jeudi 10 août 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! J’attends des nouvelles de mon lecteur de la Rolls-Royce, il devrait passer me chercher samedi. Je vais y aller encore une fois aujourd’hui avec mon senti, j’ai fait la sieste et j’ai rêvé aux copains de la radio. Pour plusieurs c’est encore les vacances, je sais pas si ça vas être mon dernier voyage. J’écoute ce que ça me dis, je suis calme, pas de voix, je veut pas que ça s’apparente à de la torture. La photo ça vas être l’entrée de l’hôtel Continental à Trieste. J’ai de bons souvenirs mais c’est pour ça que je vais en voyage pour m’en faire d’autre, c’est pas des reportages que je fais ça part toujours de mon senti. L’ami me reprochais d’utiliser les mêmes photos, c’est difficile comme d’écrire autre chose pour vous faire plaisir. Je sais pas si le jeudi c’est toujours jour de paye pour l’ouvrier, je crois que c’est la journée des chèques de chômage, j’en ai vu sur les comptoirs à la caisse. Le chômage, y’a longtemps déjà j’attendais le facteur à toutes les deux semaines, je surveillais la boîte de courrier, je connaissais assez bien le facteur quand j’habitais chez le patriarche, j’ai fait un bout de temps avec les prestations mais à un moment ils ont resserré les règles et j’ai dû recourir à l’aide sociale avec  un certificat d’inaptitude pour réussir à manger et à payer le loyer. Y’a que lorsque la soirée arrivait que je me sentais bien, il devenait trop tard dans la journée pour me chercher un emploi, de toute façon les emplois que je trouvais me permettais pas de vivre. En France ils veulent changer la loi et vous rendre admissible même si vous démissionner, les emplois que j’avais me tuais, me démolissais, je gagnais vraiment ma vie douloureusement. J’abandonnais… C’est des endroits où je veux plus aller, emploi-Québec et le bureau d’assurance chômage, si vous voulez du mépris vous avez qu’à vous rendre là. Je suis trop vieux pour me rendre là… J’ai peur qu’on me coupe mon revenu de dernier recours. Je crois qu’un retour à l’usine me rendrait encore plus malade, huit heures par jour cinq jours par semaine et de retour dans la case folie et maladie… Je voulais devenir écrivain je le fait j’écris mais pour les autorités ça vaut rien… Je suis trop vieux pour être journalier et vous raconter ça m’ennuis. J’aime pas me faire étriver, je suis trop perdus trop fucker. Je suis un écrivain inconnu à la retraite… Bon! J’essaye de terminer sur une note juste, la schizophrénie je l’ai pas demandé je fais ce que je peux avec et je m’en fais pas une défaite. Cet après-midi comme toujours j’essaye de vous donner mon goddam best… Quand je fais ça mon estime monte un peu, je me sent moins assisté. Voilà ce que l’écriture fait pour moi, j’aime bien vous entendre dire que mon écriture vous aide. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour!  Je croyais qu’il était deux heure du matin, il est à peine une heure. Je me suis quand même levé pour vous écrire. La semaine prochaine à cette heure-ci je vais être en avion en route pour Barcelone. Je fais une prière pour qu’il fasse beau à la noce samedi. J’ai terminé mon café, j’aime bien mon odeur… Je vais aussi m’asseoir sur la Rambla… Y’a plein de choses à faire je sais pas si je vais avoir le temps, faut que je m’arrange pour rien saboter inconsciemment… Je crois que je vais aller changer des dollars pour des Euros aujourd’hui. Je pense aux migrants haïtiens qui arrivent par centaine  moi je suis assez drabe quand je les ai dans la tête. Viens de me relever, j’ai dormis encore un peu, c’est toujours la nuit, samedi mon frère devrais passer me chercher pour aller à la noce chez ma nièce. Aujourd’hui l’ami s’en va en visite à Québec. Je me réveille lentement, je travaille fort pour vous écrire un texte inattendu , tout à coup une odeur et une saveur de bonbons de mon enfance, comme si j’avais à peine dix ans. C’est toujours une tentative d’exprimer mon senti, la nuit est économe de mes sentiments. Je pense à Josélito le petit chanteur Andalou https://www.youtube.com/watch?v=RQnSKqZ-XVg  voilà une chose que je connais de l’Espagne, j’aimais bien regarder les films où il chantais à la télé son vrai nom est José Jiménez Fernàndez. On disait de lui l’enfant à la voix d’or. J’aurais aimé que comme lui un manager me découvre et m’amène chanter dans le vaste monde. Je me souviens aussi des histoires de torero dans le Sélection du Reader’s Digest. Déjà jeudi, je crois que le temps va passer vite, j’attends que mon lecteur en vacance de la Rolls-Royce communique avec moi pour me dire à quelle heure il va passer me chercher samedi. Je pense qu’il reste de moins en moins de monde qui a grandis sans télévision quant à l’internet ça s’est bien installé dans nos vies on « communique ». J’entends le bip d’un camion qui recule dans la cour de Gaz Métropolitain. J’ai mis la télé sur une chaîne latino, les actualités parlent de la France. Je pense au regretté Compay Segundo le chanteur Cubain https://www.youtube.com/watch?v=q61JRKpWg-s  Je suis pas en Espagne je suis à Cuba… J’essais de comprendre ce qui se passe au Vénézuela, j’y arrive pas, l’Espagne c’est loin de l’Amérique du sud. Voilà! J’arrive presque à la fin de ce billet, deux jours encore et si tout va bien je serai à Cantley… Comme toujours je vais me rendre tôt à l’aéroport, j’ai souvenir de ce voyage en groupe à Besançon c’était bien, j’ai hâte d’être sur le quai d’embarquement d’avoir passé tous les contrôles. Je veux pas perdre mes bagages… C’est toujours la nuit, y’a pas beaucoup de circulation, je me sens comme à la veille d’un départ mais pas encore. Je vous remercie de m’avoir lu jusque-là!!! Au revoir!!!
Bernard

mercredi 9 août 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi j’ai pris un café dans le parc avec mon ami qui a la sclérose en plaques. C’est toujours intéressant de discuter avec ce courageux monsieur, ça fait déjà un bon bout de temps qu’on se connais disons que j’ai pas grand-chose comparée avec sa souffrance à lui. Quand je suis rentré j’ai fait ma toilette, ça me permet de comprendre que c’est un privilège, l’ami dépend toujours de l’aide extérieure. Je devrais me taire et apprécier comment je suis en acceptant ma folie. Je le remercie d’être mon ami, il me sort de ma nuit maladive. Dans exactement une semaine je pars pour l’Espagne, j’ai hâte, parfois je suis tellement heureux que j’en pleure, j’aurais jamais pensé faire tout ça.  Je fais de plus en plus le tri dans ce que j’écris, je veux pas blesser personne, je ne m’en prend qu’à moi. Quand-même j’aime les avions, j’ai le numéro de téléphone de l’agent de voyage tout ce que je souhaite c’est de ne pas en avoir besoin… Je vous écris pas le nom des hôtels, je le ferai peut-être quand j’y serai. Samedi c’est la noce!!! Une grosse réunion de famille… Ça aussi j’ai hâte. J’écoute les actualités, j’ai fermé la télé ça me fatigue… Je pense que l’avion que je vais prendre c’est un Airbus 310-300… Parfois j’ai la tête tellement pleine je sais pas quoi faire avec… C’est une raison pour laquelle je buvais je voulais que ça arrête, maintenant je transforme ça en ce que vous lisez et en prière. Parfois je réussis à taire tout ça, ce bruit cervical. Je sais plus où je vais, j’avais abandonné l’ordi pour regarder les actualités françaises, je peux dire que les français sont jamais tranquille… Je vais en Espagne pas en France, j’espère que tout va bien se passer.  Il est passé sept heure j’ai bien mangé, j’attends que le climatiseur s’arrête, lentement le soleil se couche… J’ai lu une poésie d’un poète anonyme, poésie affichée sur un poteau de lampadaire, j’aimerais bien écrire des choses aussi belles,  poète voilà mon désir pourtant tout m’arrête c’est pire… Voilà encore des niaiseries, pourtant à la télé y’a des airs de fins du monde… Je réfléchis, le psychiatre dit que c’est pas bon de tout écrire ce qui nous passe dans la tête, pourtant je sais pas faire autrement, ça part et j’y vais, je m’emballe jusqu’à la déroute sans tracer de chemin c’est loin des autoroutes de mots et de lettres offertes pour rien. Ça sort comme si c’était les miens et il en fait les siens celui qui plagie pour bien. Mais non je comprends pas… Voilà je termine en vous écrivant n’importe quoi… Je pense à vous qui lisez, j’essais de vous faire plaisir, comme toujours la difficulté c’est de finir, de terminer, mais oui je vais réussir. J’essais d’arrêter. Voilà c’est la fin de celui-ci, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’espère vous revoir à la prochaine!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Voilà dans une semaine je pars. Là il est une heure quart le matin et je vous écris. J’ai le fameux Hey Joe de Jimi Hendrix dans la tête https://www.youtube.com/watch?v=W3JsuWz4xWc  ça vieillis pas quand je vois la foule d’enfant je peux pas m’empêcher de penser qu’il s’adressait aux adultes. Les milliards d’images sont toutes sur la toile… Comme toujours j’écoute ma voix intérieure ce que ça dis, je prends ça mollo je devrais aller à la noce samedi. Inquiétez-vous pas c’est pas moi qui se marie, fin de semaine dans l’Outaouais et ensuite je reviens me préparer pour l’Espagne. C’est cette nuit une voix d’impatience, j’attends, j’attends… J’entends le ronronnement d’une grosse moto. Je trouve ça étonnant que la police sois obligés de dire qu’on est pas dans la série « Son’s of anarchy » oui les motards sont criminels. Je les nommerai pas vous savez de qui je parle, ils sont loin d’être romantique… Je vous avoue que j’en ai plutôt peur. J’aime pas plus les gens qui véhiculent leurs images et qui se plaignent quand on les associe à ces gangs. Comment dire? Des afficionados du crime? Je retourne vers mon senti, quand j’écris là-dessus j’angoisse… J’aime quand même ces machines que sont les grosses motos elles ont quelques choses de fascinant… Je vais vous avouer que j’en ai jamais ridé j’avais trop peur de me tuer. J’en ai connus une couple qui sont morts jeunes là-dessus. « Wanted dead or alive »   https://www.youtube.com/watch?v=SRvCvsRp5ho  Ouais! C’est romantique tout ça mais les criminels vont toujours en prison, je pense pas qu’ils aient de grosses émotions à brailler sur une chanson. Je reviens à mon senti, c’est toujours la nuit… Je pense au film Hochelaga qui montre assez bien ce monde sordide. Comme dans plusieurs organisations c’est toujours le petit qui paye. J’ arrête de vous parler de ça ici… Je comprends rien, les ignorants sont adulés par la plèbe, le crime ça peux paraitre intéressant quand on a rien pas d’avenir et qu’on aime le bling-bling… Souvenir de m’être fait déboîter une clavicule par le videur d’un bar, je crois qu’un motard est venu me parler mais je voulais rien entendre j’étais trop saoul. Voilà, c’est pas très original cette nuit, on est pas dans le film de Lauzon  un zoo la nuit. C’est étonnant comment l’imaginaire des autres m’occupe. J’essais de m’en faire un mais je reviens toujours à quelques clichés.  https://www.youtube.com/watch?v=lS-af9Q-zvQ, Riders on the storm des Doors… Ça quelque chose de mythique cette association rock et culture, parce que s’en est une culture qui résiste, de déjà vieilles musiques qu’on écoute encore avec délice. Je racontais à un ami qu’aujourd’hui j’étais un peu perdus dans la musique rock, y’a trop de groupes trop de musique j’ai plus la capacité de suivre, j’écoute les musiques du passés où le rock était maître. Voilà c’est ce que j’avais à dire pour cette nuit. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

mardi 8 août 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! A peu près une semaine et c’est le départ. Je vais quand même essayer de vous écrire mon senti maintenant. Ce matin je suis allé faire des courses, bein non c’était pas la formule un… Mauvaise blague, je crois qu’à Barcelone je vais acheter une passe de transport en commun. Ça vous dis pas comment je me sent en ce moment, fébrile serait le mot. Je crois pas avoir le temps de voir les différents édifices signé Gaudi. J’écoute ce que ça me dis, les gars dans mes lectures pour la radio disait que je m’arrachais le cœur, c’est de ça qu’il s’agit une sorte de langage du cœur et peut-être plus des tripes comme si je m’ouvrais le ventre et que j’étalais ça sur la table… Je pense à une amie sculpteure organique que j’ai peut-être blessé elle ne me donne plus signe de vie. Son temps est précieux elle l’emploie pour sculpter, je comprends. J’ai le sentiment d’être déjà partis pourtant je suis chez moi, j’essaye de tout vous donner… Un parfum tout-à-coup ça sent bon comme si les fleurs montaient sur la passerelle. Le week-end prochain c’est la noce, je pense qu’on va bien s’amuser. Je me demande si je vais amener ma tablette électronique… Hier sur Facebook j’ai eu une liste des monuments les plus photographiés, c’est assez pour me paralyser dans mes photographies mais y’a quand même pas beaucoup de photographie prise par votre humble serviteur au même moment. Je sais pas si vous comprenez… Je vais marcher dans Barcelone, étrangement je place Madrid deuxième, je crois qu’après le Prado et le musée de la reine Sofia, je vais faire de la terrasse, je me répète je vous l’ai déjà dit. J’ai en tête un vieux copains qui quand il nous parlait mentait comme une machine à mensonge, la matriarche aurais dit qu’il en inventait… J’ai souvenir de cette époque où j’étais dans la rue et je montais en voiture avec n’importe qui, il y’a longtemps de tout ça j’avais pas vingt ans. Je voulais pas boire seul… Trainé dans les parcs et les rues j’ai fait ça longtemps, maintenant j’ai soixante et un ans et je marche dans les villes étrangères j’ai pas besoin de rencontrer personne. C’est toujours intéressant de voir comment les hommes ont fait leurs villes.  Je pense à Paris, j’ai toujours aimé Paris, c’est magnifique mais trop cher pour y vivre. Les montréalais essaient souvent de reproduire le style de vie parisien, ils n’y arrivent pas très bien, on est nord-américain, on a pas l’histoire des français. Pour bientôt ce seras l’architecture Barcelonaise et Madrilène. J’ai un peu peur d’avoir de la difficulté à me faire comprendre… Je cet éternel je, c’est mon âme parfois on me brise le cœur, parfois c’est la matriarche qui me brise. Je vais donc arrêter ici, les confidences parfois ça mène à rien, je répond au téléphone et j’ai encore plus mal. J’arrête donc en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 7 août 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Encore merci à tout le monde pour les bons vœux . Ce matin dans mon somnambulisme je cherchais une babiole qui n’existe pas. J’ai l’impression que le cadran tourne à l’envers. Encore deux heures et demie à niaiser dans les bars. Je cherche quoi vous raconter j’ai pas grand-chose d’autre que mon univers d’alcoolique, c’est une maladie qui regarde pas où elle frappe. Y’en a dans toutes les classes sociale, j’ai vu de vieilles dames respectables devenir incontinentes, des hommes d’affaire honnête devenir voleurs… Tout ça pour une bouteille, juste une, sans savoir que c’est celle-là qui démarrais le bal. Tout à coup j’ai ce petit cousin en tête avec qui j’ai eu une bonne conversation la dernière fois que je l’ai vu mais je crois qu’avant de discuter il a tenté de me faire vivre ma paranoïa… Je sais pas pourquoi j’écris ça je l’ai vu venir il m’a semblé menaçant… Mais on a discuté y’avait pas de quoi. C’est encore mon sujet de prédilection, j’ai réussis à dormir un peu avant de vous écrire… Allez! J’y vais avec les shylocks, je suis heureux y’en a plus dans ma vie, le bon et regretté ami parlait de mon roule qu’il fallait que je garde, il avait raison et j’y arrive c’est bien. Une chanson et un chanteur méconnu, elle était bête à manger du foin, https://www.youtube.com/watch?v=vuo1x3XB_GU  je sais pas pourquoi j’ai ça dans la tête… Lentement les journées passent, bientôt le voyage, je pense à tous ces amis qui m’ont prêté des livres c’est bien. J’espère que j’aurai pas trop de difficultés à me faire comprendre mon catalan est pas fort. J’ai mis la télé sur une chaîne sud-américaine. J’ai compris le « por favor » et le « gracias ». Quelques moment d’immersion dans la langue espagnole, j’aime ça ce sont des émissions biens animées.  On peut pas dire que les gens qui participent à ces émissions sont laids, de jolies jeunes filles… C’est étonnant c’est des enfants. Le climatiseur, j’en parle beaucoup c’est mon seul compagnon l’été… Il refroidis mes ardeurs. Que de niaiseries, que de niaiseries, bientôt je partirai… C’est la nuit je les vois s’écrouler sur le trottoir, saoul mort. Ils ont passé le point de non-retour. Quelques jours encore avant le départ. Je vous place la photo de mon coin de rue, mardi déjà ça avance vite, bientôt je serai assis dans l’avion, j’espère que tout iras bien. Je peux pas dire que je suis jamais allé dans d’autre pays que francophone, L’Italie, l’Angleterre, les USA je me suis débrouillé… Je pense que c’est une année espagnole, des amis y sont allés, j’irai et les snowbirds de la Gatineau vont y aller aussi. Ça va faire de quoi discuter dans les chaumières. Si vous saviez comment c’est épuisant d’être assis au bar devant des bouteilles et des miroirs où y’a rien à voir… Voilà je vous laisse-là et comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui c’est mon anniversaire. Je dis merci à tout ce beau monde qui m’en souhaite un bon, un joyeux. Soixante et un ans je me sens pas si vieux, je vais dire comme la matriarche c’est juste un chiffre, ça passe quand même vite. Je pense à mon voyage à New-York y’à quelques années, le temps que j’ai pris dans le parc pour écrire, c’était grouillant… J’aime avoir le sentiment d’être ailleurs et effectivement être ailleurs. Quand on voyage on s’aperçois qu’on est pas si connus que ça… Prochaine destination Barcelone bientôt, mais avant je me rend dans l’Outaouais, une noce… Pour ceux qui me suivent ils vont bien voir que cet après-midi c’est du réchauffé. Je vous dirais que je suis heureux d’avoir résister à toutes les épreuves que la vie m’a envoyé, je me rétablis, beaucoup plus en santé maintenant qu’à vingt-cinq ans. Je crois parfois que je parlais trop maintenant j’écris et ça se lit. Lentement le ciel se dégage, l’air est frais, me souviens de ce petit garçon arabe debout sur le banc du ferry, il aurait pu facilement tomber à l’eau, je l’ai sermonné et son père s’en est occupé, je crois vous l’avoir déjà raconté… J’essais de me préparer psychologiquement pour le départ outre-mer. J’ai hâte de voir l’architecture de Barcelone… Je vais partir de chez-moi dans l’après-midi pour pas rater l’embarquement et passé les douanes assez tôt, je crois qu’on conseille d’être là trois heure à l’avance je vais y être au moins six en cas de pépin. J’espère que les voix vont se taire, que le long soliloque va cesser, que je vais être un peu moins fou… Aujourd’hui le climatiseur à quand même démarré, le soleil réchauffe à travers la fenêtre, toujours ce sentiment de départ bientôt pourtant c’est encore dans quelques jours. J’aimerais partir tout de suite c’est impossible… Je pense à ma passe d’autobus qui va me conduire à l’aéroport, me demande ce qui arrive quand on rate le départ, je m’en fout je veux pas le savoir je veux être là à l’heure. Bon! Je donne pas dans la grande poésie d’accueil, ça en est plutôt une d’au revoir bien que je parte pas pour des semaines et des mois. Quand je pars j’ai pas l’impression d’être une épave, souvenir d’avoir voyagé assis à côté d’un marocain de Casablanca, on a pas beaucoup discuté il était quand même sympathique. Je crois que vous savez que je me les arraches ces mots, c’est pas donné, allez y essayez d’écrire vous verrez. Je crois que ça fait partie de la liberté, l’expression et comment on s’en sert. Mais vous avez raison, ce n’est que quelques mots qui font pas de mal. Mais j’y crois quand même à l’écriture, à l’expression libératrice. Voilà! J’y suis presque, j’avais écrit vodka, je l’avais presque. Je reste toujours abstinent, faute de vous amener avec moi vous voyez ce qui se passe dans ma tête. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard