mercredi 17 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai passé la nuit à compter comme si j’attendais une somme d’argent! Pourtant non… J’ai régler ma protection bancaire… Il est presque une heure du matin… Jeudi, le climatiseur est arrêté c’est quand même frais. Les enfants me font rêver avec leurs voyages j’ai hâte de repartir. Je pense au film Le cuirassé Potemkine d’Eiseinstein, non il n’était pas constructiviste mais avec Abel Gance c’est le père du montage cinématographique moderne… Je pense au Tate Modern à sa magnifique collection d’art russe et contemporain… J’ai pas de photos, je vous illustre ça avec une photo d’une série d’affiches qui selon moi est inspiré du constructivisme, je sais c’est plus qu’une école c’est l’art dans la révolution… Je réfléchis sur les créateurs et les créations militantes de gauche… Monteur vidéo j’ai déjà voulu faire ce métier mais je me suis vite rendu compte dans un stage que le montage on-line où off-line c’était pas pour moi j’y voyais rien pas plus que j’étais capable d’avoir de bonnes images avec une caméra télé c’est pas moi qui a amené la révolution dans la production télé… Y’a donc pas eu de grand soir et depuis ce temps j’y crois plus… Pas loin dans Hochelaga y’a des militants contre la gentrification, laissez-moi vous dire qu’entre Pie IX et Du Havre la rue Sainte-Catherine est loin de s’être gentrifié, elle est pas tellement fréquentable… Ça fait plus de vingt ans que j’y habite et rien ne bouge, y’a bien eu des tentatives comme l’Art passe à l’Est y’a quelques années mais c’est pas devenus convivial pour autant, les galeries d’art dans la misère portent pas tellement à la discussion, aux moyens de changer la face d’un quartier on a eu un exemple récemment avec le manque de loyer abordable pour les moins nantis. Les pauvres, les prolétaires faut bien qu’ils vivent quelques part on les pousse et repousse… Le climatiseur est arrêté, je sais pas si il y a une conscience du prolétaire… Je remercie Simon Leduc pour son roman L’évasion d’Arthur une belle virée dans Homa… Il est finis pour moi le temps des émeutes et des manifestations, j’ai assez donné et on a pas beaucoup avancé, la révolution c’est pas dans les urgences d’hôpitaux  que ça se passe, surtout quand la seule blessure que tu à elle est entre tes deux oreilles… Souvenir d’être arrivé à l’urgence et d’avoir demandé qu’on me déporte en Russie, c’est un peu l’origine et le nom de ce blog, Le Goulag… Voilà! Encore cette nuit j’y suis presque… Je sais pas si il y a de vieux anarchistes qui y croient encore… Je sais que plusieurs discutent toujours de révolution devant un verre de bière… Les ardeurs ce sont calmés on a vieillis on mange moins de Kraft dinner. Je termine, on est pas snob au point de fréquenter les bistros à la mode. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas c’est presque finis. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! C’est un chaud après-midi, j’ai fait la sieste. J’entends un avion réacté qui passe… Le climatiseur fait bien son travail. Déjà le milieu de la semaine, j’en ai pas grand-chose à dire mon senti est au beau fixe. Je veux pas vous raconter des histoires de toxico, j’en ai trop… Ai téléphoné aux gens de L’Espace Potentiel pour savoir où ils en sont rendu avec l’éventuelle présentation d’au-delà des marées, la pièce de théâtre, je veux savoir si ça va se faire j’ai laissé un message à une dramathérapeute… Téléphoné à un collègue pour savoir si ça va se faire ou si ça se feras pas… Des fois je place pas mes espoirs à la bonne place… J’ai préparé les légumes que je vais manger avec du foi de bœuf. Ce que j’écris ça a toujours la même forme la changée c’est une difficulté… J’espère qu’écrire c’est thérapeutique, je pense aux grands écrivains les petits en mettent souvent trop et jouent injustement au génie… Parfois ils font de la littérature comme au dix-neuvième siècle… J’ai toujours l’impression qu’il y a plus d’écrivains que de lecteurs. Je me rajoute à ce fouillis. J’ai apprécié