mardi 16 mai 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Je vous écris ce blog que je vais partager sur Facebook et qui va peut-être disparaitre sans que je le veuille. C’est une machine c’est pas parfait une machine. Y’a des malfaisants aussi… Parfois je crois que c’est à cause de la photo, pourtant elles sont pas odieuses mes photos ni pornographiques… Vous pouvez toujours regarder là elles disparaissent pas https://www.facebook.com/bernard.saulnier.5  C’est niaiseux ce que j’écris là, si ça disparait vous pourrez pas le lire… Dehors une voiture avec une musique pompeuse. Ce matin je vais tourner une vidéo à l’institut, sur la stigmatisation comment moi et mes pairs on est souvent rejeté même dans les groupes les plus accueillants. Je me fait un devoir d’écouter ceux qui veulent me parler, moi aussi on me met à l’écart c’est pour ça que j’écoute ceux qui sont seuls et souffrent. C’est la première nuit douce depuis longtemps, j’ai ouvert la fenêtre… J’ai regardé les départs pour Barcelone d’Air Transat le seize août c’est en soirée ça m’arrange… Je serai au bord de la méditerranée . Pour revenir aux stigmas je crois que les gens ont peur, ils veulent pas s’associer avec des souffrants pourtant… Un stigmatisé souvent ça possède pas grand-chose, ça pas de familles quand aux femmes elles le rejettent… J’ai sommeil, on est au cœur de la nuit… Je me couche je vous reviens plus tard. Je suis debout, les oiseaux chantent. J’essais de trouver un filon. Mon rendez-vous pour la vidéo est à neuf heures c’est à l’institut, les journalistes de Radio-Canada étaient plus accommodant ils sont passés à la maison. Je pense à ce texte que j’ai écrit si je me souviens bien la metteur en scène a dit que c’est un texte révolutionnaire, qui appelle à une sorte de révolution. C’est mardi, c’était pas encore le grand soir. Parfois j’aimerais ça que quelqu’un me serve un café le matin. J’ai déjà manger mon petit déjeuner. Je pense que la journée va être magnifique. Je préfère ces légers moments insomniaques au réveil le matin après une nuit de bringue, fatigué et lourd je devais rester debout pour me rendre au travail. Je faisais ce qu’on appelle du présentéisme j’étais là mais je travaillais pas ou si peu… Je retrouve que le deuxième post précédent sur Facebook. Lentement le jour se lève je termine ça et je prends une douche. J’essaye de revenir à mon senti, le matin je suis en paix. Je sais pas trop ce que je vais placer comme photo, Boston peut-être? Le ferry qui fait la navette dans le centre-ville, c’est des souvenirs toujours des souvenirs j’ai hâte d’aller m’en faire d’autre en Espagne, je vais descendre dans des hôtels que les espagnols fréquentent ça risque d’être bien. Je crois jusqu’à confirmation que je pars le mercredi soir pour arriver le jeudi matin, y’a longtemps que j’ai pas fait de vol international. Quelques mots encore pour vous remercier de lire jusque-là!!! Toujours heureux de vos commentaires!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

lundi 15 mai 2017

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Le beau temps s’annonce. J’espère que ça va être moins difficile pour les sinistrés. Aujourd’hui en lisant un guide de voyage j’ai appris que je me rendais à Barcelone à un temps où beaucoup de commerces sont fermés. Je ferai avec, je peux pas croire que la ville entière est paralysée. Je marcherai, semble qu’il fait chaud, j’ai de bons souliers, mon bof va  surement rire de moi. Je suis pas beaucoup d’organisation. Ça va peut-être me donner une chance il y aura moins de monde. J’ai un peu peur que la Sagrada Familia sois fermés aller si loin et rater ça, mais non c’est ouvert! Je vais essayer d’acheter mon billet sur le web, y’a tant de choses à voir pour un voyage si court. Mon senti se porte bien, j’ai pas mal, l’angoisse m’a un peu lâchée. Je pense à quel moyen de transport je vais prendre pour l’aéroport, si je pars tôt le matin je crois que je vais me payer un taxi. Sinon ce seras l’autobus je vais regarder l’horaire. Avant de me décider je vais attendre de savoir le départ est à quelle heure, de toute façon tôt le matin y’a pas de transport en commun. Mais je vous raconte tout ça vous avez pas besoin de savoir, pourtant moi ça me fait du bien… Quand je vais bien c’est comme si j’avais rien à vous raconter, incapable de vivre un peu de joie de bonheur. Un souvenir encore de la maison du patriarche où j’habitais en banlieue, les bungalows je les dénigrais en pensant à la pièce les voisins de Meunier, maintenant j’habite le bas de la ville que j’ai nommé goulag occidental et j’ai jamais pu me payer une maison, j’endure la circulation. Je fais chauffé le four, il me reste une pointe de pâté à la viande, ce seras mon souper. L’institut songe à aménager un espace de socialisation, je sais pas si c’est lieux sont assez « glamor » pour attirer des gens quoi qu’un espace d’échange et de rencontre c’est toujours bienvenue. L’histoire est lourde à l’institut, on me dis souvent les bonnes sœurs l’ont déjà fait, oui! Mais encore, y’en a beaucoup qui osent pas y mettre les pieds de peur qu’on les gardes. C’est de l’ignorance, une batisse vide ça a pas de vie et ça se détériore… Un peu d’animation pour côtoyer le « normal » pourquoi pas? Y’a des écrivains mythiques qui ont fréquenté cet endroit, beaucoup d’artistes aussi, je pense à qui aurais le courage de lire les Étals mixtes de Claude Gauvreau dans un espace commun? De l’autre côté de la clôture y’avait le docteur Ferron qui soignait les petites madames tout en écrivant. J’en nomme que deux d’autre ont pas voulus s’y identifier et on gardé l’anonymat sur leurs passages à l’institut. Moi les gens pensent que j’y suis hospitalisés que j’y reçois des soins c’est pas le cas, je suis libre et en rétablissement. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Ciao!!!
Bernard

dimanche 14 mai 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Hier je me suis couché tôt, ça me donne une chance pour cette nuit. Je remercie la lectrice retraitée de l’Outaouais qui a regardé la vidéo du Banquet de la mémoire  https://www.youtube.com/watch?v=LpR3INJwIuE&feature=youtu.be et qui a fait son commentaire, c’est toujours apprécié, y’a une comédienne qui disait qu’on était une belle gang, c’est vrai, le spectacle était peut-être pas parfait mais personne n’a choké on s’est tous rendus jusqu’à la fin. Ce matin je m’en vais à la réunion du groupe Reprendre Pouvoir, c’est une réunion administrative, on va surement parler du dédommagement qui nous est dû et qui ne viens pas. Pour moi j’ai toujours le souvenir d’être monté sur scène pour un procès scolaire et théâtral où mon père avait assisté, malgré les conseils j’étais monté sur scène sans papier. J’étais resté muet j’avais choké, toute les fois que je monte sur scène j’ai toujours ce ratage là en tête, souvenir aussi de quand je montais sur scène au bar, j’insultais tout le monde plutôt que d’apprendre une chanson. Je sais pas pourquoi je m’entête à monter sur scène… Jouer de l’harmonica au centre culturel. Avec l’ami lecteur à la console de son, je sais pas si il se souviens de ça, encore une fois j’avais fait un fou de moi en me prenant pour Elvis… Si j’avais eu du talent ça se serais su maintenant j’ai soixante ans et j’ai toujours les mêmes lubies. Mon truc c’est vraiment d’écrire, lire un peu parfois, au Lion d’or, dans un café de la rue Duluth où à la radio communautaire. Je sais pas si l’ensemble de mes lectures de textes personnels ça donne une réussite mais c’est une expérience que j’ai… Toujours le souvenir d’un examen oral dans mon cours de français au secondaire, je m’y étais présenté et j’avais déliré sur mon désir de devenir roadie, ça aussi je l’ai fait, monter et démonter des caisses d’équipements pour un groupe de musique. Je travaillais pas pour des groupes prestigieux, souvent ça se passait dans des salles de réception de Saint-Léonard. Quand à l’examen oral j’avais eu la moitié des notes du cours, pas assez pour réussir, un autre de mes nombreux échecs pas longtemps après je cessais de fréquenter l’école, c’était le début d’une longue dérive qui m’a menée jusqu’ici. Je crois que j’ai mené une vie rock’n’roll qui m’a rendu fou, vous lisez et à me croire tout m’a rendu fou… Parfois aussi je montais sur scène pour déranger les gens en spectacles, je m’excuse de mes folies chez la regretté Janou Saint-Denis, les seules petites scènes que je respectais étaient celles des groupes de jazz et de blues quoi que pour être honnête je dérangeais les copains qui jammaient. À la fin du Banquet de la mémoire tout le monde semblait heureux, je crois que j’ai fait de mon mieux… Je suis pas un comédien mon affaire c’est l’écriture. Je termine donc en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard
 

Au présent

Bonjour! Bonsoir! La fenêtre est ouverte j’entends les oiseaux chanter. Mes post disparaissent de mon journal Facebook, c’est pas grave… Je viens de terminer la lecture des articles de LaPresse+ sur quoi lire. J’ai rien vu d’intéressant… C’est une autre semaine qui se présente, je pense au voyage c’est encore loin je me prépare. On suggère de partir le matin je crois que c’est le cas pour mon vol. Je sais pas si je vous ai déjà raconté cette empoignade dans le vol Washington-Toronto j’avais le billet côté hublot mais je le lisais mal je croyais avoir celui côté allé, quand l’autre passager s’est présenté je me suis mis à l’estiner en anglais pour finalement lui dire que je le comprenais pas, lui il tenais absolument à être sur l’allée, j’ai regardé mon numéro encore une fois pour me rendre compte qu’il avait raison, j’ai donc pris ma place mais le monsieur il était pas content… C’est pas une grosse aventure, ce sont des choses qui arrivent. Dimanche, lentement le temps s’éclaircis, côté sentis ça va un peu mieux. Je vais me faire un café, demain réunion du groupe d’entraide, dehors y’a une voiture avec le klaxon coincé… Je pense à un ancien patron que j’aimais beaucoup, il me disait quoi faire et rentrait travailler dans le bureau, parfois je servais des clients. C’était bien de ce côté-là mais j’aimais pas les autres boss. De la vieille histoire tout ça… J’ai jamais beaucoup aimé les dimanches, je le répète encore. J’ai hâte de vivre de nouvelles expériences pour vous les raconter. Je souhaite une joyeuse fête des mères à toutes celles qui me lisent. J’ai hâte de voir décoller les avions de même qu’être passager… Je pense à l’assurance que j’ai pris pour le voyage je souhaite ne pas avoir à m’en servir… Je sais pas si ma lectrice retraitée de L’Outaouais va regarder le vidéo du Banquet de la mémoire, je l’ai revisionné on vois bien qu’on est pas des pros… Lentement je prends mon café ça me dis que je suis sans talent, pourtant je m’entête à écrire plutôt qu’a passé la serpillière. C’est pas que j’ais des rêves de gloire et de célébrité, c’est juste que j’espère que l’écriture m’aide à vivre, juste humainement, une sorte d’exorcisme, l’expression pour le mieux mais ça aussi vous l’avez surement déjà lu… J’aime quand même écrire, si mal que je le fait j’y prends plaisir. Je vous ai pas raconté hier je suis allé au supermarché et à la caisse on m’a donné un sac au fond déchiré, j’ai perdus du fromage et heureusement que ça, cette semaine j’avais laissé mon portefeuille dans le taxi et la semaine avant mon porte clés. J’ai tout retrouvé, le Bon Dieu est bon. Ça aussi je vous l’ai déjà écris. Je radote!!! Dans le parc pendant que des enfants jouent ses parents s’entrainent. Bon! C’est assez de ce délire, j’espère que ça vous à plu!!! À la prochaine!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

samedi 13 mai 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’ai mal, j’ai de la peine, je crois que c’est à cause de mes lecteurs de Deux-Montagnes. Je suis malheureux pour eux, tout perdre comme ça c’est pas drôle… J’ai aussi regardé le vidéo de notre création collective le banquet de la mémoire, c’est moins bon que je croyais et mes textes bien rendus par le comédien sont moins fort. Je vais faire comme la cousine me conseillait et me concentrer sur le bon… Aujourd’hui au supermarché on m’a donné un sac au fond déchiré, j’ai perdu du fromage par contre j’ai rencontré un commis sympathique… J’ai juste le goût de me dénigrer, gros cave, innocent et je sais pas pourquoi je me prends pour un fils à papa ce qui est pas le cas j’ai toujours du me débrouiller dans la vie. Je pense que je vais placer une image « sainte » le Duomo de Milan… Si vous saviez comme j’ai mal, je prie, je prie ça semble pas suffisant, c’est une sorte de craving je sais que l’alcool calmerais ça un moment mais après je descendrais beaucoup plus bas. Je suis pas un comédien à peine un écrivain, ce soir ma vie ne rime à rien. Pourtant le show les gens m’ont dit qu’ils avaient aimé, je les crois ils sont pas menteurs. Mon âme a mal. Je suis un sans génie sans talent. Pourtant il ne me reste que l’écriture, on me dis toujours que j’ai une bonne plume, je pense à un lecteur qui a fait un bon commentaire. L’ami me demandait pourquoi j’écrivais pas d’histoire, je crois que c’est parce que j’en suis incapable et c’est pas le genre d’écriture que je veux explorer… Ce soir je vous donne toute la douleur de mon âme. Je sais vous y croyez pas, vous êtes plus dans le résonnement intellectuel moi je m’en remet au spirituel bien que ça ressemble à du délire. Dehors au parc y’a des roulottes je crois que c’est un tournage… J’ai quand même toujours le désir de vous écrire, de vous faire part de mes affres. Lentement ça se calme, semble que vous l’écrire ça va mieux… Si j’étais un grand écrivain ça se saurait, c’est un peu mon leit motiv. Je dois mettre de l’humilité là dedans mais j’arrive pas à vous faire rire même quand je raconte que j’ai perdus mon fromage en grain. Voilà! C’est comme ça je suis pas un rigolo juste un triste sire… Quand j’écris j’essaye de bâtir plutôt que de débâtir comme dans ma vie d’avant. La douleur j’imagine que je paye pour mes fautes. Je sais pas pourquoi je pense à mon bôf… Je suis juste un vieux bum, un vieux bonhomme qui essais de faire œuvre, un pauvre fou, je l’écris souvent pardonnez moi. C’est pas parce que je suis malade c’est que je suis pas une bonne personne. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

vendredi 12 mai 2017

Au présent

Bonsoir! Bonjour! Cette nuit ça va mieux, j’ai dormis la fenêtre ouverte, parfois j’aime ça… Lentement je termine mon guide de Barcelone, y’a une suggestion de lecture. Je vais attendre un peu des amis m’en ont suggérer une autre. Aujourd’hui c’est samedi donc congé pour plusieurs. Je pense à ceux qui ont deux jobs, qui n’arrêtent jamais… Je vous le répète j’ai hâte de partir, trois mois c’est encore loin mais je crois que ça va venir vite… Je pense au mépris de ceux qui appellent les médicaments « peanuts », un langage carcéral, un langage d’ignorants, quand j’entends ça je me sens coupable pourtant je me rétablis comme ça. J’ai jamais compris ce qu’il y avait de mal à prendre une prescription à suivre une posologie. Je vie mon sentis, mes émotions, non! Non! Non! Je ne m’enfuirai pas à Québec, la cure géographique j’ai déjà essayé ça m’a rendus que plus malades. Ce matin je vais bien, me suis préparé un café, pour ce qui est de l’envahissement de mon logement, je laisse faire. J’ai jamais croisé ceux ou celles qui font ça, les objets disparaissent parfois… Ce que je comprends pas aussi c’est pourquoi on me persécuterais comme ça? La semaine prochaine dans le courrier j’attends le reçu de mon rapport d’impôt fédéral. La persécution ça fait partie du vécu dans le goulag… Quand je me suis levé ce matin j’étais somnambule, j’ai écrit somnamcule, ça en dis beaucoup sur mon état d’esprit… Y’a un parfum de houblon qui parviens jusqu’ici de la Molson. Je comprends que le vendredi soir les gens ont besoin de se relâcher, de s ’exprimer, de s’amuser pourtant parfois la beuverie dure plus longtemps que prévu, la nuit donne pas des petits juste des difficultés… Je crois que je suis revenus dans mon beat, j’ai dormis quelques heures et je vous écris. Mon lecteur de Deux-Montagnes m’a conseillé de ne jamais perdre de vue ma condition c’est ce que j’essais de faire en oubliant pas qu’un rétablissement est possible, souvent dans le rétablissement on impose une vision qui exige un emploi faut voir, j’ai pas envie de suer la moppe à la main, ce que j’aime faire comme travail c’est ce que vous voyez ici et ils va s’en trouver pour dire que c’est pas du travail, de toute façon j’ai aucun diplôme, je sais pas pourquoi je vous parle de ça, c’est peut-être qu’inconsciemment j’aimerais en avoir un travail. Je suis vieux pour ça, je pense aux manches relevées du contremaitre … Je crois pas qu’une misérable job remonterais l’estime que j’ai de moi pour l’instant c’est samedi, je vais prendre ça relax. Cette nuit je répète des choses, c’est de l’ordre de l’obsession, j’ai hâte de partir pour du nouveau parfois je me prends pour un prisonnier politique de là le goulag. Quand je suis allé à Paris j’ai entendu quelqu’un me demander à l’hôtel, hallucination? Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Au présent

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui ça va mieux, y’a du soleil et j’ai reçu l’album Spirou. Je signale à la lectrice de Cantley que je l’amènerai aux petits gars au noces. C’est officiel je tourne une vidéo sur la stigmatisation mardi prochain. Aujourd’hui l’ami et moi on a pris un café dans le parc, c’était bien. Je vous dis ça c’est officiel, j’ai pas reçu la confirmation mais j’ai reçu la paperasse. J’ai téléphoné aux gens qui sont en charge… Je me trouve morron quand je fais la tournée téléphonique des gens pour une confirmation… Aujourd’hui avec l’ami on a un peu parlé des voix, pourquoi je vais pas dans un groupe d’entendeur de voix, mon soliloque est toujours par-dessus les voix la vérité c’est que je sais pas si j’en entends, peut-être mais rarement, pauvre fou! On viens de me téléphoner pour me dire de rester actif, c’est ce que je vais faire. Mercredi prochain j’ai un conseil d’administration de l’organisme qui chapeaute l’émission de radio. Le ciel est magnifique y’a longtemps qu’on a vue ça… Je sais pas si je vous l’ai écrit je me suis acheté des Adidas des vrais, parfois des chaussures neuves c’est pas de trop, c’est en prévision de mon voyage en Espagne je veux qu’elles soient cassées. Je pense que j’ai trop attendus la noce pour voyager… Je me souviens d’une amie avec qui j’étais allé dans la région Rhône-Alpes et à Paris… Je pense à l’Arc de Triomphe… À Barcelone j’ai hâte de voir la Sagrada Familia et tous les édifices art moderne… Ce soir je suis loin de mon senti j’ai moins mal qu’hier… La fenêtre est ouverte, l’angoisse m’a laissée aujourd’hui encore j’aurai fait ma journée… Je veux pas qu’on s’inquiète pour moi, l’anxiété est qu’une difficulté que je dois surmonter dans un lâcher prise. Je sais ç’est un peu pop psychologie mais ça marche… Dehors y’a plein de motos qui y vont à fond, le robinet de la cuisine coule goutte à goutte, j’essais de l’arrêter, parfois j’y arrive d’autre pas, le précédent j’avais essayé de le réparer mais j’ai scraper le filage des poignées… Encore dans le domestique. Aujourd’hui  avec l’ami on se demandait si notre français étais pas un peu créole, moi je crois pas, y’a un français qui travaillait avec nous au théâtre il comprenais très bien. Le soleil est là c’est réjouissant, je pense à ce que je vais dire sur la stigmatisation, cette infirmière qui m’a dit que si je voulais me suicider de le faire pour moi, une idiotie… Je crois que ça vaux la peine de vivre, on a parfois de petites victoires réjouissantes… J’ai des fleurs sur la table, j’ai coupé leurs tiges pour qu’elles boivent bien l’eau, j’ai pas le pouce vert c’est tout ce que je peux faire, vendredi c’est le week-end. Je pense à l’Association canadienne de la santé mentale, j’ai peur de ne pas pouvoir tourner la vidéo. Je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À bientôt!!!
Bernard