mardi 7 mai 2024


 

Bonsoir ! Bonjour ! Je viens de terminer la lecture de Le roman de ma mère par Lucette Larouche. Un roman qui plairas surement à tout ceux qui ont eu des familles qui habitaient Dolbeau où Normandin à la fin des années cinquante début soixante. La romancière nous fait renouer avec le langage du Lac-Saint-Jean, papa comme dans le roman était commis dans le bois, il y passait des semaines sinon des mois, on y lis le dur travail en forêt. Je crois que pépère était cook et que ses filles restaient au campe pour travailler. Ce roman là m’a rappelé toutes les histoires forestières que papa nous racontait. Il nous parlait de Murdoch  et des campes dans les chantiers, les chevaux qui sortaient le bois. C’est raconté surtout par la mère qui un moment habitait une ferme, ça m’a rappelé les grands oncles qui étaient cultivateurs à Sainte-Jeanne-D’Arc. Papa aimais le bois même quand il n’y travaillait plus il allait à la pêche dans mon enfance je suis monté une fois sur les chantiers on m’avait fait croire que papa avait un écureuil. Le roman commence dans les années quarante le bois à cette époque donnait du travail à beaucoup… Quand la scie mécanique est arrivée et la grosse machinerie on a plus eu besoin d’autant de monde. Au campe de papa y’avait eu un accident un shoboy était mort en faisant exploser en le gonflant un pneu de la machinerie. Ça viens me chercher ces histoires là c’est mon enfance, les filles privilégiées qui vont à l’école normale. Je me souviens aussi qu’on habitais la rue Des Érables à Dolbeau, pépère habitait face à l’église à Normandin. La romancière y décris bien l’ordinaire des femmes ayant plusieurs enfants, la façon de tenir maison comment elles avaient ramenées les recettes des chantiers pour cuisiner à la famille. Je vois encore couler les rapides de la Mistassini. Maman nous a longtemps fait des galettes à la mélasse, de la tourtière de la vraie. Elle aussi aimait la forêt, les jardins, les plantes, les fleurs. Ces femmes là ont beaucoup donné, on parle pas beaucoup de leurs vies dans les chantiers et ensuite de leurs nombreux enfants. Voilà ! C’est la finale ! L’épilogue ! La finale ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine !

08/05/2024

lundi 6 mai 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Votre humble serviteur est vanné, je veux pas décevoir les fidèles lecteurs aujourd’hui pour moi c’était une répétition très exigeante. Heureusement j’ai quelques jours pour me reposer. Il fait très beau c’est vraiment le printemps, les lundis passent la représentation s’en viens. J’essais d’activer mon imagination les motards sont heureux. Ce soir je suis pas allé au théâtre voir Lysis, j’avais besoin d’être chez moi. Monsieur Bernard Pivot est décédé un grand qui a fait vivre la littérature. Je pense que c’étais aussi un amoureux des livres. Ce que je fait, tout ce que je fait je le dédie à ma mère… Je regarde les logements à louer en banlieue, impossible, je reste ici, c’est beaucoup trop cher. C’est vraiment une façon de bien comprendre l’itinérance, des salaires trop bas mêlés à des problèmes sociaux ça fait des gens qui se ramassent dehors. Stephen Faulkner chantait « C’est même pas assez pour me payer une chambre à l’hôtel des cœurs brisés » y’en a beaucoup remplis de problèmes qui sont assis au bar et qui sirotent leurs bières pour arrêter le temps remettre à plus tard leur vie abstinente. Je suis toujours étonné de voir comment l’abstinence m’évite des problèmes des fois c’est juste des intuitions mais ça marche… J’essaye de mettre un peu de poésie dans cette vie là, ça aussi c’est pas facile on mitonne pas des vers comme une chaudrée. Parfois pour certaine chose j’abandonne l’imagination, y’a de ça dans la maladie maman disait tu n’invente ! Quand on est psychotique souvent on se compose une réalité qui pour dire les choses simplement est la même pour tout les schizophrènes certains auront un acting out d’autre non. Complot, persécution, voilà au moins deux choses fréquentes dans la maladie mentale. Je pense à certaines musiques rock qui évoquent la maladie mentale, y’en a qui sont plus recherché d’autre plus basique satanique, je dirais. J’ose pas vous parler des vedettes rock populaire, y’avait des punks moins connus qui étaient vraiment malade, la maladie ça peut être une terre fertile pour la création.  J’ai toujours des vers de Francoeur dans la tête, j’aimerais bien voir le film de sa fille sur le poète. Voilà! C’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine !

07/05/2024


dimanche 5 mai 2024

 


Bonsoir ! Bonjour !  Aujourd’hui il pleut mais les arbres ont verdis. Demain j’ai une répétition de théâtre et je suis invité a voir la pièce Lysis au Théâtre du Nouveau Monde.  J’étais bien ce dimanche ma neurasthénie me laisse. L’après midi s’étire souvenir que le dimanche en famille on allait voir des maisons modèles et parfois on rendait visite à des cousins chez les oncles. Il est trop tôt pour démarrer les potagers mais y’a quand même des fleurs qui ont éclos.  Les arbres sont vert, je pense à Terrebonne à Mascouche comment sauf visite à mes frères j’ai plus affaire là. Y’a des gens qui passent sous la pluie d’autre font du jogging, au bar les après-midi étaient quand même long je buvais et j’attendais que la foule arrive. Je parlais jamais à personne mûré dans mon alcool, ma bière. Y’a toujours un gars qui passe une cannette de bière à la main. Je suis loin de la beauté des mots, de la poésie, un sourire dans la difficulté. Je pense à cette jeune fille qui me demandais où je prenais mes idées, je répondais dans ma vie mademoiselle, dans ma vie ! Je vieillis je sais pas trop comment ça se passe dans ces discothèques où on entend de la musique électro techno. L’éclairage aussi ça me rappelle quand je dansait j’ai jamais réussi à draguer une fille sur une piste de danse où on entend rien. Étonnant aussi cette façon de retourner au même endroit nuit après nuit avec la même musique. Le gars passe avec son sac-à-dos son matelas en polystirène il se cherche un abri un endroit où crècher. Encore une fois je m’égare je vous parle pas de ce que je sent, c’est-à-peu près tranquille je souffre pas pour cette fois, tout se passe dans ma tête vous le savez, la mélancolie il y a longtemps qu’elle m’a quittée. Avec le temps les choses se sont pas améliorer, la crise du logement je crois comprendre qu’avec le presque plein emploi on hésite à subventionner les logis. Y’en a toujours qui restent sur le bas côté pas de santé, pas de revenus et ils se tuent dehors. Voilà! C’est la chute ! La finale ! L’épilogue ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère !

06/05

samedi 4 mai 2024


 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce matin j’ai fait mes exercices pour ensuite prendre un café. Je suis sortis j’ai marché jusqu’au bistro épicerie polonais.  J’ai pris un café avec un croissant et j’ai acheté une baguette avec de l’excellent pâté de foi. J’ai marché au moins vingt cinq minutes aller- retour c’étais difficile. Ce soir ça va mieux, le ciel s’est couvert, à la télé ils parlent d’art urbain d’Urban Art Fare à Paris semble que c’est le centre de cette forme d’art. À Montréal quand on regarde bien on peut en voir beaucoup surtout dans la ruelle à l’ouest de la rue Saint-Laurent entre Sherbrooke et Mont-Royal. Comme j’ai de la  difficulté à marcher j’en vois moins. J’essais maintenant d’exprimer mon monde intérieur ce soir ça va bien je me torture pas. Au bistro la musique était pas mal je crois que c’est Josélito qui chantais. J’ai eu une sorte de sensation de bien être faute de pouvoir nommer autrement ça m’arrive de plus en plus souvent c’est agréable. Ça me rappelle des émotions, un vécu de voyage. Je pense que c’est la matriarche de son au-delà qui m’envois ça. Les journées passent vites déjà dimanche. Je pense à tout ces comités auquel je participe, patient-partenaire, pair-aidant, personne en rétablissement je sais pas trop le but est le même aider. Je dois toujours partager mon expérience sinon je la perd, je deviens inutile. Le soir après le souper je suis moins engourdis, je me sent bien vivant. Ma thématique est toujours liée à la santé mentale, parfois la solitude me va bien. Mieux vaut être seul que mal accompagné. Moins d’anxiété, d’angoisse j’ai toujours de la difficulté a faire la part des deux. Ouais! Voilà un mot que j’entend souvent pour rien, génial! A toujours le répéter il perd de sa saveur de sa valeur, le génie y’en a pas tant que ça.  C’est ce qui lui est propre sa rareté. Le samedi soir ça été longtemps déprimant, on allait au cinéma voir des œuvres du répertoire. Je suis alcoolique, on m’a déjà reproché d’avoir fait autre chose que boire, cinéma, musée, spectacles, lectures au travers de mon malheur ça me permettais de continuer. Voilà! C’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! La conclusion !  Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine je l’espère !

05/05/2024

vendredi 3 mai 2024


 

Bonjour ! Bonsoir ! Parfois je décomprend, je défait la phrase que j’entend souvent pour de l’autostigmatisation. La première mouche je l’ai écrasée. Vendredi il fait beau c’est doux doux doux. Aujourd’hui j’étais tout mêlé à la radio ils parlent des refuges pour itinérants. Je sais pas quand les gouvernants vont mettre leurs culottes et régler ça. En même temps je comprends les gars qui veulent pas vivre n’importe où et dans n’importe quoi mais quand t’a manqué longtemps à tes obligations c’est difficile, surtout quand tu a un minimum de revenus et que les logements sont plus de mille dollars par mois. Moi je garde mon studio, c’est pas tellement beau mais c’est chez moi, le quartier ça fait plus de trente ans que j’y habite, maintenant ils aménagent le parc Jos Montferrand, c’est bien… Cette semaine dans une réunion sur la pair- aidance j’ai parlé de l’art crû qui deviens utile quand les gens brisent leurs solitudes à l’atelier ça permet de faire partie d’une communauté, les vrais artistes créent ce qui adviens de leurs œuvres est souvent pour eux sans importance. Avec le temps je me suis rangé à l’opinion de l’ami critique d’art. Ça me reviens tout à coup on a déjà dis de moi que j’étais incapable de développer un concept. Je suis pas trop art conceptuel je crois plus à ce qu’on appelle art modeste dans mon cas je parlerais d’écriture modeste, l’emphase c’est souvent malheureux. Les jeunes le vendredi soir vont arriver en ville pour enfiler quelques bières y’en a qui en sortiront pas, je crois qu’il y a des bars qui servent de refuge aux itinérants, les quelques dollars qui leur reste ils vont le boire à l’abri. Vous voyez c’est une de mes thématiques mais les plus malins vont s’acheter de l’alcool au dépanneur et par ce beau temps s’asseoir dans un parc avec la bouteille, la cannette dans un sac. Vous allez me dire qu’est-ce qu’ils font ? Ils boivent, ils se soignent à l’alcool et discutent avec leurs pareils. Le beau temps ça me rappelle tout ça, je m’en tiens loin. Voilà ! C’est la chute ! L’épilogue ! La finale ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! C’est terminé bon week-end ! À la prochaine je l’espère ! Ciao ! Bye ! Arrivederci !

04/05/2024

jeudi 2 mai 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Aujourd’hui je me suis occupé de mon loyer, la subvention est renouvelée. Tant mieux un soucis de moins. C’est assez humide, de ce temps là j’entend beaucoup parler de transfuges de classe c’est souvent vers le haut dans mon cas c’est vers le bas je suis dans la classe populaire des pauvres. Je pense que je vais y aller en poème.

Sort Sceau cil

Mil de mannes mille

Panne de piles pile

Dire le pire qui tire

J’aimerais bien que ce sois poétique

Mais ce n’est que des rimes de tiques

Plique plique plique plâque

Slaque slaque slaque

J’aurai essayé on est pas chez Prévert pas plus que chez Artaud où Aragon pas même Breton. C’est moi que moi j’aimerais beaucoup voir de la force mais je suis aveugle à ça. Les étudiants de McGill manifestent ça me rappelle les années soixante dix la conscription américaine et la guerre du Vietnam, ça manifeste aussi à San Francisco, je sais pas si leurs mouvement est assez fort pour faire cesser les guerres. Au fond si personne fait rien ça arrêteras pas, nos gouvernements sont bien pâle… Un groupe néo-nazi elle le dis ça glace le sang.

 

Je recommence pour être honnête ce soir je suis pas tellement triste. Je suis incapable d’écrire de grands textes critique sur la situation mondiale. Pourtant je suis muet comme une palestinienne bombardée, muet comme un enfant ukrainien blessé gravement. Ma voix compte pas on viendras se débarrasser de moi, les itinérants toxicomanes s’exposent aux quatre vents. J’ai pas de solution certains d’entre eux semblent avoir intégrés les campements étudiants faut jamais oublier que c’est le centre-ville des pushers presque à chaque coin de rue. En plus d’être muet faudrait être aveugle, je vois rien je dis rien, et on essaye d’avancer. Je pense que le camping a jamais été aussi populaire, les itinérants ont des tentes, les manifestants pro-palestine, les manifestants pro Israël… Je vous parle pas de ceux qui souffrent parce qu’ils ont plus un sou. Je connais ça j’ai vécu ça et c’est long longtemps… Ce matin j’ai fait ma série d’exercice et j’ai marché au moins vingt minutes. Ça me détend j’ai moins mal aux jambes. Voilà! C’est la chute ! La finale ! L’épilogue ! La conclusion ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine !

03/05/2024

 


mercredi 1 mai 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ça puais dans le Goulag-Centre-Sud ce soir.  Dans l’autobus j’ai rencontré un préposé à l’équipement des Spartiates du collège du Vieux-Montréal on a discuté un peu, je revenais de l’enregistrement d’une émission Folie Douce j’ai parlé de mon dernier livre que vous pouvez vous procure en m’écrivant ici b.saulnier@sympatico.ca . Mai déjà à la fin du mois on devrais être prêt pour notre représentation théâtrale. Ce soir à la radio c’étais moins difficile j’étais en terrain connus. Les itinérants vont profiter un peu du doux temps. J’ai fait une farce avec le technicien à la mise en onde je lui ai demandé si on allait à Berlin, je sais qu’il y a déjà fait un voyage. Je vous parle pas des guerres en Ukraine et à Gaza j’y connais rien, ça manifestais à McGill, je suis contre toutes les formes de carnages, y’a des gens sans défense. Pendant ce temps là ça s’insulte à la chambre des communes au pays c’est business as usual. Je mange une couple de tranches de jambon Prosciutto San Daniele il est bon. C’est pas vraiment mon monde intime le journal de mes confidences. Mon intimité c’est mes désirs et j’en ai plus beaucoup je veux pas avoir mal. Souvent les gens pour excuser leurs mauvais français disent que c’est de la poésie. Voèyons Donc ! J’ai tout mangé le jambon, il étais délicieux. J’essais d’écrire le mot amour mais j’ai perdue toute ma sensibilité, dire aimer c’est facile mais vraiment aimer c’est autre chose parfois ça fait mal, on aime pas la bonne personne. L’amour adulte c’est debout malgré tout… Les muses m’ont abandonné, je me suis encore présenté comme un écrivain, j’ai pas d’humilité… Dehors on entend comme une sorte de moulin une sorte de sirène. Comme à la sortie de la mine mais y’a pas de mine dans le Goulag-Centre-Sud c’est surement la fin du shift de soir. Les yeux me ferment seul, la fatigue est là, je vais essayer de terminer pour vous tous. Demain j’essairai d’étirer la nuit et de dormir toute la matinée. Je crois vous en avoir assez dis pour cette nuit. Voilà je termine ! C’est la chute ! La conclusion ! l’épilogue ! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque- là ! Au revoir ! À bientôt ! Obrigado ! À la prochaine j’espère! C’est final ! Merci encore  !

02/05/2024