vendredi 16 août 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je reviens avec l’huile essentielle de camomille, cinquante dollars pour un tout petit flacon c’est beaucoup trop cher. J’ai préféré acheter de la tisane de camomille… C’est ça quand on vire grano faut s’attendre à payer pour… Vendredi… Parfois c’est congé, la semaine prochaine c’est la rentrée à Radio-Canada… Je cherche à vous dire en donnant un sens compliqué aux mots mais j’y arrive pas malgré moi je reste simple… Semble que plus on est compliqué plus on écris simple et plus on est simple plus c’est compliqué, c’est l’académicien Danny Laferrière qui a dit ça, je sais pas si c’est vrai à ce compte-là…  Je vais devoir me faire couper les cheveux ils commencent à me fatiguer… Je crois qu’en novembre je vais être très occupé… En attendant je vous écris et je suis pas trop fatigué… J’essais d’aller dans la profondeur de mes sentiments de pétrir mon âme comme on pétris l’argile pour en faire quelque chose d’utile… On viens de me téléphoner pour confirmer une présence au groupe lundi… Les gens ont beaucoup de pudeur, ils n’osent se présenter et dire leur malaise pourtant on est là pour ça… C’est l’après-midi, toujours à essayer de rédiger… Y’a le désir d’écrire je passe à cette action en essayant d’arriver à une construction « littéraire » c’est intime… Souvent le malaise m’inspire plus pourtant… Lentement, j’ai pas le savoir des grands poètes. Je pense aussi aux chansonniers comment ils écrivent des choses de toute beauté… Je veux pas me diminuer mais accepter mon combat contre le stigmate, je reviens souvent à ça, y’avait un pauvre bougre qui parlais de masturbation intellectuelle, c’est donc pas ça… J’essaye de varier ma rédaction, de dire pour une fois sans aller par le fond, couler comme une vieille barque… Je pense au pied du courant la plage près de chez moi, c’est un bel endroit un grand bar à ciel ouvert. J’ai quand même plus de temps à perdre là… Je veux pas me lamenter comme disait la matriarche le mur je laisse ça aux autres… Aujourd’hui ça tourne beaucoup autour de ce que je veux pas faire, y’a personne qui m’oblige je « travaille » seul… J’y arrive pas, le temps et les mots marchent pas à pas ils vont arriver au même endroit… Cette nuit j’ai rêvé que je me faisait pousser par une énorme voiture, c’était pas drôle… Voilà j’ai marché au moins une demie heure encore aujourd’hui. Je veux pas écrire l’insignifiance… Je pense à des gens remplis de talent qui dans la vie courante sont détestables… Au fond avec cette écriture j’aurai volé quelques mots, pas fait grand mal… Je répète que j’apprécie vos commentaires, vos j’aime… J’essaye de terminer de façon simple, je suis pas dans le journal,  dans quelques mois je crois que je vais présenter mon blog dans un colloque. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots pour servir d’épilogue de conclusion. À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard

jeudi 15 août 2019

Au présent


 Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui je vais acheter de la tisane et de l’huile essentielle de camomille . À la télé y’a beaucoup de parlâge mais bien peu qui savent. Hier j’ai regardé la première partie du documentaire sur Woodstock même si j’y suis pas allé j’y croyais au « Peace and Love » toute cette philosophie là m’a beaucoup touché j’avais treize ans et beaucoup lu là-dessus et c’est comme si les copains dormaient au gaz. Cette année ce sont les cinquante ans de Woodstock curieusement j’ai visité San Francisco une ville importante de la contre -culture… Demain ça va faire vingt-six ans que j’essais de vivre une vie spirituelle un jour à la fois… Qu’est-ce qu’il faisait les copains  je pouvais pas le changer tout seul le monde…  On m’a laissé vivre le nez dans les livres sans me dire que j’y arriverais pas… J’ai survécu malgré mes batailles éthérées… Je croyais pas au retour à la terre mon affaire c’était plus urbain un changement de paradigme… J’y croyais pas parce-qu’il y avait les khmers rouge du Cambodge qui envoyait leurs collègues  en rééducation agraire et qui ont fait tant de mort… Woodstock cinq cent mille personnes et pas un blessés où un mort, c’est fabuleux… Je me rappelle avoir été éveillé à cet autre violent et hargneux ivre aussi dans une fête sur le Mont-Royal je voulais rire eux voulais me faire mal, Woodstock c’est un peu le grand-père des festivals Montréalais, le Jazz, les Francofolies entre autre… J’y vais pas, j’y vais plus je me sent pas en sécurité dans les foules… Ouais! Woodstock et les magnifiques pochettes de microsillons. J’ai souvenir de Cheap Thrill illustré par  Robert Crumb je crois un des grands bonzes de l’illustration underground… Montréal et ses festivals c’est quand même pas mal y’a des spectacles gratuits… Treize ans et on quitte la messe du dimanche pour aller écouter les dernières musique Columbia chez les copains… Treize ans et ce seras la crise d’octobre pour un moment on resteras tête folle, c’était en soixante-dix… Crumb on pouvait aussi le retrouver dans les premières revues Mainmise. Hier je racontais à la matriarche que j’étais allé à la pharmacie, elle m’a demandé ce que j’étais allé faire là ça aussi c’est un stigmate… J’écoute les musiques de Woodstock parfois j’ai l’impression qu’ils ont fait exprès d’y mettre de la friture je les avais jamais entendues comme ça… Les cinq cent mille spectateurs de Woodstock sont maintenant probablement à la retraite, j’aimais bien quand le copain me prêtait un disque je m’assoyais devant la chaîne sonore et l’écoutais religieusement voilà une autre chose que j’ai perdue l’écoute de la musique tranquillement… Voilà! Je vous raconte ça et Soul Sacrifice de Santana me joue dans la tête… J’ai encore chez moi la chaine stéréo de l’époque… J’en suis rendus à la chute quelques mots encore pour essayer de terminer en douceur. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard




Au présent


Bonjour! Bonsoir! Il fait un temps superbe… Je suis plus ce qu’on appelle un jeune homme… J’ai raconté mes difficultés de sommeil à l’intervenante… Je crois que c’est comme ça avec l’âge… Ce soir l’émission de télévision des Racines et des Ailes est sur la Provence, je l’enregistre pour l’écouter à mon heure ça risque d’être beau. Je fais un salut aux copains qui me lisent c’est sympathique… On m’a conseillé de l’huile essentielle de camomille pour m’aider à dormir, je préfère ça aux médicaments… J’ai demandé à l’intervenante qu’elle me rappelle le nom… J’ai regardé les propriétés de cette huile ça semble aussi compliqué que les médicaments… Enfin si je peux trouver le sommeil !!! Recyclage, végan, huile essentielle et quoi d’autre encore avec l’idée  naturiste écolo, je vais essayer si je vie mieux ce seras un plus… Je commence par me remettre à la marche, aujourd’hui j’ai marché au moins une demie heure… C’est sans compter les pas dans l’escalier… Je vous écris ça je suis pas vraiment décidé… J’irai pas me promener tout nu à la plage. Je pense même pas à la bière sans alcool, j’ai déjà vu des macrobiotiques fervent se saouler à mort… Du tofu! Avec une grosse Mol… Encore aujourd’hui ils mangent « bien » mais le cannabis est légal selon moi c’est rien pour aider… N’empêche c’est pas mauvais parfois de manger des fèves où des lentilles… J’ai de la difficulté avec le yin et le yang… Moi vous me partez là-dessus et ça arrête pas… Au bar je sais pas trop pourquoi il m’appelait le pur peut-être parce que j’arrivais pas à publier ma poésie d’alcoolique… Les endroits que je fréquentais… J’arrête ça là, j’ai autre chose à dire dans mon délire alimentaire, j’ai vu des femmes fabriquer elles même leurs tofu… Je pense aux poulets d’Angèle élevé confortablement dans son poulailler de Sainte-Julienne, elle avait ses disciples qui arrêtaient chaque fois qu’on passait par là… Ce changement d’alimentation pour moi ça sonne comme la fin du monde, ça prend trop de foin pour nourrir les vaches et les bœufs et je vous parle pas du lisier de porc… Quand j’écris sur ce thème je me sens coupable… Ça m’empêche pas d’acheter au supermarché… Je pense aux toits vert moi c’est le pouce que j’ai pas. Je suis incapable de garder des plantes vivantes. Je vous raconte mes séjours dans les vergers qui duraient pas trois jours tellement j’étais pas bon… Quand même, j’aimerais bien faire du fromage… Tiens! C’est toujours la première idée que les plus jeunes ont le retour à la terre, moi j’ai toujours été très urbain… Je suis vieux bien installé sur l’asphalte du Goulag… Mes expériences campagnardes ont toujours été pathétique, désolante… Tout ce que je réussissais c’est de passer le roto-culteur dans le potager de la matriarche… La tondeuse à gazon aussi et les brindilles au ciseau le long de la maison. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

mercredi 14 août 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je suis un peu triste je trouve pas mes posts dans les actualités de Facebook je sais qu’ils sont là je peux les voir dans ma page…  Ils sont publiés. Y’a toujours la question de la littérature qui me harcèle… J’écris pour vous là-bas à l’autre bout… Je pense au magnifique San Francisco Museum of Modern Art… Je veux rester dans l’écriture intime, sensible pas tellement dans le malaise mais dans l’expression de l’émotion. Je peux pas vous écrire à propos de mes relations elles sont pas vivantes… Les amis je me contente de les écouter c’est suffisant… Souvent faut écrire sur ce qu’on voit ce qu’on ressent, trouver le bon mot… J’aimerais bien que tu sois là, que tu vois, que tu lise ma façon de vivre… Dans mon écriture nocturne je pense souvent au regretté Docteur Ferron, je crois qu’il écrivait surtout la nuit, une grande œuvre qu’il a écrit je lui arrive pas à la cheville… Je suis peut-être un épistolier des temps modernes. Je sais qu’il y en a toujours qui préfèrent l’organique moi je crois qu’il faut être de son temps et essayer d’inculquer un peu de sensibilité à la machine… Si vous pouviez me voir… Je pense à cette jeune borderline et à sa « carrière » comme elle dis, elle semble pas savoir que le rétablissement et les soins de santé mentale c’est long, elle appelle ça tomber en amour quand c’est plutôt de la dépendance affective… Je crois qu’on aurais préféré que je continue à consommer et à travailler mais j’étais plus capable, je me rétablis… Parfois je m’ennuis tellement que j’appelle chez Bell pour entendre la voix automatisé… Au Québec l’écriture ça été longtemps l’apanage des médecins, plusieurs se disaient qu’ils allaient s’y mettre sérieusement à la retraite mais ils ont pas eu le temps et pas même le propos… J’ose pas toujours vous dire mes problèmes auditifs quand je suis seul chez moi ça va… Vous pouvez lire ça comme le journal d’un désoeuvré… C’est très difficile de me faire entendre, vous êtes plusieurs à me lire, je reviens à l’intériorité j’ai pas tellement de confidence à vous faire, y’a une dame que j’aime bien je sais pas si elle me lis, je veux pas la nommer on pourrais aller prendre un café… Je sais, je sais on est loin des écrits torrides du marquis… J’assume ce que j’écris… Je pense aux jeunes filles qui tombent en amour avec leurs travailleurs sociaux, des cas de borderline… Moi j’ai pas ce côté-là très très développé… Je pense aux valeurs à comment parfois on ne les respecte pas… J’écris d’un écrivain à vous, j’aurai essayé d’écrire avec un peu de sens… Je sais pas pourquoi je pense au mécanicien de machine fixe peut-être parce qu’il m’avait dit que j’allais devenir voleur de sacoche… C’est pas le cas, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour terminer, ce seras pas long, à la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard


Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je vous reviens encore aujourd’hui dehors c’est très beau temps… C’est difficile de trouver un propos cohérent. Je pense aux boissons gratuites au Beresford de San Francisco c’était sympathique, la chambre étais tout petite mais j’avais pas besoin de plus que ça… J’ai toujours pas d’idée pour ma prochaine destination… J’apprécie qu’ont ais pas le droit de fumer dans les appartements de l’édifice, c’est moins dangereux. La semaine passée y’a eu une alerte tout s’est bien passé… J’aimerais beaucoup avoir quelqu’un pour partager mes marches et mes voyages… J’ai un ami qui veux s’acheter une maison dans Charlevoix, je comprends pas… Charlevoix c’est beau mais j’y suis allé trop souvent, j’ai vécu de mauvaises expériences, la solitude dans un si beau pays… Je pense aux gens qui ont un air cool et détendu, j’aimerais bien être comme ça… J’ai plutôt l’air d’un bôf… Dans deux jours ça fera vingt-six ans que j’ai pas consommé d’alcool et de drogues, un jour à la fois s’entend… Je pense aux amis qui m’ont aidé et qui sont malheureusement partis, je leurs dis quand même merci, je suis sûr qu’ils peuvent me lire là où ils sont…Aujourd’hui l’angoisse est moins lourdes, ça va mieux. J’ai vieillis aussi… Je suis plus très jeune, je parle à la matriarche elle va bien, je crois que ça lui fait plaisir que je m’informe… Je sais vraiment pas vers qu’elle destination je pourrais aller, moi aussi la Provence peut-être, mais ça va prendre pas mal de temps et y’a aussi le fait que je ne bois pas d’alcool. Je voulais vous demander de me signaler si vous me lisez, ça m’encouragerait… Je sais pas pourquoi j’ai encore le souvenir de cette déchirure que je m’étais fait dans le visage, ça me sers à rien de me rappeler de ça… Je sais ce que j’écris ça reste de l’ordre de la confidence, du succès d’estime, c’est pas viral… Pourtant c’est toujours un plaisir d’écrire… Je m’étais toujours dis que je payerais pas pour faire ça, mais la machine est là, elle sers à ça entre autre chose… Y’a quelques activités qui vont se présenter en septembre et en novembre le congrès de l’Association Québécoise de Réadaptation Psychosociale, j’y suis à trois endroits dans la journée. Je crois que je vous l’ai écrit ailleurs… Bon! Tout à coup l’autodénigrement apparait je sais pas pourquoi… Je vous l’écrirai pas, je fais de mon mieux… Je crois que c’est vrai que tout travail que l’on fait mérite d’être bien fait… Le talent oui! Mais le travail et la sueur aussi… Je sais pas pourquoi je pense à la photo qui va servir à mes funérailles, j’ai pas l’intention d’en finir aujourd’hui…Bon! J’en suis presque à la chute, quelques mots encore les plus difficiles ceux de la finale, je veux que ce soit différent mais le souffle y est pas. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Ça donne ça pour cet après-midi. À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai chaud, ai démarré le climatiseur, désolé d’apprendre que mon lecteur de Mont-Bleu et sa famille ne seront pas à la fête d’été… Il fait encore nuit, j’ai rêvé que je me faisait faire une coupe de cheveux. Toujours au même endroit dans mon écriture j’évolue pas vite… J’espère que tout va bien pour mes amis de Mont-Bleu… Faut pas que j’arrête de vous écrire sinon je terminerai pas… Je trouve plus la photo de mon envois sur mon journal Facebook, c’est pas grave je crois que vous l’avez… Je passe au mode émotions, sentiments, toujours souvenir d’un gars à la brasserie qui voulait que je lui récite un poème, j’avais réussis qu’à lui parler de buzzwell, à cette époque j’avais encore moins d’estime de moi qu’aujourd’hui c’est  tout dire… Quand je vous écris la nuit je vois pas le temps passé encore souvenir de la lourdeur des jours de ma jeunesse, j’étais pas juste hangover mais intoxiqué… Je sais je devrais pas vous parler de ça… Je pense à cette chanteuse qui s’est mis nue devant la caméra pour combattre la stigmatisation lesbienne… Je trouve ça un peu facile… Si j’avais que ça à faire dans ma lutte contre le stigmate de la schizophrénie mais c’est plus compliqué que ça… Lentement la nuit se termine, je continue dans mes sentiers « littéraire » Je sais pas pourquoi j’entends « Goodnight Irene » c’est si simple à lire mais ça prend tellement de temps à écrire… J’espère que le malheur frappe personne de ma tribu… Quand j’écris ça fait partie de ma lutte à la stigmatisation. Je sais pas trop, ça fait partis du discours à développer sur le rétablissement de ne pas abandonner, de ne pas être dans le déni et d’accepter de se faire soigner… Parfois, souvent même, c’est lourd… Je suis pas parfait mais je dois montrer que je fait des bonnes choses en rétablissement que je milite pour les droits et devoirs des personnes en rétablissements. Je pense à l’expérientiel parfois j’ai l’impression qu’on a laissé tomber tout ça, mais c’est important de montrer qu’on peut faire du chemin avec notre expérience… Moi je me cache pas pour dire que je suis en rétablissement, je veux pas écrire que je suis malade c’est trop négatif je souffre beaucoup moins…Mais oui, il faut prendre les devants de la scène faire des choses positives et pas se laisser agresser par la maladie… Schizophrène, j’aimerais pas que le mot disparaisse il est trop chargé d’histoire, de souffrance la mienne et celle des autres c’était trop intense je voudrais pas l’oublier en rayant un mot important… Je suis pas un monstre, je sais c’est cliché mais c’est important de le dire. Voilà! C’est la chute encore une fois je veux terminer d’une façon différente… Le jour se lève et je vous quitte, je vous reviendrai peut-être en fin de journée. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots de conclusion. À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard

mardi 13 août 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! C’est encore moi, avec une gentille odeur de soupe au pois… Ça grouille un peu dans mon âme, je démarre, je suis un peu angoissé par mes participations  dans un colloque mais je vais être capable de les faire… C’est au mois de novembre j’ai le temps de me préparer, j’anticipe trop… Hier j’ai regardé l’émission Découverte sur les avions c’est fascinant… Les petits trains de France, j’aime bien aussi, de magnifiques villes et villages de fantastiques paysages… Je suis loin de mon monde intérieur qui est toujours difficile à écrire… Hier je disais aux amis que je voudrais pas retourner dans la lourdeur maladive de mes vingt ans… Ce matin je suis sortis au marché et en revenant j’ai fait la sieste… C’est le mois d’août mais c’est toujours l’été. Mon ami agent de programmation m’a téléphoné pour me rassurer, c’est bien… J’écoute pas nécessairement ce qui se passe dans ma tête, j’écoute plus mon âme pour moi elle se situe au même endroit que le cœur… C’est difficile de vous dire, je veux pas être laconique, ouais! Vraiment c’est toujours le désir d’écrire, je crois que tout le monde est capable de faire ça. J’y arrive un peu… Les éboueurs passent, c’est vraiment ça la ville… J’ai une odeur de parfum c’est étrange après les déchets… Pour le congrès je crois que tout va bien se dérouler, je me répète… Avec les collègues on va préparer notre présentation, ça devrais être bon… On fait aussi une reprise du monde de Clémence, et je fait un livre dans un atelier sur les stratégies de contact… Ce seras une journée très occupée… Y’a beaucoup de motos qui passent, ils en profitent avant l’automne… Ma lectrice privilégié est à la Conception, elle pêche, un achigan a mordus… Dans le corridor, les escaliers, ça sent la peinture c’est pas nécessairement mauvais… Je regarde un peu les appartements sur le plateau, ça a pas de bon sens mille cinq cent dollars par mois pour un cinq et demie… Je reste où je suis… Je regarde les amis qui étaient, qui sont où qui vont être en voyage je les envie mais à un moment ça va être mon tour… Lentement tout rentre dans l’ordre, quand c’est comme ça y ‘a un calme qui s’installe… Je pense à la paix qu’on a ici, comment on est heureux… La guerre je l’ai connue au début de ma schizophrénie et quand mon alcoolisme m’a battu… Je reste calmement chez moi et je ne vais plus me battre avec des fantômes.  J’arrive à la chute, je veux écrire différemment je sais pas si je vais y arriver… L’écriture me garde pas prisonnier, je veux juste me tenir me libérer… Voilà! J’ai presque finis pour cet après-midi, les mots m’auront encore une fois aidés. C’est pas rien… Je veux écrire une finale différente c’est difficile. Enfin! Comme toujours je vous remercie pour le plaisir que vous me faites de me lire. À la prochaine j’espère!!!

Bernard