lundi 31 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour ! En ce moment je suis vide pourtant c’est l’halloween et je devrais prendre conscience des vrais fantômes qui me visitent et sur qui je n’arrive pas a mettre la main. La semaine passée ils ont brisés mes lunettes… Dans le Centre-Sud y’a pas de petits monstres c’est les grands qui se promènent en quêtant. Je pense aux snowbirds d’Aylmer parais que le vieux Aylmer c’est la capitale des maisons hantées. Je pense au film Carrie un film tiré d’un roman de Stephen King, c’est pas nouveau mais faut le voir parfois je me dis que l’horreur est si près ça sert à rien d’en rajouter. À la radio la psychiatre disait que les enfants se réappropriaient la rue. Je sais pas si les travestis sont heureux à l’halloween, lundi soir ça veilleras pas tard, il fait noir. À la radio c’est des balades j’aime ça. Le temps passe je vieillis… Comment vous dire je surmonte les adversités c’est ce qui me garde en vie. Je pense souvent à mon passeport la preuve que je suis pas sous mandat que je peux voyager, parfois y’a des souffrants qui croient leurs délires, le mien j’y crois mais je laisse faire j’ai pas de pouvoir dessus. Je sais pas je sais plus et les petits monstres sont dans la rue tout menus tout menus c’est une avenue pour les bonbons en plus. Boulevard des inconnus on est reçu comme des perdus vous savez ce genre d’individus … Parfois les enfants vertes recrues vont droit au but sans parler du superflu c’est de visu. Et en ce moment ça pue ça pue c’est l’odeur le parfum de ma tribu. J’aimerais que ce sois crû je vais payer mon dû. Vous avez lu … Bon j’arrête ça ces rimes, ces vers de mirlitons. L’avenir c’est plus grand-chose pour moi encore quelques voyages et c’est tout. Je sais bien qu’écrire c’est une affaire de monstre, on préfère les gens qui font des travaux manuels pourtant… Un écrivain me disait qu’il le racontait à personne qu’il écrivais. Voilà c’est une autre encore tentative, le tout dans cet ordre parce que… Justement je sais pas pourquoi.  C’est presque terminé pour ce soir quand vous aurez finis les bonbons brossez vous les dents. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Continuez on y arrive, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

01/11/2022


dimanche 30 octobre 2022


 

Bonsoir! Bonjour ! Je sors des profondeurs noire. du week-end . Ce soir à la télé c’est du rap old school. J’ai dormis un peu je me fait un devoir de vous écrire. J’aimerais bien vous raconter ma paranoïa comment je crois que c’est interdit d’être dans les médias si on a pas un bac universitaire. Cette persécution dont je crois être victimes, les papiers que j’ai signé y’a plus de quarante ans. J’étais tellement malade, tellement souffrant, la schizophrénie, j’aurais signé n’importe quoi. La nuit je trainais dans les bas fonds montréalais quand j’avais pas d’argent j’essayais de me faire payer une bière, tout ce temps à boire dans ce bar plusieurs années et la maison m’a payé qu’une bière même chose pour la discussion une où deux pas plus dont une avec le fils Brabant de la femme de mon parrain. Fils qui s’est suicidé. Aujourd’hui  c’est l’halloween vas y en  avoir des fantômes encore faut-il croire en la résurrection des morts. Ce que je vie cette persécution minimale posée par les agents de je ne sais qui où quoi c’est l’enfer. La douleur derrière l’oreille disparait lentement. Au bar j’y allais pour arrêter ma tête de spinner mais est venus un moment où ça le faisait plus et j’avais encore l’envie de boire. Les yeux me ferment seul, je saurai peut être jamais qui me suis me persécute mais je vais rester patient de toute façon ça fait un moment que je fréquente plus le monde des toxicomanes. Lundi, le retraité a plus de raisons de se lever pourtant je passe mes nuits debout à vous écrire. Cette nuit y’a un parfum de cannelle, je pense a ces artistes d’il y a plus de quarante ans comment ils ont vieillis et leurs musique reste très contemporaine. Je réalise pas que j’ai plus de soixante cinq ans parfois je crois souffrir de démence précoce c’est rien de drôle. Mais oui je vais crever! Et la musique va continuer de jouer mes vieux jours ne seront plus pareil. Je continue malgré tout à écrire, souvenir de mes grands parents maternels il y a longtemps ils sont partis avec leurs souvenirs je me rappelle qu’ils étaient très folklorique. Cette nuit j’écoute de la musique qui a bien vieillis. Je termine comme ça toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

31/10/2022

samedi 29 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’étais dans la souffrance mais je vous imposerai pas mon délire complotiste. Les Alouettes ont gagné le match mais la télé c’est quand même anxiogène. J’écris et j’espère quelques lecteurs. Je viens de terminer la lecture d’un livre écris par une collègue du Centre d’apprentissage santé et rétablissement modèle Recovery College. Le rétablissement on me parlais pas de ça au pire de la maladie y’a quarante ans de plus en plus je suis entouré de gens qui se rétablissent et c’est bien. Parfois je me décourage et j’ai envie de tout abandonner mais c’est dans le processus une façon de voir notre évolution… Je sais pas si vous avez une vie spirituelle moi j’essais d’en avoir une ça aussi c’est en progrès je peux pas dire que j’ai une foi inébranlable mais… C’est toujours nécessaire d’avoir l’humilité et de réaliser qu’on contrôle rien. Y’a une jolie femme que j’aimerais avoir comme amie mais si ça se faisait je perdrais mon logement et elle sa job, je passe mon tour. Parfois je crois qu’elle fait partie d’un complot pour me pousser a déménager. Mais ça aussi je vais le vivre un jour à la fois. Ce soir j’ai mal je sais pas si ça transparais dans ce que j’écris, toujours des histoires impossibles. Je suis effrayé par ce qui pourrais arriver me retrouver dehors a chercher un logement. Je veux pas, je veux pas déménager je crois qu’ils veulent m’évincer. Y’a qu’une façon s’amouracher d’une copine en croyant pouvoir vivre avec mais pour ça j’ai donné, je connais, je passe mon tour. Plutôt mourir que tout recommencer. Qu’ils attendent ils vont l’avoir leurs logements je vais bientôt crever. Pas oublier que les psychoses ça commence comme ça. De toute façon elle m’invite pas et je ferai pas les premiers pas. Il arriveras rien de ça, je paye mon loyer et qu’ils me foutent la paix. J’ai sommeil, je cherche comment terminer ça, je suis à l’abri pour aujourd’hui. Je fume pas, je bois pas, je suis mon traitement et maintenant ils veulent que je quitte allons donc ! Je sais y’a des jaloux je voyage trop. Enfin je vieillis et je fais que commencer à vivre semble qu’on a pas le droit de faire des économies. J’ai tout dis ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !

30/10/2022


vendredi 28 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour ! C’’est la soirée la radio est sur la rediffusion d’une  émission. Ai réglé la télé sur de la musique des années quatre vingt. C’est difficile d’avoir un autre point de vue, je sais pas si c’est comme dans mon temps le vendredi soir tout était plein. Hier j’ai parlé avec mon frère qui trouve que la publication d’un livre c’est un bel accomplissement. Je le remercie. Au cas où vous voudriez vous en procurer un vous avez qu’à m’écrire ici b.saulnier@sympatico.ca  Ce que je vous écris là c’est un peu mon journal des heures de rétablissement. J’ai eu de beau retour sur la publication de mon livre. Je pense déjà a en publier un autre j’essais de me trouver un angle d’écriture. Ce soir la musique est émouvante souvenir de plein de choses dans la vie on avait toujours une musique qui nous accompagnait. Je me rappelle aussi des coups de poings sur la gueule à la brasserie, l’ivresse rendait impulsif. Aujourd’hui en après-midi c’est football, y’a déjà un bon moment que je me suis rendus dans cette ville de banlieue où j’ai passé beaucoup de temps. La schizophrénie c’était d’aller voir ailleurs si j’y étais. Je me briserai, je me briserai sur les chemins visités, j’y arriverai pas les grands ont déjà rédigé, poétisé. Le défi c’est toujours d’écrire quelque chose de fort. Une lectrice m’a flatté en disant que j’étais très cultivé je vais le prendre. J’écris en soirée avec difficulté , c’est remember the eighties tout anglophone, je me vois mettant des pièces dans le juke-box, de la bière j’en buvais une j’en pissais six toujours a faire des allers retour entre ma table et les toilettes. Tout ça c’étais pas une vie, rien de constructif l’alcool, toujours l’alcool je m’y perdais le retour a été long. Je dirais que c’est une histoire très contemporaine de la banlieue Montréalaise. J’aimais bien avec un ami qui avait une voiture me rendre dans le vieux-Montréal j’avais toujours d’étranges émotions quand on traversais le pont Pie-IX et qu’on arrivais à Montréal. Les lumières de la ville longtemps plus tard j’ai réalisé comment c’étais difficile d’y habiter. Quand on roulais dans les rues j’étais excité, la nuit était arrivé c’étais pas des virées d’acier. Je sais jamais comment terminer, en tout cas merci d’avoir lu jusque-là !!! C’est tout, à la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

29/10/2022


 

Bonsoir! Bonjour ! Il est passé minuit je pars chassé la poésie, tracké les mots fugitifs. C’est vendredi les petits gars ont eu leurs paye. Les bars à la mode sont plein, ça bois sec en écoutant du rock. Je sais pas comment vous écrire j’ai une blessure derrière l’oreille gauche c’est une bosse enflée c’est douloureux, j’espère que ça va finir par passé. Les muses se sont taries je trouve pas, je trouve plus. Le week-end arrive pour moi ça veux surtout dire football un sport spectacle que j’aime bien. Hier l’équipe de hockey locale a gagnée c’est bien pour les fans. À l’époque le vendredi soir la brasserie était pleine on y restais jusqu’à la fermeture à minuit pour ensuite aller à l’hôtel où au cabaret local… J’y ai perdus beaucoup de temps. Je raconte toujours la même histoire ça fait plus de vingt cinq ans que je me suis posé rue Sainte-Catherine, je passe beaucoup de temps à faire des formations virtuelles sur la santé mentale, j’aime ça ! Hier j’ai appris qu’un homme que je connais s’est enlevé la vie c’est triste on sais pas pourquoi c’étais quelqu’un de sympathique. La pluie a cessé ça devrais être beau mais frais. Je vous écris du milieu de la nuit pense à l’appartement d’un ami rue Jarry j’y ai passé beaucoup de temps a regardé les sports, le hockey surtout, à la télévision et à faire des choses inavouables je m’épuisais. Ce matin je suis bien, j’ai bus mon café lentement, la poésie je la cherche toujours, elle se pose comme un travail de soi sur soi, du monde à soi si proche de la philosophie faut trouver les bons mots dire l’essentiel laconique … Je sais on voudrais me faire taire parce que j’ai pas les qualifications nécessaires mais je continus. Je pense souvent au poète rocker a son œuvre que j’adore, j’aurai lu et les rockers resteront sanctifiés mon propos est souvent le même je tourne en rond. J’écris tout étourdis endormis que je suis. La rue est tranquille a cette heure ci y’a pas tellement de circulation, bientôt ils vont ranger les motos y’aura du gel à Montréal souvenir du Zéro Legel du grand et regretté poète Gilbert Langevin. Voilà pour cette nuit, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Quelques mots encore à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

28/10/2022


mercredi 26 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour ! Ce soir j’ai présenté la dernière formation du mois sur la stigmatisation. Je pense que j’ai fait une bonne job … Je sais pas trop quoi écrire, je crois que si certaine personnes avaient pas été stigmatisé elles seraient encore vivantes. Parfois je crois qu’on nous interdit de vivre avec nos maux, on nous interdit même de se rétablir faudrait parler et s’exprimer comme le dernier quidam venu. Sombrer dans la folie, la schizophrénie et ne plus en revenir. Le stigmate c’est quand ils disent pauvre fou est tu malade? Mais oui je suis malade mais fou probablement pas. J’ai écouté de la musique en pleurant je pensais à une personne chère disparue. Le stigmate voudrais qu’on s’efface qu’on devienne gris comme l’asphalte et qu’on se taise en laissant nos pairs souffrir. Le stigmate une marque dévalorisante un symbole simple qui fait qu’on est pas des vôtres, on se démarque négativement, la plaie béante à vif au vent et le sang. J’ai réalisé que j’étais marqué en allant à la pharmacie. »Normal !!! » Voilà ce qu’on voudrais tous être mais ça n’existe pas. Mais j’ai réglé ça retraité je ne suis plus stigmatisé à moins qu’on fasse de l’âgisme. Ça prend du courage pour demander des soins et les suivre. Différent stigmatisé et rejeté désintégré plutôt qu’intégré . Notre façon d’être nous désengage, nous débauche. Ce soir un co-constructeur croyait que j’avais suivis des cours pour donner la formation en fait l’expérientiel ça s’apprend pas, j’avoue que c’est pas la première fois que je parle en public mais c’est mon vécu mon expérience . Le stigmatisé on le tiens à l’écart de tout si c’est un de vos proches collez le sur vous pansez sa blessure à l’âme faites attention soyez attentif. Ne le laissez pas se placer à l’écart . J’ai dormis un peu oublié la stigmatisation un moment la difficulté c’est que le stigmate est plus difficile a soigner que la maladie. Le stigmate c’est très social difficile à combattre autrement que par la communication, moi je prie. Voilà c’est presque finis, comme toujours et à ma façon je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Je continue encore je veux pas vous laisser là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! Allez allez allez !!! À bientôt !!! Arrivederci!!! C’est vraiment ici que ça finis !!! Bye !!!! Ciao !!!!

27/10/2022


mardi 25 octobre 2022

 

Bonjour ! Bonsoir ! J’ai essayé de dormir un peu j’y suis pas arrivé. Ai mangé des biscuits à l’avoine à m’en rendre malade. Les vrais poètes parlent pas de ça ils sont tout au travail de dire poétiquement. Comment faire mais comment faire pendant que les outardes retournent au sud. Je me déhanche pour me démancher, je suis pas un ange juste la page blanche ça penche ça penche sans sens … Sent sent tranche quitte avec élégance pense à la planche laisse la romance le poète faisait bombance j’étais dans l’absence essayant le dire de l’enfance. Double quittance. C’est un cirque tout ça, un cirque près de la crique proche de la pompe à fric, la carte à mic. Une tonne de brique une course épique pique et pique épique. Ça pique ça pique je nique applique. Je le redis j’aimerais être un vrai poète surréaliste peut-être, j’ai pas le droit j’ai que la foi la voix la voie ça vaux pas des noix ça fout pas de soi pourquoi? Pourquoi? Les vrais poètes glissent parlent d’eux et gisent de leur désir sans empire humble pour l’avenir que de mots désespérés pour finir aluné allumé.  J’espère y arrivé. C’est que du jeu écrire avec si peu en faisant de mon mieux pour parcourir mille lieux au sens dangereux, parcimonieux voilà! Je le suis pas. Vous y voyez de l’abus comme dans la rue quand on marche nu physique trapu que suis-je devenu un « poète » menu aux rimes pentues. J’en peux pu, j’en peux pu … Je ne pose pas, je ne compose pas je décompose loin de l’osmose quoi faire du désir sinon que le garder dans la mire, l’écrire comme on cire comme on lire. Y’a rien de pire mais rire de l’avenir et sourire. Voilà un de plus dans la nuit y’a rien qui fuit on approche de minuit je poursuis,  je poursuis  c’est un circuit de l’ennuis. Voilà c’est presque finis lentement j’y arrive j’ai quitté la rive il s’agit de survivre c’est pas pire, c’est pas pire… J’aime beaucoup mes journées ces jours ci, c’est agréable ce soir à la radio y’a de la très bonne musique. Je vous aurai encore écris cette nuit. Comme toujours et avec constance je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Ciao!!! Arrivederci !!!

26/10/2022