vendredi 25 novembre 2022

 

Bonsoir! Bonjour ! Hier soir le journaliste économique a annoncé qu’on devrais recevoir les dollars provinciaux la semaine prochaine. Je sais plus tellement pourquoi je vous écris j’aime pas le contact avec les inconnus j’ai toujours peur quand on me contacte, je suis rarement assez inspiré pour écrire un bon poème. Je me suis fait un programme de lecture je commence par le dernier Gaudreault pour ensuite lire À la recherche du temps perdus de Marcel Proust, je suis vraiment décidé je vais y arriver. C’est samedi je m’étais couché très tôt la fenêtre ouverte, il faisait froid maintenant je chauffe. C’est la nuit on est maintenant samedi ces jours ci ma vie tourne autour de ce blog. J’écoute ce qu’ils appellent un magazine sur la radio d’état. Je dis rien d’essentiel avec tout ça j’arrive pas à la profondeur. Je pense au grand écrivain qui viens de décédé c’est assez difficile d’écrire après lui quand même j’essais juste d’avoir ma patte. Je crois qu’avec le temps je vais arriver à une écriture valable. Un « écrivain » de plus ça change pas grand-chose, je m’en allais vers l’auto-stigmatisation c’est inutile de faire de l’annonce. Vous appelez ça mes états d’âme je sais pas je crois pas ça passe beaucoup par ma tête. À Montréal c’est le salon du livre j’y vais pas j’ai toujours envie d’acheter tout les livres  y’en a trop. Émouvant voilà un mot qu’on utilise pas souvent, l’émotion c’est quelque chose que souvent on retiens, j’aimerais beaucoup que mes textes vous touchent. Je veux aborder le désir je voudrais l’avoir je voudrais le voir et vous faire plaisir, un sentiment envers vous tous qui me lisez ça me donne de l’espoir. Je suis pas très diffusé mais je compte sur vous pour en parler. Je suis bien conscient de tourner autour de rien juste de posé ces mots en essayant de me rendre à une espèce de prise de conscience. L’idée avec le traitement de texte c’est le bonheur de voir apparaitre les mots dans l’écran c’est jouissif sinon jouissant… Voilà je suis presque calmé y’a plus grand chose à dire si il y avait quelque chose. La nuit avance pendant que je termine. Ce seras mes mots pour cette nuit. Voilà!!! Comme toujours j’y vais à ma façon pour vous remercier d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir !!! À bientôt !!! À la prochaine!!!

26/11/2022


 

Bonsoir! Comme souvent c’est l’insomnie à la recherche de la poésie ça rappelle le grand Marcel. Je suis dans le vide du lendemain de l’action de grâce américaine de la dinde et des soldes. Moi les seules soldes dont j’ai jamais profité ce sont les deux pour un dans les cinq à sept des bars miteux. Toujours étonné de voir les publicités de boisson forte en fait c’est du whisky Crown Royal que je parle on y vois pas tous les dommages que ça fait sans parler des séries américaines où on passe pas cinq minutes avant de prendre un verre de fort. Tout ça vous fait un drôle de foi… Cette nuit je pensais au regretté Dédé Fortin à la rue Saint-Laurent où on étais plus persona non grata. Ces lieux là je les ai autant fréquenté que la rue Saint-Denis et le bas de la ville parfois avec un copain on se ramassait dans un bar sans alcool du quartier gay ouvert après les heures, ont se faisait péter les tympans. Souvent j’avais peur que le copain m’abandonne là et reparte pour la lointaine banlieue nord où on habitais. L’alcoolisme c’est ça quand on commence à être bien dans un bar et qu’on veux pas quitter c’est le last-call. Je pense à Bukowsky au fond du bar une bagarre de temps à autre mais pour le reste il était tranquille. Moi les videurs venaient me voir pour me dire de rester tranquille que la castagne c’est eu qui s’occupaient de ça… Vous voyez le gars a changé mais pas les souvenirs, je creuse pour en trouver de nouveau mais ce sont toujours les mêmes qui remontent. Je me rappelle ce jeune homme qui disaient être allé trop loin, trop bas dans l’underground c’étais son bas fond décadent. Ouais! Ça allais très mal une fois psychotique avec la puanteur d’un corps qui avait couché dans un cendrier… J’étais vraiment irresponsable parfois je me rendais à l’hôpital pour mon injection d’antipsychotique retard c’était d’un débile mais d’un débile avancé j’étais une vrai poubelle. Je me rendais à l’urgence en ambulance je voulais mourir. Dans ces moments là je jurais plus que je parlais parfois on m’hospitalisais. Voilà c’est ce que j’avais a raconté pour cette nuit. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revpir !!! À bientôt !!! À la prochaine je l’espère !!! Bye !!!

25/11/2022


jeudi 24 novembre 2022

 

Bonsoir! Bonjour !  Jeudi soir la semaine tire à sa fin, comme souvent c’est jour de paye pour plusieurs. On compte et calcule notre petit rien c’est difficile sinon impossible de budgéter quand on vie d’une semaine à l’autre. Je gagnerai pas un prix de poésie avec ces textes pourtant le quotidien éclate la beauté du monde. Je reviens encore avec ces paroles du respecté enseignant qui me disait de prendre tout mon temps. Je sais pas comment vous placer de la poésie là dedans c’est trop mal amanché, cette semaine le voisin m’a donné de la sauce spaghetti qu’il avait préparé. J’en ai mangé elle était excellente comment dire c’était pas une petite sauce claire mais bien épaisse d’ingrédients… Mes snowbirds s’en vont bientôt, ils vont s’installer une nouvelle roulotte si c’est possible, la Floride a vécu les temps durs de la tempête plusieurs ont tout perdus. Tout à l’heure je pensais partir pour Cuba mais je crois pas j’aime pas beaucoup faire de la plage, de la chaise longue de toute façon je vous en ai déjà parlé. Je sais pas si ce serais possible d’avoir une chambre d’hôtel à La Havane. C’est toujours le journal de mes petits événements cérébraux, je peux même pas appeler ça la pensée. C’est pas en vous écrivant tout ça que je vais arriver au poème, la crème la scène de mes tentatives vilaines. C’est pas tout d’écrire de la poésie faut dire, exprimer quelque chose du plus profond de son âme, l’état d’un vocabulaire appris sur le tas, la marque je l’ai dans la face j’ai toujours vécu avec, elle est presque disparue… J’arrache la trace je tasse la race le rat limage le bas limaille voilà le bas qui blow le beau qui trop. Bon c’est pas comme ça je crois que ça s’appelle des allitérations  et je vie malgré tout il m’en reste moins devant j’essais de pas trop y pensés. Ce que j’écris c’est même pas digne d’un délire psychotique où je lisais le dictionnaire, je recherchais le sens des mots les analogies, je pense à la poétesse chanteuse qui m’avait suggéré  de me procurer un dictionnaire analogique. Je l’ai fait mais je m’en sers pas, je m’en sers plus « Casser les fils méchants de honte et de remord «  Voilà ce sont les mots de la poétesse. Je vous remercie, à la prochaine j’espère !!!

24/11/2022

 


mercredi 23 novembre 2022

 

Bonjour! Bonsoir! Le Canada a perdu son match de la coupe du monde contre la Belgique, ils vont en jouer d’autre… Cet après midi je suis triste sans trop savoir pourquoi peut être à cause de la défaite. La coupe au Qatar c’est pas une grande avancée pour les femmes. Ce soir c’est encore l’hiver je pense a repartir en voyage, j’ai mis de la musique en espérant que ça me soulage, j’ai comme un plomb dans l’estomac une lourdeur dans la poitrine. C’est le moment où y’a beaucoup de circulation automobile les gens rentrent à la maison d’autre s’en vont faire du sport. J’essaye de trouver les mots qui feraient de mon mal de la poésie, ce ventre qui contraint… J’y arrive jamais, je vous demande pas de réponse la solitude cogne désemparé c’est des tentatives de chasser cette affreuse malencontreuse neurasthénie. Souvenir de ces moments où muet j’endurais la psychose, j’étais plus défait qu’aujourd’hui je croyais qu’on devinerais mon malaise sans que je dise un mot. Pour faire de la poésie faut s’arracher le cœur et le haché pour qu’on le lise pourtant … Je vous écris mon réel. De la gratitude voilà ce qui me manque ne serait-ce que de pouvoir écrire. C’est dur ce soir je suis pas à Disneyland, j’ai pas de souffle, le respir de l’amour disparait souffle court de la dépendance affective. Y’a quand même des gens qui font de belles choses de leurs détresse. Je veux pas écrire de traité de psychologie. Ça fait longtemps et jusqu’ici j’aurai résisté, à la radio c’est du rock pour moi ça rime avec alcool je reste prudent je veux pas démolir tout mon rétablissement. Je suis pas assez désespéré pour écrire de la bonne poésie de toute façon je crois que les grands poètes ont tout dis. L’amour ça se construis moé chu débatis … Je suis bien seul pour écrire tout ça dire je ne sais quoi au bout des mots. Je suis sortis du cauchemar maintenant à moi de joué j’ai plus beaucoup de temps. Quand même je veux pas être un homme aigris, à tout les jours je vous écris pour montrer que je suis bien en vie, ce n’est que ça les filles disaient c’est juste des mots. Je termine comme toujours de la même façon en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

23/11/2022

 

 

 

 


mardi 22 novembre 2022

 

Bonjour! Bonsoir ! La musique pop des années quatre vingt dix, j’avais presque finis ma brosse. Elle avait été longue, des années… Décembre s’en viens le temps passe vite, je vieillis. Les poétesses du pronom personnel je leurs arrive pas à la cheville, j’en suis un sans papier à moins que vous n’imprimiez, la jalousie après la maladie voilà ce dont je souffre le plus. C’est un après midi d’hiver comme beaucoup, je me souviens de l’émission radiophonique Bouchées Doubles à Radio-Canada j’y ai découvert de grands artistes français c’étais y’a longtemps. Je chômais, chauffais le poêle à bois et écoutais la radio c’était un passage heureux de ma vie. Ça a pas durée la folie est venue me torturer y’avait plus personne qui pouvait m’aider, après plusieurs années je me suis posé pour me rétablir. Je suis entre le fleuve et la rue Sainte-Catherine je crois qu’à l’époque le port étais celui de la Vickers les gens d’Hochelaga y travaillaient si on pense au shop Angus ça faisait un gros centre industriel. C’est finis tout ça on chôme à Hochelaga, itinérants qui cherchent un lit mais ne trouvent qu’un refuge temporaire, gentrification voilà les gens en moyens qui reviennent c’est pas balancé y’a plus de classe moyenne. Ils marchent ont froid et mal aux pieds demandent de la monnaie pour se payer un verre et se réchauffer. Je serai tombé dans le dallot après qu’on m’est abattus, les millions c’étais pas pour moi sans talent pour les affaires avec une vision communautaire. Je pouvais pas psychotique m’inventer une belle et bonne vie, souvent on se ferme les yeux pour pas voir la misère… Avec les usines qui sont partis les lieux de la maladie mentale sont devenus plus petits rien n’empêche le stigmate est toujours bien vivant et fait des itinérants. Ouais! Le bas de la ville est plus ce qu’il était, Montréal s’est transformé parfois c’est difficile d’être aidé, les plus souffrants finissent par se suicidé… Je pense à un ancien voisin décédé au bout de son alcool. Je vous parle de ça et j’ai des souvenirs qui me font mal…Je savais pas mais y’a longtemps la Rolls Royce a appartenue à la Vickers… La ville en avale plusieurs et c’est la douleur. Je termine avec les quelques mots habituel je vous remercie d’avoir lu jusque-là. Au revoir !!! À bientôt !!! À la prochaine je l’espère.

22/11/2022

 

 


lundi 21 novembre 2022

 

Bonsoir! Bonjour ! Aujourd’hui j’ai fait du théâtre c’étais bien y’avait un dramaturge qui travaillait avec nous, en revenant sur mon téléphone y’avait un appel de l’hôpital Notre-Dame ils ont pas laissé de message. J’ai peur d’être malade. J’essais d’avoir du souffle de pas me laisser tomber dans le désespoir, ce lundi est finalement passé. Je suis fatigué les grands poètes disaient pas ça ils étaient jamais à bout de ressource. Je pense encore à notre maître à tous celui de l’asile qui à la fin de sa vie selon les critiques n’écrivait que des niaiseries. J’ai pas son talent mais pour la niaiserie c’est probablement mon cas. J’écris malgré tout en rêvant de repartir bientôt, une copine s’en va à Paris l’été prochain si je suis encore vivant j’irai. La maladie ça veux dire système de santé plutôt mourir que les fréquenter. Je pense à ma folie à ce qui faisait que je changeais toujours de job au bout d’un moment c’étais le chômage pour commencer parfois je trouvais une job mais à la fin j’étais trop vieux et indomptable j’étais à la sécurité du revenu et ensuite une rente d’invalidité j’étais pas fier je sais pas pourquoi je me suis pas suicidé probablement que pour moi contrairement à nos grands poètes c’est pas la job qui définis un homme, une chose est sure si j’avais été payé pour lire je serais riche, je préfère beaucoup vous écrire gratos que de suer dans une shop mal tenue. J’ai jamais été à ma place je pense que je vais crever comme ça, instable… C’est la soirée je pense aux Ukrainiens dans le noir sans eau sans chauffage cette maudite guerre je souhaite qu’elle finisse bientôt, la mort c’est jamais beau. On dirais que les êtres humains peuvent pas vivre en paix tranquille, l’appât du gain… C’est ce qui fait de nous des hommes le bon comme le mauvais je préfère l’honnêteté. En ce moment j’ai sommeil j’ai peur de me coucher de ne plus respirer et de ne plus jamais ouvrir les yeux c’est le discours d’un petit vieux, Mes états d’âme ! Ça dis au moins que j’en ai une qui se perd dans le banal du quotidien. Ce seras ça pour ce soir c’est la seule chute que j’écris. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir !!! À bientôt !!! À la prochaine je l’espère !!!

21/11/2022


dimanche 20 novembre 2022

 

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je vais juste mentionner le regard critique de certains sur l’écriture « médiatique » électronique semble selon eux que ça a moins de valeur que l’édition papier. Moi je crois pas c’est un peu comme la bande dessinée y’a un moment on disait que c’étais infantile maintenant noblesse oblige on appelle ça des romans graphique. Je vois pas ce qu’il y a d’inférieur a livré des textes électronique, le défi il est là mettre du cœur de l’âme dans la machine ça fait une plateforme de plus. J’essais juste de rejoindre de faire passé des émotions aux lecteurs potentiel d’un blog. Je crois que je me répète ça fait des années que j’ai ce discours là d’autre diront que je suis un loser pourtant les lettres ça devrait tout accueillir avec une vision humaine et sensible. Je pense aux jeunes qui jouent sur le réseau ceux à qui j’offre mes textes qui ont pas la patience où le courage d’ouvrir un livre, l’écran est très présent ce sont des lectures qui peuvent mener à la littérature. Pour « l’auteur » que je suis le défi c’est d’avoir une présence dans les médias. Les écrivains les plus médiatisés dénigrent souvent les formes d’écriture qui sont pas là leur. Bon! Assez chiâlé, dehors c’est ensoleillé, l’écriture c’est ma survie, y’a un grand vent je suis content de pas être dans la rue. J’imagine les rafales dangereuses sur les grandes routes… Je reviens à mon écriture j’ai peut-être tout simplement pas de talent enfin ça sert à rien de m’auto-stigmatiser je « travaille » comme beaucoup de choses c’est plus de travail que d’inspiration. Je sais pas si en vieillissant mes textes seront comme le vin et prendront de la valeur. Parfois je manque d’humilité, s’agis d’écrire pas de chercher les honneurs et le succès, tiens tout à coup je pense aux cafés aux eaux minérales sur les terrasses Parisiennes, c’est pas terminé je vais y retourner. Dimanche! Je me souviens chez le paternel c’était le jour de la visite, des cousins venaient discuter parfois il les invitais à souper. J’écoutais, je parlais pas beaucoup… Quand le beau-frère restait souper c’était agréable, le paternel lui demandait souvent de payer. J’ai fait comme dans la chanson la vie m’a buté. Voilà c’est tout pour aujourd’hui je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère. Au revoir.

20/11/2022