Bonsoir ! Bonjour ! Votre humble serviteur est vanné, je
veux pas décevoir les fidèles lecteurs aujourd’hui pour moi c’était une
répétition très exigeante. Heureusement j’ai quelques jours pour me reposer. Il
fait très beau c’est vraiment le printemps, les lundis passent la
représentation s’en viens. J’essais d’activer mon imagination les motards sont
heureux. Ce soir je suis pas allé au théâtre voir Lysis, j’avais besoin d’être
chez moi. Monsieur Bernard Pivot est décédé un grand qui a fait vivre la
littérature. Je pense que c’étais aussi un amoureux des livres. Ce que je fait,
tout ce que je fait je le dédie à ma mère… Je regarde les logements à louer en
banlieue, impossible, je reste ici, c’est beaucoup trop cher. C’est vraiment
une façon de bien comprendre l’itinérance, des salaires trop bas mêlés à des
problèmes sociaux ça fait des gens qui se ramassent dehors. Stephen Faulkner
chantait « C’est même pas assez pour me payer une chambre à l’hôtel des cœurs
brisés » y’en a beaucoup remplis de problèmes qui sont assis au bar et qui
sirotent leurs bières pour arrêter le temps remettre à plus tard leur vie
abstinente. Je suis toujours étonné de voir comment l’abstinence m’évite des
problèmes des fois c’est juste des intuitions mais ça marche… J’essaye de
mettre un peu de poésie dans cette vie là, ça aussi c’est pas facile on mitonne
pas des vers comme une chaudrée. Parfois pour certaine chose j’abandonne l’imagination,
y’a de ça dans la maladie maman disait tu n’invente ! Quand on est psychotique
souvent on se compose une réalité qui pour dire les choses simplement est la
même pour tout les schizophrènes certains auront un acting out d’autre non.
Complot, persécution, voilà au moins deux choses fréquentes dans la maladie
mentale. Je pense à certaines musiques rock qui évoquent la maladie mentale, y’en
a qui sont plus recherché d’autre plus basique satanique, je dirais. J’ose pas
vous parler des vedettes rock populaire, y’avait des punks moins connus qui
étaient vraiment malade, la maladie ça peut être une terre fertile pour la
création. J’ai toujours des vers de
Francoeur dans la tête, j’aimerais bien voir le film de sa fille sur le poète.
Voilà! C’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! La conclusion ! Comme toujours
je vous remercie d’avoir lu jusque-là! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la
prochaine !
07/05/2024
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