vendredi 18 mars 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je fais une écoeurantite aigue, je suis tanné d’entendre des gens fredonner où siffloter quand je passe près d’eux. Je sais pas si c’est la maladie mais je prends ça personnel, si quelqu’un a une solution qu’il me le fasse savoir mais c’est pas très grave disont que c’est mon égocentrisme qui fait des siennes. Aujourd’hui les journalistes de LaPresse+ sont venus tourner chez moi. J’aime bien faire du cinéma, j’ai répondu à des questions sur ma poésie et j’ai lu des poèmes de mon cru. Je viens de me lever j’étais couché pour me  calmer. L’ami viens de me téléphoner je lui ai dis que j’étais heureux d’avoir un chez moi, c’est pas possible j’ai un caractère de chien… Je pense encore à Paris ai eu quelques phrases avec la journaliste sur le musée Rodin comment c’est beau. C’est la nuit, le week-end commence, je pense que ce qu’ils ont tourné ça vas être bien. Je traque l’émotion c’est un peu contenus dans ce qui précède, cette angoisse que crée ceux qui fredonnent, l’expression d’émotions douloureuses où je manque de vocabulaire pour les nommer. Vous me lisez et vous me détestez, vous êtes jaloux et vous voulez que j’arrête mais ça se passeras pas comme ça, j’irai pas me faire chier encore une fois dans une shop, je respecte ceux qui y travaillent, je demande du respect pour ceci c’est mon travail Ce soir La photo c’est un bassin et une fontaine du célèbre musée Rodin c’est dans le jardin des sculptures… Hé oui! Je suis allé là même si vous croyez pas le paranoïaque et j’y retournerais bien c’était magnifique de marcher dans le calme du jardin. Je cherche à vous dire comment je me sent toute cette angoisse qui m’habite… Elle me lâche pas même si j’écris la journaliste parlais d’exutoire, non je me vide pas le cœur et c’est pas nécessairement curatif. Je lui racontais que j’avais besoin d’écrire chez-moi que j’étais content quand je termine de vous écrire ces quelques mots, je sent un poids en moins. J’ai remarqué que je parlais pas très bien elle avait de la difficulté à me comprendre je bafouille dans mon écriture comme dans ma parlure. Écrire la bonne humeur c’est difficile ce soir quand j’ai commencé ce blog j’étais enragé maintenant je suis calmé et presqu’heureux. Avez-vous déjà eu peur du bonheur moi si je crois que c’est une peur qui a affaire à la paranoïa. Je pense à Breen Leboeuf et ses blues passent pu dans porte. Je sais pas si il se fait écoeurer. Lentement la sortie de ce texte approche, je crois que je suis déprimé je sais pas quoi faire pourtant… J’ai pas envie d’une ordonnance pour d’autre médicaments. Non! Non! Non! Je suis pas Robinson Crusoë seul sur son île, j’ai besoin des autres. Je dois répondre au mépris par l’amour. Je termine donc là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine et à bientôt j’espère!!! Ciao!!!

         Bernard

jeudi 17 mars 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Puisque j’y suis autant m’y mettre. Comment vous décrire un homme épuisé qui sort de la douche après une nuit de travail physique intensif. Je vous écris ça et je pense à Caro pendant que dehors les chiens jappent… Nous étions trois maintenant c’est terminé ça fait déjà longtemps… Je vais vous parler de ma vie intérieure je vois sur facebook des visages que j’avais oublié. J’ai un peu peur ces visages là m’ont jamais apporté rien de bon, juste du malheur aussi belle soit elle. Je sors vraiment de la douche ai mis ce parfum qui me fait pensés à Londres. Ces gens là m’apprécient pas, ce soir j’ai entendu le mot poète prononcé avec mépris. Oubliez-moi voulez vous! Un grand pan de souvenirs me passent dans la tête « je bloque à rock » disait le poète d’urinoir. Ces visages là c’est le passé j’y retourne pas, ça viens me hanter comme les habitants d’un village de hillbillies consanguin dans ces moments là le goulag occidental semble pas si loin… Je devrai faire face au monde et ne pas avoir peur de dire que j’écris, hier avec la matriarche on se demandait l’âge d’un lecteur de l’outaouais si il se reconnait qu’il envoie des précisions. Je vais encore y aller avec mon sentis, cette nuit c’est lourd, demain matin je reçois des journalistes et là l’angoisse me donne des brûlements d’estomac, un poète se dois de nommer les choses avant la catatonie, l’électrochoc raté… Je sais pas si la PDGA du CIUSSS de l’est de l’île me lis si oui je la salut mais je crois pas qu’elle ais le temps de lire mes niaiseries. C’est la nuit, y’a du chocolat sur mon slip. Vous qui cherchez de la poésie passez votre chemin, ici on en est qu’aux bêtises mais non je ne rêve pas à la lobotomie d’Alice Roby, me faire enlever un morceau de cerveau c’est trop pour moi, c’est de l’ancienne psychiatrie d’avant les anti-psychotiques du moins je me plais à le croire. Je sais pas j’étais partis pour vous parler de mon sentis mais ça a dérivé. Comment traduire ce que je ressent cette nuit, il est encore tôt je pourrais sortir prendre une pinte dans un bistro mais j’irai pas parait que le bistro populaire de la rue St-Laurent a fermé ses portes. On rajeunis pas. J’y arrive une nuit à la fois pense à ce que les journalistes diront de la décoration chez moi. Lentement mot à mot j’avance sans jamais être capable de nommer la chose, À mort les salauds! Je cherche a vous terminer ça sur une bonne note, a voir comment la nuit pèse sur mes mots, si c’est noir, noir complot qui m’a longtemps suivis quand je m’intoxiquais et trainais sur la « main », le pusher disait Montréal c’est une ville ouverte peut être pour lui mais pas pour moi. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’ai remarqué qu’il y en a plusieurs d’entre vous qui ont appréciés mon témoignage, merci! Cet après-midi on entend les corneilles,  le soleil est revenus, comme me disait mon lecteur de Deux-Montagnes je suis retourné en enfance. Je prends du plaisir a lire le magazine Spirou, c’est rien pour se casser la tête et ça me rappelle de bons moments de ma jeunesse. J’aime bien être intense mais parfois c’est épuisant. Aujourd’hui j’ai peur qu’on rie de moi dans ma posture de « poète ». J’ai toujours souvenir de ce sympathique prof de cégep qui m’avait donné la direction, si jamais tu lis ça Gilles c’est pour toi aussi… Je cherche comment vous dire que je vous aime tous beaucoup, mais oui c’est naïf mais c’est comme ça. Je pense aussi à P.A. et sa petite famille fait moi signe si tu lis encore. Cet après-midi je donne dans l’épistolaire, c’est une lettre à vous tous qui m’aidez à survivre dans mes journées de désoeuvrement… De ce temps là je la trouve quand même bien ma vie après un bon époussetage, c’est pas très lyrique ni cynique… Pendant ce temps là on claque les portes chez la voisine, ça reviens souvent. Je vais prendre la direction de mon sentis, la peur qui fait surface mes mots qui en arrachent. J’ai fait le tour des appartements de Montréal pour jeter l’ancre dans le goulag occidental, le Centre-Sud si vous voulez y’a plus d’eau ici que dans le goulag mais parfois on s’y croit tellement il fait froid, un froid intérieur, un froid qui gèle l’âme… La peur, la peur de ne plus retrouver cette âme de l’avoir perdue au coin d’une rue en échange de cochonneries qui vous changent en monstre. La peur de l’échec aussi… Pourtant je vous donne mon goddam best. Les portes ont cessé de claquer. Je crois que bientôt ils vont commencer le grand-ménage du goulag occidental la météo s’est pas trompée y’a un orage… Je pense au proprio de ce bistro que j’ai longtemps fréquenté, je sais j’étais collant je n’avais nulle part où aller. Maintenant je sais qu’il y a des endroits appropriés pour mon mal à l’âme. J’ai pas terminé de me chercher c’est pas quelques mots qui vont mettre fin à ma quête. J’avance lentement en vous oubliant, vous êtes là pour me lire mais comme je fais plus de scénario et que je ne mets plus ma vie en scène j’ai pas grand-chose a vous raconter. Le moment c’est le présent et bien que dans un post précédent je vous ais avoué que je déteste cette littérature « psychologique » je m’en sert ici. Maintenant il pleut, ça sonne comme le journal de Miss Météo. Quelques mots encore, je crois que je demande un grand effort de lecture, l’histoire de rien c’est un peu ça, quand même je me sent plus envahis, je sais ça va revenir mais j’y tiens pendant que ça dure. Voilà! Merci d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

                                                                                               

mercredi 16 mars 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je reviens sur le shift de nuit. Je suis très content de ma nouvelle machine. Notre lecteur chauffeur d’autobus et informaticien à ses heures a fait du beau travail. Il est pas encore minuit, deux minutes et ça y est. Je sais pas si je raconte de nouvelles choses parce que c’est la nuit, avant je travaillais le soir et c’est l’heure à laquelle je terminais parfois on me faisait tuer des souris. « Hey Georges on va tu n’avoir des tites souris »-Steinbeck. Non! Non! Je suis pas le simplet de cette pièce, Des souris et des hommes je crois, un chef d’œuvre parfois j’ai l’impression de vivre dans un monde semblables où je suis entouré de Lenny, des hommes fait qui connaissent pas leurs forces,des costauds qui se battent pour un bol de soupe où pour protéger leurs compagnons d’infortunes. Je me souviendrai toujours du grand comédien Jacques Godin dans le rôle de Lenny, il était magnifique. Je l’ai aussi beaucoup aimé dans le rôle du policier de Being at home with Claude, on a affaire là a de la grande pointure du grand travail d’acteur. Je l’aime bien. De retour dans la nuit du goulag occidental, il a plu un peu, toujours ce souvenir des nuits passées dehors à partir de Sain-Denis, Sainte-Catherine pour me rendre à Cartierville coucher dans un logis envahis par les souris là aussi. Je suis heureux de ne plus vivre dans ces mondes là, d’avoir mon chez moi un lit à moi dans un logis salubre. Cette nuit je me sent bien, hier j’ai écrit un poème, je l’ai envoyé à la médiatrice culturelle du Théâtre du Nouveau Monde. Je sais pas si il est encore temps pour qu’ils puissent s’en servir. C’est pas des très belles phrases que je vous écris là. Pourquoi- pas vous dire que j’ai des brûlements d’estomac que je prends des Tums, ça soulage. J’aime vous écrire la nuit. Pâques s’en viens j’ai la musique de la dernière tentation du Christ dans la tête une musique de Peter Gabriel, là aussi on peut parler de chef d’œuvre. Je vais tenter de revenir à mon sentis de la permission que je dois me donner pour l’échec, je ne peux pas tout réussir… Pourtant quand je vous écris c’est déjà réussir un peu, j’ai un bon sentiment, je suis content… Je pense à l’ami Denis qui est resté accroché sur ses imitations du Paul McCartney des années soixante, ça me fait mal sa schizophrénie est plus virulentes que la mienne je crois… Il passait son temps au pawn shop a vendre et a racheter des babioles. Ce soir tout va mieux, j’ai réussis a vous écrire quelque chose, j’ai pas beaucoup écris sur mon senti mais c’est tout ce qu’il y a là que je sens. Louis-Ferdinand  disait de transposer, je crois que vous avez affaire à un cas de transposition. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! La neige est presque toute fondue dans le goulag occidental. Je fais une sorte de jeu entre ceci et mes cahiers. Je vous écris d’un après-midi tranquille pour dire que j’ai fait quelque chose. Je suis toujours à l’écoute de mon état intérieur, viens de recevoir une invitation a faire un sondage mais en anglais. Je le ferai pas. Parfois je me questionne sur l’utilité de la machine, pour moi c’est ce que je vous écris, c’est une tribune qu’autrement j’aurais pas. Parfois j’oublie que je paye pour ça, qu’il n’y a aucun mal a vous écrire. L’ami m’a téléphoné cet après-midi c’est un amateur de soap américain. Quand j’étais chez mon père je me souviens que la télé était fermée l’après-midi on l’ouvrait seulement vers cinq heure pour regarder les émissions populaires. Ça sent le savon, ça sent bon voilà ce que nous vendait la télé. Je suis dans le vide c’est épeurant y’a eu des moments douloureux comme ça, j’irai pas à l’urgence de l’hôpital, l’hôpital c’est pas Nelligan c’est pas un cour d’écriture et de littérature… Je me rappelle l’étage en psy j’avais fermé une fenêtre dans la salle commune pour en retrouver une ouverte dans ma chambre. Je  suis heureux de pas être là à la merci des préposés et des infirmières les journées meublées par la visite du psy en espérant qu’il nous donne un congé. Rien d’autre a faire que de regarder la télé brouillée. Ouais! La voisine est sur la passerelle avec la femme d’un copain. Vendredi je vais avoir la visite d’une journaliste ça m’excite comme dirais un joueur de hockey. Étrangement quand je vous écris comme ça je réussis a faire le vide. Dans les journées précédentes j’ai réussis a écrire quelque poèmes, c’est pas que j’aime pas travailler, le monde ouvrier me conviens pas parfois j’y pense et je me dis je retournerai pas là… Y’en a qui travaillent fort et ont du succès, j’ai décidé d’écrire et j’espère avoir du succès. Dans un certain sens la folie me laisse, parfois ça me donne un répit… C’est tout comme si  je vous écrivais toujours la même histoire. Je pense à    New-York j’avais bien aimé ma visite même si je me sentais persécuté par mes compagnons de voyage, c’était assez désagréable d’attendre aux douanes… Je pourrai dire que j’ai vu un peu de pays avant qu’on m’enferme pour de bon. Je pense à ce monsieur qui m’a donné une tape sur l’épaule avant de nous quitter c’était fair et sympathique. Je sais pas si quand je sort de l’ordinaire ce sont des voix où si ce que j’entends me dénigre vraiment, je voyage seul j’ai personne pour valider, c’était quand même bien de me promener avec l’amie parfois je regrette… Bon! Je vais terminer encore une fois, j’espère que ça vous intéresse ce que j’écris, ce journal d’un blogueur. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! Vos commentaires sont les bienvenue. À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!

