mardi 5 avril 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! C’est combien le seuil de pauvreté? $25,000.00 dollars? Je suis pas rendu là, suis très loin de ça, ça va plus vers le bas. Je vais pas réfléchir en Floride, je reste chez moi à réfléchir sur mes activités que je remets en question… J’ai mal de vous écrire là-dessus. Je pense que je fais de mon mieux. Je change de sujet ça me fait trop mal j’ai pas envie de retourner quêter à la banque alimentaire, a manger ce que les autres veulent bien que je mange, à me faire traiter de tapette parce que je vie seul… Vous riez ça m’est déjà arrivé. Je sais que je durerais pas longtemps comme itinérant mais il me semble que le chemin que je prend mène là. Pourtant je crois que je fait des efforts, ça sonne braillard tout ça, je me répète… Je cesse là de me dénigrer ça donne rien, j’essais de créer pas de crier. Je pense que j’ai des difficultés d’intégrations elles sont pas assez importantes pour qu’on me mette en prison. Je vous écris ça et j’ai peur, jusqu’ici je me rétablis sans courrir après les ennuis, les trains déraillent, les bâteaux chavirent, les voitures ont des collisions, les avions tombent ça sonne comme la fin du monde. Venez me chercher quelqu’un, venez me chercher! J’ai peur, je veux pas payer et je vois pas pourquoi… Je réussirai jamais à écrire du positif sur moi pourtant je tends l’oreille j’écoute mais j’ai pas de recettes pour le mieux-être. Je vais essayer le lâcher prise un jour à la fois. Ce qui est étrange c’est que je pourrais rayer tout ça mais je crois beaucoup à ce que disait l’écrivaine Josée Yvon, qu’il fallait tout écrire, lentement là voyez vous j’y arrive. Je crois qu’on ne parle bien que de soi, on est le sujet qu’on connait le mieux. Parfois je pogne les nerfs c’est pour ça que je vous donne à lire… Je sais pas trop ce qui me prend aujourd’hui, le poète disait « Ha la douleur que j’ai! Que j’ai »-Émile Nelligan mais parfois quand je fais mon savant je suis dans l’erreur. À la télé ils parlent de cannabis, ce poison qui rend schizophrène, c’est pas la seule cause mais ça aide, ma paranoïa est partis de là. Ce soir je suis chez moi j’ai pas a m’inquièter j’ai payé le loyer. Je trouve plus, j’ai faim je vais manger et vous revenir après. Dehors il fait très beau. J’ai plus de mots, la télé parle des scandales de corruption. Aujourd’hui y’a la parution de textes en français de Jack Kérouac, je lirai peut-être. Je suis pas fort pour le pape de la défunte beat-generation. J’essais de me calmer pendant que vous rentrez à la maison. Comme toujours c’est une finale d’essouflé, j’ai tout mis sans beaucoup arrêter. Je termine donc en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! Lâchez moi pas j’ai besoin de vous autre!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

lundi 4 avril 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je vous écris de la nuit dans le goulag occidental. Insomnie encore, j’essais de penser à une destination cet été. J’ai toujours le souvenir de ces belles vacances à Kamouraska, au café dans la vieille école de Saint-André-de-Kamouraska. Je crois que pour eux l’hiver est pas finie. Y’a eux de magnifiques marches prise dans la nature le long du fleuve, ces grimpeurs pris au piège dans l’escalade d’une falaise et cette fantastique vue sur le fleuve. Mais bon! Pour l’instant on en est pas là. Je vais essayer de vous écrire sur ce que je ressens cette nuit, j’entends l’autobus qui passe c’est le dernier cette nuit. Je suis heureux de pas être dehors a attendre le prochain, ce seras pas avant le matin. La culotte de mon pyjama est déjà déchirée c’est à ne pas porter pendant les alertes incendie on va me voir la raie. J’attends le remboursement de mes frais de transport pour mes activités thérapeutique. Je pense que les autorités gouvernementales aimeraient bien me voir guérir mais voyez vous la schizophrénie ça guéris pas ça se stabilise. Cette nuit je suis chanceux j’ai pas ces voix dénigrantes mais ça peux revenir à tout moment. Voilà j’en parle et ça reviens je les chasses les voix, les remplaces par l’écriture réfléchis à ce que vous lisez là avec toujours en arrière plan le petit démon dénigrant. Heureusement j’ai plus besoin de boire pour que ça se calme, que mon cerveau s’apaise… Vous devinez probablement que je suis debout, j’écris pas couché, la nuit file et j’ai pas à m’en aller Quand je buvais il était interdit de s’assoupir dans le bar. Je me rappelle de ce gars qui me racontais que dans un hôtel de sa connaissance, au bar, le staff s’occupait d’un bonhomme qui buvait à tout les soirs, quand le bar fermait ils allaient le reconduire à sa chambre et le bordé, ils recommençaient soir après soir, nuit après nuit, quel enfer. Je pense au regretté Albert qui rêvais de gagner la loto pour s’acheter un camion de bière et l’installer à la porte de chez lui, c’est un peu conte de la folie ordinaire. Ce texte avance lentement dans la nuit, je traversais parfois l’autre bord de la rue pour m’acheter une frite, au bar ils avaient pas de langues, d’œufs où de saucisses dans le vinaigre… Dans ma tête la musique de Bill Frisell. Je cherche quel angle je pourrais prendre pour terminer ce texte, y’avait ces mégots qu’on se passait en croyant qu’ils restait encore des substances toxique, mais non, on fumait que du tabac allongé sur les vieux couchs du Quartier Libre, parfois je m’endormais trop j’arrivais pas à tenir je me couchait dans les entrées de commerce sur le trottoir. Sauvez vous pas! Je termine lentement en ayant une pensée pour la dernière amie, on a quand même eux bien du plaisir, le temps a filé si vite. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Un lundi assez tranquille, j’y vais encore pour une tentative d’écriture. Je sais pas si je m’en demande trop d’écrire ce blog à tous les jours. Je m’arrache à la journée, le propos c’est qu’il faut travailler même si pour vous ça ressemble à un hobby un passe-temps. Je suis un peu vieux pour passer le temps, il m’en reste plus beaucoup de temps. J’ai envie de tout abandonner cet après-midi. Je me questionne, j’aimerais savoir si j’étais édité format livre j’aurais plus de lecteurs? Question pas de réponse. Je me sert un jus de pêches. Que font les gens sérieux le lundi après-midi? On m’a rappelé par courriel que j’ai soumis un autre texte aux Impatients. J’aimerais le relire, c’est fait, relu… C’est pas de la grande poésie mais je crois que je dois aborder ça avec humilité. Comme ce que je vous écris ici. Je regarde dehors une jeune punk passe, j’ai jamais été punk mais elle a l’avantage de savoir son style. Bon! Voilà que je commence a m’injurier, y’a pas une journée qui passe sans. Je sais pas pourquoi ça s’exprime ainsi, les bêtises ça fait pas de la grande littérature. Encore! J’écris et je devrais m’entré dans la tête que c’est pas de la littérature mais de l’écriture. Je veux trop, c’est que de petites choses inqualifiables. Je pense à mes jeunes années a fréquenter le Vieux-Montréal et plus tard la rue Saint-Denis disons que j’étais pas partis pour faire mon cours de médecine et pas même de droit, c’est pas que j’ai pas essayé de raccroché. Il étais trop tard et lentement mais surement je me suis enfoncé dans le monde de la consommation. Je vous raconte toujours la même histoire je suis marqué, un peu désolé de voir où le destin m’a amené. La matriarche dirais, « Reviens en! ». Oui! J’essais de revenir de ces contrés de désespérados. De gringos à téquila. Les sirènes de la police hurlent, les voitures filent à toute vitesse. Me suis arrêté quelques minutes pour peler des pommes de terre et des carottes. Va falloir que je reparte en voyage pour aller m’inspirer dans d’autre pays. Vous avez surement remarqué que j’écris souvent la même chose. Oui! Je pense à repartir et trippe toujours autant sur les avions. Lentement j’y arrive, l’après-midi passe, j’aurai encore écris quelqu’un m’a signalé qu’elle trouvait sympathique ce que j’écris. J’ai pas osé lui répondre que j’écris pas pour être sympathique, au fait pourquoi j’écris? La phase de libération est terminée pourquoi je continue? Lentement j’ai une petite migraine qui s’installe, ça fait pas si mal. La vrai migraine je l’ai eu une fois et c’était très douloureux. Je vais retourner à mes chaudrons surtout ne rien laisser prendre au fond. Les voitures klaxonnent, je vous l’écris tout le temps. Quelques mots encore et je termine de toute façon c’est toujours la même chose il est temps que j’arrête. Je vous remercie quand même d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

dimanche 3 avril 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’arrive du conservatoire où je suis allé voir un film sur mon ami Édouard, c’est quelqu’un que je respecte beaucoup et j’espère que je le blesse pas quand je l’appelle par son prénom où que je place la photo d’une de ses œuvres pour illustrer mon blog. Sa réputation est faite comme artiste et comme professeur d’histoire de l’art, il a pas besoin que je parle de lui. Le film est de Martin Duckworth, gagnant du prix Albert-Tessier 2015. Je cherche comment dire mes émotions au visionnement de ce film, on y vois monsieur Lachapelle et sa sensibilité à tout ce qui touche aux arts, il explique bien je crois que l’art c’est aujourd’hui, moi je comprends que l’art dans la vie on peut en faire une magnifique aventure. De mon humble demeure je réfléchis sur mon parcours, j’essais d’être un artiste, je sais que j’ai pas l’envergure du créateur Édouard ni ses connaissances c’est un homme d’une grande culture et moi je suis un rustre qui essais de faire de la poésie. J’espère que je lui fait pas de peine à Édouard ni qu’il fasse une colère. Je vous conseille d’aller voir le film quand il passeras près de chez vous, c’est un beau moment créateur. Je suis pas resté après le visionnement c’est une difficulté que j’ai, être dans et avec les gens, ça va aussi avec le fait que je m’exprime souvent comme un  idiot. Les gens en savent toujours beaucoup plus que moi, j’ai beau lire sans arrêter je me sens ignorant. Je sais pas si vous le ressentez mais j’essais toujours d’écrire à la hauteur de mes ambitions de créateur. Je sais c’est de l’orgueil… De retour chez moi j’ai gardé l’enveloppe et le billet d’invitation, le document aussi avec la photo d’Édouard, c’est sur le bureau autour de moi, l’après-midi avance, je pense aux magnifiques gravures que j’ai vu dans le film… Je suis pas à la hauteur de ce que je veux être je suis qu’un minable, une pauvre cloche pourtant je sais que je devrais laisser l’autocritique et vous permettre de juger vous-même. C’est toujours facile d’écrire sur des artistes qu’on ne connait que de réputation, mais quand c’est quelqu’un qui est dans mon univers c’est autre chose… Je crois pas que j’ai affaire à des gens susceptible… Je connais quelques « artistes » qui en ont que le nom, ils ont rien produit, je dirais qu’il faut placer la facture de l’œuvre avant le renom. C’est un peu pour ça que j’écris pour arriver à je ne sais quoi mais enfin ce seras écris. Je vais essayer de terminer sans me dénigrer ne serait-ce que par respect. Je glisse un petit mot ici à mon beauf que je respecte aussi beaucoup comme créateur. Je signale à Édouard que si ça le choque qu’il me fasse signe et je fais tout disparaitre. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir et à bientôt!!!

Bernard

samedi 2 avril 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Comment vous dire? J’arrive plus à loader les photos sur facebook convenablement. Je crois que c’est un où une hacker en tout cas je vais y aller d’une autre façon. Je viens de me réveiller, j’ai dormis cet après-midi, j’essais comme toujours de vous dire comment je me sens. J’avais besoin de ce sommeil, ça m’enrage quand même qu’il y ait des empêcheurs. J’avais une amie dans le temps qui disait que c’était des jaloux, je crois qu’elle avait raison. J’ai relu et surligner mes répliques du cabaret poétique… Me suis versé un verre de jus de pêches en pensant à Jean-Paul qui disait qu’il valait mieux boire le vrai stuff que ces boissons bourrées d’aspartame. Dieu ais son âme. La soirée est pas mal avancée d’habitude je regarde la télé mais je me suis aperçu que je discutais avec personne de ce que je regardais, autant pas regarder. Je pense à toutes ces photos d’inconnues qu’on voie sur facebook rien à dire sauf qu’aller vous cachée. Comment je me sens? J’ai de la peine et eux rigolent en me mettant des bâtons dans les roues. J’ai pas assez d’être paranoïaque faut qu’en plus y’ais de la vrai persécution. Dehors j’entends le klaxon des voitures. Je continue quand même a écrire y’a toujours ces chers amis qui m’encouragent, faut quand même pas que je me prenne pour Proust que j’ai jamais réussis à lire d’ailleurs. Je préfère une écriture plus rock’n’roll si c’est possible la tête enfoncée dans le juke box où les écouteurs à planche a écouter le psychobilly de Robert Gordon, c’est vieux c’est de la fin des années soixante dix mais ça torche en sale pour écrire comme les jeunes d’aujourd’hui. Vous voulez savoir comment je me sens? Pas mal, de petits brûlements d’estomacs et la nuit qui va emporter tout ça. Je pogne le fix sur les bugs mais j’arrive quand même a faire ce que je veux. Je pense à ralentir le rythme un peu entre mes cahiers et le blog y’a rien de bon. Y’ à ce juïf orthodoxe défroqué dans le journal, il a beaucoup de courage, je pense que c’est plus facile de se réfugier dans sa communauté que de se frotter au monde. Ma maladie mentale avait un peu cet aspect-là je cherchais un refuge que je ne trouvais pas et il a fallu que je me confronte au monde avec tous mes malaises, toutes ma folie tout mon désespoir et aujourd’hui je vie une pleine citoyenneté. J’aurai quand même réussis a vous écrire quelque chose de potable aujourd’hui, potable oui! Mais c’est pas de l’eau bien que j’aimerais que ce soit clair… Demain dimanche je vais voir l’ami historien d’art je crois que ça va être intéressant en attendant c’est la soirée de samedi les gens pas sérieux sont en train de se paqueter en pensant pas aux conséquences demain. J’aimais pas dormir dans le métro. Je termine ici, en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je suis irritable, je sais vous en avez rien à foutre mais c’est comme ça, c’est assez étonnant comment je passe d’un état à l’autre. Je cherche et j’entends les mouettes qui crient dehors, cet après-midi je suis pas mal vide, je pense à ce que je vais jouer dans le cabaret poétique, ça risque d’être intéressant.  Ai rédigé le compte-rendu de la pleinière du groupe Reprendre Pouvoir, je croyais devoir le rendre lundi mais ce seras l’autre semaine. Je suis loin de mon senti avec ça tout ce que je peux vous raconter c’est que je m’étouffe avec une pomme, je la mastique pas assez et j’ai peur de mourir, le temps passe j’ai regardé les actualités, c’est déprimant, comment dire? La mise en scène de la mort? Je suis de tout cœur avec les gens qui ont perdus des êtres chers. Je rajeunis pas, moi aussi je m’approche de ça. Mon corps crie, mon corps parle, je me parle pour le faire taire. Dehors un camion de Powermatic passe, j’ai déjà travaillé pour cette compagnie, deux ou trois fois, j’assemblais des systèmes de chauffage, il y a longtemps de ça, j’ai quand même appris à travailler avec des immigrants sympathiques. J’étais pas encore dans la schizophrénie c’est venus plus tard, les idées de complot, le cognage dans le plafond de mon appartement et dans mon ignorance le bruit que faisait le système de chauffage. J’avais peur, très peur, j’en reviendrai jamais de cette histoire. Maintenant je vie dans la paix et le calme, je sais que la police peux me suivre mais y’a pas de raison. Ça aussi c’est de la paranoïa… Le ciel se couvre, ce sont toujours les mêmes voisins qui attendent l’autobus, y’a une vie dans le goulag occidental, je suis réconcilié avec l’exil, je suis pas de ceux qui rêvent un retour à la maison, c’est ici chez moi y’a pas de down home. Aujourd’hui c’est aujourd’hui qu’il faut vivre. J’aimerais repartir en voyage je me cherche une destination, bien que je ressente souvent le dénigrement quand je suis seul à l’étranger, je crois que c’est ma schizophrénie mais j’avais pas vécu ça à Paris. Hier je voulais vraiment m’enfermer dans le garde-robe, ne plus bouger et attendre, attendre la mort, c’est grave c’est qu’un passage cet après-midi c’est pas comme ça. Ça me calme, m’apaise de vous écrire. Je mène trois ou quatre projets de front, ils ont tous un rapport avec l’écriture. J’ai hâte de voir le vert, pourtant l’été dure pas comme toujours on le verra pas passer enfin vivons maintenant au printemps « Heureux d’un printemps qui me chauffe la couenne, triste d’avoir manqué encore un hiver »-Paul Piché. C’est peut-être pas les paroles exactes mais vous savez… Il va s’en trouver pour me traiter de grano pourtant… C’est assez pour aujourd’hui.  Je pense que la pluie s’en viens, j’arrête ça là en vous remerciant d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

vendredi 1 avril 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je pense à la mer et au pirates informatiques, semble que vivre et laisser vivre ce sois pas leur maxime préféré.  Y’en a pour qui savoir qu’on respire ça les dérange. On va laisser tomber les corsaires et rêver à la mer, j’aimerais beaucoup y aller cet été, retourné à Cape Cod mais pas en camping plutôt dans un chalet et partir marcher sur la plage où prendre une boisson sur une terrasse au soleil. La farniente voilà qui serait bien, j’aimerais aussi me baigner dans l’atlantique, me laisser emporter par les vagues, regarder l’horizon, les bateaux et le soleil…Aujourd’hui il faisait tellement doux c’était vraiment le printemps ça rappelais les beaux jours à venir… Depuis hier je me suis calmé j’ai bien dormis et j’essais de pas trop m’en faire une journée à la fois. J’écoute mon discours intérieur qui dit d’aimer malgré tout. Je sais je suis bonasse j’ai toujours été comme ça. Je crois que les piles du clavier vont tomber à plat, j’attends quand même un peu… Dehors y’a des voitures qui passent la musique au fond des espèces de beaufs cruisers. C’est le week-end j’en connais qui vont en profiter. Je me rappelle je commençais à seize heure le vendredi soir, je m’ennuis pas du tout de ça ces journées alcoolisées… La discothèque Le Hazard, le Café Campus à l’époque sur Decelles, j’écoutais la musique à m’en crever les tympans mais il se passait rien pour autant. Vous n’aimez peut-être pas que j’écrive sur mes abus d’alcool, mes nuits à danser à gogo. Y’avait l’ami qui quand il me croisait pensait au groupe les Cowboys Junkies, un groupe de Toronto je crois. Quand j’ai cessé de boire, quelques années plus tard j’ai commencé a voyager. J’en avais pas assez de mes deux yeux pour tout observer, avant tout ce que je regardais m’amenais au sexe, j’étais taré. Le soleil est là mais je crois qu’il va faire froid. Je pense à combien de temps je devrais partir pour vraiment assimiler une autre culture, combien de temps je devrais passés à Washington pour bien connaitre les américains. Mais non j’irai pas travailler pour le cirque du soleil, j’ai pas de métier et je suis trop vieux. Hier j’ai vu qu’on avait quand même beaucoup utilisé mon texte pour le Cabaret Poétique. C’est bien, pour moi c’est un défi… Ça fume et ça tousse, merci! Ça aussi j’en suis sortis… Si je m’écoutais je vous écrirais comment j’ai pas envie de me faire sodomiser « y’a personne qui m’encule, j’ai gardé mes bons nerfs comment ça vaux ça calcule je suis déjà millionnaire »-Richard Desjardins. Y’a une odeur de steak bien cuit, je sais pas pourquoi je suis si obsédé avec l’homosexualité, je vous fait de vrai confidence mais j’aime pas me voir comme un homosexuel comment dire, pour les autres oui mais pas pour moi. Je vous en ai assez dis. Je vous laisse en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard