mercredi 13 février 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’hésite à réattaquer l’écran blanc, cette semaine on m’a demandé si j’écrivais encore à la main avec un crayon et du papier, mais oui! Tous les compte rendu des réunions de mon groupe d’entraide sont écris comme ça… Ce soir je me suis reposé, j’ai beaucoup apprécié les photos des snowbirds à San Antonio ça semble une ville magnifique… Moi je vous écris ça et après je me mets à l’étude de mon guide de San Francisco. Je pense encore au Wi-Fi je sais pas si il vas y en avoir dans l’avion… Lentement les journées passent, un mois et quelques jours et c’est le départ… Je me suis calmé voilà pour mon senti, c’est la nuit je crois qu’ils vont ramasser la neige dans pas long, ils font les grandes rues nord-sud… La souffleuse passe voilà pour les joies de l’hiver. Je crois pas jamais écrire quelque chose d’essentiel pour l’humanité, j’écris mon rétablissement, le déclin de ma schizophrénie j’en parle souvent ça fait partie de ma vie depuis longtemps. Je l’écris dans un élan contre la stigmatisation, je pense à ce voisin ancien collègue d’entretien ménager qui travaille encore et qui me regarde avec mépris. J’ai toujours senti une grande solitude dans cet homme-là, un grand malheur, il auras fait son devoir mais à quel prix. Ça frôle l’absurde s’entêté à travailler de cette façon-là, ne pas chercher plus que ça… Il neige encore, nuit de mercredi à Jeudi, je sais j’ai la patte un peu simplette. J’ai finalement payé mon compte de téléphone, je vous en parle pas trop je veux pas attirer la malchance et puis les comptes le quotidien ça fait pas de la grande littérature. Ici on  est pas dans les frères Karamazov et pas même dans Kafka pour les plus angoissés, les plus solitaires… Semble que la paperasse pour le loyer était o.k. tant mieux un soucis de moins… J’y arrive pas, je tourne toujours autour du senti, de l’émotion mais j’arrive pas à l’écrire… Je sais pas pourquoi je pense au propriétaire du bistro où j’ai perdus beaucoup de temps, il m’a jamais encouragé dans rien, j’étais juste un client… Pourtant j’étais pas forcé d’aller là, comment écrire cette profonde détresse que seul l’alcoolique connais, je vais passer par-dessus cette nuit… Je sais pas si j’étais méchant ou si c’était eu, ça m’a pris du temps à réaliser qu’il y avait du mauvais en moi et un peu partout…. Viens de manger un peu de fromage, ai fait mon lit, je termine ça et j’y retourne… Je sais pas trop comment terminer, je vous illustre ça avec les travaux qu’ils font sur le terrain du célèbre Club Sandwich… Je sais pas ce qu’il vas y avoir là… Voilà! Je termine c’est la chute j’espère que ça vous à plu, quelques mots encore pour terminer, tout ça c’est une question d’espérance, l’espoir c’est souvent ce qui me manque. Je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Après l’ordinateur qui plante, le téléphone qui plante! Cet après-midi je suis à boutte, je sais pas pourquoi je vous écris, je veux tout abandonner, on dis souvent que la force c’est de demander de l’aide moi maintenant je veux rester seul… Je sais demain c’est une autre journée depuis quelques jours je me préparais pour me rendre au Théâtre du Nouveau Monde la tempête à tout gâché… Dans ces moments là, la paranoïa et l’angoisse sont ultra-présent… Je sais pas ce que j’ai fait pour mériter ça j’ai juste essayer de vivre. Des fois c’est simple comme le fait de pas avoir mangé de la journée… La neige a recommencé , lentement le téléphone se recharge… Je vais faire chauffer une pizza pour écrire toujours dans la niaiserie. Parfois je dérive… Je croyais m’être fait piquer une composante de mon ordinateur c’était juste le fil d’alimentation de l’écran précédent. Je me calme parfois j’ai des coups de tête… Je vais vous écrire plus lentement avec plus de respect, je vous prends du temps pour me lire, les plus généreux commentent, j’apprécie… Y’a un ami qui viens de me téléphoner, je lui ai juste expliquer que je pouvais pas lui parler longtemps parce que mon téléphone se rechargeais… Bientôt je vais souper… La machinerie passe dans la rue… Parfois je dois avouer que je suis battu, c’est pas vraiment le temps d’aller dehors tout est enneigé… J’essaye de remonter, de pas me dénigrer, pourtant je voulais tant… Voilà j’ai mangé la pizza stromboli toute garnie, ça fait du bien. J’aimerais bien être un philosophe qui plonge dans les profondeurs abyssales du moi, j’y arrive pas je manque de mots… Parfois je cherche dans mon vécu, je trouve pas… C’est comme si y’avais  que moi avec de mauvaises habitudes. Le concierge a dit au gars d’â côté d’enlever sa bicyclette de la passerelle, il l’a juste mis dans l’entrée d’en avant… Quand je suis fatigué je m’en veux, j’ai hâte d’aller me reposer à San Francisco.  J’écris bêtement en faisant compétition avec l’horaire de télévision. Les petits vieux comme moi ça dors mal, ça essaye de s’accommoder de ses insomnies, ça écris parce que ça a pas de moyens. La journée est presque passée. En fait n’est pas Saint-Denys Garneau qui veux j’ai même pas son talent pour disparaitre. Une famille de noble de la littérature québécoise voilà d’où il venait. Il n’a vécu que quelques années il était pris du cœur, certains diraient que c’est une maladie plus noble que la schizophrénie… Je sais même pas pourquoi j’écris ça sur le poète… Demain la Saint-Valentin, les amoureux qui ont des relations épistolaires vont s’écrire de beau et parfois langoureux mots, c’est de la littérature populaire. Je suis à bout de souffle, je pense à vous qui me lisez, semble que c’est ridicule d’être « prolifique » comme moi. Voilà! Je vous laisse là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusqu’ici!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard 

 

mardi 12 février 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Dehors c’est la tempête. J’ai retrouvé mon format initial de Word… Aujourd’hui on débute la création collective au Théâtre du Nouveau Monde. Avec l’aide de l’amie agent de voyage j’ai réussis à imprimer les documents… Je relis le guide Ulysse de San Francisco et je prends des notes… Ai commencé la lecture du roman d’Ingrid Bétancourt… J’ai ouvert le store, je veux regarder la ville sous la neige, les cols bleu travaillent fort… Vers d’oreille, Mistral  gagnant de Renaud une magnifique chanson très touchante… Les snowbirds vont pouvoir dire qu’ils se sont sauvés d’une tempête… La matriarche dis que les médias s’énervent pour rien, les ainés en ont vu d’autre on dirais qu’ils ont tout vu… Minuit y’a un type sur la passerelle, je sais pas ce qu’il fait dehors à cette heure et par ce temps… Ce que je vie en ce moment c’est jamais arrivé, je suis vieux et c’est comme si j’étais en vol libre sans protection pourtant y’a aucune menace… J’ai toujours un bon souvenir de la dame qui tenais le restaurant de l’hôtel à Washington elle était très gentille… Souvenir d’un arrêt au cimetière des vétérans, je crois qu’on me suivait mais c’était je crois ma paranoïa… J’entends gronder la machinerie…  J’y vais avec mon senti le défi est toujours le même traduire mes émotions en mots, depuis que je vie moins de psychose c’est comme si j’étais muet… Et si c’étais vrai qu’on me persécute y’aurais quand même pas grand-chose à faire… Quand je commence à nier la maladie c’est là que ça risque d’aller mal… Contrairement à la dame entendus hier dans un reportage sur la santé mentale. Je ne prends qu’un anti-psychotique et ça me conviens. Je vous avoue quand même que j’ai peur de mourir si j’arrêtais, les gars qui arrêtent parce qu’ils croient prendre un placebo sont toujours ramenés à l’hôpital… Le nouvel an chinois! J’ai hâte de voir ce qua      rtier  à San Francisco… J’ai entendu un bruit je croyais que c’était l’appareil photo, j’ai supprimé toute les images… Je croyais avoir perdue une carte pour l’appareil mais je suis content je l’ai retrouvé je vais la garder pour le voyage… J’ai un peu peur c’est comme si le jus d’orange avait fermenté je l’ai jeté, les camions sillonnent la rue… Je sais pas si c’est possible que le jus d’orange se transforme en alcool dans le réfrigérateur, je crois pas qu’il serait mousseux… Je pense à ce que ce serais si je faisait une rechute, je boirai pas aujourd’hui… Mes papiers de voyage sont imprimés… Je sais pas ce que tout ce monde va faire chez la voisine au milieu de la nuit… Voilà! J’ai presque terminé pour cette nuit, j’entends toute la machinerie qui passe dans les rues de Montréal, c’est le vrai hiver, quelques mots encore pour terminer, mais oui c’est la chute j’espère que vous êtes pas fatigué. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

 

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Lentement le temps se couvre, il y aura de la neige. Les voitures passent rapidement, la rue est grise calcium… J’ai mangé des biscuits feuilles d’érables, la cabane à sucre c’est pour bientôt, tant de sucré j’ai des hauts le cœur… Ce que j’écris c’est du délire, il se passe pas tellement de chose dans une journée, la neige va s’accumuler, aujourd’hui je suis pas sortis. J’ai pas de problème ça m’en fait peu à dire. Je pense au psychiatre qui se font juge littéraire… Ce matin dans La Presse + on parlait de la pénurie de psy dans l’est de Montréal deux directeurs que je connais, celui du programme santé mentale dépendance et itinérance et le psychiatre chef de  département psychiatrie du CIUSSS de L’Est-de-l’île-de- Montréal, ils font un travail honorable mais y’a plusieurs psy qui font de l’enseignement. Le directeur santé mentale et dépendance note qu’on ne laisse personne en danger seul… Moi j’essais avec mes différentes activités de rester en rétablissement. L’est de Montréal c’est pas riche et a souvent besoin d’aide y’a des psy en vacances, on peut se tourner vers les centres de crise mais les besoins sont grands. C’est pas moi qui va vous expliquer tout ça c’est compliqué, parfois le psy c’est l’aide de dernier recours surtout quand on est psychotique… Au travers de mes activités j’aurai croisé plusieurs psy, ce sont en général des personnes honnêtes avec une grande culture… Pour un paranoïaque comme moi j’en dis beaucoup… Je sais pas si y’a des psychiatres exclusivement dédiés aux itinérants… Les besoins sont grands et y’a plusieurs personnes qui dénient la maladie, je crois qu’ils disent que c’est pas eux mais la société, moi je crois pas ça je suis entièrement responsable de ma santé mentale… D’autre refusent l’aide…  Je sais qu’il y a des malades orphelins affiliés à aucune ressource aucun hôpital c’est difficile de les soigner. Je suis loin de mon senti cet après-midi, je crois que j’aurais aimé être psychiatre mais dans mon adolescence on en parlait pas les psy étaient souvent les mauvais… Je suis pas tombé sur le bon bord de la clôture, je suis soigné pas soignant mais j’essais d’aider en étant pair aidant, personne en rétablissement. Je crois avoir changé ma vie mes amis sont ceux qui ont souffert mais se rétablissent, des gens qui ont beaucoup d’expérience à offrir… Souvenir du psychiatre qui répondait à mes questions en m’envoyant à la bibliothèque municipale, c’était pas une mauvaise idée… Combien de fois mais combien de fois, j’ai pris l’ambulance, j’étais désespéré, il le fallait pour attendre toutes ces heures à l’hôpital pour consulter. Un jour ça s’est terminé, j’ai lâcher prise pour me rétablir… Je vois le monde d’un autre œil loin de la dépression psychotique, de la schizophrénie… Je pense à mon premier job d’été où j’avais trafiqué ma date de naissance, ça surement pas aidé dans la maladie… Voilà! Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Cette nuit tout est calme. J’ai dormis et je suis maintenant debout j’en profite pour vous écrire. J’ai retrouvé l’emplacement de toutes les photos dans l’ordi… Me souviens plus si je vous l’ai dit mais on a perdus aucun fichiers, nuit de lundi à mardi, elle avance… À peine un mois et demi avant mon départ, j’ai de la difficulté à retrouver mes billets d’avions et mes vouchers d’hôtel… En fait je les retrouve mais je suis incapable de les imprimer, je regarde ça j’en ai quelques copies dans le tiroir… Je crois que l’ami m’en veut parce que je l’ai appelé le sclérosé… Presque trois heure, je suis éveillé et sobre c’est bien comme ça, j’espère qu’il y a personne qui couche dehors il fait très froid… Me souviens de ces endroits enfumés où on servait l’alcool dans des tasses j’y ai survécu… J’ai jamais vraiment pu écouter l’émission Les Couches Tard avec Jacques Normand et Roger Baulu, j’étais encore un enfant, mon époque de nuit c’était moins drôle qu’un show télé, on courait après la drogue et l’alcool, y’avait pas grand monde qui savait ce que psychédélique voulait dire… San Francisco c’est un peu un pèlerinage aux lieux de contre-culture des années soixante… Là où les beatniks se sont transformés en hippies… Après y’a eu tous ces épithètes, granola, macramé en opposition à tout ce qui étais rocker où parfois middle of the road… Je pense encore à ces communes où on croyait réinventer les rapports humains, mettre tout en commun… L’avion, l’aéroport, je crois que je vais y passer la nuit mon vol pars à sept heure… Les enfants fleurs croyaient pouvoir vivre d’amour et d’eau fraîche pendant que Grogan se débattais pour leurs trouver à manger, organiser des soupes populaires. On les appelait les diggers… C’était il y a longtemps j’étais un enfant. De culture underground c’est passé à culture pop et les hippies sont devenus des dopés, pourtant y’en a qui ont fondé des familles avec succès, la contre-culture c’était qu’une époque qui a laissé un « art » de vivre plus ou moins bancal. Lentement j’écris en cherchant à vous rapporter mon senti, je pense à l’essence de ce que j’écris, c’est rien de bien définis… Tout à coup j’ai une émotion de voyage partir quelques jours ça va seulement me reposer, me changer de mon quotidien… Tout à coup je pense à la psychiatrie qu’on voudrais plus humaine pourtant les soins ne peuvent être qu’imparfait les soignants l’étant eux aussi. Y’a de ça dans la maladie mentale la recherche de la perfection, de l’amour universel dirais le poète… J’aurai passé ma vie dans un goulag psychiatrique, heureusement maintenant je me rétablis… Le sommeil me rattrape, j’ai encore quelques mots, les gens qui ont souffert sont souvent plus indulgent envers leurs pairs… Voilà! On y est presque à cette chute, y’a une odeur de cigarette qui brûle, c’est juste mon imagination. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!

Bernard

lundi 11 février 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! De retour de la réunion, aujourd’hui y’a une magnifique lumière… C’est quand même froid, je crois qu’il vas y avoir une bordée de neige mercredi, ça y’est j’ai diné d’un macaroni gratiné… Ai laissé un message à l’infirmière du centre local de services communautaires. Je pense à Flaubert on est pas au dix-neuvième siècle, je crois que les mœurs sont plus dures plus crûe que chez Madame Bovary. J’aimerais bien avoir la plume sentimentale… J’invente toute sortes de choses, je réécrirai pas le portrait de Dorian Gray d’Oscar Wilde. Je pense aussi au American Psycho de Brett Easton Ellis… Y’a une certaine parenté entre les deux œuvres… L’après-midi avance et moi je me perds dans cette écriture sans queue ni tête… Ce matin j’ai raconté que la honte est disparue, honte de ce que je fais, de ce que je dis, de ce que je suis… J’y vais avec mon senti, me suis préparé un café, je cherche l’émotion comme si j’écrivais une chanson… C’est toujours une question de temps on laisse monter le sentiment, c’est quand même pas toujours de la douleur ça peut être joyeux et euphorique. J’aimerais bien écrire la grande œuvre mais… Je vous laisse deviner j’ai qu’une condition c’est la peine. Je sais pas si écrire ça combat la stigmatisation mais je préfère ça aux gestes posés dans la psychose. Cette semaine on commence la création collective, j’ai hâte de voir les amis… J’ai déjà le trac, c’est toujours comme vous lisez ici, je fais de mon mieux. L’ami sclérosé m’a téléphoné, il semblait m’en vouloir, je devrais faire attention quand je lui parle sa condition est pas évidente. Je crois qu’il en perd… La maladie s’attaque à son intellect… C’est ce genre de senti qui m’émeut, c’est pas évident de voir quelqu’un dépérir dans des poussées de maladie. Je commence à apprivoisé la machine avec sa nouvelle configuration… Je regarde dehors, je vous écris ça bien tranquillement assis chez moi… Je veux dont pas faire de mal, blessé quelqu’un, semble que c’est impossible on a toujours quelques chose à dire sur l’autre. « Aime ton prochain comme toi-même » c’est pas facile encore faut-il entendre ceux qui disent que s’aimer ça a pas de sens, quand même tout commence là dans l’amour de soi, on deviens bon. Un petit coucou à mon lecteur de Deux-Montagnes, j’espère qu’il reçois mes courriels. Je sais pas si il souffre encore d’insomnie, ça lui donne le temps de me lire et de s’endormir sur mes platitudes. Chacun à sa vie, je veux être le juge de personne. Ce matin en me rendant à la réunion je me disais que tout le monde est différent et imparfait, on fais avec ce qu’on a … De la philosophie de bottine. Le voisin parle à son chat moi je vous écris. Voilà! J’en ai presque finis, je suis rendus à la chute. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

 

Bernard

dimanche 10 février 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! De retour sur la tour, un gros merci à quelqu’un qui va se reconnaitre… Je pense aux snowbirds, je sais pas si ils ont chauds. Je viens de lire la secrétaire retraitée du CÉGEP de L’OUTAOUAIS, semble qu’il fait pas beau mais c’est tout de même mieux qu’ici… Ma machine est nouvelle, je dois l’apprivoisée… Mon lecteur de Deux-Montagnes à raison on est pas mal accroché à l’informatique, quand même on se mettras pas encore une fois à prêcher le retour à la terre et la bouffe de vegan, ça y est c’est lundi, veux veux pas je suis insomniaque… Je prends des notes sur San Francisco, un peu moins de deux mois et c’est le départ… J’ai hâte… Ma machine est réparé, l’écran a sauté j’ai fait des mauvaises opérations, heureusement j’ai perdus aucun fichier… Ce matin j’ai une réunion du groupe d’entraide, j’ai maintenant un écran plus grand… L’ami historien de l’art semble dire que mon écriture est pas très raffinée il a raison j’essais d’écrire crû pour plus d’authenticité. Je sais pas si j’y arrive… J’invente rien ça vient toujours de mon senti que je cherche toujours à dire à écrire, je crois que j’aurai pas trop de problème a marcher en vacance… Je dois rappeler l’infirmière pour lui en parler, y’a pas trop trop de polémique dans mes écrits cette nuit. Je vais commencer la lecture d’un bouquin qu’on m’a donné ça s’intitule « Même le silence à une fin » c’est d’Ingrid Bétancourt, une œuvre une brique. Quand j’écoute trop ce qui se passe en moi c’est le silence et c’est un bon moyen pour ramener l’angoisse… Je me rappelle plus avec qui je causais la semaine passée, il me disait que l’écriture était thérapeutique, c’est possible… Y’a des écritures plus fines que d’autre, moi j’écris comme un  arracheur de dents juste pour soulager la douleur et péter l’abcès même si c’est dangereux… Oui! Oui! On passe au travers de février, c’est froid mais on va survivre on en a vue d’autre. Je fais plus beaucoup de radio, je crois qu’ils ont renouvelé l’équipe… J’en aurai peut-être plus à écrire en revenant de voyage… Je sais pas si c’est de la paranoïa mais je crois que certains sites font sauter le hardware quand on se branche dessus… J’ai réussis à mettre en marche le logiciel photo… Les transferts de l’appareil à l’ordi… Je pense que je vais illustrer ça avec la murale en hommage au regretté Gérald Godin, un grand poète… J’allais écrire qu’il ne restais plus de grands poètes mais j’ai oublié Patrice Desbiens du nord de l’Ontario, je l’aime bien mais y’a longtemps que je l’ai lu. Je vous l’écris encore, j’aimerais ça être un poète mais c’est pas avec ma prose sale que je vais y arriver. Lentement la chute s’en viens, je termine en pensant au plateau Mont-Royal où j’ai marché ce matin. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!

Bernard