Bernard

mardi 15 mars 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! C’est presque le printemps, j’attends des courriels. L’avant midi s’est passé sans encombre. J’ai ouvert la porte et la fenêtre pour aérer, je pense aux femmes… Poète sans fortune voilà ce que je suis. Je vous écris encore aujourd’hui pour vous donner les mots que j’ai. Des mots parfois douloureux, des mots pour dire mon senti proche de la poésie et oui! C’est moi qui le dis, j’ai en mémoire de grands poètes, Giguère, Langevin, Miron, Godin, Vanier j’aimerais m’approcher d’eux dans ce que j’écris, je dois travailler, trouver les mots justes et justes les mots. Tabra qui viens de nous quitter, pas une grande vie mais un grand poète… Y’a les vers éternels de Prévert qu’on a traité de rimailleur avant de savoir ce qu’écrire veux dire. J’essaye de mettre mon âme dans tout ça, de donner une saveur à mes mots, tout à coup sans que je sache pourquoi le mot dialectique apparait dans ma tête, c’est de la poésie où du discours? Je suis pas plus grand que nature, j’essais d’être humble dans ce que j’écris. Je peux vous en nommer d’autres poètes mais ça servirais à quoi, j’essais juste de dire mon manque de vocabulaire pour nommer mon monde intérieur. Les poètes c’est pas rentables y’a pas d’argent a faire avec ça, ça s’estine pour un mot… Mon temps, tout mon temps pour ce bonheur où cette douleur sans être un fossoyeur… L’ami viens de me téléphoner il a rêvé qu’il avait le cancer, c’est difficile… Je sais pas d’où ça viens ce désir d’écrire, comme je l’ai déjà écris dans ma classe sociale y’a pas d’écrivains, juste des prolétaires… J’aime bien les pubs sur la culture avec Fred Pellerin mais je sais toujours pas comment placer un couvert de quel côté vont le couteau et la fourchette… Culture générale je suis pas mal mais c’est pas avec ça que je vais mettre du beurre sur mes toasts. J’écoute ce que ça me dis, pas grand-chose, le premier mot c’est malheur je sais pas pourquoi, peut-être parce qu’à la télé on entend parler que de malheurs, de drames… Je reste caché chez moi pourtant aujourd’hui j’ai pas tellement de paranoïa. J’essaye juste de saisir cet état d’âme, y’a tellement de mots dans les médias, j’ai peur d’utiliser les mots d’un autre ça me paralyse, c’est difficile d’être original autrement que dans le costume, parfois on s’habille et on a l’air d’un cliché, c’est des conneries tout ça des bêtises de celui qui veux faire l’artiste… Quelques mots encore, de la prose qui s’étire dans le mal-être de votre serviteur. Jubilatoire voilà mon désir mais c’est tout le contraire c’est triste a en chercher le mot précis. J’attend et quand j’attend je cherche pourtant tout est là à l’intérieur de moi. C’est difficile a traduire, a mettre en mots, c’est pour ça que j’aime les poètes. Ils me font vibrer. Voilà! Merci d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! À bientôt!!!

Bernard

Mon film