , j’y arrive pas, je prends mon temps… Cet après-midi on s’est arrêté à la boucherie Polonaise, l’ami s’est acheté du saucisson et une pièce de viande entre le lard et le bacon, ça va surement être très bon, je pense à un autre ami qui habite près de là, on aurait pu arrêter mais l’ami Éric est en fauteuil roulant c’est trop de trouble… Étrangement j’ai l’impression d’avoir une vieille pharmacie de bois vitrée devant moi, la voisine gueule sur ceux qui se promènent en char, c’est l’été qui commence… Comme toujours j’entends grincer les balançoires du parc, beaucoup de monde sur la piste cyclable cet après-midi… Je suis désolé pour les maringouins chez ma lectrice retraitée du Cégep de l’Outaouais, je sais pas si elle est anxieuse y’a un bébé qui s’en viens dans la vie de son fils et de sa blonde. Moi aussi j’attends, je suis impatient c’est pas parce que j’ai pas de descendance que les autres doivent pas en avoir.  Lentement je me sens plus reposée, c’est peut-être ça que je peux appeler mon sentis, des souvenirs aussi sont dans mon sentis cette époque y’a longtemps où je faisait beaucoup de vélo, je crois que la première piste cyclable passait dans Villeray, rue Boyer où Christophe-Colomb… Je pense à ces gars habillés et coiffés comme des vedettes rock chevauchant des vélos à un pignon, faut être fort des mollets et y’a l’attitude aussi des espèces de trompe là… J’ose pas le dire ça porte malchance surtout sur les rues où y’a des voitures stationnées qui ouvrent leurs portes sans trop regarder, je crois qu’ils vont donner des contraventions. Les soirs comme ce soir c’est très vivant dans le goulag occidental, les gens discutent en marchant sur le trottoir. Je crois que je vous ai déjà écrit là-dessus. Je regarde les toiles que j’ai chez moi, je sais pas ce que ça vaut, simplement des décorations exotiques… Lentement le soleil  se couche, c’est bon de rester dans sa lumière, je crois que je vais vous quitter dans pas longtemps, vous quitter! Juste terminé ce texte. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai un nouvel appareil photo, l’ai acheté jeudi ça été livré vendredi, très rapide… Je me sens tout chose, tout drôle. Je veux vous dire comment je me sent c’est très difficile, je dois faire la part des choses entre les émotions et les sentiments, émotivement c’est bien sentimentalement j’ai pas d’amie à qui je peux dire que je l’aime, étrangement dans le monde des sentiments je tombe rapidement dans le grandiloquent. Le jour se lève lentement, on attend un bébé dans l’Outaouais, tout le monde a hâte qu’il arrive… Dehors les corneilles croassent, « J’ai jamais voulu jeter mon dévolu sur toi, jamais voulu de toi, ce soir j’ai que le blues pour passer le temps »-Stephen Faulkner. Un gars fouille dans les bacs cherche les bouteilles à cinq où dix cents. Mon acouphène est virulent ça sille dans mes oreilles. Je sent le goulag occidental qui se réveille, pense aux shops Angus c’est magnifique ce qu’ils ont fait avec cet édifice, c’est à la limite entre HoMa et Rosemont bel exemple d’architecture réussis. Je crois que je vais aller marcher dans ce coin là ce matin… Il fait jour, les arbres sont tout feuillus, j’essais d’écouter la musique en moi… Ça fredonne et je bave… C’est beaucoup plus facile de lire que d’écrire, écrire faut prendre le temps, tant, tant et si bien que le vent que l’argent il me ment pourtant je le sent au néant en ciment pourquoi pourtant vous m’en direz tant… C’est juste un jeu un amusement de peu rien pour mettre le feu où dire adieu mais assez pour rester au pieu avant de zieuter les cieux bleu… Ces quelques mots sont pas loin de l’inconscient je joue sans trop réfléchir ça a le sens que vous donnez moi je reste là avec mon long nez de désespéré, mon coup d’épée inachevé et cette lignée a interprétée… Une phrase sur les photos que je veux prendre me reviens en tête, je pense aux murales un peu partout sur le plateau, c’est beau… J’ai mis mes jeans, cette nuit le store est resté ouvert… Deux gars discutent en passant sur la rue… Aujourd’hui c’est l’anniversaire de la matriarche… Avec mon appareil photo j’ai l’impression d’être un voleur d’image… Je sais plus si je vais sortir, je crois que je vais attendre le téléphone de l’ami pour prendre un café dans le parc, je me souviens quand je couchais dehors de l’humidité, de la rosée, c’étais pénible étrangement je pense à la France à comment ça va mal dans ce pays là… Je vais me mêler de mes affaires ce qu’ils font ça me regarde pas. J’arrive à la conclusion de ce texte. Je sais pas comment vous terminer ça sans être redondant, les mouettes cherchent de la bouffe je crois que moi aussi je vais manger, je sais plus comment on appelle ça des tartines où des toasts. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!

Bernard