dimanche 12 mai 2024


 

Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui j’ai écouté France Bleue Corse, les polyphonies c’est très beau, très touchant. Là aussi après un séjour en Provence et sur la Côte d’Azur j’aimerais bien visiter la Corse. Je vais attendre un peu et j’irai. Je pense à la chanson intitulée Là-bas  de Jean-Jacques Goldman c’est une belle a faire rêver. Parfois je crois qu’ils veulent me piéger pour que je rechute. Ce seras pas aujourd’hui. Je crois… Je lis présentement rue Duplessis, un transfuge de classe comme il dis l’a écris. J’en ai discuté avec un ami on étaient d’accord pour dire que c’est un vieux concept sinon avec qui ils auraient remplis les collèges et les universités. Remarquez que je suis mal placé pour parler j’ai pas réussis aucune étude trop de problèmes. Dans ma tête ça dis que tout compte fait on voulait pas que je change de classe sociale. Encore aujourd’hui ça prend tout pour que je fasse du théâtre, sans génie sans talent. J’aurai été qu’un humble balayeur la tête dans les livres pourtant le discours dis qu’avec la lecture on peut arriver à quelque chose. Je sais pas quoi maintenant il est tard je suis retraité les livres je les aurai aimé. Je suis triste je suis pas millionnaire mais j’ai changé de vie je passe plus mes soirées au bistro du coin. La confiance c’est ce qui me manque la confiance en moi. J’aimerais aussi passé quelques semaines en Provence ce seras pas pour cette année je sais pas pourquoi quand je pense voyage je pense maman elle aimait voyager elle appelait ça se promener. Je fait de mon mieux et mon mieux c’est de ne pas boire et d’essayer d’aider en défaisant la stigmatisation. Demain après-midi c’est répétition je fait ça contre le stigma de la maladie mentale. La fenêtre est ouverte, dehors c’est magnifique ça donne une chance à ceux qui ont pas de chez eux. Ils arrosent et s’arrosent en faisant les durs mais ont sais bien que les nuits dehors sur un banc de parc c’est pas facile. Pour revenir sur les transfuges j’en suis pas un sinon vers le bas, dans les classes populaires. Voilà! C’est la chute ! L’épilogue ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! C’est tout, à la prochaine je l’espère ! Ciao !

13/05/2024

samedi 11 mai 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! C’est la fête des mères je vous en souhaite une heureuse. La mienne est plus là mais je pense aux mères qui sont autour de moi. La femme de mon neveu qui en attend un deuxième et qui m’est très chère. Ma nièce Marianne et sa nombreuse famille qu’elle mène de main de maître. La très aimée Edith que j’apprécie toujours quand je la rencontre et la maman de Vincent à qui je pense souvent sans oublier la mère d’Alexia. Je pense aussi aux mères qui sont parties on en a tous au moins une… J’avais oublié ma sœur qui est comme une deuxième mère pour moi. Cet après midi j’ai pris le bus sur Saint-Urbain et y’a une femme qui m’a traitée de cave ça m’a fait mal, heureusement une gentille dame m’a tenue la porte de la station de métro j’ai pu parler un peu avec elle ça m’a soulagée. Les cheveux blanc ça  ment pas on vous laisse la place dans les transports en commun. Je pensais que je serais incapable de marcher, mais non j’ai réussis. Acheté deux livres intéressant… Je crois que bientôt ce seras la fête de ma sœur je pense que c’est à la fin du mois. Pour le théâtre ce seras des répétions intenses, on vas y arriver. Dans deux semaines j’assiste à un colloque à Lévis je vais parler un peu ensuite y’a un court événement à l’institut sur l’hébergement et la santé mentale là aussi je vais dire mon mot. Je crois que se faire traité de cave c’est une forme de stigmatisation c’est de ça que je vais parler à Lévis. Aujourd’hui ça ressemble à l’été partout à Montréal ça a fleuris. La nuit approche j’ai pas une grosse estime pour les bonnes femmes avec un brandy nose. On les entends dénigrer et après on se demande pourquoi on couche dehors plutôt ça que de parler avec les harpies. Je suis quand même content d’être sortis aujourd’hui, j’ai aussi fait une longue sieste ça été bénéfique. Je reviens au théâtre c’est un défi pour moi, on auras travaillé ça tout l’hiver. Voilà! C’est la chute ! La fin ! L’épilogue ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! C’est toujours un bonheur de vous écrire. Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère !

12/05/2024
 


vendredi 10 mai 2024


 

Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui ce sont de beau cumulus, c’est vendredi il y auras beaucoup de monde sur les terrasses. Je vous écrirai pas la complainte du petit vieux, je rêve encore de voyage j’espère être en forme dans un an et demi. Je ne cherche plus depuis longtemps les bars perdus, l’ivresse me rend taré je peux plus arrêter. Je croyais qu’il était dix sept heures il n’est que seize heures. Les riches flamboyants ont sorti leurs cabriolets. On se promène en ville en attendant de faire un flip de maisons. Ce matin au comité y’avait une travailleuse sociale de l’Office Municipal d’Habitation de Montréal, y’a plusieurs projets de constructions pour des appartements subventionnés et d’autre pour des habitations à loyer modique. J’ai débuté ça en disant qu’il y avait pas de rétablissement possible sans logement. J’ai parlé de ce qu’en anglais ils appellent Housing first. Quand même y’a plusieurs programmes qui ont comme axe le rétablissement. Je suis pas mal occupé ça va donner un coup fin mai début juin après je serai libre. J’entend un avion qui passe… Je suis plus torturé par les bruits de la ville je me dis que c’est de la vie. Je parlais de voyage avec l’ami il me disait que ce serait bien si je pouvais avoir une voiture, j’ai pas envie d’aller passé le permis. Semble que les feux de camps vont être interdit c’est trop dangereux. Je regardais dehors étonné de voir un si beau temps, je croyais que c’étais disparus pour toujours qu’il n’y aurait que des automnes. Je salut ma nièce qui attend un bébé j’espère que tout va bien. Les snowbirds sont de retour depuis un bon moment ils ont surement finis leurs ménage. Hier je parlait de potager avec l’ami on se disait qu’il était un peu tôt pour les semis mais vous savez j’ai pas le pouce vert. Je suis triste, je crois que c’est parce que je mange seul. Mais c’est tout de même mieux que de ne pas avoir à manger. Je sais y’a des endroits où on peux manger pour pas cher quand on est un homme seul ça me déprime encore plus ces endroits. Voilà! C’est la chute ! La finale ! L’épilogue ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l'espère !
 

11/05/2024



jeudi 9 mai 2024


Bonsoir ! Bonjour ! Il y a des travaux dans le parc en face je sais pas ce qu’ils font… Le ciel se dégage. Ce soir je veux pas faire mon enragé. J’ai coupé le bacon et les biscuits Ritz le beurre je crois que je vais me rétablir. Je vais faire les exercices demain matin, je continus, J’ai regardé une émission sur le regretté Bernard Pivot à son émission Apostrophe il avait accueillis les plus grands écrivains de notre époque. Moi malgré ma vie de barreau de chaise j’ai jamais cessé de lire, les grands auteurs m’ont accompagné. Ce matin j’ai « travaillé » avec ma collègue de Drummondville on a ris un peu. Demain c’est le comité rétablissement ça va certainement être intéressant. C’est jeudi si ça sèche un peu les gens vont faire des pique-niques, je sais il va faire beau selon certain on dois pas trouver ça drôle, le réchauffement climatique, je fais ce que je peut mais c’est jamais assez.  J’ai fermé la radio à cette heure on entend que les drames du monde. J’avais jamais vu le jeune homme qui menaçait de se trancher la gorge à l’émission Apostrophe, Pivot avait bien compris, le gars est partis je sais pas ce qu’il est devenus à l’époque c’était de la télévision en direct comme ils ne s’en fait plus. Je suis toujours a me questionner où est la « vraie » littérature aujourd’hui c’est toujours les livres mais faut avoir du talent. Ce que j’écris c’est plus de l’ordre de l’intime du confidentiel… J’aimerais bien être comme le regretté Steve Albini réalisateur de Nirvana et de beaucoup d’autres de l’underground dont il était issu, il a toujours conservé ses valeurs et refusait notamment de recevoir des droits d’auteur des ventes d’albums qu’il réalisait. J’en suis pas rendu là je refuse pas de vendre mes livres mais disons que pour éditer ça prend des fonds. Comme toujours je sais pas ce que ça vaux ce que j’écris je me fie sur mes lecteurs lectrices fidèles. Ce soir je vous aurai écris ça, c’est pas de l’or c’est pas de la merde disait un ami quand même il y a un peu de sueur. Voilà! C’est la chute !!! L’épilogue !!! La finale !!! La conclusion !!! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Obrigado !!! À la prochaine !!!

10/05/2024 

mercredi 8 mai 2024

 


 Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui c’est de la flotte, j’ai profité d’une éclaircie pour aller au supermarché. J’ai fermé la fenêtre c’était trop frais. Je vais essayer de vous écrire mon sentis de rester près de ça quoi que je suis de bonne humeur et que ces moments là sont moins fertiles. C’est déjà la fin de la journée les gens rentrent à la maison toujours avec un occupant par voiture, je crois que c’est pour ça que les gens travaillent. Souvenir de papa si malheureux parce qu’il ne pouvait plus conduire. L’avantage de la pluie ça fait verdir, il vente, il vente, je sais pas si les plaisanciers ont mis leurs bateaux à l’eau, depuis sa traversée de l’atlantique l’ami a perdus sa rage de naviguer il a vendus son bateau s’est acheté une maison. J’ai soupé tout à coup j’ai de la peine, je pense aux proches qui sont partis surtout à maman qui nous soudait ensemble. Demain je travaille avec une collègue on va co-construire une formation avec des apprenants. C’est sur la stigmatisation comment elle se manifeste, qu’est-ce que c’est et comment on la combat. Je dirais comme le poète on est tous égaux mais y’en a qui sont un petit peu plus égaux que les autres. Lentement les jours passent on entre dans notre dernier droit pour la représentation de la création collective, quelques répétitions. Je suis allé débloquer la cuvette du voisin, j’espère que ça vas être O.K. ils m’ont fait cadeau d’une cannette de Pepsi. Parfois je pense à la lumière de la Provence, j’irai bien un jour… Mais pas en voyage organisé !!! Je déteste ça. Parfois la solitude pèse lourd mais vaux mieux être seul que mal accompagné. Je termine, je suis triste. Parfois je me sent comme un usurpateur qui parle du rétablissement heureusement je tiens loin la psychose. Je me rétablis mais ça passe par toute sorte d’état  plus où moins difficile. L’été s’en viens ça devrais être bien. Parler de la température au Québec c’est fréquent on s’identifie beaucoup à ça.  Quelques mots encore et je termine. C’est la chute !!! La finale !!! L’épilogue !!! La conclusion !!! Je sais c’est pas très bon mais je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Continuez on y arrive !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Obrigado !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!! Arrivederci !!! Bye !!!

09/05/2024

mardi 7 mai 2024


 

Bonsoir ! Bonjour ! Je viens de terminer la lecture de Le roman de ma mère par Lucette Larouche. Un roman qui plairas surement à tout ceux qui ont eu des familles qui habitaient Dolbeau où Normandin à la fin des années cinquante début soixante. La romancière nous fait renouer avec le langage du Lac-Saint-Jean, papa comme dans le roman était commis dans le bois, il y passait des semaines sinon des mois, on y lis le dur travail en forêt. Je crois que pépère était cook et que ses filles restaient au campe pour travailler. Ce roman là m’a rappelé toutes les histoires forestières que papa nous racontait. Il nous parlait de Murdoch  et des campes dans les chantiers, les chevaux qui sortaient le bois. C’est raconté surtout par la mère qui un moment habitait une ferme, ça m’a rappelé les grands oncles qui étaient cultivateurs à Sainte-Jeanne-D’Arc. Papa aimais le bois même quand il n’y travaillait plus il allait à la pêche dans mon enfance je suis monté une fois sur les chantiers on m’avait fait croire que papa avait un écureuil. Le roman commence dans les années quarante le bois à cette époque donnait du travail à beaucoup… Quand la scie mécanique est arrivée et la grosse machinerie on a plus eu besoin d’autant de monde. Au campe de papa y’avait eu un accident un shoboy était mort en faisant exploser en le gonflant un pneu de la machinerie. Ça viens me chercher ces histoires là c’est mon enfance, les filles privilégiées qui vont à l’école normale. Je me souviens aussi qu’on habitais la rue Des Érables à Dolbeau, pépère habitait face à l’église à Normandin. La romancière y décris bien l’ordinaire des femmes ayant plusieurs enfants, la façon de tenir maison comment elles avaient ramenées les recettes des chantiers pour cuisiner à la famille. Je vois encore couler les rapides de la Mistassini. Maman nous a longtemps fait des galettes à la mélasse, de la tourtière de la vraie. Elle aussi aimait la forêt, les jardins, les plantes, les fleurs. Ces femmes là ont beaucoup donné, on parle pas beaucoup de leurs vies dans les chantiers et ensuite de leurs nombreux enfants. Voilà ! C’est la finale ! L’épilogue ! La finale ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine !

08/05/2024

lundi 6 mai 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Votre humble serviteur est vanné, je veux pas décevoir les fidèles lecteurs aujourd’hui pour moi c’était une répétition très exigeante. Heureusement j’ai quelques jours pour me reposer. Il fait très beau c’est vraiment le printemps, les lundis passent la représentation s’en viens. J’essais d’activer mon imagination les motards sont heureux. Ce soir je suis pas allé au théâtre voir Lysis, j’avais besoin d’être chez moi. Monsieur Bernard Pivot est décédé un grand qui a fait vivre la littérature. Je pense que c’étais aussi un amoureux des livres. Ce que je fait, tout ce que je fait je le dédie à ma mère… Je regarde les logements à louer en banlieue, impossible, je reste ici, c’est beaucoup trop cher. C’est vraiment une façon de bien comprendre l’itinérance, des salaires trop bas mêlés à des problèmes sociaux ça fait des gens qui se ramassent dehors. Stephen Faulkner chantait « C’est même pas assez pour me payer une chambre à l’hôtel des cœurs brisés » y’en a beaucoup remplis de problèmes qui sont assis au bar et qui sirotent leurs bières pour arrêter le temps remettre à plus tard leur vie abstinente. Je suis toujours étonné de voir comment l’abstinence m’évite des problèmes des fois c’est juste des intuitions mais ça marche… J’essaye de mettre un peu de poésie dans cette vie là, ça aussi c’est pas facile on mitonne pas des vers comme une chaudrée. Parfois pour certaine chose j’abandonne l’imagination, y’a de ça dans la maladie maman disait tu n’invente ! Quand on est psychotique souvent on se compose une réalité qui pour dire les choses simplement est la même pour tout les schizophrènes certains auront un acting out d’autre non. Complot, persécution, voilà au moins deux choses fréquentes dans la maladie mentale. Je pense à certaines musiques rock qui évoquent la maladie mentale, y’en a qui sont plus recherché d’autre plus basique satanique, je dirais. J’ose pas vous parler des vedettes rock populaire, y’avait des punks moins connus qui étaient vraiment malade, la maladie ça peut être une terre fertile pour la création.  J’ai toujours des vers de Francoeur dans la tête, j’aimerais bien voir le film de sa fille sur le poète. Voilà! C’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine !

07/05/2024