les deux émoticônes d’un lecteur où d’une lectrice, c’est bien. Mon lecteur de Deux-Montagnes a produit un magnifique film vérité d’un pêcheur qui arrange ses poissons… Voilà! J’ai souper, du foi sauté dans le beurre, c’était bon… La journée se termine, quand j’ai bien mangé ça va mieux dans la soirée… Les légumes étaient carottes, brocoli et pommes de terre… Souvenir de cette enfance en banlieue, on s’amusait toujours de retour pour le souper… Ça s’est gâté quand je suis devenu plus vieux je rentrais plus à la maison pour le souper, je restais à la brasserie. J’ai jamais su si la matriarche m’attendait, elle a jamais fait de remarque, je crois que c’est le bôf qui soupais à ma place. Les gens sérieux travaillaient moi je niaisais… La schizophrénie se préparait. Je réussis jamais à traduire en mots cette foutu maladie, la peur, l’angoisse, la difficulté de m’accorder avec les gens ça y étais, finis, j’étais finis mais quand même on voulait me voir travailler, j’ai essayé ça a rien donné à coup de Haldol et de Largactil , la douleur que j’avais… J’étais pas encore déniaiser je mélangeais tout l’injection et l’alcool. Une vie de fou, ça été long avant que je me range.  Je vivais dans Rosemont, je partais en stop voir la « copine » à Terrebonne… Je n’y vais plus trop de mauvais souvenirs… Encore je vais y arriver, même si c’est vide de sens mes répétitions du rétablissement, on aurais voulu que je fasse du bénévolat à vingt ans voyons donc! Un jeune homme même schizophrène ça veut plus que ça. J’ai quand-même vécu… Je suis presque rendu à la chute. C’est comme toujours difficile de terminer. Quelques mots encore pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas c’est l’épilogue, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

mardi 16 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai dormis un peu, il est presque vingt- trois heure l’heure où j’écris ça… Je songe à quitter l’écriture tout le monde peux faire aussi bien… Je sais on s’en balance que j’écrive où pas. Égoïstement j’écris pour me faire du bien, je vois la parade de voiture sur le boulevard des Braves… Tant qu’à travailler et à jouer faisons-le avec les grands… Je vous illustre ça avec une sculpture de Maurice Richard par Annick Bourgeau née en mille neuf cent soixante et un, diplômée de design industriel de L’Ontario college of Arts de Toronto en collaboration avec Jules Lasalle. La fondation Maurice Richard a commandé l’œuvre dans le cadre des travaux de rénovation de l’aréna, c’est une sculpture en ronde Bosse réalisé en Bronze. Le mythe du rocket est inscrit dans les dimensions de la sculpture qui est une représentation plus grande que nature. C’est un bronze de deux cent vingt et un centimètres par trois cent vingt-sept centimètres par cent quatre-vingt-deux centimètres à l’aréna Maurice Richard au deux mille huit cent Viau à Montréal. Pour moi le rocket c’est winner, je l’ai pas vus joué, j’aurais bien aimé, il se laissait pas abattre comme ça, j’aimerais avoir un peu de ce qu’il avait c’est un grand héros qui a réveillé la nation québécoise… Il a montré au monde qu’un québécois pouvait faire mieux que n’importe qui, lors de l’émeute ils étaient tous debout derrière lui comme un grand peuple… Je pense à certaines personnes qui vont chercher leurs héros très loin alors qu’on en a un chez nous plus grand que nature… Il marquait avec un joueur adverse sur le dos… Le joueur que je traine sur mes épaules c’est la schizophrénie que je ne dois pas laisser m’arrêter… Je peux la déjouer même si c’est un redoutable ennemie. J’écris pas pour les récompenses et les trophées mais bien pour grandir et me rétablir… Je crois que vous avez là une partie de mon senti, la fronde et la fugue, les lettres et le sport… La littérature on la féminise souvent, même si les grands écrivains étaient très viril… Quand je jouais au hockey dans la rue avec les copains je gagnais pas souvent mais j’abandonnais pas. Je savais pas ce que je deviendrais je sais pas si eux savaient… Cette nuit je veux le mieux pour moi et tous ceux qui m’entourent. J’ai du me débrouiller seul avec la maladie, je continue à me rétablir pour le moment j’ai pas de leçon à donner, juste raconter mon histoire, y’auras pas d’émeute comme à la suspension de Maurice Richard mais parfois je me dis que la santé mentale aurait besoin d’une action de ce genre- là, une émeute de psychotiques malheureusement on a pas le poids du Québec sur le dos, on dis de nous qu’on est des bons à rien… Voilà c’est terminé, c’est la chute, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques derniers mots. À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!! Bye!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Ce soir c’est un souper communautaire on mange des hot-dogs… Les voisins seront tous là. Ça va me distraire de cette éternelle solitude que je ressens en soirée. Ai reçu le code de protection pour mon compte à la Caisse Populaire, j’ai téléphoné pour l’activer ça devrais être O.K. Je sais pas si je peux écrire ça, si c’est tellement confidentiel? On peut voler mon identité mais je la dévoile pas ici… Je suis ému mes post disparaissent sur Facebook, je crois que ça va se rétablir… Je pense à vous tous en vacances à mon lecteur de Deux-Montagnes… Je sais pas trop comment je vais vous illustrer ça aujourd’hui peut-être une photo d’une cabane à Val-Morin où j’ai passé du bon temps… Ça fait déjà longtemps… Le réglage du climatiseur est correct il arrête et démarre tout seul. J’ai rangé mes harmonicas, j’ai plus de souffle… Souvenirs de cet adolescence passé dans le parc, c’est loin tout ça, j’étais pas seul y’avait une bande avec moi… Si c’était à recommencer je le ferais pas, j’ai pas voulus rester sur les bancs de l’école, j’ai payé pour… C’est du vieux stock, je sais pas pourquoi je pense à ça… On m’a demandé pour vendredi matin de faire passer une entrevue pour un poste d’adjointe administrative du comité des usagers de l’institut de santé mentale de l’est de Montréal. La cabane c’est comme quand j’étais petit gars, j’aimais aussi marcher dans le foin derrière la maison, l’odeur qu’avait l’herbe et les feuilles… Mon parcours est derrière moi, les gens sérieux travaillaient élevaient leurs familles, pendant que moi… Je vous l’écrirai pas j’ai pas envie de prendre cette voie là… Dehors, dans le parc, à la taverne tu rencontres toute sorte de gens peux fréquentables… Maintenant je suis à la retraite… J’ai acheté du foie de bœuf, il est bon jusqu’à jeudi… Ma prose est pas très forte cet après-midi, je pense à la radio à la dernière entrevue que j’ai donné à mon retour de San Francisco, la jolie directrice qui était là, elle m’a conseillé le Portugal comme destination mais je sais pas… Je pense que je vais prendre le bord du bois, trouver un quai au bord de l’eau et m’y assoir pour méditer… Il est un peu tard, les réservations sont toutes faites pour les vacances, c’est comme partout, tous en même temps… Je pourrais peut-être partir cet automne… Je pense à tous ces noms diminutifs qu’on me donnait, y’avait pas de respect… Maintenant quoi que j’entende je vais de l’avant je pars en voyage, je suis heureux que mes textes précédents vous ais plus. Ils sont écris avec un peu de sueur… Voilà! Je suis partis pour l’épilogue, j’ai de la difficulté à terminer… Je pense aux jeunes filles que j’ai croisé il y a longtemps… Je suis trop vieux pour les affaires de cœur, je vous écris une conclusion ordinaire. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard




lundi 15 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Il est vingt-deux heure, ce soir je vous illustre ça avec des champs vu d’un village sur une colline dont je me rappelle plus le nom. Je sais que c’était dans la région Rhône-Alpes ou du moins pas très loin… J’aimerais bien retourner visiter la campagne française… J’ai des lecteurs qui sont à Cavaillon les melons, ça doit être bien j’espère que la température est pas mauvaise… Je vais plonger dans mon senti en pensant à vous tous les amis. La photo c’est mon premier voyage en Europe, en France, c’était au mois d’avril je crois il faisait pas très beau. Mon amour pour les voyages a débuté avec un séjour à Besançon en compagnie des membres de la haute direction de l’institut dans le cadre d’une « fondation » internationale de la psychiatrie citoyenne, un regard de militant et son expérientiel pour une prise de parole citoyenne dans la sphère politique… Ces jours ci on en parle plus beaucoup de la pleine citoyenneté, on a semé, on sème encore et j’espère que ça va pousser comme dans les champs de la photo.,. Je pense à toute cette difficulté qu’est la psychose, elle ne permet pas une prise de parole éclairée je crois… L’autre disait il faut soigner l’hôpital, c’est pas faux mais parfois ceux qui rentrent à la maison ne sont malade que de neuf à cinq… Y’a aussi les pairs-aidants, les patients partenaire et les personnes en rétablissement, je me perd dans les dénominations, certains de mes pairs quand ils sont en crise, quand ils décompensent préfèrent choisir leur intervenant pour moi si tu peux encore faire ce choix-là, tu à encore toute ta tête… Tout ce que je vous raconte si on partais de la page un dans ce que j’ai écrit on le retrouverait. Je suis toujours le même homme obsédé par l’écriture et qui se répète à l’infini… Je pense au regretté docteur Ferron qui je crois écrivait la nuit à l’institut, des chefs d’œuvres. Retour sur la pleine citoyenneté qu’on perd quand on est hospitalisé en cure fermé, certains se sont détérioré je connais pas leurs diagnostiques mais la schizophrénie a fait des ravages… Dans la maladie mentale y’a ça aussi des raisonnements ravageurs, sans parler de la peur de l’autre… Je regarde les photos de la super-maman à Myrtle Beach ces enfants-là sont heureux , L’autre maman photographe fait des enfants heureux elle aussi à Hawaii, reste plus que les lecteurs de Hull qui eux aussi doivent nager dans le bonheur à Cavaillon. Encore quelques minutes et il seras minuit… Pendant ce temps-là on essaye de dormir à l’hôpital, on vous projette un faisceau de lumière dans le visage, un patient crie parce qu’il est attaché… C’est long la reprise de parole du fou, souvent c’est quelqu’un qu’on a trahis et qui se réfugie dans le non dis… Voilà! Je termine avec une parole volée à la pleine citoyenneté. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je vous présente une œuvre de Dan Flavin né en mille neuf cent trente-trois et décédé en  mille neuf cent quatre-vingt-seize. Je vous présente donc une œuvre exposée au Musée d’Art Moderne de San Francisco, une parmie près de sept cent œuvres fluorescentes que Flavin nommait ses Monuments. Ici un « Monument » pour V.Tatlin qui appartiens à une série de cinquante  sculptures dédié au constructiviste russe Vladimir Tatlin et créé entre  mille neuf cent soixante- quatre et mille neuf cent quatre-vingt dix. Flavin utilise exclusivement de la lumière blanche pour rappeler l’esthétique  Tatlin dans la silhouette comme dans la fusion entre l’art et la technologie. Je vous écris ça pour essayer de m’inspirer un peu, éclairer ma prosodie d’une lueur artistique, c’est pas parce que j’essaye de faire mon smart… Ce sont pas le genre de néon qu’on retrouve à vous éblouir la nuit chez Harvey’s le fast food, la bouffe du prolétaire nocturne. Je vais tenter le senti, vous toucher comme de me laisser toucher par ma quête cruelle parce qu’inconnue… Ici c’est le cas de le dire on a affaire à une sorte d’illumination mais on est pas à Lourdes… C’est bien le seul endroit ou maintenant on va accueillir les pèlerins, on ne veut plus des touristes… Pourtant Paris c’est bien la ville lumière… Bientôt ce seras pas drôle quand on s’y sentira de trop, on ira chez nos voisins américains… À moins de faire l’ermite dans la forêt nordique… Quand même rien n’empêche comme je vous l’écris toujours, que j’aime l’aéroport et les avions, les voyages je vais essayer de bien choisir ma prochaine destination. Y’a juillet et bientôt les vacances, ce serais bien de passer un bout de temps sur le bord d’un lac… Tout à coup y’a une odeur de vinaigre de patates frites, ça rappelle la mythique route deux et ses roulottes à hot-dogs. Je l’ai pas vraiment connus, le patriarche dans mon enfance allait pas souvent à Québec, et on finissait de construire l’autoroute… Y’avait aussi le fromage en grains chez la vache Caillette j’ai toujours aimé ça. Y’a plein d’odeur, maintenant c’est le parfum ça sent bon… Je sais pas d’où ça vient mais c’est encourageant… Semble qu’en plus des images on fait des Opinels à Épinal mais non! Opinel c’est en Savoie… Tiens, tout à coup je me sens fébrile… Dehors il fait très beau et très chaud. Encore une fois je veux me rapprocher de mon senti, je pense à la matriarche sur la route… Je vais dire comme on dit, je suis en faiblesse… Quelques mots encore, c’est pas facile de terminer, chez moi c’est un peu le fouillis mais je m’arrange vous pouvez me visiter… Je crois que je vais manger de la viande fumée. Entre deux tranches de pain avec de la moutarde. J’en suis à la chute, à l’épilogue. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas vous y êtes presque à la conclusion. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

dimanche 14 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Me revoilà au début de la nuit. Je pense à l’ashram de Val-Morin, du yoga sivananda en pleine nature. Je me rappelle m’être baigné dans la piscine et avoir mangé gratuitement en fait j’avais lavé la vaisselle un type m’a dit que c’est une forme de yoga. J’en avais beaucoup entendu parler de l’ashram, je voyais ça comme une secte, j’étais à côté de la track chacun y va comme il veut… Quand même les endroits où y’a un gourou c’est louche… C’est le paradis des végan, j’aime trop la viande pour adhérer… Je pense pas aux abattoirs chaque fois que je mange de la viande, des charcuteries… Sacrilège j’ai oublié mon mantra… Je pense au mantra chrétien MARANATHA , la nuit comme ça, quand j’écris, ça m’approche d’un geste sacré, d’une façon de méditer… Je me berce sur ma chaise en essayant de bien respirer, je vie toujours avec la peur de la psychose… Je parlerai pas de la métempsychose je suis heureusement pas rendus là… Maintenant mon combat il est contre la stigmatisation, contre ceux aussi qui pense tout guérir avec une prière… Ces idées de mort je les chasse en vous écrivant, j’ai encore du beau temps à avoir, dans la comorbidité y’a souvent ce désir d’en finir parce que ça fait trop mal… J’essais de comprendre ceux qui passent à l’acte et que l’on perd… Quand j’écris comme ça,  ça semble définitif, il faut écrire parler ne pas garder ça pour soi… Parfois les gens qui nous quittent ont je crois un lourd secret qu’ils emportent avec eux… Je crois qu’on respecte pas assez ceux qui font des tentatives de suicide souvent ils se rétablissent  et réussissent a mener une belle et bonne vie… Les centres de crises je crois que ce sont des lieux qui nous amènent vers un mieux-être… Le rétablissement ça passe toujours par écouter l’autre sans trop donner de conseil, la personne sais qu’on l’entends. Y’a cette question de valeurs aussi, quand j’étais plus jeune à ma sortie de l’hôpital j’ai croisé un gars qui voulait vivre dans le luxe, il croyais qu’on lui donnerais un château, prince, comte, vicomte, duc où tout simplement héritier de millions, il croyais venir d’une famille noble, il appréciais pas la réalité il est donc passés à l’acte et on l’a perdus. Il a pas été capable de vivre dans l’ordinaire parfois plate… La maladie c’est parfois un refuge une façon de survivre, dans mon milieux je les comptes pas ceux qui sont passés à l’acte…Souvent on vois pas ça venir, faut rester attentif. Ça laisse quand même des traces, pour moi c’est jamais disparus complètement, ça me garde sur le pied de guerre… Le gars était un jeune adulte avec encore des idées d’adolescent… Faites-vous en pas pour moi ça va bien on m’a toujours dis que la force c’était de demander de l’aide. Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard