jeudi 16 mai 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Votre humble serviteur est fatigué. Les journées passent tellement vite. Aujourd’hui j’ai eu une réunion communauté de pratique des formateurs au Centre d’Apprentissage Santé et Rétablissement, on nous a demandé de réfléchir à ce qu’on faisait là, moi c’est surtout pour combattre la stigmatisation. Je disais à un collègue que le stigma je ne pensait qu’à ça, c’est une partie de mon rétablissement. Ce soir j’ai rencontré un ami à qui j’ai dis que je travaillais en santé mentale, il a eu peur il est partis. Parfois c’est moi qui ais peur, je peux pas toujours être authentique. Je me sens bien seul depuis que maman est partis elle était un peu ma bouée me ramenait à l’essentiel. Je me souviens plus vous avoir parlé de ma difficulté a marcher, lentement ça se replace. Souvenir de la chambre d’hôtel à Paris quelques minutes j’ai été si bien c’est incroyable je suis incapable de le traduire en mots. Ils sont tous partis prendre l’apéro après la réunion, j’ai passé mon tour j’aime pas l’alcool.  L’artificiel je tiens ça loin, j’ai pas besoin d’un verre pour dire où pour écrire ce que je pense, c’est bien comme ça. Au fond je constate que je suis profondément peiné, comment vous dire ce manque de cette personne qui m’étais très chère. Mon bro me l’avait dis elle me connaissait c’est elle qui m’avait fait. J’hésite a vous parler de ma peur des sectes, d’une façon de pensée sectaire me semble qu’il faut être ouvert à tout à tous. Y’a pas plus belle façon de voir que l’arc-en-ciel. Toutes les couleurs sont bienvenues, en ce moment je me dis que je vais regretter d’avoir écris ça. Quand même aujourd’hui j’ai été bien accueillis à l’institut, on m’a laissé parler je constate que le savoir expérientiel ça a de l’importance, on promet pas une fortune juste d’être bien, un peu mieux si tu veux. Parfois mes textes sont plus structurés, la douleur me fait persister. Encore une fois j’aurai écris un peu avant la nuit. C’est remplis de motos pétaradantes, je vois les motards discuter des mérites d’une américaine sur la japonaise. Voilà! Je termine comme ça c’est la chute ! L’épilogue ! la conclusion ! La finale ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère !

17/05/2024

 


mercredi 15 mai 2024


 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir je vais essayer de soigner mon écriture. C’est pas facile, faire de belles phrases que je suis incapable de nommer. Je me veux poète mais les difficultés me gardent dans les vers de mirliton. Je cherche comment dire la nuit de la maladie mentale, ces hallucinations avec laquelle je compose. Mais oui c’est toujours près de la psychose, je reste conscient et je raisonne. J’aimerais bien utiliser des mots savants mais je fouillerai pas dans les dictionnaires. Tout ça c’est comme un nœud que j’arrive pas à dénouer, les mots entremêlés pour dire… L’indicible ça s’écris pas la douleur est là, je revis le même accident depuis plus de cinquante ans, parfois je crois m’être fait ouvrir le visage au poignard. J’étais qu’un enfant. Dehors y’a un gars qui passe il semble intoxiqué ça fait des journées qui sont longues. Je vous décris ma dernière « surprise », j’avais rangé un pot de beurre d’arachide, y’en a trois dans l’armoire dont un qui n’a jamais été ouvert, je regarde en ouvrant l’armoire y’avait un contenant de piment que j’avais pas remarqué tout à côté d’un vieux pot de beurre d’arachides. Pour moi c’est comme si quelqu’un était venus  déposer le piment là, je sais c’est une espèce d’angoisse mais ça fait mal je deviens désemparé. C’est une sorte d’émotion malsaine que j’arrive pas à décrypter. Je pense à tout ceux qui étaient malades et qui ont mis fin à leurs jours.

 

Ça devrais se terminer comme ça mais je continue sur le thème des voisins, le chauffeur de taxi qui les connait, j’ose pas lui dire que plusieurs d’entre eux sont morts. La vie continue malgré les conflits malgré les guerres et les voitures passent avec des chauffeurs cigarettes au bec, les fenêtres ouvertes. Ouais! Lentement je deviens sénile, je me ferai pas teindre les cheveux, la maladie mentale m’auras toujours harcelé. Je tiens pas à être hospitalisé j’en ai pas besoin, le monde est concrètement douloureux y’a quand même ceux et celles qui rentrent à pieds. Je voulais que ce sois beau, c’est resté une chronique de mon journal annoncé. Voilà ! C’est la chute ! La conclusion ! La finale ! L’épilogue ! C’est toujours à ma manière. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère !

16/05/2024

mardi 14 mai 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui j’ai fouillé dans les objets en trop mis à la rue. J’ai trouvé a remplacer ma chaise de bureau qui étais brisé. J’ai ramassé une chaise qui n’avait pas de roues et j’ai remis les roues de mon ancienne chaise. Ça semble être O.K. espérons que ça va durer, c’est un bel après-midi, je suis quand même un peu triste. Mon macaroni gratiné était très bon et la baguette de pain avec du beurre y’a longtemps que j’avais mangé ça. C’est un mardi tranquille demain aussi… Je m’occupe de ma santé mentale, je suis moins délirant. Vendredi qui viens on répète et après ça va à l’autre semaine. Encore une fois aux nouvelles ils parlent des gens qui ont des problèmes de santé mentale, le gouvernement promet de l’argent pour de nouveaux programmes, la solution et le stigma est pas facile à combattre, on devrais peut-être pensés à inculquer des valeurs aux gens qui souffrent. Je sais plusieurs d’entre eux se sentent victimes d’un complot, y’a tout l’aspect liberté individuelle là-dedans. C’est difficile à développer, j’aimerais bien retourner dans les archives des années trente quarante. Comment on traitais les souffrants ? Je sais y’avait les asiles mais que faisait on des malades criminels ? Ils parlent de donner plus d’information aux policiers pour leurs facilités la tâche mais pour le malade quand on souffre d’un délire de persécution ça viendrais probablement renforcer la maladie dans le délire les malades veulent pas se faire contrôlés… C’est juste ma façon de voir, la folie a horreur des caméras, des téléphones et je dirais d’internet aussi, souvent la radio et la télé participent je sais pas comment nommer ça mais l’espèce de discours induit par les médias fait que dans notre tête ça parle de nous, les interconnections entre le dialogue télévisuel et ce qui se passe dans notre tête… De toute façon c’est très compliqué, l’idée des équipes mixtes policiers travailleurs sociaux infirmiers en est une bonne mais souvent l’anxiété rend difficile la prise en charge par l’équipe. Venez pas me chercher je suis de ceux là, voilà en ce moment j’ai peur que ce sois criminel ce que j’écris…Voilà! C’est la chute ! L’épilogue ! La Finale ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère ! Ciao ! Arrivederci !

15/05/2024


lundi 13 mai 2024


 

Bonjour ! Bonsoir ! J’ai pas le cancer c’est juste que je suis sédentaire. Cet après midi dans l’autobus y’avait un gars qui à l’entendre s’est fait mettre à la porte d’un refuge où il était depuis six mois il avait bu de la bière et on lui avait proposé un autre abri. Il était tout désorganisé quelques maigres sacs comme bagage et il perdait ses médicaments il semblait pas être conscient que ça fait pas bon ménage avec la bière. Je suis chez moi je vais prendre le dessus, la représentation finale approche, j’espère que je blesse pas les deux personnes à la mise en scène. Cette semaine j’ai une réunion de la communauté de pratique du Centre d’Apprentissage Santé et Rétablissement ensuite une autre répétition pour tout amener ça dans deux semaines le vingt sept le lendemain je vais à Lévis. Je vous écris ça ça me démêle un peu. Le trois juin y’a un forum hébergement et ensuite une formation schizophrénie. Ce serais plus simple de vous raconter mon état émotif, c’est chambranlant remplis de doute dans tout ce que je fait. Ce soir j’ai mangé un macaroni à la viande me semble que je vous ai tout raconté vous savez presque tout sur moi. Le gars dans l’autobus il voyait des travailleurs de rue partout pourtant c’étais pas le bus de l’Anonyme. Quand je reviens du travail fatigué je me sent persécuté pourtant je fait de mon mieux je veux pas de mal à personne. Je pense que ce seras ma dernière année au théâtre, le blog aussi je pense que j’en ai pas pour longtemps. Et maintenant que vais-je faire, comme dans la chanson… Dehors tout est vert, dans l’ouest y’a le feu, je remercie mon bro, lecteur secret pour les conseils de ce soir. J’ai hâte de voir ce que ça va donné notre formation abrégée à Lévis au colloque. Quand le printemps est comme ça les gens doivent avoir hâte d’être en vacance ceux qui ont des chalets y passent leurs fin de semaine. Le théâtre c’est quand même gratifiant, je suis heureux de faire ça au Théâtre du Nouveau Monde. Voilà ! Je termine ! C’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! J’espère que vous aimez ça ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère !

14/05/2024

dimanche 12 mai 2024


 

Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui j’ai écouté France Bleue Corse, les polyphonies c’est très beau, très touchant. Là aussi après un séjour en Provence et sur la Côte d’Azur j’aimerais bien visiter la Corse. Je vais attendre un peu et j’irai. Je pense à la chanson intitulée Là-bas  de Jean-Jacques Goldman c’est une belle a faire rêver. Parfois je crois qu’ils veulent me piéger pour que je rechute. Ce seras pas aujourd’hui. Je crois… Je lis présentement rue Duplessis, un transfuge de classe comme il dis l’a écris. J’en ai discuté avec un ami on étaient d’accord pour dire que c’est un vieux concept sinon avec qui ils auraient remplis les collèges et les universités. Remarquez que je suis mal placé pour parler j’ai pas réussis aucune étude trop de problèmes. Dans ma tête ça dis que tout compte fait on voulait pas que je change de classe sociale. Encore aujourd’hui ça prend tout pour que je fasse du théâtre, sans génie sans talent. J’aurai été qu’un humble balayeur la tête dans les livres pourtant le discours dis qu’avec la lecture on peut arriver à quelque chose. Je sais pas quoi maintenant il est tard je suis retraité les livres je les aurai aimé. Je suis triste je suis pas millionnaire mais j’ai changé de vie je passe plus mes soirées au bistro du coin. La confiance c’est ce qui me manque la confiance en moi. J’aimerais aussi passé quelques semaines en Provence ce seras pas pour cette année je sais pas pourquoi quand je pense voyage je pense maman elle aimait voyager elle appelait ça se promener. Je fait de mon mieux et mon mieux c’est de ne pas boire et d’essayer d’aider en défaisant la stigmatisation. Demain après-midi c’est répétition je fait ça contre le stigma de la maladie mentale. La fenêtre est ouverte, dehors c’est magnifique ça donne une chance à ceux qui ont pas de chez eux. Ils arrosent et s’arrosent en faisant les durs mais ont sais bien que les nuits dehors sur un banc de parc c’est pas facile. Pour revenir sur les transfuges j’en suis pas un sinon vers le bas, dans les classes populaires. Voilà! C’est la chute ! L’épilogue ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! C’est tout, à la prochaine je l’espère ! Ciao !

13/05/2024

samedi 11 mai 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! C’est la fête des mères je vous en souhaite une heureuse. La mienne est plus là mais je pense aux mères qui sont autour de moi. La femme de mon neveu qui en attend un deuxième et qui m’est très chère. Ma nièce Marianne et sa nombreuse famille qu’elle mène de main de maître. La très aimée Edith que j’apprécie toujours quand je la rencontre et la maman de Vincent à qui je pense souvent sans oublier la mère d’Alexia. Je pense aussi aux mères qui sont parties on en a tous au moins une… J’avais oublié ma sœur qui est comme une deuxième mère pour moi. Cet après midi j’ai pris le bus sur Saint-Urbain et y’a une femme qui m’a traitée de cave ça m’a fait mal, heureusement une gentille dame m’a tenue la porte de la station de métro j’ai pu parler un peu avec elle ça m’a soulagée. Les cheveux blanc ça  ment pas on vous laisse la place dans les transports en commun. Je pensais que je serais incapable de marcher, mais non j’ai réussis. Acheté deux livres intéressant… Je crois que bientôt ce seras la fête de ma sœur je pense que c’est à la fin du mois. Pour le théâtre ce seras des répétions intenses, on vas y arriver. Dans deux semaines j’assiste à un colloque à Lévis je vais parler un peu ensuite y’a un court événement à l’institut sur l’hébergement et la santé mentale là aussi je vais dire mon mot. Je crois que se faire traité de cave c’est une forme de stigmatisation c’est de ça que je vais parler à Lévis. Aujourd’hui ça ressemble à l’été partout à Montréal ça a fleuris. La nuit approche j’ai pas une grosse estime pour les bonnes femmes avec un brandy nose. On les entends dénigrer et après on se demande pourquoi on couche dehors plutôt ça que de parler avec les harpies. Je suis quand même content d’être sortis aujourd’hui, j’ai aussi fait une longue sieste ça été bénéfique. Je reviens au théâtre c’est un défi pour moi, on auras travaillé ça tout l’hiver. Voilà! C’est la chute ! La fin ! L’épilogue ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! C’est toujours un bonheur de vous écrire. Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère !

12/05/2024
 


vendredi 10 mai 2024


 

Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui ce sont de beau cumulus, c’est vendredi il y auras beaucoup de monde sur les terrasses. Je vous écrirai pas la complainte du petit vieux, je rêve encore de voyage j’espère être en forme dans un an et demi. Je ne cherche plus depuis longtemps les bars perdus, l’ivresse me rend taré je peux plus arrêter. Je croyais qu’il était dix sept heures il n’est que seize heures. Les riches flamboyants ont sorti leurs cabriolets. On se promène en ville en attendant de faire un flip de maisons. Ce matin au comité y’avait une travailleuse sociale de l’Office Municipal d’Habitation de Montréal, y’a plusieurs projets de constructions pour des appartements subventionnés et d’autre pour des habitations à loyer modique. J’ai débuté ça en disant qu’il y avait pas de rétablissement possible sans logement. J’ai parlé de ce qu’en anglais ils appellent Housing first. Quand même y’a plusieurs programmes qui ont comme axe le rétablissement. Je suis pas mal occupé ça va donner un coup fin mai début juin après je serai libre. J’entend un avion qui passe… Je suis plus torturé par les bruits de la ville je me dis que c’est de la vie. Je parlais de voyage avec l’ami il me disait que ce serait bien si je pouvais avoir une voiture, j’ai pas envie d’aller passé le permis. Semble que les feux de camps vont être interdit c’est trop dangereux. Je regardais dehors étonné de voir un si beau temps, je croyais que c’étais disparus pour toujours qu’il n’y aurait que des automnes. Je salut ma nièce qui attend un bébé j’espère que tout va bien. Les snowbirds sont de retour depuis un bon moment ils ont surement finis leurs ménage. Hier je parlait de potager avec l’ami on se disait qu’il était un peu tôt pour les semis mais vous savez j’ai pas le pouce vert. Je suis triste, je crois que c’est parce que je mange seul. Mais c’est tout de même mieux que de ne pas avoir à manger. Je sais y’a des endroits où on peux manger pour pas cher quand on est un homme seul ça me déprime encore plus ces endroits. Voilà! C’est la chute ! La finale ! L’épilogue ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l'espère !
 

11/05/2024