samedi 15 juin 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Mangé une baguette avec du pâté à l’ail, y’a longtemps que j’avais fait ça… Au supermarché un bonhomme me croisait et se mettait à fredonner la deuxième fois je lui ai envoyé un Hey! Et il est disparus…  C’est peut être ma paranoïa… C’est humide comme température, le climatiseur fonctionne. J’entends crier à la fin du monde selon certains on devrait tous s’arrêter pas même voyager en avion mais y’a seulement eux qui peuvent voler se rendre dans des congrès « essentiel » pour le monde… Aujourd’hui dans LaPresse+ section voyage j’ai vu la différence du coût du billet d’avion aujourd’hui et il y a vingt ans c’est vraiment pas cher… Parfois je me dis que ce qu’ils veulent c’est que je meure pour cesser de polluer… Ce midi dans l’autobus j’ai rencontré un ami en congé d’hospitalisation, ça fait trois semaines qu’il est là j’ai pas demandé qu’il m’explique c’est encore cette saloperie de schizophrénie… J’ai hâte de commencer la formation du Centre d’apprentissage santé et rétablissement… Je prends soin de moi, je crois que je fais tout pour pas rechuter… Ce midi au coin de la rue y’avait une intervention policière on menottais un gars avec le visage en sang qui discutais quand même… Y’avait un gars accoté sur un poteau qui observais ça, y’a pas grand-chose à voir… Y’en a qui plutôt que de mettre fin à l’œuvre ont mis fin à leurs jours… La vie continue le village s’agite… Samedi soir de juin, y’en à qui vont manger au restaurant, je pense à l’amie qui si elle me lis devrais me faire signe pour aller manger… Je pense à cette personne dans l’ascenseur de l’institut qui m’a dis on te vois partout, j’ai répondu que je pouvais pas faire autrement si je voulais me battre contre la stigmatisation… Je sais pas si dans vos réseaux je suis le seul a parlé de santé mentale, mais cette semaine au conseil d’administration on s’est entendus pour dire que ces temps-ci dans les média on en parlait beaucoup plus… J’aime bien les spoken words, ces poèmes de jeunes révoltés assez négatif et qui veulent qu’on mette le yable dans leurs événements, je l’ai déjà fait et on a mis les motards doormen après moi, j’avais affaire à sacrer le camp… Juste pour dire qu’il y a une différence entre le discours nihiliste de certains et deux trois claques sur la gueule… Je pense à Cantat de la très grande poésie mais des gestes malheureux qui l’ont plongé dans l’oubli… Parfois je crois qu’on m’en veux d’être en vie et d’écrire de la mauvaise prosodie… J’ai quand même pas envie d’aller me défoncer à la mauvaise ale artisanale… La fin du monde ce seras-là mienne ma fin, après les plus jeunes vont continuer, Voilà! Encore une fois j’ai plus rien à dire, je sais pas comment terminer, la fin est toujours difficile. Je vous remercie comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

vendredi 14 juin 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Un peu de ménage dans la salle de bain, c’est dur sur les genoux… Ça sent plus l’écurie… Toujours le même problème avec la littérature, on tombe facilement dans la scatologie… Il fait chaud mais le climatiseur démarre pas, c’est bien comme ça j’économise de l’énergie… Je ferai pas de mauvais jeux de mots avant d’aller manger des huîtres avec l’amie… C’est la nuit j’ai pas sommeil, à l’époque le vendredi y’avait foule à la brasserie à minuit on s’en allait à l’hôtel entendre les deux derniers sets d'une chanteuse braillarde accompagnée par l’orchestre maison, moi je gueulais après elle qui devenait tellement exaspérée qu’elle ne voulait plus chanter… Bientôt avec toute ces liqueurs et aliments au cannabis il va y en avoir une gang de gelée, trop high ça va être je le répète la psychose, ça a besoin d’être payant pour les frais d’hospitalisation… Je radote,  souvenir de soirée passée au Café Campus rue DeCelles près de l’Université de Montréal, je dansais mais je rencontrais jamais personne je me contentais de me saouler… Y’avait tellement de monde on avait de la difficulté à se trouver une table… J’arrête ça là c’est des conneries tout ce temps passé à vivre la nuit. Ça fait longtemps tout ça, bientôt vingt-six ans de sobriété ça m’a marqué… J’ai réussis à me rétablir, à me rééquilibrer…  C’ est finis la porte tournante de l’hôpital… Je sais bien c’est pas une guérison mais je demande beaucoup moins de soins. Je raconte ça parce que je veux qu’on sache que le rétablissement est possible et je veux défaire la stigmatisation,  c’est le combat que j’ai choisis pour me rétablir… Je sais aussi qu’on peut pas imposer des valeurs, mais la dope ça sert juste à financer le crime organisé… Toujours le souvenir de mes délires chez ce copain en regardant la télévision, il me disait de faire attention mais j’écoutais pas… Je pognais mon down en écoutant Peter Gabriel… J’étais bouleversé chamboulé, je voulais mourir pourtant je recommençais tout le temps… C’est long tout ça, je sais pas pourquoi je vous raconte… En ce moment y’a un parfum de vanille, c’est bien… Ceux qui me lisent depuis un bout de temps commencent à la savoir mon histoire… Je sais plus quand j’ai arrêté de faire du sport d’avoir des loisirs sains, c’est probablement quand cette saloperie de schizophrénie est apparue, j’ai bien essayé de m’y remettre mais j’avais trop peur, aujourd’hui il ne me reste que la marche et j’aime ça. Je vais vous illustrer ça avec une photo d’une rue en pente de San Francisco, j’ai bien aimé y marcher. Les voyages et les avions sont mes nouvelles passions, je me reprends pour ces jeunes années où j’étais trop fou pour voyager… Voilà! Je suis presque rendu à l’épilogue, à la chute, c’est toujours la difficulté finale mais comme toujours je vais y arriver. Je vous remercie de m’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard





  


Au présent


Bonsoir! Bonjour! Hier j’ai marché sous la pluie c’étais pas « I’m singning in the rain », la flotte ça me fatigue. Je suis rentré à la maison j’étais tout mouillé et fatigué aussi… Ce qui fait que je vous ai rien écris, je suis quand même de bonne humeur aujourd’hui  j’ai plein de souvenirs de voyage… Je crois que je vais vous illustrer ça avec une enseigne à San Francisco… Je suis reposé mais dans ce temps-là je me sens moins inspiré. Je suis dans mon senti et j’ai l’impression d’être ailleurs, je souhaite un bon retour aux amis de Brossard… Ce matin j’ai rédigé le compte rendu de la réunion de mon groupe d’entraide… Hier soir j’avais une réunion de l’organisme qui produis Folie Douce l’émission de radio  https://www.youtube.com/user/FolieDouceRadio  On parlait cannabis, moi je leurs ai parlé de ce chercheur et des addictions, étrangement il parlait de toute les substances mais à peine une ligne sur l’alcool, pourtant... Je crois que la société a pas régler son problème d’alcoolisme… Ce matin j’ai appris qu’on légalisait les gâteaux et tous les autres aliments au cannabis , ce seras le retour du psychotique… Hier à la réunion y’avait de la bière et moi dans mon grand délire paranoïaque je croyais qu’on voulait me faire boire pour se débarrasser de moi… Voilà ce qui arrive quand je sors de mon moment présent… L’alcool on s’en sort pas c’est omniprésent dans notre société, je pense qu’on prends pas de grands moyens pour aider ceux qui en abusent… Je racontais avoir vu beaucoup d’itinérants dans mon voyage, ils étaient pas nécessairement intoxiqués, psychotique, mais laissé à eux même pour dormir à l’abri d’une entrée sur le trottoir… Quand ça fait quelques mois quelques années que tu fréquente la rue ça deviens difficile de te louer un logis… Surtout que consommer ça coûte cher et tu paye pas nécessairement le loyer à temps… Vous savez tout-ça, j’ai pas besoin de vous raconter, cette semaine je serai moins occupé. J’ai un peu lu sur les autres applications, c’est surtout pour la photo et la vidéo, l’écriture c’est pas très populaire mais je continue à vous rédiger mon senti, il pleut pas, quand on a rien à dire on écris que ça, vendredi fin de journée, la taverne va être pleine en tout cas dans mon temps c’était comme ça… Je pense aux pushers qui faisaient des affaires d’or et encore là on en venait à la psychose. C’était y’a longtemps je ne veux pas retourner là, j’arrivais à l’ouverture et je fermais la place, ivre mais ivre à en pleurer… C’est toujours mon sujet de prédilection, l’alcool m’excite m’agite et me met dans le trouble… Sans vous faire part des niaiseries et des mensonges que je pouvais dire… Ce soir je médite et je reste chez moi j’ai tout ce qu’il faut je m’ennuie pas. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! C’est la chute à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard


mercredi 12 juin 2019

Au présent


 Bonsoir! Bonjour! Cette nuit je suis vraiment bloqué, https://www.bing.com/videos/search?q=purple+rain&view=detail&mid=7CAC9C2DAF71802054497CAC9C2DAF7180205449&FORM=VIRE  J’ai regardé le regretté Prince dans la très grande chanson Purple Rain, pour moi c’était encore la belle époque où on pouvait voir des films au cinéma de Terrebonne, c’était en mille neuf cent quatre –vingt-quatre, j’avais vingt-huit ans la maladie avait pas fait tous ses ravages, seul déjà c’était difficile. J’aimais me réfugier dans les salles de cinéma avec ma difficulté à vivre de vrais émotions… Cette nuit c’était la douche et le parfum, n’empêche c’est le retour du sentiment d’être envahie, y’avait un morceau de bacon par terre une pinte de lait vide sur le comptoir pourtant personne est entrée… Si vous saviez comment ça me fait souffrir ce faux senti… C’est pas douloureux comme un mal de dent, juste de l’angoisse qui m’emporte… Souvenir de ces casse-crôute le long de la route et de cette odeur particulière de frites… C’est dépassé même Tim Horton se met au végé… Y’a un sentiment de fin du monde avec tous ces emballages, toute cette pollution de plastique, dans ma jeunesse on réalisait déjà que c’était beaucoup trop pollué… Souvenir de ces gars qui avaient demandé une subvention pour recycler les vieux appareils ménagers ont leurs avait demandé à qui on vendrait les neufs… Je reviens à mon senti à cette douleur que j’ai, que j’ai, répéterais le poète. Cette nuit je vous illustre ça avec une autre murale de San Francisco. Le climatiseur est arrêté, c’est pas tellement chaud… Y’a un gars qui gueule dehors… Je pense à cette gentille dame rencontrée la semaine passée, on a discuté comme si ça faisait des lustres qu’on se connaissait, elle avait le don de me mettre à l’aise… J’ai régler la télé pour enregistré une émission ce soir, je peux pas la regarder j’ai une assemblée générale… Je me sent violent, j’ose vous l’écrire, ça devrais passé… J’écoute ce que ça me dis je pense à ce petit cousin qui je crois est décédé… Parfois je me dis que je comprends pourquoi on s’enlève la vie, la souffrance est trop grande, c’est pour ça que je vous écris pour la calmer la dire et l’apaiser… Je les entends dire c’est pas normal, y’a rien que je déteste plus, normal ça existe pas… Je pense à l’ami qui il y a longtemps avait saisis ça pour lui y’avait rien de normal, la normalité y’en avait pas. C’était de la job de sociologue… J’ai sommeil je termine, hier je suis allé sur la rue Saint-Laurent, j’ai toujours fréquenté cette rue de jour comme de nuit… Je sais pas ce qu’est devenue l’ami qui travaillait chez Softimage… Voilà! J’ai presque terminé, encore une fois j’ai de la difficulté à écrire une finale, je pense à tous ces drames… Dehors y’a un chat qui miaule… J’y arrive à cet épilogue, je respire l’odeur de parfum sucré… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! C’est terminé, j’étire un peu en vous souhaitant à la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Il fait chaud, cet après-midi je me sens moins fou. J’ai démarré le climatiseur… C’est difficile d’être égal quand j’écris. Aujourd’hui j’ai dormis… Je préfère écrire la nuit… J’ai fait chauffé les légumes que je vais manger avec du foi de bœuf, je crois que c’est santé. Je pense toujours à San Francisco je vais illustrer ça avec la photo d’une murale que j’ai vu là-bas… J’y vais avec mon senti, il est presque seize heures… Hier, j’étais content de voir l’amie on devrait se voir plus souvent… Les pompiers passent comme souvent en fin d’après-midi. J’ai perdu mes tabliers pour faire la cuisine, y’a rien de très viscéral dans cet énoncé. J’essais de vous écrire mon monde intérieur, je laisse faire la douleur… J’ai soupé c’était bon, quand j’ai le ventre plein ça fait moins mal. Je pense à la directrice du mouvement santé mentale Québec, une vieille amie perdue de vue… Ce matin c’était le supermarché, j’ai acheté du sucré… Je prends mon temps, c’est ce que le poète du cours discours poétique m’avait dit, je le répète, question de prendre tout mon temps, c’est ce que je fais… Le soleil plombe, c’est bien la chaleur. Tout à coup je suis triste, c’est souvent comme ça je sais pas pourquoi, je suis pas un poète maudit, mon nom c’est pas Verlaine, écrirait-il un blog aujourd’hui? J’écris rien de costaud dans cette fin d’après-midi, je veux dire, je veux tant dire que j’en suis muet… Les grands poètes ont les mots savants, la matriarche parlait comme quelqu’un du bord de la mer, comme un pêcheur, elle parle souvent des grands vents, comme un capitaine où un marin… À l’époque c’était le nordêt… Elle termine avec un O.K. d’abord!!!  Je sais pas si c’était le lac  Saint-Jean où la mer qui faisait prendre ce langage maritime… Je pense à Claudia et à Isabelle qui nous ont grandement aidé à monter la pièce de théâtre, j’ai vraiment beaucoup apprécié… Non! Je m’auto-stigmatiserai pas, je vaux autant qu’un autre, c’est pour ça que j’écris, pour essayer de me donner une certaine valeur, parfois j’ai trop d’introspection et ça tourne mal… Je pense au gars de Québec ce conférencier pair-aidant, je crois pas qu’il me lise… Il s’est rétablis je devrais être capable moi aussi à ma façon. Je suis désolé j’aurais aimé vous écrire un texte égal à celui d’hier… Plusieurs personnes ne croient pas dans la puissance des mots pourtant parfois il ne reste que ce chemin, la prosodie pour dire et se libérer… C’est une question de valeurs où on les places dans le matériel où l’argent? Où dans les sentiments, le senti franc… Je crois pas que les millionnaires sont plus heureux. Voilà! C’est presque terminé toujours avec difficulté. J’aurai essayé encore une fois en espérant que ça vous plairas. Quelques mots encore comme toujours pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez moi pas, je souhaite vous revoir dans un prochain, je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

mardi 11 juin 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Suis allé prendre un café avec l’amie hier. Je la remercie, parfois je crois que je vais devenir fou avec ces écrits. Je suis peut-être dans le champ, écrire ça accentue le mal? Y’avait du monde partout pour le fringe rue Saint-Laurent. Aux actualités j’ai vu qu’Ottawa avait maintenant un million d’habitants sans compter la population de Gatineau… Les lecteurs qui habitent dans ce coin sont surement très heureux d’être maintenant à la retraite et de ne plus perdre de temps dans la circulation… J’ai démarré le climatiseur, j’ai hâte d’aller manger des huitres au marché Jean-Talon. Avec l’amie on a discuté de notre expérience théâtrale commune comment on avait aimé ça… Moi je suis très fou et j’aime toujours être en avant sur la scène… Mais j’ai peur j’ai beaucoup de pensée malsaine, le livre La bête intégrale de David Goudreault me fait mal par sa véracité, j’ai peur de devenir comme le narrateur, un criminel… Je sais pas si je dois vous écrire ça j’appuie peut-être un peu trop sur mon senti… J’ai la musique du générique de Des Racines et des Ailes dans la tête… Je croyais que la nuit était plus avancée que ça. Bientôt mercredi, bon! Je continue avec mon senti, cette semaine dans l’ascenseur de l’institut quelqu’un a dis qu’on me voyais partout, évidemment, je peux pas me cacher et dé-stigmatiser… Je tiens beaucoup à ça montré qu’on peut vivre une vie décente avec de bonnes valeurs même avec la schizophrénie… Je regrette qu’on s’enlève la vie avant d’avoir essayé encore une journée… Je comprends aussi que la souffrance est tellement forte qu’on crois qu’elle ne se termineras jamais… Souvent la schizophrénie est co-morbide, j’aimerais ça avoir des solutions simples, moi j’appelle je parle toujours à quelqu’un avant d’aller trop loin… Je sais qu’on peine pour certain à donner du sens à l’existence, que ce n’est que ça en déçois plusieurs… Mon senti sers à construire quelque chose, vous le lisez présentement… Je veux dire à l’amie photographe que je l’embrasse… Tout à coup j’ai comme de la peine… Je pense à mon prochain voyage, ce seras le printemps prochain… En attendant j’écoute ce que dis mon senti, je veux vous écrire sur la sexualité, une chose dont je ne parle pas souvent parce que ça m’embarrasse… Ça m’a longtemps fait souffrir… Je suis un romantique j’aime bien faire la cour… Souvent ça démarre bien mais j’arrive pas à développer une relation durable. Quelques mots encore, je vire de bord je vous parle pas de sexualité c’est trop malade et je suis pas sexologue… Là aussi je suis abstinent, ça me fait moins mal, depuis le temps je vous l’ai surement déjà écris… On m’a trop écorché j’ai besoin de douceur… Voilà pour ce soir, j’en suis rendus à la chute, j’essaye de terminer d’une façon décente. J’ai pas perdus certaines habitudes et comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

P.S. La photo est de Nicole Khouri photographe professionelle




Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je suis vraiment à boutte pas d’inspiration… J’ai mis des bermudas, changé la tête d’oreiller, avez-vous déjà lu ça un écrivain incapable de faire une métaphore? De rajouter de la beauté dans son écriture en transcendant le plate quotidien… Je vous rédige ça vraiment dans la nuit. Souvent je veux faire une image mais ce sont celle des plus belles chansons qui me viennent en tête… Mon écriture est lourde comme du plomb elle amène dans les profondeurs de l’ignorance… J’ai que la rue en tête… Je viens d’écouter un reportage sur la Direction de la protection de la jeunesse, rien de très réjouissant le gars menaçait de mettre un contrat sur la tête de l’agent… J’ai mal, mal à ceux qui pensent que la poésie c’est d’écrire tout de travers, on m’a dis que j’arriverais pas à écrire… Je fixe l’écran rien n’apparait, je voudrais me voir sur la piste comme un vieux clown décati, je bave tellement c’est difficile d’écrire mon senti de cette nuit… Je sais pas trop où je veux en venir, là est la difficulté, le plus simple ce serait de transposer mon senti, inventer la folie mais je tiens au réel, à rester dans le même contexte même si comme je l’écris toujours je suis mal amanché… Cette nuit il pleut… J’ai cessé de m’intéresser aux musiques à la mode… Je crois que pour être publier  faut écrire comme tout le monde moi j’arrive juste à écrire des amanchures de saloperie de texte tout croches… C’est pas apaisant ce que j’écris…Écrire, comment? Pourquoi? Je sais pas… Peut-être pour enlever un poids… Les vieux bonhommes peuvent pas réinventer la vie… À tous les dix ans y’a un auteur qui fait sa marque et je suis pas de ceux-là… Je suis bon qu’à chiâler… Tout ça serait bon que pour le feu… Je m’arrête à toute les phrases en pensant réinventer, y’a rien de neuf dans mes tribulations « littéraire ». Là y’a des mots d’espagnol qui me viennent en tête… Il est six heure dix je me lève j’ai démarré le climatiseur, il fait chaud… J’écris en deux séquences … Je trouve pas quoi vous écrire, j’ai mis mon T-shirt Alcatraz, je viens de niaiser je sais pas combien de minutes avec le traitement de texte… Mardi matin, je sais pas comment je vais vous illustrer ça… En fait je suis ignorant… Aujourd’hui j’ai tout mon temps à moi, je crois que je vais rédiger le compte-rendu de mon groupe d’entraide. Je me prépare un café, j’ai dormis un peu cette nuit… Il pleut encore, j’aime bien l’odeur des toasts et du café le matin… Souvenir de cette femme avec qui je vivais qui le matin me disait ce que son ancien amant faisait, il préparais le petit déjeuner, elle me reprochait de pas le faire, je la détestais mais j’avais l’affect déréglé. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard