mardi 14 novembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! De retour du colloque de l’association québécoise de réadaptation psycho sociale. Un atelier réjouissant, les gens ont appréciés on a eu plein de bons mots. Je vous avouerai que la veille j’avais très mal dormis ce fut une expérience très positive même avec le manque de sommeil. Ce colloque pour moi c’est comme une grande famille… Je veux pas blesser ma famille et les amis que je remercie pour leurs commentaires. Au dîner j’ai beaucoup aimé ma discussion avec le collègue sur la littérature américaine, ai salué monsieur le conférencier de Québec… Aujourd’hui je prends une pause, j’aimerais beaucoup recevoir mes nouvelles lunettes et le recueil des magazines Spirou. Je pense qu’à trois on a réussis à traduire les enjeux de la création collective le Banquet de la mémoire. http://www.antenne.qc.ca/index.php/le-banquet-de-la-memoire-en-video/  pour ceux qui veulent voir un peu de quoi ça avait l’air. Je peux dire que cette semaine j’aime beaucoup mes implications. Jeudi je vais parler à des étudiants en travail social… Au colloque y’avait des gens qui semblaient me connaitre mais que moi je ne connaissais ni d’Ève ni d’Adam… J’aime pas beaucoup être en groupe dans ces événements, on se perd toujours de vue et on se met à chercher l’autre… Hier quand j’en ai eu assez je suis partis en taxi jusqu’au métro, seul, j’étais content de rencontré l’amie qui fait de la plongée sous-marine. Semble que quelque part j’ai dit que le système de soins en santé mentale allait mieux, c’est une erreur ça se détériore plutôt, des gens mieux placés que moi peuvent le confirmer, les gestionnaires semblent plus du tout intéressé à rencontrer les personnes en rétablissement, on voudrais le faire comme inscrit dans la politique mais on est pas prêt à dédommager le patient partenaire… Moi je continue à cogner sur le même clou. Semble qu’il y en a qui s’inquiète de ce qu’on fait avec l’argent, nous est-ce qu’on va leurs demandé ce qu’ils font avec leurs paye? Je sais, y’a des psy et des travailleurs sociaux qui sont pas d’accord avec ma vision des choses ils préféreraient que je passe la moppe trente-cinq heure semaine mais là aussi j’ai déjà donné, ça me convenait pas… Je pense à la foule du colloque à comment tout ce beau monde là avait besoin de parler. Je pense à l’ami qui se bat contre ses tocs malgré ça il arrive à très bien faire les choses. Y’a cet autre ami très gentil qui accepte que je ne participe pas à son activités livres ouverts, on se reprendras… Encore debout au milieu de la nuit je termine ça et je retourne me coucher. Comme toujours c’est de terminer qui est le plus difficile qu’elle va être la chute? Je sais pas, je pense à vous lecteurs lectrices, je veux pas vous ennuyer. Finalement je suis satisfait de ce que j’ai écrit donc je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là, continuez ne me lâchez pas!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! J’ai essayé de dormir, j’y arrive pas. J’ai des problèmes de digestions c’est pas très littéraire. Pendant ce temps-là le voisin ronfle. Ce matin je fais ma présentation, j’ai le trac… J’attends deux choses mes nouvelles lunettes et un recueil Spirou… Ils ont simplifiés la façon de nous dédommager, tant mieux! J’ai une chanson interprétée par Gerry Boulet dans la tête… J’espère que l’optométriste a fait une bonne job. Dans six minutes ce seras mardi… Me suis tapé un yogourt, me rappelle le chroniqueur de La Presse qui était tombé en amour avec le yogourt de marque Liberté y’a l’autre aussi le regretté cinéaste qui disait que la liberté n’étais pas une marque de yogourt… Le congrès est en banlieue de Montréal, à Laval plus précisément… Je vais essayer de faire bonne impression, voilà que le sommeil me rattrape… Ai dormis un peu, écouter la radio, je vais prendre une douche… Je vais rencontrer les collègues à la station Montmorency et prendre un taxi. Je suis parfumé… Vais essayer de finir ce texte avant de partir, c’est plus difficile d’écrire avancé dans la nuit, c’est toujours très calme… J’ai peur de pas être à la hauteur, je parle d’avancée sociale, hier aux actualités ils l’ont bien dis les célibataires comme moi sont les plus pauvres au pays… Je me débrouille quand même, ils ont tous cette obsession de retourner au travail même si ça les rends malades. Encore sept-heure et demie avant de parler, j’ai remarqué que chez les collègues y’a beaucoup de control freak… Je pense que c’est l’anxiété qui les rends comme ça je ne saurais comment l’expliquer. Lentement j’avance dans cette nuit froide de novembre, j’avance en mots en lettres et tente la poésie… J’affirme puisqu’il faut bien pour l’amour de l’estime, j’affirme le désir… Le désir puisqu’il ne reste plus que ça, ce satané désir de rétablissement de rester différent mais identique à l’autre… Cette semaine me rappelle une semaine riche en Guadeloupe ou j’avais parlé du rétablissement avec un ami adjoint à la direction… Je pense à la politique comment on s’oppose aux façons de faire économique. J’hésite à vous dire comment j’aime ça vous écrire même si parfois j’ai envie d’abandonner… Je m’y tiens ça demande un effort mais je continue. Je ne saurais vous expliquer le comment de ces textes, je m’exprime pour construire avec mes mots une marche vers le rétablissement. La journée promet d’être intéressante, je vais voir toute sorte de monde, un peu peur de rencontrer des politiciens… Je vais surement saluer le directeur de la santé mentale au Québec. J’essaye d’être un exemple même si c’est pas évident, quand on va à l’évidence ça nous immobilise et arrête notre marche vers le mieux. Comme toujours j’ai de la difficulté à vous faire lire mieux. Je pense qu’il y a des pairs aidants qui se sont plantés… Je crois que j’en ai assez écris. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 13 novembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je me donne la semaine et après j’abandonne. Ce matin j’ai passé proche de me péter la gueule, la chaise sur laquelle j’étais assis s’est brisé. J’ai quand même réussis à garder mon équilibre, je suis pas tombé. C’est comme si quelqu’un avait placé cette chaise là pour que je me fasse mal… J’ai finalement réussis à rétablir ma connection courriel, ça aussi je soupçonne quelqu’un je sais pas qui, c’est aussi mon senti, je me dénigre pas, je fais de mon mieux. Heureusement mon mal de fesse et de dos est disparu. Lentement les choses se replacent au Centre intégré universitaire de santé et de service sociaux de l’est de Montréal. Avec un nom pareil on a pas trop envie de consulter. Je suis même pas certain que c’est le bon nom mais je crois que vous savez de quoi je parle. Y’a quand même de beaux camions qui passent rue Sainte-Catherine… J’attends un courriel important, il est arrivé faut savoir être patient… La matriarche viens de me téléphoner, ils fêtaient les bénévoles, c’est honorable. Sur le trottoir ça parle fort j’entends de chez moi. Demain matin je m’en vais à Laval pour le colloque. Il commence déjà à faire noir… L’an passé je racontais comment c’étais possible de se rétablir « avec une grosse institution » aujourd’hui on a discuté avec la dame belge semble qu’elle n’utilise plus le mot rétablissement parce que selon elle il exclus la notion de cheminement. Les anglais sont passé de recovering à recovery comme si il y avait une finalité, une guérison… L’aspect travail, qui tue et vous sort de votre rétablissement, de votre cheminement pour vous inscrire dans un mode économique qui vous place en situation de rechute, comme toujours on se questionnait sur tous nos groupes de soutiens, tous nos pairs-aidants, qui n’y arrivent pas tellement y’a pas de conclusion heureuse… Chacun veut être l’exemple celui qui a réintégré et cheminé. Je comprends aussi l’aspect bénévole mais en attendant faut mettre du beurre sur notre pain… Moi je suis pas prêt à devenir pair-aidant j’ai pas la scolarité pour ça et semble que les postes de pairs ont aucun support, ils se retrouvent seul devant une rechute. Le temps que je « donne » que je partage avec mon groupe m’éloigne de la psychose, de l’hospitalisation, le gouvernement calcule pas ça… Je pense que comme dans beaucoup d’angle de vue on aime les aspects uniformes mais ce sont pas toujours les meilleurs, faut savoir s’accepter dans sa différence dans la différence, travail ou pas. Hé oui! Y’a toujours une « autorité » qui sais ce qui est bon pour nous, au risque de nous traiter comme des enfants, mais on demande toujours à faire part de notre expérientiel, pour aider qui le veux bien… Moi j’ai soixante et un an je vais donner ce que je peux et prendre aussi ce que je peux. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’y vais avec un autre blog. Je suis dans la nuit de dimanche à lundi. Beaucoup dormis je m’étais étendus en fin d’après-midi et je me suis endormis jusqu’à vingt-deux heure pour me recoucher jusqu’à quatre heure. Ce matin j’ai une réunion de mon groupe d’entraide on a de la visite Belge, on va aussi faire le point pour le transport jusqu’au centre des congrès mardi. Mon démarrage est pas très très édifiant ce matin. Je constate qu’il y a des matins où je n’ai rien à dire et je veux rien inventer… Je reviens à mon senti, ce matin sur le web quelqu’un a placé un « débat » avec Noam Chomsky et Michel Foucault, intéressant, pendant ce temps-là je deviens vieux… J’envoies ces textes dans la blogosphère et je sais pas trop ce qu’il en advient… Je pense à l’ami qui à l’université rédigeait des textes pour ses confrères, il avait du talent. Moi je m’arrache la matière grise pour quelques mots. Il ne neige pas encore, un ordinateur qui n’est pas en ligne c’est bête comme un veau. Me souviens qu’une copine en avait un y’a trente ans, je passais mon temps à écrire je t’aime dessus, elle avait pas l’air d’appréciée. Hier soir en me couchant je croyais qu’on avait remplacé les boutons de la braguette de mon jeans pour une fermeture éclair. J’ai vérifié mais non! C’est deux jeans différents, ça aussi c’est de la folie, de la schizophrénie. Y’a longtemps que j’ai pas eu de présence féminine ça me manque… Je me prépare un café, je pensais aller au cinéma mais je suis trop occupé… Un film de super-héros Marvel que malgré mon âge je trouve toujours fascinant. La dernière fois que j’en ai vu un c’est dans l’avion Madrid Montréal, j’avais bien aimé. Ça m’obsède cette écriture, je changerai rien au monde avec ça. Je pense aux gens qui travaillent dans les groupes communautaire ils sont courageux… C’est un peu les gens de Québec Solidaire, je pense pas les voir au pouvoir bientôt…  Cette semaine je devrais avoir mes nouvelles lunettes et recevoir un nouveau recueil Spirou. Lundi matin on rentre au boulot souvent c’est pénible, je me souviens que je dormais dans l’autobus et dans le métro c’était pas tant le travail que la vie que je menais. Mardi Mercredi c’est le colloque santé mentale ça risque d’être intéressant… Voilà! J’y arrive, je suis réveillé, j’essais de compléter, j’ai hâte de voir cette dame Belge. Je suis en manque d’inspiration pour terminer. Je compte les mots plus que de leurs faire dire quelques choses. Mais non! Les mots sont toujours une expression et parfois une impression, c’est un peu le mélange de ça qui fait le senti. Les yeux me ferment seul pourtant je croyais être réveillé. J’espère que je vais encore avoir des lecteurs, lectrices, me reste que quelques mots pour arriver à la chute. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 12 novembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’ai regardé deux émissions sur l’Espagne. J’ai réalisé que dans mon voyage je suis pas resté assez longtemps j’ai manqué beaucoup de choses, d’endroits historiques et du terroir Catalan… Ça me donne le désir de repartir, je sais pas trop où mais accompagné… J’aime les émissions de voyages françaises… En voyage j’ai pas assez de mes deux yeux y’a tant de choses à voir… Barcelone et Madrid je réalise que j’ai rien vu mais j’étais au centre de ces villes, sans parler de l’attentat sur la Rambla de Barcelone j’y étais tout près, j’ai quand même marché. Je rêve encore. J’essayais de prendre mon temps mais c’était tout juste. Aujourd’hui je reviens avec la Vénus de style « Medici »  soixante-quinze et cent A.D. un marbre qui parce qu’elle est de Medici ça nous permet de voir qu’à l’origine ses bras couvraient son pubis et sa poitrine. Elle avait une petite tête tournée sur son épaule gauche et elle avait les cheveux en chignon au cou. Sur son côté gauche on peut voir la trace d’une queue de dauphin qui indique que ce torse représente une apparition divine d’une déesse s’élevant hors de l’eau. Vous pouvez pas dire que je tente rien, chez moi cet après-midi y’a un parfum de pâte à gâteau… Dimanche j’entends une moto, j’essais encore une fois de revenir à mon senti, je me sens privilégié, à part ma schizophrénie y’a rien qui va mal… Je pense à l’ami historien de l’art et au petit déjeuner au Miami cet antre du kitsch.  Je me dénigre pas cet après-midi je l’ai assez fait cette semaine… Je reste tranquille loin de la psychose, je suis déjà passé à l’hôpital que je prenais pour un aéroport et demandé qu’on m’envoie en Russie. Je sais pas si je me serais rétablie dans le vrai goulag. Y’a des gens qui jouent au ballon et d’autre qui font du jogging dans le parc en face… Y’a l’ami qui va pas bien, je l’écoute faute de savoir quoi lui dire… Lentement le soleil se couche, j’ai des parfums d’Europe dans le nez, je pense à ce bagagiste à Barcelone qui m’a dit merchié c’est un vieux mot français qui veux dire je ne sais quoi. Ça fait partie de ma folie d’entendre des mots que plus personne n’utilise. Quand je me sens comme ça je pense au très regretté poète de La Dorée au Lac Saint-Jean… Je veux finir sur une bonne note, la matriarche me demandait si je lisais des vrais livres comme tout le monde elle dévalue la lecture et l’écriture sur internet comme si ce que je vous écris ça vaut rien et pas plus la lecture électronique. Je pense que ça vous prends quelques minutes me lire et moi ça me prend quelques heures écrire. Je donne de la valeur à ça quand je termine je suis content. Voilà! Merci d’avoir lu jusque-là!!! J’étire un peu en pensant à tout ça!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent



Bonsoir! Bonjour! Je réussis presque à détruire mon texte avant de l’avoir écrit. C’est de la folie de l’irréel je me contente de l’écrire pour la destruction ça se feras tout seul bien que je me demande ce que vont devenir tous ces serveurs électronique, parais que pour les refroidir y’a des serveurs au fond de la mer. L’évolution électronique est supposée aller très vite, là aussi je sais pas où on en est rendu… Les réseaux semblent stabilisés, j’irai pas sur la toile noire… Cette semaine j’ai croisé mon aventurier de l’underground, il regrettais parce qu’il croyais être allé trop loin… L’underground je sais pas si elle à jamais eu un lieu à Montréal, la casa espanôl? La Plaza? Des endroits où quand on y étais passé tout signe d’activité intellectuelle semblait disparue ne restais que les alcooliques de service. Je pense que c’était plutôt l’association espagnole… On se demande où elles sont maintenant les grandes figures artistiques, à une époque déjà révolue y’a eu le journal Voir qu’on était tellement content de voir apparaitre… Je vais mentionner pour une rare fois la disparition d’un empire, Rozon, je sais pas comment dire les empires culturels sont forcément appelés à disparaitre, je suis pas heureux que ça disparaisse comme ça mais ce monde-là doit se renouveler… Toutes les fois qu’il y a eu des avancées intellectuelles et culturelles on y étais pas… Je parle pas des maisons de la culture mais plutôt justement de ces endroits « underground » pour et par le peuple… Je sais même pas si on peut encore qualifier ça comme ça aujourd’hui tout se fait au grand jour, pas besoin de cachette, les seules terroristes culturels que je connaissent se battent contre la gentrification d’Hochelaga-Maisonneuve… Quand à mon goulag occidental il est toujours le même, je me souviens d’une boîte qui a pas durée elle s’appelait les snobs… Je vous ai jamais parlé du minuit dans Outremont c’était à la fin des années quatre- vingt, une discothèque comme une autre mais dans un quartier chic… Dans le monde des salles de spectacles, des bars qui présentent des shows plusieurs artistes se recyclent à la télé, ça fait longtemps que c’est comme ça… Me souviens d’un type qui m’avait invité au lancement de sa revue, j’y suis allé me suis saoulé, ai juré et me suis fait mettre à la porte par les motards de la protection, je l’avais littéralement lancé dans les airs sa revue, elle n’existe plus… Parfois ça grouille sur le plateau, Y’avait place aux poètes de la regretté Janou Saint-Denis ça aussi c’est disparue. Je crois qu’il y a encore des endroits qui présentent du slam, du spoken words… Je ne vais plus dans les lieux de consommation même pour la poésie que je peux trouver ailleurs que là. Dans la nuit on ne semblait croire qu’à la réalité de la culture nocturne, des danseuses aux musiciens. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!


Bernard

samedi 11 novembre 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Beau ciel bleu mais frette… Toujours les avions en tête et j’ai souvenir de cette dame en charge du restaurant à Washington qui me disait que j’étais une bonne personne… J’ai toujours le sentiment d’être suivis, d’être sous garde. Je suis certain que quand je vais crever on va venir fouiller dans mes affaires… En attendant j’essaye d’en profiter de faire abstraction de cette schizophrénie… J’ai changé les piles dans le petit magnétophone pour la voix… Parfois je crois que les gens sont méchants avec moi, je suis tellement innocent que je sais pas pourquoi… Je vais changer de ton, vous parler de mon senti de cette vie qui s’étiole. Samedi après-midi la taverne est pleine, ça discute fort, ça négocie, y’a quelques artistes et quelques poètes qui sont là pour échanger des tableaux et des poèmes contre quelques bières… Un hélicoptère passe au-dessus du centre-ville … Je rêve toujours quand je vois des appareils qui volent. Hier soir je me disait y’a longtemps que tu as pas pleuré… La douleur dans mon dos et ma fesse est disparue… Je suis seul regarde le temps qui passe. Je me rappelle de mes rendez-vous chez le psychiatre, je me disais quand il renouvelait mon rendez-vous que si j’étais en danger il me laisserait pas partir, me souviens aussi que beaucoup plus tard il m’avait demandé si j’avais besoin d’un garde du corps. À un moment on m’avait hospitalisé et j’avais quitté sans avertir, un policier étais venu chez moi pour me dire de ne  pas faire ça de rester chez moi, c’était y’a plus de trente ans. Mon blog c’est au présent, faut toujours que je me rappelle que je dois vivre le moment présent. Je suis naïf… Je pense qu’il y a de la naïveté dans la schizophrénie, ça fait quand même mal, toujours souvenirs de l’effet des premières gorgées d’alcool, ça soulageais mais après je me dirigeais vers la mort sinon la psychose… Seul chez moi il ne peut rien m’arriver. Je cherche comment vous expliquer qu’un crime c’est souvent commis par un proche qu’on laisse entrer chez soi, souvent un proche intoxiqué et ça j’en veux pas… Y’a eu ces durs moments d’angoisse y’a longtemps, j’étais incapable de rester chez moi à entendre des bruits, des voix… Je suis triste, je vous raconte toujours la même chose et c’est bien inutile… Tout ce temps à vous écrire en espérant un rétablissement, ça fluctue disait l’autre. Je fais quand même confiance à mes lecteurs. Je dirai plus jamais à personne que je vais lui mettre mon poing sur la gueule, à l’époque je savais pas vivre… Je crois vraiment qu’on a voulu ma mort, je sais pas qui mais je reste en paix. Je suis moins battu mais encore fou, vous voulez certainement que je sois positif, j’essaye en pensant à la prière… Je vous laisse vais tenter de méditer. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je rajoute quelques mots en vous disant à la prochaine!!!
Bernard