mardi 16 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai dormis un peu, il est presque vingt- trois heure l’heure où j’écris ça… Je songe à quitter l’écriture tout le monde peux faire aussi bien… Je sais on s’en balance que j’écrive où pas. Égoïstement j’écris pour me faire du bien, je vois la parade de voiture sur le boulevard des Braves… Tant qu’à travailler et à jouer faisons-le avec les grands… Je vous illustre ça avec une sculpture de Maurice Richard par Annick Bourgeau née en mille neuf cent soixante et un, diplômée de design industriel de L’Ontario college of Arts de Toronto en collaboration avec Jules Lasalle. La fondation Maurice Richard a commandé l’œuvre dans le cadre des travaux de rénovation de l’aréna, c’est une sculpture en ronde Bosse réalisé en Bronze. Le mythe du rocket est inscrit dans les dimensions de la sculpture qui est une représentation plus grande que nature. C’est un bronze de deux cent vingt et un centimètres par trois cent vingt-sept centimètres par cent quatre-vingt-deux centimètres à l’aréna Maurice Richard au deux mille huit cent Viau à Montréal. Pour moi le rocket c’est winner, je l’ai pas vus joué, j’aurais bien aimé, il se laissait pas abattre comme ça, j’aimerais avoir un peu de ce qu’il avait c’est un grand héros qui a réveillé la nation québécoise… Il a montré au monde qu’un québécois pouvait faire mieux que n’importe qui, lors de l’émeute ils étaient tous debout derrière lui comme un grand peuple… Je pense à certaines personnes qui vont chercher leurs héros très loin alors qu’on en a un chez nous plus grand que nature… Il marquait avec un joueur adverse sur le dos… Le joueur que je traine sur mes épaules c’est la schizophrénie que je ne dois pas laisser m’arrêter… Je peux la déjouer même si c’est un redoutable ennemie. J’écris pas pour les récompenses et les trophées mais bien pour grandir et me rétablir… Je crois que vous avez là une partie de mon senti, la fronde et la fugue, les lettres et le sport… La littérature on la féminise souvent, même si les grands écrivains étaient très viril… Quand je jouais au hockey dans la rue avec les copains je gagnais pas souvent mais j’abandonnais pas. Je savais pas ce que je deviendrais je sais pas si eux savaient… Cette nuit je veux le mieux pour moi et tous ceux qui m’entourent. J’ai du me débrouiller seul avec la maladie, je continue à me rétablir pour le moment j’ai pas de leçon à donner, juste raconter mon histoire, y’auras pas d’émeute comme à la suspension de Maurice Richard mais parfois je me dis que la santé mentale aurait besoin d’une action de ce genre- là, une émeute de psychotiques malheureusement on a pas le poids du Québec sur le dos, on dis de nous qu’on est des bons à rien… Voilà c’est terminé, c’est la chute, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques derniers mots. À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!! Bye!!!

Bernard

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