mercredi 13 avril 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Le beau temps est là, lentement ça se réchauffe. Finalement je devrais recevoir ma prestation spéciale demain. Je suis fébrile en plus j’ai un mal de dos mais à mon âge faut s’attendre aux petits bobos autre que les maladies mentales. Je suis un peu défait ce soir, j’attends les prochaines répétitions du cabaret poétique, angoissé voilà… Je devrais être capable de jouer. J’ai fermé le son de la télé, j’écoute les informations depuis une heure, c’est toujours les mêmes en boucle… J’attends la sonnerie des courriels, j’ose pas vous parler de mes relations avec le genre féminin, y’en a pas et c’est très bien comme ça. Mercredi, y’en a qui reçoivent leurs paye à tout les deux mercredi, bientôt ils vont en boire une au soleil sur les terrasses. Je pense au mépris des gens pour les poètes pourtant c’est un beau métier, travailler les mots, moi je fait pas souvent de métaphore je me tiens dans le réel comme si j’arrivais pas à embellir la réalité. Quand je regarde les pubs d’arrêt du tabagisme étrangement j’ai un craving de cigarette, heureusement ça dure pas, je pense aux étourdissement et au mauvais goût du tabac et ça passe. J’ai tellement plus de plaisir à ne pas fumer. Je crois que bientôt les arbres vont bourgeonner, ça va devenir vert et de toute beauté. Je vais essayer de me remettre a faire de longues marches. J’y arrive plus c’est pas facile… Ce soir j’erre sur la page comme un chien perdu pas de médaille. Je me souviens d’une époque où y’avait beaucoup de chiens errants qui trainaient dans la ville, maintenant ont en vois plus, la fourrière dois les ramasser, on se préoccupe plus des chiens que des itinérants. Attendez moi!!! Attendez moi!!! J’arrive avec je ne sais quoi, des mots et des mots mais rien qui vaille. Je sais même pas pourquoi je vous écris ça, lentement mon mal de dos se calme, c’est une raison d’écrire chasser la douleur. J’imagine un bruit d’imprimante pourtant je reste sur l’écran. J’essais les souvenirs d’enfance, quand je courrais après ma sœur et que j’avais cassé un carreau qui m’a laissé une bonne cicatrice, ça avait guéris sans point de suture mon père m’avais soigné ça avec un bon pansement. Le soleil chauffe au travers de la fenêtre, on avait tellement hâte au beau temps pour jouer dehors. Dans nos têtes d’enfants le corridor était tellement long qu’on y glissait, qu’on y courais pourtant si je me souviens bien c’était un cinq et demie. C’est loin tout ça, y’a des proches que nous ne revoyons pas c’est avec regret. Allez! Une petite prière pour eux et je continue même si c’est pas facile… Quelques mots encore pour terminer c’est pas ici que je vais lâcher, continuer! Continuer! Pourtant veux veux pas ça se termine. Je vais vous laisser comme toujours avec mes mots de la fin. Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Il arrive pas le saudit dépôt. C’est pas très grave je l’avais pas Il y’a peu et je m’arrangerai très bien sans. J’ai commencé la journée en écoutant une jeune chanteuse anglaise http://www.ipnoze.com/2016/04/12/fille-12-ans-defying-gravity-wicked/  Elle est très bonne. J’entends le voisin ronfler. Je suis très vulnérable quand y’a un changement dans l’espèce de routine que je me suis fait. Je pense à l’ami professeur d’histoire de l’art qui me reprochais de me dénigrer, il a raison j’essais simplement d’être un artiste. Je sors de la douche, me suis parfumé. Je réécrirai pas le Temps perdus de ce très cher Marcel. Parfois j’ai des obsessions comme celle-là, le paiement qui rentre pas!!! Je pense à l’académie française à un de ses éminents membres Dany Laferrière, il aura son nom dans le dictionnaire. Cette nuit j’aimerais bien me préparer pour un départ mais j’ai trop de choses a faire ici. Hier soir au actualités y’avait un reportage sur les utilisateurs de fentanyl, je pense que c’est un excellent moyen pour se tuer, qui sait c’est peut-être ça que consomment les jeunes autochtones, l’enfer!!! Je pense que pour les aider ça prend des pairs, de ceux qui ont connus cet enfer et s’en sont sortis, c’est rare mais il dois y en avoir. Moi j’ai jamais consommé de substances aussi puissante heureusement je serais pas là pour vous écrire. Je pense que lorsqu’il n’ont plus de dope ils veulent mourir. Ils passent un long moment à ne pas se sentir quand ils reviennent le monde est terrible, ils sont down et près de la psychose, peut-être même dedans. Les travailleurs en santé mentale qui sont là peuvent pas leurs vendre de la bullshit. Je sais pas trop ce qu’ils vont offrir pour aider les jeunes à se rétablir c’est le cercle vicieux plus d’argent plus de dope plus de dope plus d’argent mais parfois ça se brise y’a pas d’argent, y’a pas de dope et on tombe dans une grande misère morale, seul parce qu’on a tout brisé les liens avec nos proches… Voilà où les travailleurs de santé mentale devront agir, ne pas laisser les jeunes seul malgré tout ce qu’ils ont pu faire pour consommer, une présence calmante et rassurante qui ne se laisse pas prendre au jeu. Moi je crois qu’il y a du bon dans tout les êtres humain, il faut qu’ils le réalisent. Non mais je suis qui moi pour commenter ça? Juste un toxicomane abstinent qui souhaite que la vie prenne le dessus, que les morts arrêtent. Je vous ai pas beaucoup parlé de mon sentis, ça va un peu mieux, j’ai dormis, là j’écoute ce que mon âme mon cœur dis. Je vais faire une prière pour tout ce monde parfois y’a que ça a faire. Je salut tout le monde et j’essaye de combattre les préjugés que j’ai sur les autochtones. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! Lâchez moi pas j’ai besoin de vous autre!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

mardi 12 avril 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je viens de finir mon souper pourtant ce soir j’ai mal, je sais pas pourquoi. Y’a plein de choses que je veux pas vous raconter qui me passent dans la tête. Mal à mon cœur, mal à mon corps et vous riez… Ce soir je me vois sur la brosse en Italie, boire et coucher dans de mauvais hôtel. C’est important que je vous en parle, je le ferai pas toutes ces années d’abstinence aurais servis à quoi, faut que j’accepte ce mal ce soir. Je suis pas dans les escaliers pour le ciel, c’est difficile y’a longtemps que j’ai pas été si malheureux, douleur dans l’âme et je sais pas comment nommer cette émotion… Quoi penser des coupures dans le milieu scolaire et des problèmes dans les communautés autochtone, ont est supposé vivre dans un des pays les plus beau du monde, douze jeune qui ont tenté d’en finir. Une chose que je sais c’est pas avec de l’argent qu’on va régler ça c’est une question de valeurs, les jeunes veulent pas de l’avenir qu’on leurs offre et je comprends. J’ai pas de solution je suis pas plus fin que les autre… Ce soir je me suis engagé dans un texte cul-de-sac c’est difficile de parler de pleine citoyenneté quand l’avenir est toujours aussi sombre. Je souhaite un monde meilleur pour mes petits neveus. La vie est dure c’est pas la douceur mais on voudrais bien. Je me questionne sur la mienne de vie… Les actualités sont toujours aussi déprimante, qu’ils en fassent des Olympiques ça va faire travailler du monde. L’argent qu’ils dépensent elle va dans les poches de mes concitoyens. J’ai toujours mal, je suis lourd de ma peine. Je veux juste signaler à ma lectrice de Deux-Montagnes que c’est pas de sa faute. J’ai hâte de prendre un café dehors avec l’ami administrateur. Lentement on dirait que ma douleur se calme. On a sept commandes fermes de CS-300 de Bombardier, c’est bien… Je vous l’ai déjà écris j’aime les avions. C’est l’angoisse qui me fait mal… À la télé « profitez de l’été » encore faut-il qu’il soit là. Y’a beaucoup de monde qui rentrent du travail à pied ce soir. Allez! Je continu à vous écrire même si c’est difficile. J’essais de dénigrer personne, c’est « vivre et laisser vivre! » J’y vais pour encore quelques mots, je regarde derrière où je pourrais aller vaut mieux que je reste chez moi. Cette semaine je vous racontais que je m’en allais vers l’itinérance, je reviens sur mes mots, je crois pas. J’aimerais bien qu’on dépose l’argent pour la passe d’autobus c’est ce qui me crée de l’angoisse. Parais que le gouvernement peut regarder quand il veut dans notre compte de banque. Ça me fait peur! Encore quelques mots et je termine ce texte aussi fou que les autres… Vous m’avez suivi jusque là, un jour peut-être que j’irai plus loin. Merci de m’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 11 avril 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Y fait frette! Il pleut, je pense à ce voyage à Milan et à Trieste. Privilégié j’ai été privilégié, Trieste le bord de la mer Adriatique est superbe. Vous voyez je pense encore partir. Je suis épuisé j’ai plus d’imagination. Je radote… Le goulag occidental m’ennuie, le goulag occidental m’endort… Dans le parc en face une excaveuse fait des travaux. Je suis vide et ça fait mal, je commence à sécher mes vêtements sont moins humides. J’ai un bon parfum, j’attend le dépôt d’une prestation spéciale transport en commun. Je sais, je sais faut pas parler de ça, me suis acheté des sous-vêtements et deux jeans. J’ai fermé la télé, je suis anxieux , je me souviens qu’à cette heure-ci on revenait de l’école c’était soit la boîte à surprise soit le Capitaine Bonhomme, des personnages en veut tu en v’là! Tout compte fait sans femmes et sans enfants on mène une vie triste mais je sais pas si j’aurais été capable de travailler et de les faire vivre. Je suis un des millions de célibataires de Montréal, j’ai cessé de chercher la princesse, déjà à quinze ans je faisait plus mes devoirs scolaires, je crois que c’était écris que je deviendrais un grand bum. Si je vous parlais de maintenant, j’essais d’écouter ceux qui ont des difficultés des gens très intelligents mais on les a laissé sur le côté. Lentement ça se réchauffe dans le studio, je pense qu’à l’époque les enseignants avaient un quota de gens qui réussissaient, d’autre pas. J’ai pas su garder le costume de prolétaire, je suis devenus prestataire. Le soir on se cachait dans les kiosques du parc Des Braves. On fumait et on niaisait parce qu’on avait plus d’argent. J’étais vraiment dans la rue et je le savait pas, bien sur je pouvais coucher chez papa mais est venus un temps où y’avait plus personnes dans le parc, l’hiver parfois on allait au gymnase où les patineurs mettaient leurs patins, on se réchauffait. J’étais déjà fou, trop pour être sérieux, une sorte d’adolescence tragique. « Que sont mes amis devenus, que j’avais de si près tenus et tant aimé »-Rutebeuf, je crois. Étrangement je vous écris ça et je sent la fatigue disparaitre. J’aime toujours écrire et c’est pas un apaisement artificiel… Chez moi la soirée commence tranquillement, je prends mon temps parce que quand j’ai terminé je suis heureux, j’essais de faire durer le plaisir. J’ai souvenir des orchestres dans les partys scolaire, les salles d’écoles. Y’avait un groupe qui s’appelait les Flat Feet, ils étaient très bon. Y’a de ça aussi dans la consommation on essaye de reproduire les quelques moments heureux qu’on a vécu, ça n’arrive jamais. Le printemps s’en viens tranquillement, ce qu’il reste de neige va fondre, parfois je crois qu’on veux me faire changer d’idée que j’arrête d’écrire. Ce soir j’ai déjà finis, je vous remercie beaucoup d’avoir lu jusque là! J’espère que ça vous a pas déplus. À bientôt!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

dimanche 10 avril 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai fermé la boîte à grimaces et j’essais de vous écrire. Petits ennuis avec la voisine du dessus, ce qu’elle m’offre ça m’intéresse pas, restons bon voisin. Le dimanche a passé, plusieurs d’entre vous retournent au boulot demain, moi j’ai une réunion de mon groupe d’entraide, je pense à mon statut d’invalide à comment ça fait mal, a ce pourquoi j’écris… J’ai les doigts qui ont un parfum de friture. Dehors y’a du hip-hop qui joue, je suis en panne de souvenirs, le baseball est commencé, mon père aimait bien aller voir les matchs au vieux centre civique à Terrebonne, parfois il m’amenait, quand les Expos sont arrivés au parc Jarry on y allait parfois on avait de bons billets sur la ligne du premier but, d’autre fois de moins bons au champ gauche. J’ai joué au baseball, j’étais pas bon incapable d’attraper la balle et de la frapper tout ce à quoi j’étais bon c’était de courir, parfois je me rendais sur les buts après quatre balles. Ce soir y’a un parfum de sucré chez moi. Ce qui me fait le plus de peine c’est de voir que je vous ai tout écris que je me répète. Pour me renouveler je devrai encore une fois partir en voyage, Berlin? Prague? Tintin c’est pas moi, c’est mon ami qui dans le temps se rendait aux Indes pour vivre différentes aventures. Je pense à P’pa, trésorier du baseball mineur quand on a vu que j’étais pas bon joueur on m’a fait arbitré les matchs de catégorie moustique. Ils frappaient la balle sur un trépied. J’ai jamais été très sportif ce que je préférais c’était de m’entrainer à vélo, seul a écouter le roulement de la chaîne sur l’engrenage et le frottement des pneus sur l’asphalte. Je retourne souvent en arrière, l’ami disait tu est vieux, oui! J’approche du soixante ans mes souvenirs c’est de la nostalgie et après tout ça je me suis mis à fumer la cigarette, à prendre l’argent dans la caisse du journal, à me faire jeter dehors du collège pour avoir fumé du pot et le temps passait, le temps passait je devenait rien j’étais plutôt, un pauvre voyou de la banlieue, le temps passait et la psychose est arrivé je savais pas vivre, j’ai pas appris, le temps passait, le temps passait, j’en étais au psychiatre et à l’hôpital pour maladie mentale, pauvre fou. Je vous épargne les détails de mes mauvaises habitudes sexuelles. Je crois que je vous prend beaucoup de votre temps… J’ai essayé le jogging, je courrais à fond à la façon des fous poursuivis au milieu de la rue les voisins me regardaient et moi je me sentais pas mieux je ne dormais pas. Les larmes sont venues, les tentatives de suicide aussi c’était la schizophrénie est-ce que j’ai choisis? Je vous avoue que je sais pas. Je crois que je vais cesser de radoter pout tout de suite. Je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

samedi 9 avril 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ce soir chez moi y’a une odeur de fromage bleu. C’est la nuit sur le goulag occidental. J’ai fermé la télé, j’écoute ce que mon cœur dis, faire du théâtre c’est pas nécessairement une affaire d’efféminée. Ça grouille toujours en dedans, on appelle ça des émotions, parfois je crois que quelqu’un a déplacé des livres dans ma bibliothèque, c’est une forme d’hallucination… J’ai souvenir de ces soirées étendu sur le sofa dans le sous-sol chez mon père, je regardais la télé, j’ai rien construit là, je me suis juste enfermé dans l’aliénation, la névrose et la psychose. J’avais peur à mort, maintenant je veux voyager, je veux respirer, je suis libéré, quoi que la folie reste. J’ai souvenir de papiers que j’ai signé y’a longtemps, je sais plus ce qu’il y avait là dedans je crois que ça avait rapport avec la psychiatrie. Longtemps une femme de l’institut Pinel me suivait pour me poser des questions. J’ai été chanceux on m’a pas enfermé… Toutes ces nuits passées dehors a cherché des amis parce que ceux que j’avais me repoussait, y’avais rien pour me bâtir une estime, le patron du bistro me dénigrait et moi comme un idiot j’y retournais. Je prenais un taxi dans la Petite-Patrie pour descendre dans le bas de la ville, boire dans les odeurs de cigarettes et de bière. Je voulais pas vivre dans le goulag occidental pourtant c’est ici que je suis le mieux. Je pense aux gens que j’invitais à discuter devant un café, il croyait tous que c’était pour autre chose… Le centre Bell viens de se vider y’a plus de circulation dans le goulag occidental. J’essais comme toujours d’y aller avec mes émotions, ce soir y’a pas de paranoïa, pas d’anxiété ni d’angoisse j’espère qu’il y auras pas d’alarme incendie c’est toujours la nuit et je m’ennuis c’est pour ça que je vous écris. J’écoute le tic-tac de l’horloge, c’est comme l’enfer toujours-jamais, pense à l’éternité à pourrir. J’aimais bien les dessins animés de Popeye et j’avais peur de la présentation d’une émission avec un énorme œil dans l’écran c’étais pour moi l’œil du tout puissant omniprésent, je pouvais pas me cacher. Je commence a fatiguer à m’endormir, demain c’est dimanche pour ce que ça veux dire maintenant y’a beaucoup de monde qui travaille. Quelques mots ça a pas une grande valeur, je pense à la maitresse d’école anglaise qui étais aussi écrivaine, elle a pas fait grand cas de moi… Je me sent lourd et dans les vapes, je termine ça et je me couche mais comme souvent je vais me réveiller insomniaque au beau milieu de la nuit… C’est un soir de printemps dans le goulag occidental, je colle les mots l’un à l’autre en essayant de trouver un sens, c’est toujours mon monde intérieur qui est présentement silencieux. Ça prend un abrutis pour écrire ça,  ça grouille plutôt d’émotions pêle-mêle. Je vous en ai assez écris. Je termine donc comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je me sens bien. Je vous écris sur All Blue de Miles Davis j’essais de suivre le rythme. Pense à toutes ces années passées dans les clubs, parfois du jazz, parfois d’autre musique. On entend plus le crissement des disques comme à l’époque des trente trois tours. Les aiguilles, y’avait celles des gramophones et celles des seringues pas beaucoup de génie là dedans. Ça sent le souffre, je sais pas pourquoi… Samedi, tranquille et serein, le jazz de Miles Davis c’est du cristal comme du verre aux mille reflets. Y’a des chefs d’œuvre qui ne vieillissent pas, je saurais pas vous écrire ce que ça évoque pour moi à une époque le jazz grouillait à Montréal. Je pense au Esquire show bar, je l’ai connus à sa fin. Je me vois à quatorze quinze ans marchant seul sur la Catherine un peu dépressif et me questionnant, j’entrais dans un bar vide au sous-sol d’un édifice et je commandais une bière déjà là j’étais alcoolique, la descente fut longue… Les jeunes filles étaient toujours par deux, j’arrivais pas à choisir, je pense que ça a contribué à ma schizophrénie faut dire que quand je buvais avec leurs chums, elles appréciaient pas elles me rendaient la pareille je crois. C’est un après-midi Miles Davis, là ce qui joue c’est Ascenseur pour l’échafaud,  du génie pur. Cette musique c’est aussi vieux que moi mais ça reste actuel. Je cherche de Paris où de New-York laquelle étais la plus jazzé, quoi que le jazz c’est très américain. Je suis loin de mes émotions aujourd’hui, souvent la musique était tellement énervante ça vous forçais a consommer, sans parler du brou ha ha des discussions à chaque tables. Je pense au style de vie de Miles Davis, à cent mille à l’heure dans des voitures de luxe et tout ce qui va avec quelqu’un qui a beaucoup d’argent pour s’amuser. Je peux pas vraiment vous parler de ça j’ai jamais été riche dans mes années de consommation je fréquentais des clubs de troisième zone si on peux dire. Maintenant j’ai une légère migraine, je pense au vilain jeu de mot. « Mon gourou m’a rendu fou, maman, maman, maman, ton fils passe un mauvais moment, Maharashi Mahesh Yogi »-Jean-Pierre Ferland. Dehors dans le goulag occidental, la neige a fondue, y’a un peu de soleil et moi je suis pas trop irritable. Non! Non! Je retourne pas à New-York pour voir des shows, tout le monde le sait c’est une bizzness, les verres coûtent chers. Lentement je vous rédige une sorte de blog où je parle pas trop de mon monde intérieur, faut parfois s’en éloigner pour mieux y revenir Quelques mots encore, je respire par le nez c’est un bon moyen de couper l’angoisse. J’ai plus tellement envie de traîner dans les bistros, quand je suis seul je reste chez moi. Maintenant je termine vraiment, c’est la partie la plus difficile, je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard