Bonsoir!
Bonjour! C’est congé pour la fête du Canada notre voisin… C’est la nuit je suis
déjà debout, y’a un parfum de pâte de gâteau à la vanille… C’est pas pour notre
fêté il a coupé le sucre… Déménagement, les médias arrêtent pas de le dire y’a
une pénurie de logement… Moi je suis heureux où je suis dans mon ancienne vie
je déménageais tellement souvent on dis que c’est un des plus grands
stresseurs, je devenais psychotiques, j’étais itinérants, je dormais où on m’offrais
un lit… Y’a longtemps tout ça plus de vingt-cinq ans… Pour une pointe de pizza
je déménageais aussi les « amis ». C’est le sujet du jour dans Hochelaga-
Maisonneuve on va voir des ménages laissés sur le trottoir… Il vas y avoir des
fêtes de quartier on va en profiter pour se saouler, je crois qu’il n’y a plus
tellement d’argent il a été versé au compte vendredi dernier… Toujours en tête
le stigmate et les insultes qui vont avec… Les étrangers savent pas comment m’aborder
on me crois gay quand c’est pas le cas, je respecte ça j’ai des bons amis qui
le sont, ils m’apprennent beaucoup de choses c’est intéressants. En fait je dis
que je suis pas gay mais je sais pas, je me vois mal avoir des relations
sexuelles avec un barbu… Cette nuit c’est un senti rempli de controverse… Je
préfère être seul que de me faire traiter de suceux de cul, ça me fait mal…
Rien d’apaisant cette nuit dans ce que j’écris… Vous allez peut-être me voir
marcher dans le village, j’aime bien faire ça on m’y laisse la paix… Je vous ai
pas beaucoup parlé de L’Espace Potentiel un organisme de théâtre thérapeutique
et social, j’ai bien aimé leurs « au-delà des marées » une pièce
commandé par la société québécoise de schizophrénie, les comédiennes étaient
superbes elles jouaient très juste, la maladie c’est pas toujours facile à
dépeindre, j’ai été très touché quoi dire d’autre que c’était un travail de pro
donné avec finesse…Voilà pour ça, je crois vous en avoir parler précédemment…
Je sais pas si quand j’écris je réussis à vous toucher, y’a longtemps déjà j’ai
récupéré maintenant je me rétablis… Je reviens là-dessus c’est fondamental dans
tout ce que je fais, pas de rétablissement c’est la solitude et l’incapacité à
faire tout ce que je fais. J’essais de trouver quelque chose qui toucherais vos
cordes sensibles, vous dire comment parfois la schizophrénie est difficile, y’a
longtemps que les voix se sont tues, je ne vais plus à l’envers du bon sens.
Quelques artistes ont cessé parce que devenus schizophrène, moi j’ai débuté
pour soigner la schizophrénie. Y ‘a pas une grande tonalité dans ce
que j’écris cette nuit. Quelques mots encore comme toujours pour la chute pour
terminer… Je suis toujours ouvert à vos critiques… La difficulté est toujours
là dans l’épilogue je suis dans mes habitudes. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À
la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bonsoir! Bonjour! C’est la nuit il est presque minuit… Je
pense au Around Midnight de Theolonious Monk https://www.youtube.com/watch?v=oLXcezaQqlA
et au film avec Dexter Gordon, me semble que c’était l’époque du vrai jazz, le
temps où on sortais pour entendre des musiciens dans des clubs, la vrai affaire
quoi!!! C’était un peu comme pour la fiction sur Dale Turner… La réalité c’est
plutôt Bird de Clint Eastwood un bio pic
sur Charlie Parker… Avec les copains on aimait bien penser qu’on s’approchait
la nuit de la vie de Parker avec tous ses défauts, toutes ses addictions…
Parfois on pouvait avec de la chance rentré à l’Air du temps et entendre le
groupe Uzeb y’avait aussi le Grand Café où on écoutait un set du trompettiste japonais
Tiger Okoshi c’était les nuits de Montréal comme les chantait le regretté Jacques
Normand… Parker un virtuose qui a donné ses lettres de noblesse au saxophone,
il est mort trop jeune je l’aijamais
entendus que sur des enregistrements… Y’avait son bebop où on dis qu’il voulait
atteindre le « it » de Jack Kerouac dans Sur la route… Mais oui j’étais
déjà ringard, j’arrivais pas à trouver où se jouait le courant de jazz
actuel… J’écoutais en me faisant aller la patte, en me brassant la tête… Le
jazz de Count Basie était déjà rendu à la Place-des-Arts… Fin des années
cinquante c’était déjà Birth of the cool, le cool jazz par Miles Davis
maintenant devenus un classique, j’étais qu’un enfant je connaissais pas la
musique… Je pouvais pas faire plus qu’écouter me laisser atteindre par l’émotion
musicale… Je pense au Kind of blueet à Ascenseur
pour l’échafaud de Miles Davis… Des musiques qui vont rester… Y’avait un
columniste maintenant à la retraite qui appelait un critique connus « Vieux
Jazz »… Maintenant pour le jazz je sais plus, j’aimais la musique, l’alcool,
les cigarettes, il ne reste plus qu’elle qui est devenus une belle musique « propre ».
Dans le temps les musiciens disaient qu’ils avait une gig…Voilà on approche du
dernier set, la nuit s’étire si on porte attention on va pouvoir aller ailleurs
pour un jam de blues… Tout ça s’était bien arrosé et je vous parlerai pas du
reste on voulait pas aller se coucher. Je vous illustre ça avec une sculpture
intitulé Christian en pierre de Saint-Marc et en pierre de Montréal c’est de
Dominique Rolland elle est au pavillon Judith Jasmin de l’Université du Québec
à Montréal… Malgré tout ce côté didactique j’y suis allé quand même avec mon
senti cette nuit , mon délire s’est un peu calmé, j’ai lu qu’on aimais pas dire
d’un malade mental qu’il s’est tranquillisé, je suis d’accord je préfère dire
que je me rétablis et qu’on dise que je suis en rétablissement surtout pas « atteint ».
Voilà! Je suis rendus à la chute, quelques mots encore pour terminer, c’est
difficile. Comme toujours je vous remercie d’avoir lue jusque-là!!! C’est un
peu de l’ordre de la manie mon affaire!!!
Bonjour!
Bonsoir! Samedi, j’aimerais bien aller dans un festival de province, j’aime pas
ceux de Montréal en fait c’est parce que plus loin dehors y’a la nature parfois
elle me manque… J’ai vu une maison à vendre pour une soixantaine de milles
dollars dans Lanaudière mais ça me prendrais une voiture, trop cher trop loin…
Sans compter que dans cette région habitent des gens que je veux pas
rencontrer. Je sors de Montréal mais c’est pour d’autre zone urbaine… La
campagne, la forêt les feux de camps ça me manque… Les randonnées dans les
sentiers, c’est toujours plaisant… Lentement le ciel se couvre… J’aimerais bien
louer une cabine à Saint-André-de-Kamouraska je sais pas si y’en a ?... J’ai
sommeil cet après-midi… Hier je pensais au patriarche, c’est pas que je m’ennuis
on s’en est jamais dit beaucoup lui et moi mais je serais quand même curieux de
l’entendre me raconter… Hier soir je comptais les années qui me restent, c’est
pas beaucoup, je vais préparer un autre voyage… Je fais plus d’auto-stop ce
seras en avion… Un jour encore et ce seras juillet, yeah! Parfois pour moi
juste vivre c’est difficile, je me cacherai pas dans le bois, y’a trop de
mouches… Je pense aux femmes, à l’amour comment je vie ça avec mon affect
déglingué, je crois pas avoir jamais aimé, l’amour c’est juste bon pour la
littérature… Parfois comme dirais les français j’ai le béguin. Étrangement, je
sais pas comment ils font mais y’en a qui réussissenttout, je suis pas jaloux c’est juste que je
me questionne… Il me reste plus tellement de temps, plus en arrière, moins en
avant… Je rêve encore d’aéroport et d’avion… L’Amérique du Sud peut-être mais
je pense aux malheureux migrants… Comme disait l’autre on aura vécu, après que
les fondations se soient écroulées on a recommencé sur du neuf et ça va
mauditement mieux... Souvenir d’enfance un voyage au Lac-Saint-Jean en famille,
il faisait beau la radio jouait dans la voiture su patriarche. Je me souviens
encore du Piékoigami… On s’amusait bien dans ces voyages…Ces souvenirs personnels ça intéresse pas le
commun des mortels, mais j’écris ça fait partie de mon senti… Quand je vais sur
les routes de campagne ça me fait réaliser que je suis pas de Montréal, j’habite
Le Goulag… C’est difficile d’en sortir, de faire un deuxième exil… Je devrais
pas écrire comme ça, les sud-américains l’ont si difficile l’exil, les enfants
en meurent, je sais pas ce que je pourrais faire pour les aider moi le favorisé…
Quand je pense à ça j’arrive pas à m’amuser… Je crois que la meilleure chose
que j’ai à faire c’est de continuer ma lutte à la stigmatisation… Bon! J’ai
terminé c’est tellement bête ce que j’écris, je pense pas à toute la misère du
monde…Voilà! C’est rien pour faire la fête. Comme toujours je vous remercie d’avoir
lu jusque-là!!! Je sais pas trop quoi écrire pour cette chute!!! À la prochaine
je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bonjour!
Bonsoir! Finalement j’ai le dernier CD du Boss, Bruce Springsteen, de la grande
musique qui traite de l’ouest avec le son Springsteen. J’écoutais ça j’étais
très touché, c’est très américain de la base, du peuple… Bruce réinvente le
western avec l’Amérique profonde… Des chansons taillées comme des diamants sur
le vécu de l’ouest…C’est toujours un vagabond qui fait du stop, dans une
chanson il parle de Frisco où je suis allé. Je crois que mes snowbirds après
leur traversée des États-Unis d’Amérique aimeraient cet opus du boss… Ça peut
aussi évoquer un Woodie Guthrie moderne où encore un Pete Seeger, le boss est
fidèle à ses racines… Les voitures, la route, ses bottes son El Camino, je
crois aussi que ça plairais à mon lecteur collectionneur de voitures de Deux
Montagnes… Je vous avoue que je l’ai pas tout écouté je trouvais ça trop
émouvant… J’ai pas beaucoup vu les routes de l’Amérique, plus jeune je faisais
du stop vers l’Outaouais, parfois vers le bas du fleuve et encore le lac
Saint-Jean, c’est grand le Québec dans la poussière des autoroutes et la vase
du remblayage… J’aurais pu aussi jumper le train un peu comme Guthrie le
faisait et comme évoqué dans la chanson Tucson train… Je me suis longtemps
cherché comme ça, ça a pris un moment avant que je pose les pieds moi aussi
j’étais heureux de me réveiller avec mes bottes… Cette musique parle souvent de
la solitude sur la route, y’a peut-être du Jack Kerouac là- dedans… On compose
une couples de chansons prends sa guitare et essaye de les jouer dans les cafés
américains, c’est difficile ça marche pas souvent parfois faut laver la
vaisselle en attendant une voiture qui nous emmèneras plus à l’ouest… Une
trail, on l’a longtemps cherché, sur la route on s’est éclaté… À l’époquey’avait encore des motels, souvenir de deux
nuits à Boston avec la douce… Je vais illustrer ça avec une photo de la
pochette de Western Stars créé par Michelle Holme… C’était long au bord de la
route et parfois justement quelqu’un nous faisait monter parce qu’il voulait
arrêter dans un motel pour en tirer une petite vite…. Sans parler de ceux qui
avaient une camionnette et qui eux voulaient arrêter sur une plage déserte… Les
voitures passent on mange de la poussière et on attend, parfois au volant y’a
plus désespéré que soi, ils nous font quand même monter… Je me vois sur la
route au Lac-Saint-Jean je vais vers Québec j’ai passé la journée, le soleil se
couche… Dans un rang dans le bas du fleuve, les pieds douloureux et au long du
rang y’a un ruisseau avec une eau tellement fraîche qu’elle soigne mes pieds…
Voilà! J’en suis presque à la chute, j’aurai vu la campagne et la ville, à
l’époque de la route j’étais pas dans le même état d’esprit… Le boss la raconte
mieux que moi. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bonsoir!
Bonjour! Je rêve toujours de voyage, j’ai vu que le Boeing sept cent trente-sept
Max avait encore des problèmes… Pendant ce temps-là Air Transat a accepté l’offre
d’Air Canada. Il reste plus qu’a attendre le O.K. des actionnaires… La compagnie
ne disparaitra pas on va toujours pouvoir voler sur Air transat… Le dernier vol
que j’ai pris c’est Air Canada et avant c’était Air France avec le transfert sur
le train à grande vitesse tout s’est bien passé, à l’aéroport Charles de Gaulle
ça niaisait pas pour l’embarquement c’était fluide, ça m’étonne toujours d’être
assis chez moi à vous raconter ça… Souvenir du bureau où travaillait le patriarche,
y’avait qu’une seule photo sur le mur, un Boeing je crois, un DC huit, mais je
suis pas certain… J’ai jamais su sur quelles sortes de pièces je travaillais
pour quel avion? Mon lecteur technicien à la Rolls-Royce pourrait peut-être me
le dire, on a souvent bossé au même endroit… Toujours aussi malade des départs,
des aéroports et des avions… J’essaye de me trouver une destination en ce
moment je pense aux pays d’Europe du nord, Islande, Norvège, Danemark, Suède je
sais pas lequel… La photo de l’avion c’était un DC10, on travaillait sur des
pièces pour McDonnell Douglas…Je crois que j’ai fait ma part dans ces ateliers
maintenant je m’assois et je me laisse transporter… Le patriarche pour un homme
qui travaillait dans l’atelier d’usinage Aero, a pas pris l’avion souvent… Moi
ça m’a pris beaucoup de temps mais maintenant je suis un fou de l’aéronautique…
Je suis loin de mon senti… J’ai dormis un peu, le climatiseur s’est arrêté, c’est
frais chez moi… Me suis toujours demandé comment faisait le patriarche pour sa
paye… Moi j’ai jamais discuté de ça je prenais ce qu’on me donnait… Maintenant
je sers d’épouvantail aux patrons qui veulent que leurs employés produisent
pour moins cher sinon ils vontfinir sur le béesse et me ressembler.
Ouais! Justement aujourd’hui c’est jour de paye, vendredi c’est terrible
surtout que c’est le week-end qui commence, on va commander de la pizza et
déménager… J’entends crier dehors pourtant ça me fait plus peur, je suis en
sécurité chez moi et ça me fait moins mal que des hallucinations psychotiques…
Ici je glisse un petit mot pour saluer mes lecteurs de Brossard je leur
souhaite un bon retour… Je vais regarder l’émission des Racines et des Ailes,
ça va peut-être me donner des idées de destination voyage. La semaine prochaine
c’est congé… Le clavier émet des bips, j’ai toujours l’idée que c’est quelqu’un
de mon réseau qui entre dans ma machine… Bon! Je vais essayer de terminer sur une
bonne note, écrire une chute décente et conséquente, je crois que c’était prévu
depuis longtemps que je vivrais comme ça. On est maintenant avancé dans la
nuit, lâchez moi pas j’ai presque finis. Comme toujours je vous remercie d’avoir
lu jusque-là!!! J’aimerais bien vous revoir me lire dans une prochaine je l’espère!!!
Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Bye!!!
Bonjour!
Bonsoir! Cet après-midi je pense à acheter le dernier cd du Boss, Bruce
Springsteen… Il fait très beau après vous avoir rédigé ça j’irai l’acheter chez
Archambault… Ils ont enlevé l’enseigne du magasin pourtant ça avait toute une histoire… Je parlais musique avec l’intervenant
qui s’y connait… Je lui racontais que depuis quelques années j’ai moins d’intérêt
peut-être parce que pour moi le monde de la musique est lié au bar et à l’alcool…
Y’avais ces grands musiciens entendus dans des boîtes de jazz qui n’existent
plus… La musique c’est les oreilles… Je sortais souvent avec les copains et on
écumait ces endroits remplis de musique… J’ai refusé une invitation au
restaurant, je me sens mal autant que si j’avais accepté… C’est une
intervenante qui m’invitait… Voilà cette histoire démarre mon senti dans une
mauvaise direction… Les bars, les bistros, les restaurants j’aime plus ça… Mon cœur,
mon senti me dit de pas y aller, j’ai téléphoné pour lui dire que j’irais pas…
Je reviens à cette musique que j’aimais tant, souvent dans les restaurants c’était
de la musique de fond pour qu’on entendent pas les conversations mais j’aimais
bien la musique vivante, « live »…À l’époque j’aimais bien gueuler mon appréciation des sets de musique… D’habitude
dans la soirée c’était trois sets, et les musiciens terminaient toujours avec
la même pièce dont je me rappelle plus le nom… La nuit avec l’alcool y’a
toujours de la musique ça met une ambiance, souvenir du bar en haut du Quai des
Brumes qui accueillait un groupe dans les escaliers du troisième… Je m’auto-stigmatiserai
pas aujourd’hui ça donne rien, juste une blessure de plus à refermer, une plaie
à coudre… Les shows musicaux pour se distraire y’en a tant, la dernière fois
avec mon lecteur de Deux-Montagnes je suis allé voir et entendre des hommages à
Black Sabbath et à Led Zeppelin, les bouteilles d’alcool trainaient sur le
tapis… Je vous raconterai pas les clubs la musique, la nuit ça aussi c’est
toujours la même chose, j’aimais quand même bien m’époumoner… J’en suis sortis
de cette univers, parfois c’est moi qui est devant l’éclairage, je lis où je
parle de santé mentale… Cette musique c’était y’a longtemps, j’aurais tant aimé
chanter mais j’ai pas beaucoup d’oreille et aucune notion de solfège, je jouais
toujours les mêmes accords de blues… Je cherche à trouver ce qu’il y avait d’original
dans ce monde nocturne… J’en ai trop vue trop entendue je me souviens plus… Jamais
je me contentais d’un verre, je voulais que la nuit dure toujours aujourd’hui
je sais que c’est pas comme ça qu’on bâtis, qu’on joue, qu’on construit, faut y
mettre la patience et travailler c’est un peu ça ce que vous lisez maintenant…
Je reviens au début pour le disque de Springsteen ça presse pas… Je reste au
frais, quelques mots encore pour terminer avec une chute… Je suis toujours
embêté… Je termine à ma façon habituelle en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!!
À la prochaine j’espère!!!
Bonsoir! Bonjour!
Mon clavier brassait comme un jello, j’ai ajusté le support et tout est
o.k. Hier c’était le retour sur la pièce le vol du flamant. J’ai pas eu le
temps de dire grand-chose mais on m’a rassuré… Mon monde est maintenant fait de
paroles et de théâtre je vais devoir écrire quelque chose, c’est un défi, qui
ne se passe pas dans un bouï-bouï. Un bar où un restaurant, on m’a
suggéré un monde de légende, je pense ,à une forêt enchantée où à un
château… J’aimerais aussi beaucoup écrire quelque chose qui se passe dans une
maison de chambre… Je crois qu’il y a de grands auteurs qui l’ont fait je
renouvellerai pas le genre…Enfin, pour
le moment j’attends l’inspiration, on essaye de trouver un nom à notre troupe…
J’y vais avec mon senti… Je pense à l’amie et à sa fille difficile de dix-sept
ans, en ce moment y’a un parfum de bonbons à la cenne, ça sent bon, une odeur
de cannelle… Il fait chaud le climatiseur ne s’arrête pas, un autre souvenir
comme ça, d’avoir été invité dans un fête au collège de fille Regina Asumpta,
je sais pas si je l’ai rêvée. Ça fait longtemps c’était pendant mon adolescence
la damnée… Cette année on fête les cinquante ans de Woodstock https://www.youtube.com/watch?v=TKAwPA14Ni4
J’avais treize ansje pouvais pas y
aller, un an plus tard un copain recevrais le disque qu’il s’était procuré avec
ses timbres Columbia… On est tous les enfants des mœurs de Woodstock, on y
étais pas mais ça a influencer nos vies
de bons petits bourgeois, moi je tomberai dans les drogues et l’alcool… Les
artistes de Woodstock ils ont réinventé le showbizness, je pense au Fillmore
ouest une mythique salle de spectacle de San-Francisco… Y’avait cette musique
qu’on voulait contre-culturelle mais qu’on monnaiyait toujours en beau billet
vert bientôt ça deviendrais mainstream… Je vous avait promis mon senti cette
nuit pas des histoires pseudo historique, quand même je voulais pas devenir
comptable du moins pas comme celui de la série de l’époque du Tac au tac… Je me
souviens de mes mauvaises valeurs, j’avais vingt ans et je voulais être à la
mode du temps., c’est étrange je vous écris ça et ça me fait mal… Vingt ans
célibataire et pas de petite amie avec qui échanger partager, le temps étais
long… Plus tard je vivrai avec une femme mais ça s’est avéré difficile… Voilà
je recommence à délirer, je cherche quelque chose de beau à vous raconter, je
crois que ce sont toutes mes années de sobriété… Le climatiseur s’est arrêté la
pièce est assez fraîche… Beaucoup aimé mon après-midi d’hier j’ai parfois été
ému par ce que mes collègues racontaient. Voilà! Je suis rendu à la chute… Pas
tout de suite, je cherche les quelques mots sur lesquels terminer, je crois que
ce seras les mêmes que d’habitude… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! J’espère bien vous revoir pour une prochaine!!! Au revoir!!!
Ciao!!!
Bonsoir!
Bonjour! Y’a une odeur de pizza, j’entends le gars dire que le temps des poètes
maudits est révolus que ça se peut plus… Hier j’ai assisté à une très belle
pièce de théâtre ayant pour thème la schizophrénie… Ça s’intitule Au-delà des
marées c’est joué par l’Espace Potentiel un organisme de théâtre thérapeutique
et social… Ça illustre bien ce qu’estla
schizophrénie, un autre appellerais ça le grand dérangement, ça m’a beaucoup
touché avec un rappel de ce qu’étais la maladie à ses débuts, comment c’était
dur inavouable et inacceptable comment ces marées ont fluctuées ma vie… On a
parlé du mot schizophrénie parfois c’est l’œuf où la poule, on se suicide parce
qu’on est schizophrène où on est schizophrène parce qu’on se suicide? Je
reviens au gars qui parlait de la disparition du poète maudit c’est vrai qu’après
Denis Vanier on aurait l’air de bouffon. Il disait il n’y a plus de cause, à
tort quand même je crois la déstigmatisation en est une cause, ce fameux
stigmate qui harasse… Ça tiens pas de la malédiction… Aujourd’hui on ramène ça
à la maladie mais au fond on peut voir la psychose comme la malédiction qui
blesse. On abeau à travers ça avoir un
beau discours ça fait mal… Le gars disait qu’il était atteint je crois, y’a
longtemps que j’avais entendu quelqu’un exprimer la maladie comme ça… Y’a
encore beaucoup de travail à faire… Je crois que cette pièce à le pouvoir de
raccorder après la souffrance, parce que oui il y a un après on le montre bien…
Mais quand même on cherche toujours un sens à la disparition d’un être cher,
les psychodramatistes peuvent nous aider dans ça je crois. Bon! C’est au tour d’y
aller plus profondément avec mon senti, cette nuit je me suis encore une fois
sentis envahis, mon ordinateur était dans Word alors que je me souviens pas de
m’en être servie. Comme tout bon paranoïaque j’ai pensé au complot… Parfois je
pense à ce vieil ami avec qui Laurette Deschamps avait fait un film y’a trente
ans https://www.filmsquebec.com/films/abime-du-reve-laurette-deschamps/On y fait référence à Nelligan… Je suis
tanné de ça, je suis pas le seul qui par désoeuvrement s’adonne à l’écriture, le poids des vieux
poètes se fait sentir, ça aussi c’est une de mes thématiques de prédilection…
Je peux écrire mais je suis pas certain de savoir comment écrire c’est comme
être parent ça prend pas de permis. Ouais! Dans la discussion après la pièce c’était
très émotif, c’est rare que ça bouleverse pas les gens… Moi je vous écris
toujours pour les mêmes raisons combattre le stigmate, j’ai pas finis… Voilà!
Je vais vous écrire une chute, une conclusion, j’ai de la gratitude cette nuit
je suis pas à l’hôpital on m’y amènera pas en ambulance, souvenir de la
matriarche impuissante qui riais pendant une de mes psychoses. Je cherche
toujours comment finir, merci d’avoir lu jusque-là!!! Et encore une fois plein
d’espoir je souhaite vous revoir dans une prochaine!!!
Bonjour!
Bonsoir! Aujourd’hui c’est la flotte, heureusement je suis sortis ce matin
avant qu’il pleuve.J’ai démarré le
climatiseur, c’est d’une chaleur humide… J’ai rien a raconté quand je débute
comme ça je cherche mon senti… Y’a un moment où il faut que je sache laisser
aller… J’y arrive pas je laisse tout ça là… Je me suis changé pour ma sortie ce
soir. J’ai eu un rappel courriel pour bien m’indiquer où ça se passe au
pavillon Judith-Jasmin… Je vais faire comme toujours et partir tôt. Ça
sent bon, y’a un parfum d’Europe, j’aime ça… J’espère qu’il vas y avoir des
gens que je connais, on est pas plus que vingt… Je pense à mes mauvaises
habitudes à comment j’en suis libéré un jour à la fois… La matriarche me
racontait que pour elle aller à la pèche c’était mieux qu’une thérapie. Je sais
pas si elle voulait me passer un message, mais je suis pas en thérapie plutôt
bel et bien en rétablissement… De toute façon on m’a toujours dis que la force
c’était de demander de l’aide… Je crois que j’écris pas assez où pas au bonne
personne, je m’inscris pas dans le marché du livre, y’a pas de subvention pour
les petits vieux grincheux comme moi… Je suis pas rendu à mon rendez-vous et je
suis déjà perdu… J’ai pas envie de vous écrire sur ma schizophrénie chronique,
je pense à ce gars souffrant qui se rabattais sur ce qu’on dis de l’intelligence
des malades, c’est bien l’intelligence mais faut savoir quoi faire avec… Moi j’écris
pas d’aphorisme ni de métaphore ça me laisse pas le choix d’écrire grand-chose…
Souvenir d’il y a quarante ans, j’étais pas installé, la paranoïa m’avait bien
agrippé, je suait à grosses gouttes dans un petit studio, j’étais malheureux…
Vieillir m’a apporté un peu de confort. Je niaise plus sur le seuil de l’appartement d’une
copine qui m’a laissé tomber, j’étais malheureux… Tout mêlé, la dépendance affective,
l’alcoolisme, la toxicomanie, la maladie mentale ça en faisait beaucoup pour un
seul homme on s’entends-tu pour dire que j’avais des raisons de vouloir mourir…
Ça fait maintenant un bon moment que je suis tranquille, je crois avoir appris
de mes erreurs. Hier j’ai fait une gaffe j’ai dit à une amie que je m’ennuyais,
j’aurais pas dû, c’est des façons d’avant… Je fais chauffé des saucisses, je
partirai pas le ventre vide… Je crois que vous pouvez lire mon senti, c’est pas
toujours clair, je suis plus un animal… Il est toujours question de la première
personne du singulier, du narcissisme affiché… Mais de toute façon c’est un
journal, vous voulez autre chose? Vous cognez pas à la bonne porte… Je reviens
quand même à ça demandez moi pas pourquoi. Je suis incapable d’écrire pour
vous, du moins comme vous, j’ai la plume amochée… Voilà! Je suis à la
conclusion à la chute, quelques mots encore pour bien terminer. Comme toujours
je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bonsoir!
Bonjour! Je suis défait ce soir, je crois qu’il y a quelqu’un qui monte dans
mon ordi… Y’a une bonne odeur de soupe… Je veux pas parler trop vite mais je
crois que le problème est réglé je vais dire une prière… Mardi soir je suis
invité à la présentation d’une pièce de théâtre à laquelle j’ai contribué à la
rédaction… Mercredi après-midi c’est un retour sur la pièce de Clémence
Desrochers… Cette semaine y’en a plusieurs qui vont déménager, vaux mieux le
faire d’avance pour éviter le manque de disponibilité des remorques et des
camions, les prix de location faramineux aussi. Je suis tellement heureux de
pas avoir à bouger… Je me souviens d’une époque où on me demandait souvent
comme déménageur maintenant je suis trop vieux je suis plus capable… Parfois
sur la rue y’a des meubles savamment posés, ça ressemble à une installation à
un work in progress…Y’a des gens qui ont le soucis du détail…Pour l’ordi j’ai
parlé trop vite les posts sont encore disparus, ça me décourage c’est comme des
pièces de casse-tête que je suis incapable de mettre en place…L’Université du
Québec à Montréal selon certains le domaine de Karl Marx, je devrais être là ce
soir… Mardi et juin s’en va déjà, plus qu’une semaine… Je me cherche toujours
une destination pour le printemps
prochain le temps passe vite… J’ai retrouvé le post ça semble intermittent il
disparait et réapparait… Cette semaine ce sont les camps de jour pour les enfants qui
débutent moi dans mon enfance j’y allais pas on s’organisait entre copains on
était toujours assez nombreux pour jouer à la balle… Souvenir du Mini-putt, un
tournoi à Saint-Gabriel-de-Brandon où j’avais terminé bon dernier avec je
ne sais plus combien de coups, c’était affreux on avait mentionné mon nom à la
télévision… Une heure du matin je sors de la douche et je me suis parfumé
ça fait du bien, viens d’écouter une excellente version du Purple Rain de
Prince par Éric Clapton c’est réussis. J’ai sommeil… Quelques mots encore, je m’imagine
au début du siècle précédent avec du mauvais papier et tout juste une ampoule
pour éclairer mes écritures… Je m’imagine encore canadien errant qui écris à sa
famille pour leurs parler des pays étrangers… Ouais! La fatigue se fait sentir
c’est presque du plagiat… Je veux absolument terminer avant d’aller me coucher,
c’est pas les mots qui manquent mais la façon de les utiliser… Je pense aux
gens devant les machines poker et cet autre espèce d’écran, je peux pas
vraiment en parler j’ai jamais joué avec ça ce que j’en sais c’est qu’on ne
gagne jamais… Le climatiseur s’est arrêté, ça a vraiment ni queue ni tête ce
que je vous ai écrit cette nuit… Considérez tout ce qui précède comme mon
senti, j’ai pas de lexique des émotions, mon senti c’est toujours le fouillis.
Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! La conclusion c’est
ça!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bonjour!
Bonsoir! Le beau temps ne démord pas. Je crois que ça fait longtemps qu’il a
fait beau comme ça à la Saint-Jean-Baptiste… Y’a longtemps déjà j’aimais
beaucoup la musique maintenant j’en écoute plus… Je vais peut-être acheter le
dernier Springsteen. Comment vous dire qu’à une époque je vivais avec des
insensibles qui m’ont enlevé le plaisir d’écouter de la musique. Je pouvais pas
dire qu’un air, une chanson était bonne ils tournaient ça au ridicule… Pourtant
ça longtemps été un baume sur ma plaie, les paroliers écrivaient souvent ce que
je vivais, ce que j’avais vécu… Sans parler des souvenirs reliés à une pièce.
Beaucoup d’émotions, maintenant j’ai pris trop de recul, je connais pas les
dernières tounes à la mode j’aime quand même bien écouter du blues sur
internet. Je savais pas que ce genre musical, le blues, allait m’accompagner si
longtemps, souvenirs de ce qui s’est appelé la british invasion, qui a repris les
vieux bluesmen noir, des groupes qui s’en sont inspiré… Le blues du delta du
Mississipi, de la Louisiane où le blues urbain de Chicago… Le rock’n’roll plus
moderne s’est inspiré aussi de tout ça, y’a qu’à pensés aux Rolling Stones… J’aimais
aussi beaucoup le jazz fusion, je sais pas trop comment décrire, c’était proche
du rock mais avec la touche d’improvisation jazzé… Tout ça pour dire que je
connais pas une note de solfège, je pense au Texas blues je crois qu’on peut
nommer le blues de Stevie Ray Vaughn comme ça… Elle est loin pour moi la
musique d’aujourd’hui ça m’intéresse moins, j’ai eu mal, la tête dans les
colonnes de son de la piste de danse, j’entends plus j’écoute plus, souvenir de
ce musicien qui n’écoutais plus de musique chez lui après ses trois sets à tous
les trois soirs, y’avait aussi ce band qui jouais faux quand je les écoutais…
Je sais le blues c’est très américain mais souvenez-vous du « Câline de
blues » de Pierre Harel par Offenbach où du « Mes blues passent pu
din portes » de Breen Leboeuf, ce sont nos couleurs de francophone d’Amérique…
La musique sans ça j’aurais pas vécu aussi longtemps… Parfois on mixait des
cassettes, vous vous souvenez de ça les cassettes?, avec différent groupes de
blues deux heures non-stop… Je vous parlerai pas des voisins qui capotaient
quand j’écoutais à plein volume. Y’avait aussi le « Faut que je me pousse »
qui pour moi à toujours été une belle chanson. Bon! Y’a pas beaucoup de senti
aujourd’hui, je souhaite que la sensibilité soit présente dans ce que j’écris
et que ça vous touche un peu. Je préfère maintenant le silence, il me fait
moins mal, les voix sont de beaucoup diminuées, je suis plus calme… Voilà! J’essaye
même plus d’écrire de chanson, j’ai trop un vécu de vieux bonhomme… Les jeunes
sont dans le bling-bling que je connais pas trop. Donc comme toujours je vous
remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À
bientôt!!!
Bonsoir!
Bonjour! Heureuse Saint-Jean à tous. Ça fait maintenant presque soixante-trois
ans que je vie dans une contrée qui n’est pas encore mon pays. J’ai abandonné l’espoir
de voir ça de mon vivant pourtant on est grand, grande gueule et ivrogne aussi,
c’est surtout ceux-là qu’on voie à la fête nationale, y’en a d’autre aussi qui
pensent que l’indépendance va se faire dans un chalet au bord d’un lac… Si on s’arrêtais,
si on s’arrêtais tous pour faire advenir, un mot de notre grand poète, le pays…
Je suis un peu tanné de voir leurs sales gueules fédéralistes, un jour va
falloir aller plus loin que la peur…Vivre comme un peuple pas la moitié d’une
nation, prendre avec nos frères autochtones ce qui nous appartiens et
participer au concert des nations comme disait notre inoubliable premier
ministre… Je pense à mes compagnons patients-partenaires qui retrouveraient la
liberté dans leurs pays. Je crois que ce serait possible et essentiel de s’y
faire une place… Je vois bien qu’on veut nous faire taire à coups de chantiers
et de pont, et y’a aussi ces grands
rassemblement musicaux qui font juste tourner le fer dans la plaie, du vacarme pour
une nuit… Le pays se doit d’être plus qu’une émotion des québécois, puisque c’est
de ça qu’il s’agit le peuple québécois la nation québécoise devras prendre
cette place qui est la sienne… En même temps si je fait pas l’indépendance je
saurai jamais si c’est mieux à l’heure des Brexit il est peut-être temps pour
nous aussi d’aller notre chemin… Je suis tanné de parler bilingue, on le sait
que chacun a ses notions de la langue de l’envahisseur… Faut pas se faire d’histoire
on a pas que des amis même si on voudrais nous le faire croire… Émotivement ça
vient me chercher mais faudra la faire de sang-froid cette indépendance. Ça m’étonne
toujours d’écrire là-dessus depuis si longtemps, j’aimerais bien regagner ce qu’on
a perdus même si pour nous faire peur on garde la potence au pied du courant…C’est
difficile d’écrire là-dessus, j’ai toujours le sentiment d’un complot dirigé
contre moi, je suis pas si important… J’ai perdus confiance dans nos
politiciens dans leurs façons d’administrer la démocratie. Peut-être que je
vois trop grand que je suis juste un autre malade qui délire, dans le temps on
appelait ça le grand soir, il n’est jamais venus… La dernière fois ou on nous a
fait taire c’est avec l’armée, depuis ce temps-là on nous a endormis avec le
gouvernement fédéral et notre argent… Mais oui c’est la Saint-Jean-Baptiste y’a
personne qui va lancer des pierres à Trudeau il n’est pas comme son père il ne
les mérites pas. Parfois je crois que l’indépendance c’est devenus du folklore…
Voilà pour ce soir je vous souhaite une fête nationale qui fait rêver qui
permettras un jour de passer du rêve à la réalité… Si vous faites un vrai feu
de camp pensez à moi j’adore ça. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bonsoir!
Bonjour! Heureuse Saint-Jean à tous. Ça fait maintenant presque soixante-trois
ans que je vie dans une contrée qui n’est pas encore mon pays. J’ai abandonné l’espoir
de voir ça de mon vivant pourtant on est grand, grande gueule et ivrogne aussi,
c’est surtout ceux-là qu’on voie à la fête nationale, y’en a d’autre aussi qui
pensent que l’indépendance va se faire dans un chalet au bord d’un lac… Si on s’arrêtais,
si on s’arrêtais tous pour faire advenir, un mot de notre grand poète, le pays…
Je suis un peu tanné de voir leurs sales gueules fédéralistes, un jour va
falloir aller plus loin que la peur…Vivre comme un peuple pas la moitié d’une
nation, prendre avec nos frères autochtones ce qui nous appartiens et
participer au concert des nations comme disait notre inoubliable premier
ministre… Je pense à mes compagnons patients-partenaires qui retrouveraient la
liberté dans leurs pays. Je crois que ce serait possible et essentiel de s’y
faire une place… Je vois bien qu’on veut nous faire taire à coups de chantiers
et de pont, et y’a aussi ces grands
rassemblement musicaux qui font juste tourner le fer dans la plaie, du vacarme pour
une nuit… Le pays se doit d’être plus qu’une émotion des québécois, puisque c’est
de ça qu’il s’agit le peuple québécois la nation québécoise devras prendre
cette place qui est la sienne… En même temps si je fait pas l’indépendance je
saurai jamais si c’est mieux à l’heure des Brexit il est peut-être temps pour
nous aussi d’aller notre chemin… Je suis tanné de parler bilingue, on le sait
que chacun a ses notions de la langue de l’envahisseur… Faut pas se faire d’histoire
on a pas que des amis même si on voudrais nous le faire croire… Émotivement ça
vient me chercher mais faudra la faire de sang-froid cette indépendance. Ça m’étonne
toujours d’écrire là-dessus depuis si longtemps, j’aimerais bien regagner ce qu’on
a perdus même si pour nous faire peur on garde la potence au pied du courant…C’est
difficile d’écrire là-dessus, j’ai toujours le sentiment d’un complot dirigé
contre moi, je suis pas si important… J’ai perdus confiance dans nos
politiciens dans leurs façons d’administrer la démocratie. Peut-être que je
vois trop grand que je suis juste un autre malade qui délire, dans le temps on
appelait ça le grand soir, il n’est jamais venus… La dernière fois ou on nous a
fait taire c’est avec l’armée, depuis ce temps-là on nous a endormis avec le
gouvernement fédéral et notre argent… Mais oui c’est la Saint-Jean-Baptiste y’a
personne qui va lancer des pierres à Trudeau il n’est pas comme son père il ne
les mérites pas. Parfois je crois que l’indépendance c’est devenus du folklore…
Voilà pour ce soir je vous souhaite une fête nationale qui fait rêver qui
permettras un jour de passer du rêve à la réalité… Si vous faites un vrai feu
de camp pensez à moi j’adore ça. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bonsoir!
Bonjour! Heureuse Saint-Jean à tous. Ça fait maintenant presque soixante-trois
ans que je vie dans une contrée qui n’est pas encore mon pays. J’ai abandonné l’espoir
de voir ça de mon vivant pourtant on est grand, grande gueule et ivrogne aussi,
c’est surtout ceux-là qu’on voie à la fête nationale, y’en a d’autre aussi qui
pensent que l’indépendance va se faire dans un chalet au bord d’un lac… Si on s’arrêtais,
si on s’arrêtais tous pour faire advenir, un mot de notre grand poète, le pays…
Je suis un peu tanné de voir leurs sales gueules fédéralistes, un jour va
falloir aller plus loin que la peur…Vivre comme un peuple pas la moitié d’une
nation, prendre avec nos frères autochtones ce qui nous appartiens et
participer au concert des nations comme disait notre inoubliable premier
ministre… Je pense à mes compagnons patients-partenaires qui retrouveraient la
liberté dans leurs pays. Je crois que ce serait possible et essentiel de s’y
faire une place… Je vois bien qu’on veut nous faire taire à coups de chantiers
et de pont, et y’a aussi ces grands
rassemblement musicaux qui font juste tourner le fer dans la plaie, du vacarme pour
une nuit… Le pays se doit d’être plus qu’une émotion des québécois, puisque c’est
de ça qu’il s’agit le peuple québécois la nation québécoise devras prendre
cette place qui est la sienne… En même temps si je fait pas l’indépendance je
saurai jamais si c’est mieux à l’heure des Brexit il est peut-être temps pour
nous aussi d’aller notre chemin… Je suis tanné de parler bilingue, on le sait
que chacun a ses notions de la langue de l’envahisseur… Faut pas se faire d’histoire
on a pas que des amis même si on voudrais nous le faire croire… Émotivement ça
vient me chercher mais faudra la faire de sang-froid cette indépendance. Ça m’étonne
toujours d’écrire là-dessus depuis si longtemps, j’aimerais bien regagner ce qu’on
a perdus même si pour nous faire peur on garde la potence au pied du courant…C’est
difficile d’écrire là-dessus, j’ai toujours le sentiment d’un complot dirigé
contre moi, je suis pas si important… J’ai perdus confiance dans nos
politiciens dans leurs façons d’administrer la démocratie. Peut-être que je
vois trop grand que je suis juste un autre malade qui délire, dans le temps on
appelait ça le grand soir, il n’est jamais venus… La dernière fois ou on nous a
fait taire c’est avec l’armée, depuis ce temps-là on nous a endormis avec le
gouvernement fédéral et notre argent… Mais oui c’est la Saint-Jean-Baptiste y’a
personne qui va lancer des pierres à Trudeau il n’est pas comme son père il ne
les mérites pas. Parfois je crois que l’indépendance c’est devenus du folklore…
Voilà pour ce soir je vous souhaite une fête nationale qui fait rêver qui
permettras un jour de passer du rêve à la réalité… Si vous faites un vrai feu
de camp pensez à moi j’adore ça. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bonjour!
Bonsoir! Ce matin j’ai une migraine une espèce de début de grippe… Je laisse le
climatiseur sur le mode automatique. Aujourd’hui ça devrais être beau et chaud…
Je pense aux gens qui m’écoeurent, je sais pas comment dire autrement, qui m’agressent?
Qui m’agacent? Enfin ça arrive plus très souvent. Lentement je me réveille,
dimanche je crois qu’il y a beaucoup de monde qui sont partis à la pêche où au
chalet c’est un long week-end… J’ai plus envie d’être agressif, je veux juste
être doux et tranquille… J’ai très mal dormis… J’écrase la pomme de stress
remis par le comité des usagers. Encore une semaine et ce sont les
déménagements, je suis heureux cette
année j’ai pas besoin de le faire… Je sais pas pourquoi je pense au cousin de
la matriarche venus faire fortune dans la grande ville… J’aurai fait ma vie ici…
Avec cette température je crois que plusieurs itinérants sont « heureux ».
Je pense à ce gars qui campait sur un quai dans le bas du fleuve… À Montréal on
couche sous les ponts et les viaducs c’est pas très confortable mais en
attendant… Je pense à ce petit logis que j’avais dans l’ouest dans le ghetto
McGill, je réalisais pas que j’étais au bord de la mort… Ça fait longtemps tout
ça plus de vingt-cinq ans… J’y suis finalement arrivé un jour à la fois…
Lentement la chaleur et l’humidité entrent chez moi… Je croyais avoir perdus
tout ce que j’ai écrit qui précède mais je l’ai récupéré… J’écris pour sortir
du monotone, la plage est ouverte, y’a pas longtemps on était écoeuré de l’eau
les inondations, maintenant on va s’y baigner pour se rafraichir, je sais pas
si c’est comme dans le temps la plage avec un petit casse-croûte, hot-dogs,
burger et frites… C’est pas très très santé l’idée ce serais d’avoir un
snack-bar végan… Blue jeans sur la plage dans un Impala décapotable, petite
plage, pas comme chez les américains au bord de la mer… Hé oui! Maintenant on peut se baigner dans le
fleuve à Montréal je parle pas de la plage Doré mais de la plage de Verdun… Une
frite et un coke voilà qui fait le bonheur de plusieurs… J’ai pas connu les
années cinquante ça semblait une belle époque, le rock qui débutais tout le
monde avait son automobile. Ce que j’en sais c’est par la série télévisée Happy
Day’s c’était bien, juste de vous l’écrire ça me touche… Dimanche, j’y arrive
on mettais nos beaux habits on attendait de la visite, fallait faire attention
de pas se salir… De l’autre côté de la rue Saint-Vital y’avait un restaurant où
les petits bums venaient niaiser. Y’avait aussi la plage d’OKA qu’on a
longtemps snober on disait qu’elle était polluée. Encore une fois c’est la
chute, je sais pas trop comment faire la conclusion c’est toujours difficiles.
À mon habitude je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bonjour!
Bonsoir! Le temps est magnifique aujourd’hui, j’ai marché jusqu’au supermarché…
Le climatiseur est démarré tout seul… Quand il fait beau comme ça, ça me
rappelle mon voyage à la Guadeloupe, le chic petit hôtel et sa piscine c’était
plus que sympathique. On parlais de santé mentale loin de la météo froide de
Montréal, c’est des beaux souvenirs… Ça été un de mes beaux voyages avec l’adjoint
à la direction de l’époque… Moi qui y’a pas longtemps n’avait jamais vu la mer,
je l’ai jamais vue autant ces dernières années. Je suis sensible cet après-midi
j’entends une version de True Color de Cindy Lauper les larmes me montent aux
yeux… Ce matin j’ai parlé avec la matriarche qui est très en forme… Samedi, la
circulation automobile est tranquille, je crois que les gens veulent éviter les
cônes orange de Montréal… Ça sent bon chez moi j’aime ça… Ce soir je vais
regarder l’enregistrement de Des Racines et des Ailes, faute d’aller dans les
vieux pays on les regarde à la télé, hier j’ai un peu parlé de l’Italie avec ma
lectrice secrétaire à la retraite… Je reste ouvert pour une autre suggestion de
voyage… J’ai pensé un peu à Rio de Janeiro mais je crois que c’est dangereux… À
un moment où l’autre je vais surement avoir le coup de foudre pour une
destination… Mardi prochain je suis invité particulier à une pièce de théâtre à
laquelle j’ai participé, j’ai hâte de voir ça, ça se passe à l’Université du
Québec à Montréal je mets pas souvent les pieds là… Je vais à mon senti, j’aime
pas parler d’impression ça me fait pensez aux impressionnistes ce que je ne
suis pas… Je sens et ressens les choses souvent à partir de certaines blessures…
Mais oui c’est l’expression de mon senti, rien de facile à nommer à dénommer…
Je suis pas un dur… Je me cache pas pour pleurer… Je suis pas très fier de ce
que je suis devenus mais c’est beaucoup mieux maintenant. Y’avait ce copain de
l’époque de la dérive qui voulait écrire une pièce de théâtre sans faire appel
à ses émotions, je trouvais ça farfelu on a jamais rien écris,je crois vous l’avoir déjà raconté… Pour le
moment j’en ai une émotion, c’est comme si j’étais en voyage, le sentiment d’être
loin et seul, c’est bien, je pense à ces endroits où je me suis arrêté… Je
repartirai mais pas tout de suite… Je sens l’air frais du climatiseur, pourtant
l’été viens juste de commencer… Souvenir encore de la pièce de théâtre tirée
des textes de Clémence Desrochers, j’avais essayé de lui parler mais comme ils
disent en anglais je me suis mis « a foot in the mouth ». Voilà c’est
presque terminé pour tout de suite vous le savez je rédige toujours la même
chute, j’essaye toujours d’avoir une conclusion qui a du sens… Enfin comme
toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!
Au revoir!!! À bientôt!!!
Bonsoir!
Bonjour! Selon mes conseillers c’est pas la première fois que des données d’identification
disparaissent ,C’estpas la première
fois mais ma gueule se tranquillise… J’avais une idée de photo pour illustrer
mais je crois que je l’ai rêvé…Je sais pas et je l’ai pas voilà mon leitmotiv
pour cette nuit,nuit de vendredi à
samedi, je bave, c’est la plus occupée pour les night clubs… On passe devant
musique tonitruante porte ouverte et on climatise le trottoir… On se cherche
une copine, mais elle se fait assécher la peau sous la pluie, au sec elle est
toute crevassée. Y’a beaucoup plus de jeunes homme dehors que de jeunes filles
moi je suis maintenant trop vieux pour cette vie-là… Les jeunes filles sont
plus sérieuses elles travaillent et angoissée pensent à l’avenir, du moins c’étais
comme ça dans le temps, leurs prince charmant était alcoolique et
schizophrénique avec un diagnostic directement de la brasserie… Seule la nuit
dehors elles avaient peur y’avait pas de monsieur Goodbar, je crois qu’elles
avaient un trouble de personnalité limite, en anglais « borderline »
les plus célèbres de celle-là se sont suicidée… C’est pas évident de se
réveiller le matin avec on sait plus qui et on ne sait plus où, ça fait mal on
cherche un couteau dans la cuisine pour en finir mais le courage manque on s’assoit
dans la porte et on pleure à gros sanglots pendant que le type ronfle… Chaque
fois on sait pas pourquoi on a recommencé on se dit toujours qu’on est pas
folle on a déménagé dans la grande ville pour ça trouver des loisirs plus sains
que de trainer dans les bars pourtant une force nous y traine c’est pas qu’on
bois beaucoup parfois on fait une ligne avec le compagnon d’infortune, il fait
trop noir on a pas vu de quoi il a l’air on se met d’accord pour aller chez lui…
Parfois on se demande si on va en sortir vivante si le type deviens violent… On
peut même plus faire connaissance autour d’une cigarette, à la fermeture je
serai le restant celle dont on a pas voulue avant la fin de la soirée, le type
viens d’entrer sans rien commander et je pars avec lui je sais pas comment il a
fait… Who’s gonna drive you home https://www.youtube.com/watch?v=6GJyP5WwOu0Voilà la triste chanson que t’écoutais avantqu’il te ramasse. Je ne sais pas je ne sais
plus on rentre à la maison? Où on trouve un autre spot pour boire avant d’aller
chez toi? C’est pas la dernière nuit comme ça je le trouverai bien le bon… Tout
est fermé on trouve pas d’after hour, de blind pig, on marche on a plus de
cigarettes, je te suis, tu veux passé dans la ruelle j’ai peur… J’attends qu’il
aille chercher sa voiture, pourtant je suis pas une pute… Je monte, encore la
même maudite chanson, je sais quand même pas où il va,,, Voilà! Merci d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bonjour!
Bonsoir! Vendredi ensoleillé, ce matin j’ai fait du ménage puisqu’il le faut…
Dans la littérature on lit pas souvent ces gestes ordinaire… J’essais de me
mettre en tête les différentes stratégies de contact, juste retenir le nom… Je
suis désolé, j’arrive pas à vous écrire du nouveau. Ils ont installé un banc
devant le bistro Touski qui est maintenant rue Sainte-Catherine… C’est tout
près de chez moi mais j’ai plus l’âme du flâneur de bistro… Je pense aux
discussions du café du commerce, rien de très inspirant… À l’époque on allait à
la terrasse des cafés surtout pour fumer, maintenant c’est interdit partout à l’intérieur
comme à l’extérieurheureusement je ne
fume plus, je ne vapote pas idem pour le cannabis… Pourtant le cannabis est
légal mais y’a pas d’endroit pour fumer, moi ça me dérange autant qu’un petit
couple qui s’embrasse les fumeurs… J’ai toujours en tête les psychoses, je
crois que c’est un fumeur sur trois plusieurs en reviennent pas… À l’époque c’était
les jeunes qui fumaient du pot, maintenant c’est des petits vieux bonhommes
comme moi… Je pense à Haight Ashbury, le premier repère de hippies dans les
années soixante. On y vend encore des bouffées pour un dollar sur la rue… La
fumée et la perte de contact avec le réel, y’a rien pour rire, ça fait mal… Si
vous avez été blessé y’a des chances que vous changiez de substance, des
drogues dures et de l’alcool… Des shots guns et une pipe c’est assez pour se
tuer… Souvenir aussi d’un show à Ahuntsic où je m’étais fait assommer, j’avais
perdus conscience c’est pour dire que dans ces événements là c’est pas tous des
anges… Dans la vie ça aussi c’est tabou la consommation, faut pas en connaitre
trop on va vous tenir à l’écart pourtant la caisse de bière est toujours
acceptable… De toute façon je ne joue plus dans ces eaux là… À l’époque ça se
passait dans le vieux-Montréal entre le Nelson et l’Iroquois, j’ai jamais voulu
partir plus loin que là… Parfois on se promenait un peu partout à chercher
cette maudite dope… Hé oui! Je suis devenus fou, je me faisait une gloire de
dire à n’importe qui que j’étais schizophrène, on m’a beaucoup marcher sur les
pieds… Les psychoses ne cessaient de se répéter. Longtemps, longtemps,
longtemps à l’urgence de l’hôpital en proie à la paranoïa… Mais oui, je ne
fréquente plus l’urgence, je vais plutôt dans les locaux individuel de l’institut,
j’ai fait un beau lapsus je voulais écrire audiovisuel… La tablette
électronique a recommencé à me signaler quand je reçois quelque chose… Voilà! Y’en
a plus de hippies on les appelle plutôt des granolas, les autre c’est des
rockers en tout cas c’était comme ça dans le temps… Mais vous pouvez mélanger
tout ça, ça vous fait la plus belle sorte d’hurluberlu, c’est difficile à
croire. Je termine à ma façon habituelle comme toujours en vous remerciant d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!
Bonsoir!
Bonjour! Il fait chaud chez moi j’ai démarré le climatiseur… Je sais pas quoi
vous raconter. Aujourd’hui c’est officiellement le début de l’été, le solstice
d’été… J’ai dormis… J’abandonnerai pas l’écriture même si j’arrive pas à faire
de belles phrases… Parfois je pense à lire mon dossier psychiatrique sans trop
savoir ce que ça donnerais. J’ai la chance de pas avoir été placé sous
psychiatrie légale, j’ai mon passeport je peux voyager sans problème… Merci mon
Dieu! J’écoute mon discours intérieur, la semaine prochaine je vais penser à tous
ceux qui dans leur misère font affaire avec un shylock. La folie monétaire qui
recommence à tous les mois, y’a tous ceux aussi fauché qui voulaient prendre
une bière « sur le bras ». Souvenir d’avoir acheté un mauvais banc de
scie, dans un encan de la Saint-Jean-Baptiste je m’en suis jamais vraiment
servis c’est la matriarche qui l’utilisait… Hier à la télé j’ai regardé les
avionsau Bourget ça m’a donné envie d’y
aller, peut-être un jour… Souvenir qu’après des années à me saouler dans ce bar
« la maison » m’a offert une bière, une seule… Heureusement je suis
sortis de ce monde-là, même assis au bar je discutais avec personne, je
regardais ma grosse face dans le miroir au travers des bouteilles… Je vous l’ai
déjà raconté… Je pense à la mort, à qui seras le prochain, la prochaine dans
mon univers ce seras peut-être moi… Y’a toujours la douleur de perdre un être
cher. Dans le bas de la ville on vois jamais de long convoi funéraire, on le
sait les pauvres vont pas à l’église… J’essais de communiquer avec l’amie, je
veux pas la harceler… Vendredi, la semaine se termine pour plusieurs, c’est un
long week-end qui s’annonce… Je pense aux médicaments, aux stigmates comment se
faire soigner pour une maladie mentale parfois brise une vie, c’est l’œuf où la
poule la maladie où les soins… On se reconstruit pas on se rétablis, au fond je
vous raconte toujours la même histoire, la nuit m’inspire pas vraiment, je suis
pas Edgar Allen Poe, l’horreur ce serais de retourner dans ce monde de
substances d’où je viens… Je trouve pas, je trouve plus, y’a un parfum de
baguette française pourtant le boulanger est loin… Quand on me répond pas tout
de suite sur les réseaux sociaux je le prends personnel, je devrais pas, ils où
elles sont occupés ailleurs dans d’autre-chose… Pour revenir à la fête
nationale je célèbre pas, on le mérite pas, on est pas un pays bien que j’aimerais
qu’on en sois un… Y’a aussi un parfum de cannelle je crois que c’est mon eau de
toilette qui dégage toute ces odeurs…Voilà! J’y arrive je vais pouvoir
longtemps m’étirer sur l’été, on entend ronronner différentes machines, je sais
pas comment je vais vous illustrer ça, une photo de la forêt qui parfois me
manque tant. C’est la chute comme toujours je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!
Bonjour!
Bonsoir! Je suis un peu abattu, j’ai un peu de peine. Je cherche comment vous
exprimez… J’ai beaucoup dormis, ai changé le rythme de mes écritures… Il pleut,
dans la nuit de mardi à mercredi je sais pas si j’ai rêvé mais on a cogné à ma
porte, j’ai pas ouvert j’avais trop peur, c’est peut-être ma théorie du complot
qui prend le dessus, la maladie… Je veux juste qu’on me laisse en paix, quand
je consommais la douleur était si grande que je veux pas retourner là… Je me
répète c’est pas intéressant. Je pense à tous ces projets auquel j’ai
participé, parfois j’en oublie… J’aime bien travailler avec les étudiants
universitaires. Je pense pas à m’inscrire je suis trop vieux… Pour l’automne j’ai
le projetCentre d’apprentissage santé
et rétablissement, ça va être intéressant… Je me dis que si on cogne à ma porte
la nuit j’ai pas à répondre on devrait me téléphoner avant… Lundi qui viens c’est
la fête nationale, j’ai longtemps été triste pendant ces célébrations, seul
dans la foule… Le « pays » on l’a pas encore… Je verrai pas ça de mon
vivant je crois…Le patriarche à la fête nationale partais pour la pêche à la
truite mouchetée aux Escoumins. Je pense à ces bons « québécois »
saoul, rien pour être fier enveloppé dans le fleur-de-lysé. Ça me demande un
effort d’écrire, rien de facile, ça va aussi être le départ des feux d’artifices
que je regarde pas, je trouve ça idiot des fausses bombes comme si on en avait
pas assez des vrais… J’y arrive pas je cherche, c’est toujours une question d’émotion
de senti… J’en ai assez des actualités… Toujours la même chose dans la boîte à
grimaces… J’essaye de vous raconter quelque chose de neuf, c’est pas facile,
même mon délire est souvent le même… Ce soir au souper on fête l’anniversaire
des voisins, frites et pizza… Si je m’écoutais je pleurerais, ma triste mine
qui vous raconte ses défaites, ses pertes de sens… Je crois que les savants
psychiatres accordent pas de vertus thérapeutiques à l’écriture, ils préfèrent
m’entendre parler seul sur le trottoir… Voir ma varlope de salope, je sais pas
trop comment écrire ça… Le climatiseur est arrêté, j’entends les voitures
passées. Je me retiens je veux pas manger je suis écoeuré… C’est souvent le
fouillis dans ma tête, la folle du logis s’agite… Bon! J’y vais, j’exprime mon
senti qui rime avec fatigue. Je sais pas pourquoi je pense au docteur Ferron…
Un classique… J’aimerais avoir sa plume pour moi elle est intemporelle, du
grand art moi je suis qu’un petit brouillon… Je suis toujours et je sais pas
pourquoi dans l’urgence, peut-être que c’est à cause de mon âge, j’ai peur
encore soixante- deux ans! Je suis presque rendu à la chute, j’essaye de
conclure mon babillage, je vous aurai encore sollicité. Comme toujours je
termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!
Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bonjour!
Bonsoir! Il était une fois… C’est comme ça que toutes les bonnes histoires
commencent, les bons contes… Aujourd’hui c’est vraiment l’été, j’entends un air
de bandonéon… Je cherche une émission radio sur la santé-mentale… J’ai la
schizophrénie tranquille cet après-midi faut bien que j’ose le dire si je veux
combattre la stigmatisation…Mercredi, milieu de semaine, souvenir, j’aimais
bien jouer dans le champ dans mon enfance, attraper des sauterelles entendre
les grillons… Je pense que je passais plus de temps à réparer les crevaisons
des bicyclettes CCM duomatic que me promener avec… C’était nos premières
bicyclettes, je crois que c’est parce que c’était moins dangereux en banlieue
qu’à Montréal-Nord. Souvenirs aussi de ce tout premier magnétophone à cassettes
Philips… Le copain en avait un Sony à bobines, un bel appareil… On avait tous
les mêmes bébelles il en reste plus grand-chose aujourd’hui… Une fois que je
les ai eu je m’amusais pas longtemps avec… Je vous écris ça et ça me rappelle
la peine que j’avais… C’est y’a longtemps et j’étais un enfant souffrant… On
nous volait les bicyclettes dans l’abri pour la voiture, le patriarche
regardait ce qu’il pouvait faire avec les assurances. Je passais aussi beaucoup
de temps à la tabagie, où y’avait des machines à boules flipper et des tables
de billard, on apprenait pas grand-chose
là sauf à faire les petits bums… J’ai « grandi » là-dedans,
malheureux mais je le savais pas, ça donnait une orientation de voyou à ma vie…
Faut pas que je m’étonne d’être ce que je suis aujourd’hui… Ça me fait mal ces
souvenirs… Plus tard quand les parents partaient le week-end et nous laissait
seul à la maison, j’accueillais toute la bande dans le sous-sol, je jouais même
pas avec eux, j’étais trop ivre. Le patriarche m’a avertis et j’ai cessé mes « partys »…
Les copains, les gangs, les bandes ça ne dure qu’un temps, fallait que je me
débrouille, que je gagne ma vie, c’était vraiment tout croche entre deux jobs
et l’assurance-chômage… Quand je pense à tout ça j’ai envie d’en finir… Je vous
l’écris là!!!Parfois les gars montaient
des orchestres et jouaient sur une scène montée dans l’entrée de leurs maisons.
J’aimais bien les écouter moi qui était un analphabète de la musique… Voilà je
me fait vieux et c’est pas de la nostalgie romantique. J’écris un peu pour
bâtir pour laisser quelque chose… Je pouvais pas me résigner, incapable de
retourner à l’école, où de rester à la shop… Pas grand-chose, je valais pas grand-chose… Je me cacherai pas derrière l’ignorance…
Je me souviens, je soupais et après je sortais pour me rendre l’été au parc des
Braves et l’hiver pour prendre un café au El Rancho dans le bas de la côte… J’étudiais
pas quand c’était difficile j’abandonnais… Je vous raconte ça et ça me fait
encore mal… J’arrête pour tout de suite. Comme toujours je vous remercie d’avoir
lu jusque-là!!! Quelques mots encore en souhaitant vous revoir à une prochaine
j’espère!!!
Bonjour!
Bonsoir! J’ai bu un jus d’orange pour ensuite me préparer un café… J’ai ensuite
pris une douche et me suis parfumé c’est comme si je partais en voyage. L’été j’aimais
bien faire du camping avec la douce mais déjà ça fait longtemps… Je suis quand
même très urbain. En fait ce soir c’est comme j’avais écris, je me suis couché
tôt pour me lever tôt et vous écrire… Je vais me brancher sur mon senti, je
suis pas mal, j’ai pas d’idée de fou. Hier j’ai regardé une émission sur
Angoulême https://www.youtube.com/watch?v=SpP_bJpB9vw&list=PLXSKT-6zOKzywwC-7vmjOZZ9Xf4_TMTJy&index=7
la capitale de la bande dessinée, un jour j’aimerais bien y aller la bédé ça m’a
longtemps passionné mais c’est passé… On entends de la musique venant des
voitures qui passent… En France c’est le salon Le Bourget ça aussi j‘aimerais
bien y aller je sais pas si c’est ouvert au public, Airbus a vendu des avions
A-220, cinquante, ça va être bon pour Bombardier à Mirabel, en souhaitant qu’il
trouve tout leurs employés. Je crois que c’est cet avion que j’ai pris pour le
voyage à San Francisco… Il est précisément minuit, c’est très narcissique mais
j’aime mon odeur d’eau de toilette… La semaine prochaine on devrait avoir un
retour sur la pièce de théâtre… Je me sens bien mais l’inspirationvient pas… Cette nuit j’ai rêvé qu’on m’avait
arraché le nez, j’avais le visage en sang… Cauchemar! Jepense au Docteur Ferron, homme de lettre si il
en est un. Il écrivait pendant ses tours de garde je crois, pour lui écrire c’était
comme respirer, essentiel! Je suis toujours étonné de voir comment l’institut,
l’asile a inspiré tant de monde, tant du côté des soignants que des soignés, Y’aurais
une histoire de la littérature à L’Institut Universitaire de Santé Mentale de
Montréal, à écrire… Elle est où l’institution littéraire, collège et université la font vivre sans parler de
Radio-Canada… J’ai publié dans différentes revues underground je suis pas un
écrivain reconnus pourtant mon monde est toujours celui des arts, de la
littérature… Bon! J’ai mangé un bol de céréales à l’érable… Je pense à la
psychose à la difficultéde la faire
disparaitre… Je crois que les éditeurs sont pas intéressés par des écrits
psychotiques… Je continue quand même à écrire en écoutant mon senti… À cette
heure-ci c’est l’évidence même j’ai sommeil, y’a un parfum de forêt de lac et
de bord de l’eau… Quelques mots encore avant la véritable chute, je ferai pas
comme à l’habitude je m’auto-stigmatiserai pas ce serait y aller au plus facile…
J’essaye de terminer sur une bonne note sans être grandiloquent , vous aurez
encore lu une partie de ma nuit, une partie de ma vie… J’aime toujours beaucoup
vos commentaires faites-moi en part. Je suis pas allé à l’école assez longtemps…
Je sais pas pourquoi j’écris ça. Voilà nous y sommes ne perdez pas espoir on
arrive à la conclusion. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!! Ciao!!!
Bonsoir!
Bonjour! Mardi, il est tout à moi, y’a longtemps que j’ai eu une journée comme
ça… Je suis d’accord avec mon lecteur technicien de la Rolls-Royce, Rick Astley
c’était le meilleur sinon un bon des années quatre-vingt… Parfois je monte sur
la scène pour faire de petites choses avec ça je peux comprendre le plaisir des
performers… Ça jouais partout cette toune https://www.bing.com/videos/search?q=never+gonna+give+you+up&view=detail&mid=4E7B1C0F8E67E9F7B1364E7B1C0F8E67E9F7B136&FORM=VIRENever gonna give you up… Dommage que dans ma
vie à cette époque il y ait eu tant d’alcool…J’ai démarré le climatiseur
ces mots-là sonnent comme un mantra moderniste. J’espère que dans Le Goulag, le
bas de la ville, il arriveras pas de catastrophe… Lundi prochain c’est la fête
nationale, c’est là que j’ai appris que deux hommes saouls ça pouvait être
dangereux… À l’époque la Saint-Jean-Baptiste c’était une saoulerie, pour pas se
faire démolir leur stage les gars nous faisait le surveiller en couchant dessus…
J’ai pas vraiment de bons souvenirs de cette époque, la folie, la schizophrénie
avait commencé à me harceler, la magie avait disparue avec l’espoir d’un pays à
faire… Je verrai pas ça de mon vivant, pourtant on était passé si près, je me
fait vieux pour ça et toute ces heures à me battre contre la stigmatisation, la
bataille serait pas finis même dans un Québec indépendant, la nature, la
société humaine étant ce qu’elle est… J’ai envie de me cacher, de vivre en
ermite mais je crois que spirituellement je suis pas assez fort… Je crois que
plusieurs d’entre vous sont sans spiritualité… Je pense à Jacques
Languiranddécédé sur une si forte
fausse note… Il en parlait beaucoup de la spiritualité on s’ennuis de son Par
quatre chemins… Je prends mon temps il semble qu’on pourras pas présenter un
extrait de la pièce hommage à Clémence Desrochers au colloque de l’Association
Québécoise de Réadaptation Psychosociale, ils veulent pas payer pour la
représentation, ça aussi c’est mon combat contre la stigmatisation, on
travaille pour présenter ça, ça mérite dédommagement, on dirais que pour eux ce
n’est qu’un jeu c’est pas sérieux… Ils en sont toujours à la souffrance dans le
travail mais le théâtre c’est rien de facile… On aime bien recevoir des
étrangers mais pour ce qui est de notre expertise à nous, de notre savoir
expérientiel on tarde à lui donner de la valeur… Parfois je reçois ça comme « Ta
gueule! » Je sais que pour eux la réadaptation se fait dans un milieu « normal »
mais qu’est-ce que ça veut dire? Normal c’est pas un concept un peu dépassé?
Voilà j’en suis presque à la chute, je sais pas si pour vous écrire a une
valeur mais c’est toujours dans l’expérimentation… Je crois qu’on veut plus
pour moi que nécessaire. Je vous aurai écris toujours à partir de mon senti en
ne négligeant pas l’expérientiel… C’est l’épilogue, la conclusionsi ça vous a intéressé faites le moi savoir,
merci d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas c’est terminé, à la prochaine j’espère!!!
Au revoir!!! Ciao!!!
Bonjour!
Bonsoir! Je vous écris en reprenant une habitude, c’est l’après-midi et j’écoute
la radio de Radio-Canada… J’attends l’entrevue d’un auteur dont je connais le
père et de qui j’ai acheté le roman… Je continue mon combat contre la
stigmatisation en demandant que mes interventions et celle de mes collègues
soient rémunéré. La stigmatisation c’est aussi de mon senti qu’il s’agit, j’accepte
d’être différent… Je veux pas écrire ce que d’autre écrivent mieux que moi…
Aujourd’hui il fait très beau ça prend pas des grandes études pour écrire ça, c’est
mon senti diminutif… Y’a des personnes que je connais qui ont pas de difficulté
avec leurs côté créatif, ils se disent artistes autodidactes, un autre mot avec
celui d’intégration que je déteste… Simon
ami praticien à la retraite me lis je lui signale que j’écoute son fils prof
écrivain… Souvenir d’air frais d’Espagne, il l’a dit, broche à foin, mon
écriture en est une de broche à foin mais j’espère que ça tiens… J’ai fermé la
radio, ça me fait trop bobo… Je réussis pas… Je pense au Prado, y’a personne
qui va me faire de cadeau littéraire… Je ne me diminuerai pas plus que ça, il s’agit
de réussir, je sais pas si je suis capable, je m’y suis mis peut-être un peu trop
tard… Un passage schizophrénique où la radio et la télé parlent de moi, ou je
suis le propos, comprenez-vous ça? C’est de la folie, je suis obligé d’inventer
mon discours dans le silence. Toujours mais toujours! La même histoire de fou…
Aujourd’hui je suis en « vacance » les activités font relâche pour
trois semaines… Tout à coup j’ai mal, je crois que c’est cette mauvaise
écriture… J’ai décidé d’appeler ça de la prosodie faute de mots plus précis… J’entends
les immenses poètes dire une fois passée la mort. Il ne resteras que ça et
encore tes yeux ni accrocheront pas, la malédiction n’auras de sens que si tu
crois qu’elle est rimbaldienne… Et on bâtis babel qui s’effondreras bien un
jour… Vous n’aimez pas entendre que tout n’a qu’un temps et on a besoin de
résistance. Des mots pornographiques me passent dans la tête, je les garde pour
moi parce que je juge que c’est nul… On voudrais donc effacer la fin du monde,
la sienne qui passe sur les aiguilles de l’horloge… Et on se regarde lentement mourir
en cherchant de l’espoir je ne sais où… J’écris ça pour vous et pour vous et
pour vous, c’est de la faiblesse didactique sans trop savoir ce que ça veux
dire… Y’é bein mêlé le gars, il regarde à l’horizon mais ne vois pas… Mais non!
Je ne cesserai pas de vous dire dans tous les sens, la peur viscérale…
Paranoïa, parfois je l’oublie elle me lâche c’est peut-être les cheveux gris. J’arrête
bientôt je veux pas débâtir ça tomberas bien tout seul. Comme toujours je vous
remercie d’avoir lu jusque-là!!! Y’a des chutes comme ça on ne les refait pas.
À la prochaine!!!
Bonsoir!
Bonjour! Lundi matin, la semaine qui recommence. Ce matin réunion du groupe d’entraide.
Je pense à cette génération de poètes décédé, j’arriverai pas à prendre leurs
place, l’écriture web ça compte pas… J’ai dormis un peu, je vais démarrer le
climatiseur, lentement la pièce se rafraichis… Je crois que les amis de
Brossard en sont à leur dernière journée de voyage. J’ai beaucoup apprécié le
journal et les photos facebook… Cette semaine je racontais à une amie que je
voulais aller à Rome, elle m’a demandé pourquoi j’allais pas à Florence en
Toscane et « du coup » pour dire comme les français y’avait une
émission des Racines et des Ailes sur cette région… J’ai eu l’idée de me louer
une Vespa pour voyager en Italie, je sais pas si ce serait possible… Y’a comme
un voyage qui prends forme dans ma tête, j’ai déjà peur qu’on me vole le
scooter… Ce serait une façon sympathique de voyager. Je viens de regarder sur
le net pour la location de Vespa ça semble impossible et très cher… En plus c’est
épuisant, je sais pas si c’est possible de faire Rome Florence en train et
Florence Pise pour ensuite revenir à Rome, en train ça semble pas trop cher… Je
vais vous illustrer ça avec une photo de Milan au Nord de l’Italie où je suis
déjà allé… Je prends mon temps le départ c’est pas avant le printemps prochain…
Je suis même pas certain que Rome ce sois une si bonne idée. Je vais regarder
sans me presser… Toujours l’idée d’être le bôf qui voyage, vaux mieux ça qu’un
Elvis Gratton… Je pense à ce terrain de baseball à Terrebonne avec à côté ce restaurant Italien
Napolitransformé en brasserie… Le
climatiseur s’est arrêté… Je vous ai pas raconté qu’hier j’ai préparé un macaroni
Bolognese, ça devrais être bon… Ai mangé quelques biscuits au beurre et au
chocolat blanc… Je suis loin de mon senti cette nuit, j’ai sommeil pourtant j’ai
de la difficulté à dormir… Me suis allongé un peu, je pense à ces magnifiques
prises de vue faites avec un drone même en voyage je verrai jamais des paysages
comme ça… Je pense au vin, au chianti à ce monsieur qui après plusieurs années
de sobriété à rechuté parce qu’il voulait explorer l’univers des vins faire de
l’œnologie , je sais qu’il est décédé y’a longtemps mais je sais pas comment.
Quelques mots encore, j’hésite je veux retourner me coucher… J’apprécie
toujours vos commentaires… Je pense aux podcast dont mon lecteur de Deux-Montagnes
me parlait, je suis vieillot je reste au blog et à l’écriture. Je crois que c’est
quand même accessible à tout le monde… Comme d’habitude la difficulté c’est de
terminer, je suis au beau milieu de la nuit, c’est lundi. J’arrive à l’épilogue
à la finale, ça gueule dehors il est temps que je retourne au lit. Comme
toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!
Au revoir!!! À bientôt!!!
Bonsoir!
Bonjour! Je me prépare un café, je sais pas pourquoi je pense aux petites sœurs
de la Charité à Mère Térésa la regrettée… Peut-être parce que dans mon coin de
la ville, le Goulag, se retrouvent les plus pauvres des pauvres, les miséreux…
Ceux qui sont passés au travers du filet de la sécurité sociale, ceux qui ne
veulent rien savoir de l’aide de dernier recours du gouvernement, ceux qui
trouvent ça trop stigmatisant, la matière de mon combat, la lutte pour
montrer qu’on abuse pas, qu’on reste pauvre même avec l’aide… Si je me souviens
bien le seuil de pauvreté c’est de vingt-cinq mille dollars par année, on en a
à peine douze mille… Je crois que la température ce soir est pas mal, ça permet
de vagabonder… Y’a plus beaucoup de logements à louer surtout pour ceux qui
sont sans moyens, on va se rabattre sur une chambre pas trop vivables… Ce sont
nos paternels qui ont créé l’aide-sociale faut pas hésiter à demander, y’a ce
gars qui était tout fier d’avoir jamais rien demandé… Fierté mal placée… À l’époque
les prestataires ils étaient à l’asile, je crois que la majorité d’entre nous a
un problème de santé mentale, ôtez-vous ça de la tête on fait pas semblant, le
temps que je me rétablisse il est devenu trop tard pour que je me trouve
une job… J’hésite à vous illustrer ça avec mon carnet de réclamation, je vais
plutôt utiliser quelqu’un qui couche dehors… Bientôt ce seras le temps des
déménagements à Montréal, y’a pas de logements disponible et souvent quand tu
es à la rue tu es pas solvable… Pendant ce temps-là y’a des propriétaires qui
spéculent dans l’immobilier et qui augmentent déraisonnablement les loyers pour
mieux vous chasser… Moi je ne bouge pas, c’est très vivable où j’habite… J’ai
ouvert le sac de chips… Y’a des gars qui sont incapables de vivre seul, ça fait
des accotés comme on disait dans le temps… Je pense même pas à vivre avec
quelqu’un pour commencer faudrait que j’ais une relation de couple, ce qui n’est
pas le cas… On parleras des trucks, des pick-up, des trailers réquisitionnés
pour le premier juillet, tu sors et je rentre, tu rentre et je sors… Les
pizzerias vont marcher à plein et pendant ce temps-là ce seras la fête du
Canada… Moi dans mon passé d’itinérant je déménageait pas nécessairement le
premier juillet mais quand j’avais plus d’argent… J’emménageais pas vraiment
pour longtemps… J’ai finis par arriver
et me faire un chez moi, dehors on voit déjà des camions avec du ménage… J’ai
encore en mémoire toute les difficulté pour louer un camion. J’avais pas de
permis ni de carte de crédit, je faisais appel aux amis, j’ai laissé beaucoup
de meubles en arrière à cette époque. Je suis un peu tôt pour parler déménagement
mais c’est pour bientôt , pas pour moi. Comme toujours j’en suis rendu à l’épilogue.
Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!