lundi 11 septembre 2023

 

Bonsoir ! Bonjour ! J’ai pas dormis j’ai de la difficulté a rester éveillé hier j’ai rencontré mon collègue pour préparer  la formation. J’entends le train, le voisin écoute des valses de Strauss. Je me suis recouché j’ai rêvé j’arrive pas à me souvenir c’était agité  J’arrive pas a m’inventer un monde onirique, je trouve pas je trouve rien à part peut être une mêlé des corps un peu comme au rugby. Le temps s’est rafraichis j’ai fermé le climatiseur. Guerre, feu, tremblement de terre voilà ce qu’on vois à la télé c’est triste… J’ai suivis une sorte d’atelier sur les problèmes concomitant et santé mentale semble que c’est long avant que les gens réalisent qu’ils sont toxicomane/alcoolique le psy qui donnais la formation disait qu’il aimait bien quand les gens s’engageait à rester sobre ne serait-ce que cinq minutes. Encore aujourd’hui je vais essayer de rester sobre, j’aime pas beaucoup l’idée de réduction des méfaits quand je bois je me démolis et je sais pas quand ça va s’arrêter? La mort? Il disait qu’il fallait garder quelque chose de wild si j’ai bien compris, je crois que pour moi c’est l’écriture. Les tatoos aussi peuvent servir à se rappeler. J’ai eu mal si mal aujourd’hui je crois pas y retourner. On dis aussi que les gens préfèrent se faire soigner au CHUM centre ville les pushers sont pas loin. Je sais on crois que je pars en voyage pour me péter la face à l’étranger mais non j’en reviendrais jamais où tellement amoché… Quelqu’un crie dehors, un de ceux là découragé qui n’y arrive pas et vie dans la rue, je pense à toute ces overdoses à comment il ne faut jamais consommer seul et garder un kit de naloxone. J’aime bien raconter mon histoire je crois que ça peut aider. La santé mentale et les troubles concomitants c’est reliés presque tout ceux qui souffrent ont un problème de consommation. Je reviens souvent là-dessus mais ça fait si mal c’est si marquant faut pas l’oublier et je crois pas que ça vas arriver aujourd’hui. Je suis heureux bien que ce monde de consommation reste pas loin, souvenir du film Clean and Sober, mes premiers pas dans la sobriété. Voilà c’est la chute, la conclusion, l’épilogue, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Obrigado !!! À la prochaine je l’espère !!!

12/09/2023


dimanche 10 septembre 2023

 

Bonsoir! Bonjour ! Ça part mal ce soir le désir d’écrire est pas là. J’ai fait le couch potatoes toute la journée, deux émissions littéraire trois matchs de football ,méchant légume. Ce matin je vais à l’institut pour la rencontre des personnes ressources en concomitance ensuite dans l’après-midi une rencontre virtuelle avec le collègue sur la formation c’est une rencontre informelle on va certainement parler voyage lui aussi est allé au Portugal. Lentement je me réveille. J’ai démarré en vous parlant du désir à mon âge c’est plus ce que c’étais y’a plus d’amour passionnel torride et c’est tant mieux. Le seul qui arrive pas a croire c’est moi, je fait toujours de mon mieux semble que ce sois pas assez, la nuit avance je suis tout à mon urbanité montréalaise. Je pense au jeune et mythique Émile qui a stérilisé l’image du poète avec la folie institutionnalisé et je compte pas Gauvreau des années plus tard avec sa charge de l’orignal épormyable, il s’est tout simplement défenestré le type t’a beau avoir écris une grande œuvre si tu reste pas vivant à quoi bon, le Québec a sa côte part d’écrivain mort. J’ai peut-être pas leurs talent mais je suis vivant. Que de destin pathétique j’arrive pas à mettre un peu d’humour là dedans, les lettres québécoises sont souvent des lettres mortes a graver sur votre pierre tombale. Pendant que la terre meurt j’écris c’est ce que j’ai trouvé de plus salvateur. Je sais à mon âge il est un peu tard pour faire le poète mais c’est pour rester en vie et libre. J’abandonnerai pas l’œuvre reste encore a écrire, les désespérés ont besoin de se geler de s’intoxiquer ils ne croient plus en rien, à la dope peut être mais ils se tuent lentement. Ce que j’ai compris contre le suicide c’est qu’il faut en parler mais je sais toujours pas ce qu’on promet aux grands désespérés pour qu’ils ne s’enlèvent pas la vie, je pense à Dédé Fortin partis bien vite notre univers artistique… C’est pas quelques séjours en soin psychiatrique qui va redonner foi dans la vie et je parle même pas de schizophrénie. J’ai pas de leçon pas de recette autre qu’essayer de vivre aujourd’hui. Voilà! C’est la chute l’épilogue la conclusion, comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir !!! À bientôt !!! À la prochaine je l’espère !!!

11/09/2023


samedi 9 septembre 2023

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je vous fais une confidence c’est ma saison de télé préférée des matchs de football mur à mur le week-end, canadiens américains le choix est là. Je viens de manger un cornet de crème glacée ça fait du bien. Je me cherche une thématique pour le blog de cette nuit.  Tiens je vous mentionne que l’équipe locale les Alouettes a perdue. Je veux pas déplaire à ces dames je sais qu’elle n’aiment pas beaucoup les écritures sur le sport. Je me souviens d’un match où j’étais allé avec le patriarche et la matriarche j’étais déjà très malade les copains sportifs étaient tous là plus haut dans les gradins, j’étais heureux de les voir mais je suis resté assis avec mes parents j’avais peur j’étais tout mêlé. Des souvenirs le dimanche après-midi je regardais les Steelers de Pittsburgh avec entre autre Terry Bradshaw et Lynn Swann de grands joueurs dans des matchs décris par le regretté Raymond Lebrun c’était à Radio-Canada on avait pas le câble et la télé était en noir et blanc. J’aimais bien essayer de deviner les jeux qu’ils allaient jouer par la passe où au sol ça occupait les longs dimanches après-midi d’automne. Les receveurs de passe m’ont toujours impressionné. Je sais pas si je vous ai déjà raconté ma rencontre dans la salle d’attente de L’urgence hospitalière avec un joueur, il étais blessé mais très comique ça détendais l’atmosphère, c’est peut-être pour ça qu’inconsciemment j’ai souvent demandé du secours à l’hôpital pendant les psychoses. J’étais à l’urgence de l’hôpital Sacré-Cœur j’attendais qu’on me recouse le visage… J’aime bien ce sport, aujourd’hui le commentateur a parlé du rugby un sport sans équipement mais à un autre niveau, je l’ai jamais compris ces jours ci c’est la coupe du monde avec les fameux All Blacks Australiens impressionnant. Comme ça vous voyez ce que je vais faire aujourd’hui à la télé y’a au moins trois matchs de football américain commenté en français… Ce qui est aussi impressionnant ce sont les foules de spectateurs les stades sont toujours à guichet fermés. Je vous parlerai pas de la publicité ce n’est que ça, la bière, la bière, la bière … Voilà! C’est la chute, la conclusion, l’épilogue je termine là-dessus en vous remerciant comme toujours d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir !!! À bientôt !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!! Bye !!! Obrigado !!!

10/09/2023



 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir j’ai regardé un reportage sur le grand nord québécois, c’étais très touchant j’ai pleuré, y’avait la magnifique Elisapie. Ça me touche quand ils parlent des problèmes d’alcoolisme et de toxicomanie des premières nations, je me reconnais un peu là. Ailleurs à Gatineau, y’a des femmes itinérantes qui accouchent dans un boisé, je crois qu’elles ont peur de l’hôpital. J’aimerais bien être capable de vous décrire comment elles se sentent dans un studio entouré de psy, d’intervenantes et de travailleurs sociaux c’est assez pour faire peur et souvent ce sont des personnes qui aiment pas être contrôlé c’est toujours difficile de garder un logement quand tu a le sentiment qu’il est envahis. Dans la rue tu traine le minimum quand même y’en a qui voient des signes dans les choses qui sont dans la rue. Ils les ramassent pour accumuler des preuves et étayer leurs discours paranoïaques. Je me lève pas de rêve significatif, je reviens à l’itinérance ils boivent pour oublier ils oublient pour boire, j’ai pas envie d’embarquer dans ce train là on sait pas si on vas être capable de sauter, de jumper une fois en marche, faut voir tout le trouble qu’on se donne pour boire comment on se fait haïr. La vie de hobo est jamais aussi belle que dans les romans ça dors très mal sur le trottoir encore que cette nuit on peux dormir dans une tente l’humidité vous rentre quand même dans les os. J’en connais pas qui se lèvent un matin avec l’ambition d’aller vivre dans la rue, la difficulté elle est là plusieurs pensent qu’ils sont assez fort pour s’en sortir seul c’est impossible. Les « amis » que tu te fait dans la rue ils veulent ton cash c’est tout, au début du mois c’est bien mais après la première semaine faut trouver une combine. Mais oui ça prend des logements pour tout ce beau monde mais quand ils vont avoir le choix entre payer le loyer et boire que vont-ils faire ? Je vous raconte ça en connaissance de cause j’étais là… Voilà! Je reviens toujours à ça je tiens pas à savoir si les bars ferment toujours à trois heures. C’est la chute, la conclusion, l’épilogue, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Encore une fois j’y suis arrivé !!! À la prochaine j’espère !!!

09/09/2023

jeudi 7 septembre 2023

 

Bonsoir ! Bonjour ! C’est la soirée j’ai dormis un peu. J’ai envoyé une copie du tapuscrit à la dame qui vas écrire la préface. Je crois que j’avais fait une erreur, j’ai envoyé une autre copie j’espère que c’est O.K. dans ces moments là je deviens paranoïaque comme si quelqu’un voulait pas que je transfère le fichier. On viens de me relancer on me dis qu’une personne vraiment saine d’esprit à moins de consommer de la drogue ne manifesteras jamais de paranoïa. C’est faux la schizophrénie se manifeste chez 1% de la population. J’aime pas les gens qui affirment des choses sans savoir surtout quand elles parlent de totalement saine c’est de la stigmatisation. J’ai mal j’ai mal je trouve qu’il y a des personnes dures. J’ai rêvé à des femmes que j’ai connus y’a longtemps j’ai eu peur… Je vais lâcher prise si les choses ont à se faire elles vont se faire sinon tant pis. Parfois j’ai le sentiment de tout faire mal, ça me donne envie de pleurer. La télé est sur le football américain, je suis content j’ai eu des nouvelles de la dame pour la préface. Je suis un acharné déchainé, j’abandonnerai pas… Bon! J’y vais comme souvent en cherchant l’émotion… Le match est terminé et moi j’écoute ce que mon cœur dis , j’ai mis de la musique… C’est la nuit je trouve pas c’est comme si je vous avais tout raconté. Vendredi et après c’est le week-end j’écris des choses bien inoffensives en ces temps de guerre. Je dirais que c’estU2 une période de grands bouleversements, y’a de grands artistes qui nous quittent… Toujours le souvenir des nuits du jeudi où je commençais à faire la « fête » minuit j’étais toujours assis au bar et j’attendais que la salle se remplisse. Je sais pas pourquoi je préférais quand il y avait beaucoup de monde parfois avant j’arrêtais au bistro et je m’accrochais les pieds. J’ai trop vécu la nuit j’y ai rien trouvé de bon ça été long avant que j’arrête je suis passé près de la mort. Voilà! Je vous écris pendant que U2 joue. Where the streets has no name. C’était là que j’étais perdus  dans les rues sans noms, quelques mots encore je termine, c’est la chute, la conclusion l’épilogue comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. Au revoir !!! À bientôt !!! À la prochaine j’espère.

08/09/2023


mercredi 6 septembre 2023

 

Bonsoir! Bonjour ! C’est une canicule, le climatiseur est bien utile… Je pense au village à comment les médias disent que c’est dangereux, je vie encore en espérant le mieux. Y’a toute l’idée du « normal » qu’est-ce que c’est ? Accepter bien que plusieurs n’aiment pas ça… Je vous écris et je réalise que je suis perfectible que je peux m’améliorer… Pour en prendre conscience j’ai besoin de recul et de solitude. C’est assez fou comment parfois ça ressemble à de la croissance personnelle. Je tiens pas vraiment à écrire comme ça je trouve qu’il y en a beaucoup sur le marché. J’ai dormis un peu, le climatiseur tiens le logement frais. Je sais pas pourquoi j’écris, c’est plus fort que moi je cherche à dire à raconter, à l’époque c’était les médecins qui écrivaient souvent correspondait ces machines là existaient pas c’était le papier le stylo une enveloppe et un timbre ça donnait de belles relations épistolaires. Disons qu’il y avait le curé le médecin et le vicaire une sorte de sainte-trinité qui gardait ses ouailles dans les bonnes mœurs. J’écris ça et je pense au Docteur Ferron sur la rive sud c’était un grand lettré qui pratiquais parfois gratuitement. Faut lire Le ciel de Québec qui fait le portrait du Québec profond d’avant la révolution tranquille. La plume pour les médecins de l’époque c’était une affaire de notes et de dossiers plus tard quelques un d’entre eux faisaient semblant d’enregistrer leurs patients avec un magnétophone miniature, y’avait beaucoup trop de patients patientes ils les enregistrais pas tous. Je crois que je vais relire les roses sauvages. Quand je suis comme ça la nuit seul à mon bureau devant l’ordinateur je suis un écrivain. Je pense au psychiatre qui m’écoutais pleurer aux canicules difficiles où je portais quand même un pull-over. Je connais pas la rive-sud de Montréal, j’y ai bu quelques bières à la brasserie. Je crois que monsieur Michel Chartrand avait une imprimerie pas loin. C’est toujours et encore la même chose les gens de la banlieue qui traversent les ponts pour se rendre au boulot. Aujourd’hui le monde parallèle du bas de la ville est plus tellement créatif, on y meurt de faim et d’overdose et on ose plus le fréquenter. Voilà ! C’est tout pour cette nuit comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

07/09/2023


mardi 5 septembre 2023

 

Bonsoir ! Bonjour ! J’ai peur que la personne à qui j’ai demandé de préfacer un texte refuse, C’est mercredi matin, je pense à un rond point dont je me rappelle plus le nom à Lisbonne y’a beaucoup de circulation. Ma nièce est revenue je crois qu’elle a comme moi beaucoup aimé le Portugal. Le défi c’est toujours de nommer l’émotion, trouver comment dire. Parfois je ne crois plus à ce mot écrivain, hier je me disais que si j’avais vraiment voulus écrire j’aurais étudié en lettres à l’université mais non ! J’ai fait qu’à ma tête j’ai lu et relus différents livres participé à quelques ateliers et me voilà qui ose. Le climatiseur fonctionne c’est bien, c’est frais… Les nuits de la semaine je pense moins au suicide, la dernière fois que j’ai appelé à la ligne d’aide on m’a reviré de bord, j’ai raccroché et je me suis dis que j’appellerais plus jamais là. Je veux pas mourir il me reste peu de temps à vivre, je voudrais faire un autre voyage. Comment vous dire ce bourdon sourd à l’estomac, j’ai pas d’autres mots. Ça passe vite j’aurai pas réussis à me faire une vie… Y’avait pas grand-chose a espérer de ma vie de bum, j’étais pas vraiment respectable. Maintenant je veux juste être un honnête homme, je me présenterais pas à la direction du Parti Libéral du Québec. Je trouve qu’ils parlent pas souvent de santé mentale des problèmes complexes de l’itinérance, dehors de chez vous et encore plus dehors de dehors. Je sais qu’ils y en a qui boivent pour descendre de leurs high où pour calmer leurs trop souffrantes anxiété. C’est compliqué tout ça trouver de l’argent pour acheter une bouteille où un sachet de dope parfois on réussis a se le faire avancer en promettant de le payer à la fin du mois souvent c’est pas ça qui arrive. Je pense à tout ceux qui ont des solutions facile, la rue ça pardonne pas, tout le monde cherche de l’argent pour consommer et consomment pour trouver de l’argent on appelle ça un cercle vicieux je crois… Dans la rue on va te trahir, te dépouiller de ce qu’ils te reste le seul désir c’est de taire cette agitation. Voilà !!! C’est tout pour cette nuit, c’est la chute la finale l’épilogue. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine j’espère !!!

06/09/2023