mercredi 15 mai 2024


 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir je vais essayer de soigner mon écriture. C’est pas facile, faire de belles phrases que je suis incapable de nommer. Je me veux poète mais les difficultés me gardent dans les vers de mirliton. Je cherche comment dire la nuit de la maladie mentale, ces hallucinations avec laquelle je compose. Mais oui c’est toujours près de la psychose, je reste conscient et je raisonne. J’aimerais bien utiliser des mots savants mais je fouillerai pas dans les dictionnaires. Tout ça c’est comme un nœud que j’arrive pas à dénouer, les mots entremêlés pour dire… L’indicible ça s’écris pas la douleur est là, je revis le même accident depuis plus de cinquante ans, parfois je crois m’être fait ouvrir le visage au poignard. J’étais qu’un enfant. Dehors y’a un gars qui passe il semble intoxiqué ça fait des journées qui sont longues. Je vous décris ma dernière « surprise », j’avais rangé un pot de beurre d’arachide, y’en a trois dans l’armoire dont un qui n’a jamais été ouvert, je regarde en ouvrant l’armoire y’avait un contenant de piment que j’avais pas remarqué tout à côté d’un vieux pot de beurre d’arachides. Pour moi c’est comme si quelqu’un était venus  déposer le piment là, je sais c’est une espèce d’angoisse mais ça fait mal je deviens désemparé. C’est une sorte d’émotion malsaine que j’arrive pas à décrypter. Je pense à tout ceux qui étaient malades et qui ont mis fin à leurs jours.

 

Ça devrais se terminer comme ça mais je continue sur le thème des voisins, le chauffeur de taxi qui les connait, j’ose pas lui dire que plusieurs d’entre eux sont morts. La vie continue malgré les conflits malgré les guerres et les voitures passent avec des chauffeurs cigarettes au bec, les fenêtres ouvertes. Ouais! Lentement je deviens sénile, je me ferai pas teindre les cheveux, la maladie mentale m’auras toujours harcelé. Je tiens pas à être hospitalisé j’en ai pas besoin, le monde est concrètement douloureux y’a quand même ceux et celles qui rentrent à pieds. Je voulais que ce sois beau, c’est resté une chronique de mon journal annoncé. Voilà ! C’est la chute ! La conclusion ! La finale ! L’épilogue ! C’est toujours à ma manière. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère !

16/05/2024

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