jeudi 11 janvier 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je suis préoccupé et peiné pour maman, désolé de ne pas pouvoir en faire plus. Je suis trop loin et je crois que mes bros font pour le mieux. Lentement je réalise que je ne pourrai plus l’appeler comme ça spontanément. Ça parais pas mais on se parlais souvent c’était pas toujours un plaisir parfois elle était dure mais quand j’étais un moment sans lui téléphoner elle faisait toujours un appel. On parlait de tout et de rien sans trop dénigrer, la température, la cuisine et parfois on avait de longues discussion quand on était tout les deux de bonnes humeurs. Dernièrement je lui avais donné mon livre elle était contente. J’espère qu’elle souffriras pas trop qu’elle va partir en paix, quand le bro faisait des get together au repas j’aimais bien m’asseoir près d’elle on était toujours content. Ce serais vous mentir que de dire que ça a toujours été comme ça mais le temps a fait son travail. Moi je dis que maman c’était une artiste, photographe, bricoleuse je garde toujours précieusement un coffret qu’elle avait fait et qu’elle m’a donné il est en pin gravé c’est très beau. On ne demanderas plus qui va nous tricoter des bas. Maintenant qu’elle s’en va je l’apprécie plus et si par un revirement du sort elle se rétablissait ce serais tant mieux. Une mère ça se remplace pas… Des fois je me sent cheap, je suis pas le premier a perdre sa maman, pardonnez moi, on avait quand même du plaisir ensemble toute la famille, c’est une énorme pièce qui va s’en aller. Je prie pour elle ça peux pas faire de tort. On pourras pu jamais dire comme chantait Sylvain Lelièvre , Bein sur môman est là ! Maman c’est pas une madame qui l’a eu facile, elle est tough. Je la vois encore quand elle recevais sortir son petit-blanc pour payer la traite. Ça fait un moment que je pense aux souvenirs que je vais garder d’elle ce seras des bons, dans mes écrits je l’appelais la matriarche parce qu’elle était de bon conseil. Je vais toujours rire de ce souvenir quand elle s’est aperçu que nous donner des coups de cuillère de bois ça nous faisait plus rien. Je pense qu’à mon âge je peux dire que j’aime ma mère. Toute mes excuses j’ai écris ça je pouvais pas faire autrement. Merci !!!


mercredi 10 janvier 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! J’arrive de dehors, il vente, il fait pas beau, c’est la nuit il y en a qui cherchent un abri. Je sais pas quoi vous raconter, la météo prévois une tempête pour samedi, c’est l’hiver à Montréal les touristes qui voulaient de la neige seront servis. Parfois je suis méchant y’a des personnes que je voudrais voir dans la rue, je sais pas comment elles se débrouilleraient. Mais non ! Mais non ! Je souhaite ça a personne la psychose dans la rue on en meurt. J’ai des souvenirs douloureux, la folie furieuse ça fait mal. J’espère qu’aujourd’hui j’ai pas blessé personne. J’avance dans ma lecture d’un roman, je crois que l’auteur voulait faire scandale avec sa narration des milieux huppés, des crises existentielles bourgeoises, c’est raté pour le scandale on y crois à son histoire mais on s’en fout, si le scandale c’est d’être superficiel ça tiens pas du moins jusqu’ici j’ai pas terminé le livre. J’essais de réfléchir à ça, je termine toujours mes lectures y’a peut-être une surprise à la fin. Le livre s’intitule que notre joie demeure au début j’ai pas pu m’empêcher de pensés à Hubert Aquin, au Aquin de L’Antiphonaire. Mais je sais pas je connais ces milieux là que par la littérature on peut aussi pensés à Madame Bovary de Flaubert, l’auteur a fait ses devoirs… C’est pas ce livre là qui va transformer la littérature, je vous parlerai pas de Marx esquissé parfois entre les lignes. Je crois que l’écrivain a étudié a l’Université du Québec à Montréal ça laisse des traces, c’est bien écris pour la forme mais pour le fond on voudrais que ça fasse mal. Dans le goulag les concours d’architectures on connais pas ça l’écrivain a fait un excellent travail de recherche et s’est bien entouré de personnes ressources. Moi j’ai toujours crû qu’on écrivait bien que seul. Mais j’ai pas assez lu cette œuvre c’est moins un travail sur le langage que la description d’un milieu favorisé. Le scandale c’est pas la fiction romanesque car on dis toujours que la réalité dépasse la fiction. Je vous aurai écris ça de mon regard de pauvre illettré.  Voilà! C’est la chute, la finale, l’épilogue. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Obrigado !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!! Bye !!! Arrivederci !!! Bonne journée.

11/01/2024


mardi 9 janvier 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je sais pas comment j’ai fait mais j’ai perdu un texte donc je recommence.  Ça va pas bien je vous épargne les détails. Il est tombé une bonne bordée de neige. Je vais essayer d’y aller avec mon senti de ce matin.  C’est déjà difficile je veux pas en rajouter. J’ai dormis c’est la nuit les déneigeuses passent. Je regarde dehors il ne neige plus j’écris pas de poème je suis trop émotif je veux pas en rajouter une couche. Je crois que je vais vivre des bouleversements intenses. Aujourd’hui les enfants vont être heureux de la neige et l’école qui recommence, je pense à ma petite nièce Blanche qui a un prénom d’hiver dehors c’est tout blanc. J’ai regardé quelques émissions sur la bande dessinée qui provenaient d’Angoulême j’aimerais bien un jour aller à son festival maintenant il est trop tard ça auras lieue dans deux semaines. La bande dessinée ça auras été une grande passion maintenant je suis dans la « grande » littérature. J’aurais aimé que mes bros suivent mais on est tous différent ils aimaient bien lire mes magazines. Je pense à mon petit neveu Antoine je sais pas si je lui ai donné le goût de lire avec les reliés Spirou. La technologie les jeux électroniques prennent beaucoup de place mais dans une panne d’électricité les livres vont toujours être là suffit d’une bougie pour la lumière. Mais oui je vais y aller un jour à Angoulême rencontrer mon ancienne maitresse la bande dessinée maintenant c’est sporadique je la trompe avec de la littérature contemporaine. Celle là elle a toujours été là a m’attendre, le désir, l’envie de lire est toujours là. Je suis curieux j’aime ça ça permet aussi d’écrire. Je pense à mon combat contre la stigmatisation cette façon de dire que certains endroits sont des hôpitaux faut vraiment pas voir plus loin que le bout de son nez les psychoses toxiques ça existe. Partout les psychotiques qui se soignent on les mets à part, la peur ? les préjugés ? Ce que j’ai souffert je réduirai jamais ça à la drogue et à l’alcool. C’était dur et difficile la tête comme dans un étau. Voilà! C’est la chute, c’est tout pour cette nuit, la conclusion, l’épilogue !!! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Obrigado !!! À la prochaine je l’espère !!!

10/01/2024
 


lundi 8 janvier 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir je suis triste et fatigué, la matriarche est malade, elle souffre je l’ai jamais entendu comme ça… Ça démarre rapidement pour les activités ce matin un comité itinérance et concomitance ça donne pas envie de prendre le bord de la rue… J’ai de la difficulté quand je les entends dire qu’ils donnent des kits pour injection, qu’ils aident les gens a se faire un fix pour moi c’est comme si on donnait la corde pour se pendre, un mal nécessaire ? Je sais cold turkey c’est pas faisable, c’est une question de valeur tout ça, on s’intoxique parce qu’on a trop mal, y’a bien des années dans mon quartier un gars avait placardé, la définitive du sublime, j’ai toujours reliés ça à l’intoxication. Faut comprendre qu’intoxiqué vous pouvez poser des gestes malheureux. J’ai pas de solution si je l’avais je vous la donnerais, c’est difficile de remonter l’estime de soi d’un toxicomane. Je veux pas parler de ce que je connais pas et ça me tente pas de connaitre les injections intraveineuses pas plus que j’ai envie de fumer du crack. En ce moment j’ai pas envie d’élaborer là-dessus, je reste à jeun, c’est toujours étonnant de voir les gens qui mobilisent des équipes santé mentale toxicomanie pour s’occuper d’eux, c’est épeurant surtout pour moi paranoïaque en fait j’ai envie de démissionner de ce comité je suis pas d’accord qu’on aide les gens à s’intoxiquer. Je viens d’envoyer mon courriel de démission c’était pas tenable. L’adjoint à la direction est pas là aujourd’hui, je vous avoue que parfois je crois à un complot pour me faire rechuter. Je réfléchis trop avant d’écrire ce seras pas intéressant. Quand je suis revenus de l’institut hier y’avait des policiers un peu partout ça me fatigue, je vais rester chez moi je sortirai pas c’est l’endroit où je suis le plus en sécurité. La terre cesseras pas de tourner parce que j’ai pas finis ce texte avant minuit, ça va le faire, ça va le faire! Quelques mots encore je considère ces écrits comme un cadeau de sobriété. J’y arrive, j’y arrive, je pense fort à la matriarche. J’aimerais pouvoir faire quelque chose pour qu’elle ne souffre pas. Voilà ! C’est la chute, la finale, l’épilogue !!! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Obrigado !!! À la prochaine je l’espère !!!

09/01/2024


dimanche 7 janvier 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je remercie les gens qui aiment mes « post » sur Facebook. C’est un peu hétéroclites mais j’aime beaucoup de choses. Ce soir chez moi c’est parfumé ça sent le propre.  Il est tombé une bonne bordée de neige ça embête les parents ça réjouis les enfants, ils avaient hâte à la neige et ses bonhommes, ses grottes, ses forts, ses châteaux, ses glissades, ses boules tout simplement. Les amateurs de motoneiges en veulent encore plus et comme ça je pense aux skieurs de fond à l’ami praticien ressource à la retraite qui va pouvoir pratiquer son sport pas trop loin. Les skieurs alpins seront aussi heureux. Je lisais quelque chose sur Étienne Boulay que je félicite pour ses six ans de sobriété, à tout les jours il fait le bon choix, bravo ! Les fêtes sont terminées, je crois que la neige va donner du travail, les grèves sont en voie d’être réglées c’est le retour au « business as usual ». Les urgences d’hôpitaux sont débordées c’était comme ça y’a quarante ans je crois que ce le seras encore un bon moment… Pour ce qui est des valeurs ça change pas vite j’ai qu’a pensés à ces dames qui achètent des billets de loto. Moi j’ai pas de mérite ma tête pense a beaucoup d’autre chose qu’à ça. Je regardais les actualités qui montraient un graphique sur la création d’emploi on est encore à une job steady pis un bon boss comme racontait Yvon Deschamps. Les choses ont pas beaucoup changées, tu gagneras ton pain à la sueur de ton front, allez donc dire ça a un itinérant qui se les gèles et à pas d’endroit pour dormir. Chez moi ils bloquent la porte, le verrou, comme ça ils entrent quand ils veulent. En fait la politique Housing first est bonne mais ça tiens combien de temps quand tu a des problèmes de consommation et de santé mentale et que tu paye pas le loyer? La semaine passée je parlais avec un chauffeur de taxi qui semblait croire que c’était plus facile dans « mon temps » j’ai eu toute la difficulté du monde pour lui dire que c’était dur, très dur. Voilà ! C’est la chute, la conclusion, l’épilogue. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Obrigado !!! À la prochaine je l’espère !!!

08/01/2024


samedi 6 janvier 2024

 


Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir il neige pour vrai. Ce matin j’ai fait des courses c’était très froid. Lentement ma jambe se rétablis avec l’aide d’une canne. J’ai marché au moins une demi-heure, j’ai téléphoné à la matriarche je lui ai pas parlé longtemps ça semble difficile. Regardé une émission sur l’œuvre de Kandinsky, je dis pas ça souvent mais c’était un génie. C’est fascinant de voir au début du vingtième siècle tout ces peintres à Paris, dans les cafés de Montparnasse, le Dôme, La Rotonde j’y étais y’a deux ans je croyait y voir des fantômes. Des bistros qui ont de l’histoire on a pas ça ici… Quand je vais à Paris je suis toujours fasciné de mettre les pieds sur des pavés où des grands hommes sont passés, sans oublier toute l’iconographie y être pour vrai comme dirais l’autre c’est quelque chose. Les nazis disaient de Kandinsky et de plusieurs autre que c’était de l’art dégénéré, je sais pas comment vous dire ils se trompaient c’est trop doux ils voulaient de l’art de fasciste, l’histoire a montré que c’était de grandes et belles œuvres abstraites. Je crois que ce soir je vais essayer de vous traduire mes émotions, je pense à Trump un dictateur en puissance, un fraudeur qui veux le pouvoir ça fait peur. J’espère que les américains sont plus intelligent que ça. La neige tombe y’a des touristes qui vont être content bien que j’échangerais bien deux centimètres de neige contre un bistro à Paname. Je me donne deux ans pour un autre voyage qui sait ce seras peut être à Paris. Ce soir je trouve pas, les os me font mal, ça fait déjà un moment. Je vais prendre de l’acétaminophène. J’ai pas regardé les émissions de télé de circonstances la semaine passée, moi j’écris et on me demande rien, on me lis pas je vois pas pourquoi je me serais tapé quatre heure de niaiseries. Si y’a quelques choses l’humour c’est devenus une dictature, j’adhère pas à l’humour mur à mur du showbizzness. Bein non ! Je suis pas drôle pis après, le temps que vous riez vous ne réfléchissez pas. Ce soir y’a trop de polémique dans ce que je vous écris. Je vais continuer à me battre contre la stigmatisation en santé mentale. Voilà! C’est la chute, l’épilogue, la conclusion. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère.

07/01/2024


vendredi 5 janvier 2024

 

Bonsoir ! Bonjour ! Comme un vrai malade aujourd’hui je me suis tapé huit heures de Museum TV. J’ai pris cette chaîne pour me reposer pas pour en faire une maladie. Au fond je dirais que j’ai besoin de nourriture spirituelle et l’art pour moi c’est ça. Je ferai pas mon smart, souvent je parle fort de sujet que je connais à peine, j’en ai beaucoup a apprendre mais il est un peu tard. Quand même je me mettrai pas au tricot. Ce soir il neige pour Émile, les poètes vont être heureux du blanc virginal. Quand je vous écris je me calme, je respire par le nez et expire par le ventre. Je dis merci aux gens qui ont placé un j’aime sur notre photo du groupe Folie Douce au restaurant. J’ai eu du plaisir. Je pense à mes snowbirds, je crois qu’ils sont bien à la chaleur. Ce soir je prend tout mon temps pour vous écrire. Voilà un poème

Déchainé au soère

Partir pour boère

De courtes espérances

Dans l’art de la souffrance

Tu rêve au quart

De désespoir tard

Finir en fou

A larmes à tout

Si c’était vrai

Raté d’un trait

Ressentir d’un faux chant

Un cri levant

À l’infini

Saudit

Pis le poète il dors au gaz, dans sa berçante devant l’écran, anesthésié au rayon de la télévision grande comme un pan de mur. Je cherche le rythme comme souvent c’étais y’a longtemps pourtant… Je regarde le lampadaire je vois à peine la neige tomber. Je sais pas ce qu’est devenus le campement sous le viaduc.  J’espère être jamais obligé de vivre là… J’ai raté le film de la fille de Lucien Francoeur sur son père, On achève bien les rockers je sais pas si on va pouvoir encore le voir dans une salle où en streaming ça ferais pareil. Un grand poète sortis de l’underground mais à son âge a ce que j’en sais il mène une vie de barreau de chaise c’est pour ça que je voudrais voir le film me dire que j’ai tout faux. Je m’avance pas plus loin sur la poésie, je pense à l’époque où on avait un député poète il est loin ce temps là. Ce soir pas de discours simple, ce seras ça. Voilà c’est la chute !!! L’épilogue !!! La conclusion !!! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

06/01/2024