mardi 21 mai 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Finalement je vais participer à deux formations, une sur la stigmatisation l’autre sur la schizophrénie. Ce soir je reviens d’une réunion du conseil d’administration D’Antenne Communication. De belles et bonnes discussions. Demain et jeudi ce sont des rencontres de préparation. Vendredi c’est une répétition théâtre, les journées passent vites. Lundi ce seras la représentation et ensuite je serai à Lévis. Les formations c’est sur trois semaines, deux par semaines. Je suis un petit vieux les gens me cèdent leurs places dans le métro. Ce soir j’ai mangé une pizza c’est rare que ça m’arrive. Je vais essayer de mettre du sentis dans ce que j’écris me semble que les enragés souvent ont une belle plume. Je crois que les grands écrivains sont un peu botaniste, naturaliste on aime bien savoir le vrai nom des pissenlits, les fleurs c’est toujours charmant et ça aide les abeilles qui butinent on auras du miel. Si ça continue comme ça les fraises seront belles en juillet. Je vous parle de ça et je pense à maman qui a toujours fait la cueillette plus tard et souvent des bleuets. Parfois au téléphone on parlais de ça, on avait hâte de manger des tomates fraîches. Je reviens à la réunion, je suis d’accord schizophrène c’est un handicap mais on peux se rétablir c’est ce que j’essaye de montrer dans ma lutte au stigma. J’ai sommeil ce soir j’ai commencé à écrire tard. Je crois que les itinérants sont content de cette température. En juillet ils auront pas tous trouvé un logement. Et je rêve encore et toujours de Provence, je prie Notre-Dame de la garde j’irai à Marseille. L’ami historien de l’art m’a raconté une merveilleuse visite qu’il avait fait à Versailles il y était retourné sept où huit ans plus tard, comme il dis c’était envahis de touristes et c’étais désagréable. Le tourisme c’est permis plusieurs gagnent leurs vie avec ça. Je me rappellerai toujours le sourire du conducteur d’ascenseur de la Tour Eiffel quand on lui a dis merci ça valait le coup d’œil. Montparnasse c’est bien aussi en somme je suis un fada de la France. Voilà! C’est la chute ! La conclusion ! L’épilogue ! La Finale ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! Encore quelques mots ! À la prochaine je l’espère ! Ciao !

22/05/2024

 


lundi 20 mai 2024


 

Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui en fouillant dans une de mes bibliothèques j’ai trouvé une belle bande dessinée du Capitaine América. Présentement je la lis et ça procure de la détente c’est toujours fascinant de regarder les dessins. Je sais c’est pas de la grande littérature mais les super-héros sont immortels. C’est la journée nationale des Patriotes nos grands personnages sont morts et nous ont laissé un pays encore à venir. On tiens encore en français et comme disait le regretté Pierre Falardeau « la liberté n’est pas une marque de yogourt » Le désir d’un pays est toujours là ce que je trouve triste c’est qu’à mon âge je le verrai pas. Je sais je mélange les choses, les Patriotes c’est pas des comics quand même y’a plusieurs personnes qui se sont identifié au Capitaine América. Je dirais que c’est la culture pop américaine. On est dans les scénarios apocalyptiques.  C’est pas grandiose les super-héros qui se battent contre le crime dans le futur de l’amérique. América ils diraient. Ça reste une porte d’entrée dans la vraie littérature quand on est vraiment curieux, on peut en faire une sorte d’analyse sinon de psychanalyse c’est pas que pour les enfants. Dans la vraie vie les bandes dessinées c’est fait pour s’amuser y’a personne de sérieux qui s’arrête à ça pourtant il y a toujours un grand travail dans le dessin et les livres de condensés sont d’une belle facture. Les super-héros c’est toujours des mythes américain, les bons sont toujours bons ça rappelle les films western des années cinquante où les shérifs rataient jamais la cible et les mauvais toujours apaches. Je crois que le Capitaine América est venu au monde à la fin de la deuxième guerre mondiale, c’est un vétéran qui a survécu et qui défend la loi et l’ordre, la veuve et l’orphelin. Je remarque que les jeunes hommes pris par les jeux électroniques s’intéressent moins à ça. Bientôt il y auras le Festival de la Bande Dessinée de Montréal du vingt quatre, vingt cinq, vingt six mai deux mille vingt quatre, l’an passée ils accueillaient quatre vingt deux mille personnes. Allez-y on pourrait peut être se rencontrer. Voilà! C’est la chute ! La finale ! La conclusion ! L’épilogue ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère ! Ciao!

21/05/2024

dimanche 19 mai 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! La fenêtre est ouverte, il fait chaud, j’entend des gens qui s’insultent. Demain lundi j’ai pas d’activités ensuite la semaine va débouler. Aujourd’hui je me suis reposé. Un petit peu plus d’une semaine avant la représentation. Je suis nerveux j’ai le trac mais je vais faire de mon mieux je peux pas plus. Je me donne encore un an et je vais partir. Je trouve ça agréable, j’ai de beaux souvenirs de voyage, j’aime bien loger à l’hôtel, je suis loin des auberges de jeunesse. Mon bro lecteur secret a agrandis sa collection de voitures, un autre beau station-wagon. C’est assez étonnant de voir les intérêts divers des quatre brothers. Un c’est l’informatique, l’autre la pêche, l’autre les voitures et moi l’écriture. Pour moi je dirais la lecture aussi. Ils aménagent le parc Jos Montferrand en face, y’a un terrain de basket, un autre de volley-ball,  et ils construisent une terrasse autour d’un container qui serviras de piscine. Je sais pas pourquoi je suis angoissé, comment ça se fait. Hier en allant au supermarché j’ai rencontré les voisins, ils ont pas voulus me dire qu’ils se rendaient au IGA pourtant ils étaient tout près. Je crois qu’ils ont peur de moi. Tout est vert, les oiseaux chantent, il doit y avoir beaucoup de monde sur les terrasses. J’ai regardé une émission sur l’Andalousie et ses villages j’irais bien faire un séjour. Je crois que ce qui me pèse le plus c’est la solitude pourtant quand je suis avec quelqu’un j’ai l’affect dérangé, j’ai peur vous voyez le dilemme pas bien seul pas bien avec les autre j’essais de me raisonner. Ce soir ça va. Juin qui s’en viens, on peux pas vraiment faire de feu de camps c’est trop dangereux pour la forêt… À l’automne je devrais avoir un balado et une émission de radio avec chacun ma participation j’ai hâte de voir ce que ça va donner. J’attend un peu avant d’installer le climatiseur on est trop longtemps au froid pour pas accepter la chaleur. Dehors y’a un gars qui crie comme un singe, ça sent la fumée de cigarettes, ça pue. Voilà ! C’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Quelques mots encore c’est presque finis. Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère !

20/05/2024


samedi 18 mai 2024


Bonjour ! Bonsoir ! Je viens de finir la lecture de Rue Duplessis de Jean-Philippe Pleau un livre sur le transfuge de classe. Je cherche à vous le résumer un gars de la classe ouvrière qui par des études en sociologie réussis à s’épanouir dans un autre milieu que celui auquel il étais destiné. Je sais pas si c’est le bon mot ? Je voudrais comparer son parcours avec le mien truffé de petits boulots, d’échecs scolaires, et de maladie mentale. J’ai pas réussis comme on dis, seulement l’âge m’a permis d’intégrer? Un autre milieu, ça reste quand même celui des soignants mais j’y prend place comme personne en rétablissement et formateur certifié. J’aurais peut-être apprécié la sociologie mais je devais vivre de mon travail dans différentes shops dans des boulots qui demandaient aucune qualifications, du balai brosse et autres travaux manuel. Je suis d’accord avec monsieur Pleau qu’il faut pas voir ça comme un parcours du haut vers le bas si je comprend bien, transfuge ça décris bien et j’ai toute les misères du monde a identifier la classe d’où je proviens disont que j’ai toujours été un prolétaire. Maintenant j’aime aussi à m’identifier comme écrivain. Je comprend monsieur Pleau et ses difficulté avec ses parents. Aujourd’hui je suis certain qu’on dis de moi que je pète plus haut que le trou. On disait souvent t’a pas voulus aller à l’école endure maintenant ! J’ai pas été capable d’apprendre un foutu métier. Dernièrement ma mère est décédée et c’est comme si elle me donnait la permission d’écrire. Quelques semaines avant sa mort elle m’avait demandé une copie d’un de mes livres. Il y a beaucoup de courage dans le parcours de monsieur Pleau de son enfance qu’il a trouvé difficile je crois à son travail à flipper des boulettes en gardant longtemps l’odeur de fritures. Je m’arrête sur ces points j’étais pas un auditeur de ses émissions à Radio-Canada quoi que j’aimais bien le regretté Serge Bouchard avec lequel il a travaillé. Le sociologue nous dis, encore une fois si j’ai bien compris, que c’est la société qui détermine notre place, faute de mieux. J’ai trouvé le livre passionnant c’est à lire. Voilà! C’est la chute ! La conclusion ! La finale ! L’épilogue ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère ! Ciao !

19/05/2024 

vendredi 17 mai 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je crois que demain matin je vais aller prendre un café à l’épicerie Polonaise. Pas de répétition théâtre avant vendredi prochain, ce week-end là va être intense, y’a quelques répétitions de prévues dans le Théâtre du Nouveau Monde. On joue pas lundi qui viens mais l’autre lundi ensuite je vais au colloque de l’Association Québécoise de Réadaptation Psychosociale à Lévis on va faire un condensé d’une formation sur la stigmatisation, ensuite je reviens à Montréal et je participe à un forum sur l’hébergement. Après c’est une formation complète sur la schizophrénie pour le CASR. Vous devez vous demandez ce que je fait là ? Je parle de mon vécu de mon « combat » contre la schizophrénie et la stigmatisation. L’idée c’est de donner de l’espoir montrer qu’on peux se rétablir. Ça demande un grand changement dans ses valeurs… C’est pas facile de partager là-dessus, de mettre des mots sur la souffrance psychotique faire en sorte que l’évolution de la maladie arrête, éviter de fuir en croyant que l’environnement y est pour quelques choses comme je dis souvent on fait ses devoirs après on fait valoir ses droits. Je sais c’est beaucoup plus compliqués que mes pauvres petits mots. Parfois je rencontre des gens qui délirent mais qui vivent c’est ça l’important. Je me suis servis une San Pellegrino à l’orange bien froide ça fait du bien. Je pense à mes camarades du théâtre je réussis a « travailler » avec eux c’est bien. Je pense souvent au manque de littératie, je suis pas un exemple j’ai pas les mathématiques de secondaire trois, je vous avoue qu’il est un peu tard pour reprendre ça. Je pense au prochain voyage mes jambes seront rétablies j’irai quand même pas grimper des sommets… Je crois qu’aujourd’hui c’était le quarante neuvième anniversaire de mariage de ma sœur, je dis bravo et félicitation à ce couple. Ce soir comme toujours je suis fatigué, j’emprunte à la pièce, c’est normal. Je crois que fin juin je vais avoir tout terminé prêt pour les vacances. Ce seras l’été… Je vais peut-être aller me baigner à la plage Doré. Voilà! C’est la chute ! La finale ! L’épilogue ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Je m’y suis pris un peu trop tôt ! Au revoir! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère !

18/05/2024


jeudi 16 mai 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Votre humble serviteur est fatigué. Les journées passent tellement vite. Aujourd’hui j’ai eu une réunion communauté de pratique des formateurs au Centre d’Apprentissage Santé et Rétablissement, on nous a demandé de réfléchir à ce qu’on faisait là, moi c’est surtout pour combattre la stigmatisation. Je disais à un collègue que le stigma je ne pensait qu’à ça, c’est une partie de mon rétablissement. Ce soir j’ai rencontré un ami à qui j’ai dis que je travaillais en santé mentale, il a eu peur il est partis. Parfois c’est moi qui ais peur, je peux pas toujours être authentique. Je me sens bien seul depuis que maman est partis elle était un peu ma bouée me ramenait à l’essentiel. Je me souviens plus vous avoir parlé de ma difficulté a marcher, lentement ça se replace. Souvenir de la chambre d’hôtel à Paris quelques minutes j’ai été si bien c’est incroyable je suis incapable de le traduire en mots. Ils sont tous partis prendre l’apéro après la réunion, j’ai passé mon tour j’aime pas l’alcool.  L’artificiel je tiens ça loin, j’ai pas besoin d’un verre pour dire où pour écrire ce que je pense, c’est bien comme ça. Au fond je constate que je suis profondément peiné, comment vous dire ce manque de cette personne qui m’étais très chère. Mon bro me l’avait dis elle me connaissait c’est elle qui m’avait fait. J’hésite a vous parler de ma peur des sectes, d’une façon de pensée sectaire me semble qu’il faut être ouvert à tout à tous. Y’a pas plus belle façon de voir que l’arc-en-ciel. Toutes les couleurs sont bienvenues, en ce moment je me dis que je vais regretter d’avoir écris ça. Quand même aujourd’hui j’ai été bien accueillis à l’institut, on m’a laissé parler je constate que le savoir expérientiel ça a de l’importance, on promet pas une fortune juste d’être bien, un peu mieux si tu veux. Parfois mes textes sont plus structurés, la douleur me fait persister. Encore une fois j’aurai écris un peu avant la nuit. C’est remplis de motos pétaradantes, je vois les motards discuter des mérites d’une américaine sur la japonaise. Voilà! Je termine comme ça c’est la chute ! L’épilogue ! la conclusion ! La finale ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère !

17/05/2024

 


mercredi 15 mai 2024


 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir je vais essayer de soigner mon écriture. C’est pas facile, faire de belles phrases que je suis incapable de nommer. Je me veux poète mais les difficultés me gardent dans les vers de mirliton. Je cherche comment dire la nuit de la maladie mentale, ces hallucinations avec laquelle je compose. Mais oui c’est toujours près de la psychose, je reste conscient et je raisonne. J’aimerais bien utiliser des mots savants mais je fouillerai pas dans les dictionnaires. Tout ça c’est comme un nœud que j’arrive pas à dénouer, les mots entremêlés pour dire… L’indicible ça s’écris pas la douleur est là, je revis le même accident depuis plus de cinquante ans, parfois je crois m’être fait ouvrir le visage au poignard. J’étais qu’un enfant. Dehors y’a un gars qui passe il semble intoxiqué ça fait des journées qui sont longues. Je vous décris ma dernière « surprise », j’avais rangé un pot de beurre d’arachide, y’en a trois dans l’armoire dont un qui n’a jamais été ouvert, je regarde en ouvrant l’armoire y’avait un contenant de piment que j’avais pas remarqué tout à côté d’un vieux pot de beurre d’arachides. Pour moi c’est comme si quelqu’un était venus  déposer le piment là, je sais c’est une espèce d’angoisse mais ça fait mal je deviens désemparé. C’est une sorte d’émotion malsaine que j’arrive pas à décrypter. Je pense à tout ceux qui étaient malades et qui ont mis fin à leurs jours.

 

Ça devrais se terminer comme ça mais je continue sur le thème des voisins, le chauffeur de taxi qui les connait, j’ose pas lui dire que plusieurs d’entre eux sont morts. La vie continue malgré les conflits malgré les guerres et les voitures passent avec des chauffeurs cigarettes au bec, les fenêtres ouvertes. Ouais! Lentement je deviens sénile, je me ferai pas teindre les cheveux, la maladie mentale m’auras toujours harcelé. Je tiens pas à être hospitalisé j’en ai pas besoin, le monde est concrètement douloureux y’a quand même ceux et celles qui rentrent à pieds. Je voulais que ce sois beau, c’est resté une chronique de mon journal annoncé. Voilà ! C’est la chute ! La conclusion ! La finale ! L’épilogue ! C’est toujours à ma manière. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère !

16/05/2024