lundi 2 mai 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je vous en tape un des familles, je suis un peu anxieux on joue aujourd’hui, ce soir je devrais écrire. J’espère ne pas me planter. Je me souviendrai toujours à l’école secondaire la fois où j’étais monté sur scène dans le cadre d’un tribunal scolaire d’histoire. Mon père était passé me voir, quand ça été mon tour je suis resté muet et paralysé, j’avais décidé de monter sur scène sans papier quelle humiliation. Tout ça pour dire que ce soir je vais monter sur scène avec mes répliques. Je me souviens aussi de mes délires à la place aux poètes de Janou Saint-Denis la regretté et de mes autres non sens remplis de jurons au jam session du G Sharp rue Saint-Laurent, la barmaid n’appréciait pas ça fait plus de vingt ans je me suis calmé. J’ai eu d’autres expériences de lecture de mes textes mais jamais avec un aussi grand groupe que celui-là, les filles se sont approprié mon texte magnifiquement. J’avais jamais pensé que mon écriture se dirigerait là… C’est la nuit je vais me préparer un autre café… Je fais bouillir l’eau. Je me souviens des poètes qui me donnait leurs recueils, ils me le vendaient pas ils me le donnaient dédicacé. Me souviens aussi du regretté parolier qui dormait sur un banc dans un bistro rue Saint-Denis, quand il se levait pour me servir il n’appréciait pas que je ne boive que de l’eau ou du café. La dernière fois où j’y suis allé il a refusé de me servir. Je réfléchis dans la nuit c’est la semaine de la santé mentale qui commence maintenant que j’ai trouvé un équilibre je veux pas rien brisé… Les mots j’essais de les utiliser sans trop de non-sens, ça fait deux fois que ça apparait dans ce texte, les absurdités j’y arrive pas, je suis pas un humoriste je me fait pas rire je suis triste. C’est une nuit tranquille les voisins ronflent… Je pense à la photo qui va accompagner le texte, Cuba? La Guadeloupe? Je sais pas mais l’hiver c’est des bien beau endroits.  Je sais ce matin vous rentrez au boulot c’est parfois difficile moi je suis retraité le seul boulot que j’ai c’est celui que je me donne. Ça reviens souvent ce désir de partir, je pense au train pour l’ouest Canadien je crois que j’ai pas les moyens, l’Europe c’est encore moins cher… Je veux surtout pas fuir pas faire de cure géographique, juste changé d’air voir du nouveau, les Britanniques veulent sortir de l’Euro les Français aussi sans prendre le temps de la bâtir cette Europe. Je crois que pour ce matin ça tire à sa fin, je sais pas si vous me lisez à peine réveillé. Le goulag occidental dors toujours, je pense à mes deux jeunes frères qui m’ont pas fait de commentaire sur mon apparition dans LaPresse+ peut être qu’ils ont pas aimé. Je termine donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

dimanche 1 mai 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je m’assois devant mon écran. J’essaye de vous rédiger quelque chose qui a du bon sens. Hier j’étais une tête d’affiche, si ça se dis encore, pour LaPresse+, le poète! Je dirais que j’essaye plus la prose poétique que la poésie… C’est étrange je pense au regretté Gaston Miron… Y’a aussi cette danseuse chorégraphe que je viens de rencontrer, elle chorégraphie sur la lecture de mon texte. Je vais encore essayer d’y aller avec mon sentis, je veux pas écrire quelque chose de trop éthéré, de trop vaporeux, concret, en anglais on dis concrete pour béton, je veux que ce soit aussi dur que ça dans le réel. Le béton c’est la ville, l’urbanité et tous ceux qui ont horreur des trottoirs et veulent que le goulag occidental sois vert, Les ruelles vertes je sais pas trop quoi en dire peut être que c’est un résultat de la gentrification et même les poulaillers dans la ruelle… L’organique voilà le mot des granolas végétariens qui ne mangent pas de burger et achètent leurs poulets chez les volailles d’Angèle à Sainte-Julienne, de la belle grosse poule de grain pas traumatisé. J’arrête ça là je vais me faire des ennemis. Moi je vis en américain qui achète tout au supermarché et mange en cuisinant les petites recettes de ma mère. Je vous écrirai pas que je suis taré, je crois pas… Cet après-midi c’est nuageux et il pleut un peu beu! Je regarde le formulaire de remboursement du transport en commun, je crois qu’on a fait une erreur dans mon numéro de dossier, je verrai c’est pas très grave… En pensant à l’organique, l’art nouveau me reviens en tête, les feuilles et les fleurs je sais pas trop comment en parler peut-être le contact avec la terre des artistes de l’époque? La voisine fume et tousse moi je suis très heureux d’avoir arrêter tout ça. Je sais pas où se trouve la ville la plus importante pour la création, Paris? New-York? Los Angeles? Silicone Valley?  Je prendrais pas de chance dans la dernière des milliers de dollars par mois juste pour le loyer. « Repartir à zéro »-Jo Bocan. En fait je pense en fou que l’être humain est de trop sur la terre, quand on aura fini notre règne la terre s’en tirera très bien. Je sais bien ça pas de sens ce que j’écris là, faut faire de la place pour les enfants… J’ai toujours l’idée que mes petits gestes écologique ont pas une grande portée, comme si je me battais seul contre une armée. Ce que je trouve de plus décourageant c’est le plastique dans les mers c’est terrible!!! J’utilise moins de sacs mais j’achète pas de produits en vrac… Je pense aux vieilles communes au retour à la terre, pour l’urbain que je suis devenu c’était trop difficile. Encore quelques mots, les blogs c’est écologique on utilise pas de papier. Je vais préserver votre rétine en arrêtant ici. Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine!!!

Bernard

samedi 30 avril 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Demain c’est la semaine de la santé mentale qui commence… Suis allé faire les courses en pensant au Cabaret Poétique, quête d’identité et d’imaginaire. J’ai assisté à toutes les répétitions et j’ai lu mes lignes avec honnêteté je crois. Je vous invite lundi au TNM les portes ouvrent à 6hrs30, c’est gratuit, après je vais atterrir dans le quotidien ça risque de faire mal mais enfin! Disons que c’est de la prose poétique que j’écris… Je pense à un petit cousin qui était très actif sur les réseaux sociaux. J’entends plus parler de lui, j’espère qu’il ne lui est rien arrivé, la dernière fois que je l’ai lu il venait de se trouver une job… C’est difficile cet après-midi, j’arrive pas a écrire mes attachements aux émotions, je suce des menthes et je rêve de départ. Je pense à nos amis catholique orthodoxe pour qui c’est samedi saint, demain pour eux ce seras Pâques… Je suis pas un comédien professionnel mais j’essais d’être un écrivain sérieux, je crois qu’on aimerais bien que je me plante… J’ai l’idée qu’à la mise en scène on m’a fait un finger c’est certainement juste une illusion, bon je vous avais écris que je voulais en finir avec cet auto-dénigrement. Je vais essayer… Me reste qu’a le livrer ce cabaret, je suis juste un maillon de la chaîne avec laquelle on attache le fou. Je prends cette liberté je sais très bien ne pas être attaché, le maillon est pété… Il fait très beau sur le goulag occidental, je pense à tous ces gens avec qui je vais jouer c’est toujours une tentative, pas de meurtre mais une tentative. Je vous l’ai dit suis sortis et j’ai pas croisé de policiers, un peu moins paranoïaque peut-être? Je sais plus vers où partir, ça me prendrais une cabane au bord d’un lac mais j’aime trop la « civilisation » la technologie. C’est une belle journée pour la marche mais trop froid pour prendre un café dehors, je dis ça pour mon lecteur qui souffre de la sclérose en plaques, on va finir par le prendre ce café dans le parc! C’est étrange j’ai de la peine tout-à-coup, je sais pas pourquoi… Je pense à tous ces bikers, j’aime pas cette image, ils vont jamais trop loin avec leurs motos faut qu’ils la payent, la moto pour moi c’est un jeu de trompe la mort, ça prend une erreur une fois et t’est finis, étrangement j’ai apprécié la série Sons of Anarchy… Lentement j’avance dans ce texte et là j’ai New-York en tête, me suis mordus la lèvre inférieure… Pas de nuage pas d’avion dans le ciel. Je voudrais tant une belle histoire ça semble impossible, le parc est vert bientôt les arbres vont bourgeonner. J’ai une mauvaise manie quand j’arrive vers la fin je me dépêche et ça donne rien je compte les mots sur mes doigts. Je termine! Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

vendredi 29 avril 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! De retour de la répétition, ai mangé une pomme et une soupe. La télé diffuse les actualités, je suis content de ma semaine ça été très créatif… Encore ce soir je me branche sur mon sentis, j’ai rencontré quelqu’un qui m’a aidé a m’impliquer dans le cabaret poétique. Je suis content il semble aller mieux… Aujourd’hui j’ai pas entendus trop de bêtises moins que dans mes journées « normale » je dirais. Il fait un temps superbes les motards à la Harley-Davidson sont sortis. Je me sent bien j’ai pas envie de vous revirer ça négatif comme toujours je fait de mon mieux, j’ai pas envie d’entendre des histoires d’horreur de comédien. Je pense à la pièce Appelez-moi Stéphane, ça pas reviré comme ça. Mais oui je me donne la permission de me prendre pour un auteur, un écrivain. J’essais toujours de rester loin de la posture du demandeur. Je fais et j’essaye de donner, si ça vous plait pas c’est pas plus mal. Pendant ce temps là les groupes communautaires ont besoin d’argent, c’est toujours des petits salaires là-dedans ont voudrais bien une augmentation substantielle du salaire minimum, semble que je mêle tout… Fou! Fou une fois! Fou toujours pourtant je me rétablis, ce midi je me disait qu’il y avait pas pire conformisme que celui qui veux avoir l’air non-conformiste, c’est pas original, à un moment la différence c’est bien mais toujours non! Lentement j’avance dans mes écritures… C’est rien de transcendant, pense à tout ces bistros où j’avais l’habitude de boire ils sont tous fermés, ce soir les gens sont surement sur les terrasses… Je pense au Club St-Jacques pas au Pub St-Jacques… Je fréquentais le pub, une femme m’avait dis s’en tenir au Saint-Laurent frappé je croyais que c’était le bar de ce nom sur la rue Saint-Laurent, j’avais pas compris que c’était de l’eau avec de la glace… Bon! J’ai quitté mon sentis pour un moment, je file pas si mal…  Qu’est-ce qu’ils font ils bombardent des hôpitaux! Méchants salauds!!! C’est vendredi y’en a plusieurs qui vont aller se détendre en sirotant quelques bières. Moi quand je disais que j’en prenais une couple, ça finissais jamais la dalle qui éclusais!!! Je m’ennuis pas de ça, je crois que j’ai réussis à me bâtir un monde intérieur et spirituel riche. Ce soir y’a pas de douleur malgré la guerre outre-mer je crois que la vie vaux la peine. J’aimerais ça que mon écriture sois zen mais je suis trop bavard, y’a toujours le discours en bruit de fond… Un mantra, que je répète comme une prière, c’est ça je prie parfois je crois qu’on m’entend même si je prie en silence… Ce soir si vous savez pas trop quoi faire dites une petite prière pour moi, je vous remercie à l’avance de la même façon que je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici, je sais plus comment terminer j’essaye de respecter les barèmes que je me suis donné. Encore merci!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

jeudi 28 avril 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Parfois je me laisse emporté dans des propos controversé mais j’ai pas encore trouver la façon d’écrire neutre. Peut-être qu’on retrouve ça dans la littérature administrative et encore ça peux faire pleurer quand on envoie des gens au chômage. Étrangement ce soir après une excellente journée, je me sent mort. J’ai vu un livre de Jean Larose qui s’intitule Google goulag, je sais pas où il a pris son idée? Une émission de radio aussi qui disait que les blogueurs ça sert à rien, bein voèyons!!! J’ai jamais vu une chose comme la blogosphère libre, à laquelle on demande de respecter une régulation. Moi, j’écris pas pour faire des phrases aussi laide que la précédente, je veux juste mettre des mots sur ce que je sent et ressent, j’ai de la peine j’aimerais beaucoup ne pas être un gars triste mais c’est dans moi… Je pense à un collègue hospitalisé ce soir, je crois qu’il est comme moi qu’il s’en demande trop… Pourtant je fait juste ce que je peux et de mon mieux après ça ne m’appartiens plus, vous devez être fatigué d’entendre ma litanie, ce soir dans le goulag occidental coin Saint-Laurent et Sainte-Catherine c’étais bien, le ciel bleu, le soleil et les piétons qui passent y’a quand même parfois les miséreux oubliés par le Bon Dieu. Trompez vous pas je suis triste mais reconnaissant. J’ai qu’a me rappeler avant j’étais beaucoup plus suicidaire. J’ai de la difficulté a croire au bonheur éternel. Je crois que les bonnes choses ont toujours une fin, c’est assez affreux, mon constat c’est que j’en ai plus derrière moi qu’en avant pourtant… Tout à coup je suis triste, les larmes me montent aux yeux, je pense à tout nos grands-pères c’est eux qui ont construit le pays maintenant c’est moi le presque vieux. J’écris sur et dans le goulag pour laisser une trace dans cet univers de fou. Pour le cabaret Poétique que nous montons tout le monde semble avoir du plaisir, c’est bien, ils nous reste deux générales avant le show, je crois que ça va être bon. En même temps je pense aux migrants en Europe, on laisse même pas les chiens vivre comme ça, de toute façon je suis pas terrible en politique internationale, derrière tous leurs ministres je vois une police… J’aime beaucoup la France mais je trouve que ça brasse trop c’est pas le temps d’y retourner. Je regarde au ciel essais de voir un avion et sa trainée de fumée en altitude. Hé oui! Je vais repartir un bon matin prendre le train pour l’ouest Canadien ça aussi c’est loin. Je sais pas mais je crois que dans l’illustration d’aujourd’hui on peut parler d’ogive pour un vitrail. Le lecteur designer à la retraite pourrait m’indiquer si je me trompe. Encore quelques mots, la télé nous emmène une jungle civilisé, je crois pas que c’est comme ça sans équipe de tournage. Je termine là-dessus en vous remerciant comme toujours d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

mercredi 27 avril 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’ai envie de parler orientation sexuelle, juste vous dire que j’ai jamais eu de relations sexuelles avec un homme ce qui m’empêche pas d’avoir des amis gay comment vous dire que ça me blesse quand j’entends ces mots, fifs, moumounes, tapettes et plusieurs autre quand bien même je coucherais avec des hommes ma vie sexuelle vous regarde pas, ça ne regarde que moi… Ce soir ça pue,  j’ai ramené cette odeur de la répétition, je reviens dans mon sentis, selon moi un schizophrène-paranoïaque avec co-morbidité ça toujours peur de se faire sodomiser et j’en suis un, on me dis toujours que c’est pas bon de m’ouvrir là-dessus mais si je dis pas que je me rétablis qui va le dire? Tiens tout à coup ça sent l’ail, je vous raconterai pas mes nombreuses psychoses c’est toujours ça qui arrive quand je m’implique dans des projets artistiques, ce soir je suis chez moi, je peine encore à vous écrire, je veux pas aller dans l’inconscient qui par son fait est absent, vous pouvez peut-être le lire, moi je délire en me réjouissant d’avoir mangé de la soupe au pois maison. Je suis presque un vieil homme, un sexagénaire, je pense aux amis avec qui je joue, j’espère que j’ai un peu de talent, hier je vous ai pas parlé de certains problèmes ça s’est bien réglé, j’ai été délicat je crois et ça a bien tourné… Je pense à certains collègues que je soupçonne de s’adonner aux plaisirs interdits, le jour en groupe… Les plaisirs interdits c’est pas ce que vous croyez c’est plutôt des substances illicites, c’est relaxant, ça détend, ça permet de faire le rigolo mais c’est beaucoup plus difficile à jeun… Si vous vous sentez visé parlez m’en, je disais au collègue que ça me dérangeais pas que la terre entière se saoule mais pas moi, c’est une forme de sentis que je vous écris là, la nuit est mort le jour est roi… Je crois que sortir le soir c’est surtout pour tuer les angoisses pour nourrir les rêves qu’on est incapable de réaliser quand la nuit a cessé d’être magique faut la laisser aller et vivre à plein tube le jour… C’est toujours après, Ferré chantais « Il n’y a plus d’après à Saint-Germain-des-Prés » ça a jamais commencé pourtant on vas y arriver… Je sais pas si c’est bon ce que j’ai écris pour le Cabaret mais la personne qui fait la mise-en-scène a fait une belle job d’assemblage. Demain c’est texte et musique j’ai hate d’entendre… Quand je suis au théâtre je pense à un ancien copain qui rêvait de ça…  Lentement j’y arrive, j’ai hate d’avoir terminé pour ce soir, encore quelques mots je crois perdre la psychose c’est une bonne chose, les voix elles sont vrai dans les répétitions, ma voix me dis que c’est bon. Voilà comment ça se termine ce soir. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Ciao!

Bernard

mardi 26 avril 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Viens de regarder et d’écouter une très touchante chanson de Richard Séguin notre Bruce Springsteen québécois. Ce soir c’est tranquille chez moi, je divague et ne suis pas en vogue avec mon goulag avec mes logues pourtant une plogue c’est cent dix où deux cent vingt, je joue pas dans le fourneau je veux pas me brûler les mains. C’est difficile ce soir y’a des choses que je veux pas vous raconter j’attends à demain ça va peut-être se concrétiser. Je suis bon mais je veux pas faire ma tête enflée, parfois quand on monte on chute et prend une débarque qui nous laisse devant rien qu’un moi déglingué. Vraiment ce soir, je goutte ma solitude, seul dans cet idiot de goulag occidental qui existe même pas… Je pense qu’il y a eu une opération policière place Gamelin, les petits bums ont décalés leurs arrêt de transport en commun. Y’en avait trois qui niaisait devant chez moi dans l’abribus, je sais pas, je sais pas, je niaisait pas là dans ma dérive j’essayais de trouver le pusher pendant la nuit… Emportez moi avec vous, dans vos jours les plus durs, les plus crûs, je pense à cet ancien voisin qui avait une photo de lui dans sa jeunesse beau bonhomme, mais maintenant si il est pas décédé il est déglingué par le sida… Je vous parlerai pas de cette maladie là heureusement j’ai été épargné, y’a un bon Dieu pour moé… J’écoute ce que ça me dis je pense à tout ces gens que j’ai vu aujourd’hui. J’ai pris du plaisir a faire ce que j’ai fait, le jeu, le jeu, la lecture j’ai fait de mon mieux. Le soleil est couché aux États ils ont des ouragans, nous ici c’est encore le froid… Je suis pas encore arrivé au bout de mes mots, je sais bien que pour terminer il est un peu tôt, je veux vous en donner pour votre misère pour votre plateau, un nom du père, un héros. Étrangement j’ai le mot miserere dans la tête, je crois que j’aurais pas fait un bon curé, trop de sacrilèges trop de jurons… Pis là je veux vous parler de la foi, de ma foi que j’essais d’avoir je crois, oui je crois! C’est plus utile disons que je crois aussi que Pascal c’était pas un cave. Lentement j’avance dans ce qui est quasiment un blog œcuménique, je demande la force spirituelle ceux qui rient, ceux qui se marrent vont peut-être un jour rester avec moi pour prier. Quo vadis? Je sais pas j’avance en âge vers le même endroit que tout le monde, j’espère que la boite va être belle et la musique à fond la caisse… C’est un peu triste d’évoquer une fin mais c’est pas pour aujourd’hui. Je pense que je suis encore bon pour un grand bout. Mais là j’étire un peu trop, je vais vous trainer jusqu’au dernier mot. Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!

Bernard