mercredi 14 septembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ça l’air qu’on trouve que je suis un gros sale, ça commence mal ce soir, du dénigrement. C’est toujours une question de santé mentale, la mienne est pas forte forte. Je fait chauffé une pizza… Un imbécile je suis un imbécile et je sais pas où est ma place. Je devrais rester chez moi loin des mondanités, ce que j’avais lu sur le formulaire de l’aide sociale c’était bien schizophrénie c’était pas grippe virulente. C’est toujours une question de sentis… J’ai envie de tout lâcher de m’enfermer chez moi mais pourquoi… J’ai pas à prendre le mauvais que les gens m’envoie. Ça y’est j’ai mangé ça me calme un peu. Ce soir au lancement du livre je me sentais comme à la cour de Louis XIV avec ses courtisans, j’ai pas vu le roi et je sais pas qui s’était mais tout le monde a fait parade pour la bonne cause. Ce soir en revenant, à l’arrêt d’autobus je regardais un avion filer droit vers l’est, j’essayais de deviner sa destination… Je cherche encore elle est où ma place, c’est pas dans une shop ni dans un commerce pas plus dans un bureau mais où?!!! Où?!!! J’ai dormis un peu… Je comprends très bien les alcooliques-toxicomanes rétablis qui ont mis fin à leurs jours. Ils ont été dévoilé, on a brisé leurs anonymat c’est une des raisons… Je vais me faire un café, l’eau bouille… Je veux encore et toujours vous écrire sur mon senti. Dehors c’est froid le climatiseur indique douze. Dans la population on aime pas les schizophrènes on pense aux gestes affreux que parfois ils posent. C’est un des stigmates que j’essais d’abattre mais je  peux comprendre ce sont souvent des êtres chers qui sont victimes des schizophrènes. Y’a aucune sensibilité dans la psychose où peut-être une sensibilité déjanté, je  pense à l’Anti-Œdipe de Deleuze https://www.youtube.com/watch?v=HVLWbtxrQPw . Hier les gars m’ont invités à la radio, j’ai parlé de mon voyage à Washington, de ma schizophrénie en voyage http://www.iusmm.ca/institut/humeurs-culturelles/billets-2016/un-schizophrenique-a-washington.html . Parfois j’ai tellement mal, j’ai tellement mal je pense au film « On achève bien les chevaux » où à la phrase « venez donc m’abattre » c’est pas très réjouissant cette nuit mon blog. La maladie prend parfois le dessus, je  peux pas vraiment accepter d’être fou comme ça. Je suis content d’être chez moi ce soir. J’ai repris la pratique du cahier, j’espère que ça va donner quelque chose de différent pour l’agent de planification programmation et recherche. On y arrive y’a pas mort d’homme. Je pense à l’habillement de certains toxicomanes qui s’injectent des drogues parfois ils font des crises d’épilepsie, vous voyez je suis encore dans mon thème de prédilection. J’entends les roues des trains qui crient dans la gare de triage, pense à ces petits bars toujours plein un peu passé le coin Saint-Laurent-Fairmount, les gens discutent et s’amusent, moi j’en ai trop abusé je peux plus me permettre ça. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

mardi 13 septembre 2016

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Ça sent bon je sors de la douche. Il est minuit vingt j’essais d’écrire quelque chose qui a du sens. Cette nuit le goulag est tranquille, quelqu’un a laissé ses couvertures dans le parc. Je vais me faire un café. J’ai trop attendu pour manger les pommes de terre, la moitié étais pourrie. Comme toujours dans ces moments je suis loin de mon senti. Je sais pas pourquoi j’ai toujours Foglia en mémoire peut-être parce que lui savait raconter des histoires. Les gens honnête dorment la nuit… Aujourd’hui j’ai un cinq à sept, lancement du livre sur le bonheur des Impatients pour ensuite me rendre à Radio-Centre-Ville raconter mon voyage à Washington. Je vais essayer de pas boire aujourd’hui… Je trouve pas quoi vous écrire, dehors les voitures passent à toute vitesse. Je vais essayer d’aller en profondeur dans ce que je ressent, j’ai pas d’objet! Je suis seul moi avec moi on dirais narcisse. Je me tourne vers vous qui savez, les savants connaisseurs de l’ego… Ça va un peu mieux je pense plus à me détruire, à mourir pour des pensées puériles. La question que je me pose c’est est-ce que je suis né comme ça angoissé et anxieux où je l’ai appris. Ai pris l’angoisse comme une forme de protection qui me permet de me cacher et d’être dans une supposée sécurité. Les enfants sont je crois incapable de bien dire leur angoisse ils ont pas les mots mais moi parfois j’étais angoissé de retourner à l’école. J’avais peur de mes collègues étudiants. Peur, angoisse, anxiété voilà trois mots que j’ai de la difficulté à départager. C’est moins pire que c’était, j’agis moins en grand simplet. Je pense au film de Forcier l’Eau chaude l’eau frette pourtant je crois qu’il avait un nouveau film au Festival du Film de Montréal http://www.lapresse.ca/cinema/cinema-quebecois/entrevues/201609/12/01-5019607-andre-forcier-embrassez-le-comme-vous-laimez.php  J’ai toujours trouvé les films de Forcier fascinant. J’ai terminé mon café, quand je me suis réveillé j’étais encore somnambule. J’essais de mettre en mot ce que je ressent dans cette nuit. J’aurai pas fait une grande œuvre elle est plutôt longue et insignifiante et encore œuvre faut le dire vite… J’ai l’odeur d’eau de toilette dans le nez ça me fait du bien. C’est dans la durée que ça se vie. J’en ai jamais finis avec l’écriture encore une façon de ne pas vivre, pourtant j’essais de vivre, vivre mieux qu’avant et de vous plaire vous lecteurs sur cette machine. J’aimerais avoir un grand destin mais je dois rester humble, je suis juste un scribouilleur qui essais de rester près de son senti, avec le temps j’y arrive moins. Une  bonne fois j’irai au festival de poésie de Trois-Rivières entendre ce que les vrais poètes ont a dire et peut-être aussi aller aux Correspondance d’Eastman  quoi que je crois que l’écriture est une activité foncièrement solitaire. Encore cette nuit j’ai essayé de vous ouvrir mon âme. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je crois que je vais m’y remettre dans mes cahiers. Pour le moment j’y vais directement dans le blog. J’ai jasé avec l’ami de ma prochaine destination, je sais pas trop, je vais attendre… Aujourd’hui il fait très beau. Je suis un peu désemparé parce qu’endormis. Cet après-midi j’ai rencontré mon petit cousin écrivain on s’est serré la main et il est repartis faire son jogging. Je creuse dans mon âme si ça se peut, j’essais de trouver le filon d’expression. Je veux pas me dénigrer, hier on en était à dire que j’entendais pas des voix que c’était moi qui se dévalorisait. Quand je suis psychotique je pue, c’est pour ça que j’aime autant les douches, le savon et le parfum. Cet après-midi je tenais mon discourt négatif sur les pairs-aidants, j’aimerais pas beaucoup avoir à promettre des jobs dans le système de santé mentale. Je pense aux préposés aux bénéficiaires y’en a pas trop mais je veux pas me salir les mains. J’arrête ça là, si je travaille pas c’est que je suis trop vieux, ça fait une couple de jours que je dis ça. Y’a quelques années que j’ai pas consulté le psychiatre, je crois qu’il est aussi à la retraite. Je l’avais croisé dans une galerie d’art sans le saluer. Toutes ces jobs minables que j’ai fait, ma malhonnêteté de cette époque, pour boire et fumer. Je regrette… Y’a cette routine du travail de production en atelier c’était abrutissant du matin au moment où je me lavais les mains avant de sacrer mon camp. Trop fou, j’étais trop fou pour garder une job, pour comprendre qu’un salaire c’est pour manger, payer le loyer et s’habiller ça me rentrais pas dans la tête je tenais mon discours de gauche et lâchais la job. Aujourd’hui la photo seras un cliché de Toronto. J’y ai passé deux jours y’a trois ans… Quoi dire de ce qui est maintenant la métropole du Canada. Je sais pas. J’y étais allé pour un court film sur ma « personne » une espèce d’ambassadeur du rétablissement. Je me creuse la tête pour vous écrire quelque chose d’original. Ce soir je mange des côtes de porc, carottes et pomme de terre. J’essaye de plonger en profondeur dans mon âme mais j’ai peur de me noyer, de devenir plus fou et d’être incapable de l’exprimer. Voilà où j’en suis, je pense que c’est plus simple d’écrire des livres de recettes, comment faire une bonne choucroute. J’écris rien de virulent j’ai pas envie de commenter la course à la chefferie du P.Q. ni la présidentielle Américaine… J’ai quand même hâte que le monde aille mieux, que la barbarie cesse. Y’a une trève en Syrie j’espère que ça va tenir. Je suis désolé de pas vous écrire d’une façon plus constructive, une manière plus efficace mais je veux pas faire le gérant d’estrade. J’arrête d’écouter mon âme j’entends rien.Ouais!!! Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 12 septembre 2016

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Ce soir je joue aux cartes. Ai mangé un peu. Je sais pas quoi vous écrire on dirais que ma vie se vide pourtant je suis impliqué à différent endroit. Cette semaine c’est le lancement du livre des Impatients, C’est à quelle heure le bonheur, ou j’ai participé et dans la même soirée je vais à Radio-Centre-Ville parler de mon voyage à Washington. Je vais revenir à mon sentis parfois j’ai pas le temps de tout faire ce que je veux. Ça me fait de la peine, je sais que ce que vous lisez c’est loin d’être parfait, mais l’idée c’est toujours de faire de mon mieux en essayant d’aider… Ce matin au groupe ça a beaucoup parlé, bientôt je devrais participer à une ou deux recherches si ils veulent bien de moi. Tout ça va avec mon rétablissement et la pleine citoyenneté. Je pense que les choses redémarrent après un temps de réflexion de tous les cadres et chercheurs, ça devrais s’amorcer en octobre. C’est loin de mon senti toutes ces stratégies d’implication. Ce que j’entends et qui m’irrite le plus ce sont tous ceux qui veulent se défaire de l’aide-sociale par leurs implication. Les programmes sont pas tellement généreux et tout ce beau monde-là se fait vieux, je suis défaitiste mais je crois pas que ce soit tellement facile de réintégrer le monde du travail dans le système de santé c’est celui qui stigmatise le plus c’est comme on dis souvent « qui a bu boira ». Parfois j’ai l’impression qu’on attend que ça que j’y retourne dans cette chambre d’hôpital pour le moment ça va, je lâche prise, j’ai le contrôle sur rien, pas de psychose en vue, de toute façon je considère que je suis à la retraite. J’ai tout mon temps je vous écris ça et pourquoi pas. Les gens veulent réintégrer le marché du travail dans leurs réseau et le premier en santé mentale c’est justement celui-là le système de santé. Je sais qu’en Grande-Bretagne y’a plusieurs personnes qui souffrent d’une maladie mentale et qui travaillent dans le système de santé. Un peu comme notre ami Luc Vigneault qui est selon moi malheureusement un exemple unique. Je sais pas si ils me lis dans tous les cas je le salue ici. L’expérientiel c’est important pourtant y’a personne qui veux rester accroché à l’hôpital, pair-aidants ça a ses limites, la psychose ça brise beaucoup de rêve, des années à entrer et à sortir de l’hôpital tu bâtis pas un grand c.v. quand aux études elles sont pas gratuite, faut vivre avec le chèque et on permet pas d’amorcer des études post-secondaire. Je sais y’a la formation de pairs-aidants mais jusqu’à maintenant ça vaux ce que ça vaux. Je suis pas jaloux j’ai pas la formation académique pour faire ça. Un petit ton éditorial ce soir, je leurs souhaite que du bien à mes amis souffrant. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

dimanche 11 septembre 2016

Au présent


 Bonsoir! Bonjour! Je me tord comme on tord une vieille guenille. J’aime beaucoup  habiter seul je peux rester debout la nuit sans peur de déranger personne. Parfois les bruits que j’entends sont comme ceux d’un documentaire de l’ONF. Ils donnent de la présence à mon cinéma personnel. J’écris ça et je pense au film L’homme à tout faire de Micheline Lanctôt, trompez-vous pas y’a un film américain du même nom, et à tous ces films des années soixante-dix qui célébraient le quotidien avec une sorte de mélancolie. J’ai pas de titre vous en avez surement un. Quand j’étais plus jeune je rêvais, je ne sais pourquoi à la rue Sainte-Famille à Montréal peut-être parce-que c’étais le Plateau avant la mode j’imaginais cette rue remplie de communes… Je vais revenir à vous savez quoi. Dans ma dérive Montréalaise j’ai jamais rien vécu de transcendant à part peut-être cette jeune femme qui m’avais fait peindre sa chambre et avait passé la journée avec moi elle m’avait acheté un maillot et on était allé se baigner à la piscine de l’Université McGill. Je me suis toujours rappelé d’elle à l’époque j’étais très paranoïaque. J’ai jamais su où retenu son nom. La ville, le goulag occidental il parle tout le temps, voitures, motos, trains, camions on entend toujours ça. La rue Sainte-Famille c’est je crois dans le ghetto McGill. Y’a longtemps déjà j’avais lu quelques poèmes à la Yellow Door la salle étais vide. Cette nuit je suis tellement bien réveillé, je sais que je rêvais, la poésie c’est pour les concours, les maisons d’édition et Radio-Canada et on a pas besoin de moi là. Je parle pas de solitude je suis plus esseulé je sais pas si ça s’écrit. J’entre dans une nouvelle journée, un lundi. Je me souviens d’avoir habité quelques mois rue Saint-Urbain un studio pour handicapé dans mon cas c’étais psychique, un passage difficile de ma vie. J’allais dans les bars de la rue Saint-Laurent même si j’avais pas une cenne ça fait presque trente ans de ça. Ce matin j’ai une réunion de mon groupe d’entraide, la nuit viens de me frapper. J’ai sommeil, je suis poète et je me vois rock star, le plus près que j’en ai été j’empilais les caisses de matériel de scène pour des orchestres de noce. Étrangement ça me fait pensés aux voyages, je rêve en couleur mais j'aimerais bien faire une tournée de lecture pourtant je suis trop timide pour me présenter dans des événements poétique. Les bonhommes de soixante ans comme moi qui se « consacrent » à l’écriture c’est pas très attirant. Je n’y vois que du feu, je sais pas pourquoi j’écris ça, parce que j’ai la cervelle flambée? Les yeux me ferment, j’ai sommeil c’est un peu de l’écriture en direct que je vous fais, ceux qui ne dorment pas vont pouvoir me lire cette nuit. J’ai presque terminé, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! C’est la vrai fin.

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Dimanche de salle paroissiale, ça a l’air de l’automne. Je me souviens plus des devoirs de la petite école. Je crois que j’avais appris par cœur les tables de multiplication. C’est loin tout ça le dimanche je préférais le cinéma. Je me sens vide j’ai rien à vous écrire souvenir des dimanches après-midi de football américain à la télé avec le commentateur le regretté Raymond Lebrun. Je crois que j’étais le seul dans ma gang de copains à regarder ça. Y’a mon lecteur? Designer retraité de l’Outaouais. Je me demande ce qu’il fait. Je crois qu’il est en camping où qu’il s’occupe des bébés. J’ai plus rien à vous raconter un souvenir peut-être que je passais les journaux avec  mon ami Christian on arrêtaient au bar Army-Navy où le barman nous servais un grand verre de coca-cola. C’était mon premier contact avec le monde nocturne. Plus tard j’ai passé le Montréal-Matin mais ça été ma première faillite, je pigeais dans la caisse pour me payer des cigarettes et en donner aux copains. Première expérience avec l’addiction. Quand j’avais des cigarettes les copains étaient là sinon y’en avait pas. Ce que je vous raconte là je l’ai jamais entendu de personne c’est mon premier bas-fond. Je voulais pas être malhonnête j’avais besoin d’attention, maintenant je pratique la pleine citoyenneté, je suis impliqué socialement, je paye mes comptes mon loyer. Je crois que je vous l’ai déjà raconté. J’aimais bien les avions à coller et les bandes dessinées à douze cents. Je manque d’imagination bien que mon père disait que j’en avais beaucoup quand je lui ai raconté mes histoires de paranoïaque. Plus tard au travail le mécanicien racontais que j’allais finir voleur de sacoche, c’était presque ça de toute façon je suis pas un grand-homme et j’en ai pas connus qui sortaient du lot. La pool room voilà où je passais le temps parfois j’allais écouter les gars qui répétaient avec leurs orchestre. Moi je jouais de rien et je croyais pouvoir chanter mais on me l’a jamais demandé. C’est la recette parfaite pour faire un bum. Dans le moment je pense à la magnifique ligne des avions, aérodynamique. Je suis allé deux ou trois fois au cadet de l’air on nous apprenais à marcher aux pas et comme d’habitude avant le temps je voulais avoir l’uniforme bleu. Je l’ai pas eu je suis pas resté. Je vous raconte ça je me sens presque comme à ce moment-là. Je me promenais déjà pas mal je crois que lentement je développais ma maladie mentale, j’étais instable… Je pense que la compagnie Time/Life savait que je ferais pas grand-chose avec les livres d’art. Je les aimais mais j’ai arrêté tôt l’abonnement et j’ai vendu les livres. Ensuite j’en suis venu aux affaires sérieuses comme l’assurance vie que j’ai cessé assez vite de payer, l’agent m’avait embobiné. Je vous raconte ça je veux pleurer. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Arrivederci!!! Plus de mot.

Bernard

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Il est treize heures quarante-cinq. J’ai souvenirs  de longues attentes à l’urgence de l’hôpital Quand on veux mourir vaux mieux pas appeler au neuf un un dans le temps je téléphonais souvent à Suicide action c’est grâce à eux que vous pouvez me lire aujourd’hui. C’est stigmatisant ce que je vous raconte là, on est pas supposé le dire qu’on utilise les lignes d’aide. J’écris ça ici si quelqu’un à des pensées mortifères qu’ il se donne une chance, appelle! Donne toi une chance! Je crois qu’aujourd’hui ça fait quinze ans que les twins towers se sont écroulés malgré toutes les controverses mes pensées vont aux familles des disparus. Hier j’ai regardé une vidéo d’il y a quarante ans sur les jeunes et le retour à la terre. J’y ai jamais cru je suis un bouffeur de burger. On aimait me surnommer Wimpy dehors c’est l’orage et il tonne .

 Ce que vous voyez là c’est mon portrait, le king des fast-foods, j’aimais bien avec les copains parcourir la campagne à la recherche du meilleur stand à patates comme on l’appelait et déguster un cheeseburger tomates oignons. Je pense à la Patate Marco à Chertsey, un haut lieu du fast-food avec un service  buzzer à l’américaine. Ce matin je suis loin de mon senti mais y’a de l’Amérique dedans. L’Amérique elle s’est faite avec des burgers, une nation est bâtie sur cette nourriture grasse mais efficace. J’ai passé le cap du sommeil je suis bien réveillé me demande qui a créé Wimpy c’est Elzie Crizler Segar. J’avais oublié qu’en français il s’appelle Gontran un prénom qui évoque la puérilité. C’est toujours la nuit au goulag occidental pour les burgers des familles on a toujours chez Philippe sur la rue Amherst, le goulag occidental a aussi son Lafleur un lieu où on peut rencontrer parfois notre ami lecteur chauffeur d’autobus de Mascouche. Pour un repas bourratif je vous conseille de prendre une poutine avec votre cheeseburger, c’est terrible je commence a avoir de l’appétit en pleine nuit me demande si le A&W est ouvert et en même temps pense au célèbre DicAnn’s… Je sais les femmes aujourd’hui sont orientés grano quand elles sont pas carrément végétarienne quand on est chanceux certaines suivent le guide alimentaire canadien. Vous remarquerez dans les comptoirs que je vous ai nommé ce sont surtout des hommes qui les fréquentent parfois y’a des madames un peu grosse qui viennent se défouler sur une poutine. Il tonne toujours https://www.youtube.com/watch?v=mqb33EeQhFg j’aime bien les publicités de A&W. Je me souviens quand j’allais à la petite école y’avait une roulotte à patate et je vous parle pas du rêve de Galarneau le héros de Godbout. Je crois que le burger dans la « gastronomie » c’est un peu plus bas que la cuisine grecque. Les bars viennent de fermer quoi de meilleur qu’un cheese et une poutine après avoir éclusé quelques bières. Je termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard