Bonsoir! Bonjour! Il fait encore chaud au goulag
occidental. J'étais couché et je dormais mais me suis réveillé comme prévu pour
vous écrire ce blog. Ai réglé le climatiseur pour qu'il s'arrête et reparte
automatiquement. Ça sauve de l'énergie.Je vais essayer comme souvent de vous
dire comment je me sent. Je trouve que ça fait psycopathe mon affaire.Je courre
après la reconnaissance c'est malsain...La température du climatiseur même
arrêté s'en va en descendant. Je devrais aller vers les autres et raconter leurs
histoires,mais non je suis pas journaliste... Au goulag occidental c'est remplis
d'histoires d'échecs, de gens qui recommencent souvent, de gens qui fréquentent
le désespoir.Moi sans pudeur je vous traduis mon étât d'âme, l'idée qu'à
cinquante neuf ans j'ai perdus tout mon temps. J'écris pour rattraper je ne sais
quoi,dehors y'a des voitures qui klaxonnent, je suis beaucoup moins anxieux
qu'auparavant, j'aurais eu peur en croyant qu'on venais me tuer. Je vous ai pas
dis il fait vingt degrés celsius chez moi on est bien.Je pense à Milan la
capitale de la mode j'ai de la difficulté a réaliser que je suis déjà aller là,
heureusement y'a les photos.Je baille c'est toujours la nuit, pense à mon
arrivée à la gare de Milan, un vrai péquenot. Je me cherche un nouveau départ
mais j'aimerais être accompagné, j'ai renouvelé mon passeport pour dix ans, j'ai
le temps de voir venir. Je pense aux américains, aux cigares de Cuba pourtant
y'a longtemps qu'on sait que la fumée est nocive...Je veux pas mourrir comme
Hemmingway, un suïcide, mais je crois que le rhum l'a poussé. J'ai vu un voyage
de deux semaines en Chine occupation double pour mille neuf cent quatre vingt
dix neuf dollars,ça m'intéresse malheureusement j'ai personne pour venir avec
moi.Mais quand même on est plus au temps de Trudeau et d'Hébert les compagnons
de voyages d'un autre siècle. J'ai des bribes du chant des partisans dans la
tête. Avec tout ça je vous ai pas encore dis comment je me sent. Je suis pas
anxieux j'entend les camions dehors. Le samedi soir à l'époque c'étais
tranquille on se remettais de notre veillée du vendredi soir. La matriarche dis
que je suis chieux pourtant j'essais d'avoir du courage. Je sais pas si elle
sait ce que c'est de voyager seul?!!! J'entend le cloc de l'horloge, je compte
pas les secondes. C'est toujours la nuit bientôt ils vont sortir des bars et se
battre sinon se tirer dessus, le danger c'est un des attraits de la nuit qui
fait boire. Je reste chez moi, il est plus question que j'aille m'encanailler.
Je l'ai vu le night life et sa déchéance, je reste chez moi et termine en vous
remerciant d'avoir lu jusqu'ici!!! À la prochaine j'espère!!!
Bernard
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