mercredi 23 novembre 2022

 

Bonjour! Bonsoir! Le Canada a perdu son match de la coupe du monde contre la Belgique, ils vont en jouer d’autre… Cet après midi je suis triste sans trop savoir pourquoi peut être à cause de la défaite. La coupe au Qatar c’est pas une grande avancée pour les femmes. Ce soir c’est encore l’hiver je pense a repartir en voyage, j’ai mis de la musique en espérant que ça me soulage, j’ai comme un plomb dans l’estomac une lourdeur dans la poitrine. C’est le moment où y’a beaucoup de circulation automobile les gens rentrent à la maison d’autre s’en vont faire du sport. J’essaye de trouver les mots qui feraient de mon mal de la poésie, ce ventre qui contraint… J’y arrive jamais, je vous demande pas de réponse la solitude cogne désemparé c’est des tentatives de chasser cette affreuse malencontreuse neurasthénie. Souvenir de ces moments où muet j’endurais la psychose, j’étais plus défait qu’aujourd’hui je croyais qu’on devinerais mon malaise sans que je dise un mot. Pour faire de la poésie faut s’arracher le cœur et le haché pour qu’on le lise pourtant … Je vous écris mon réel. De la gratitude voilà ce qui me manque ne serait-ce que de pouvoir écrire. C’est dur ce soir je suis pas à Disneyland, j’ai pas de souffle, le respir de l’amour disparait souffle court de la dépendance affective. Y’a quand même des gens qui font de belles choses de leurs détresse. Je veux pas écrire de traité de psychologie. Ça fait longtemps et jusqu’ici j’aurai résisté, à la radio c’est du rock pour moi ça rime avec alcool je reste prudent je veux pas démolir tout mon rétablissement. Je suis pas assez désespéré pour écrire de la bonne poésie de toute façon je crois que les grands poètes ont tout dis. L’amour ça se construis moé chu débatis … Je suis bien seul pour écrire tout ça dire je ne sais quoi au bout des mots. Je suis sortis du cauchemar maintenant à moi de joué j’ai plus beaucoup de temps. Quand même je veux pas être un homme aigris, à tout les jours je vous écris pour montrer que je suis bien en vie, ce n’est que ça les filles disaient c’est juste des mots. Je termine comme toujours de la même façon en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

23/11/2022

 

 

 

 


mardi 22 novembre 2022

 

Bonjour! Bonsoir ! La musique pop des années quatre vingt dix, j’avais presque finis ma brosse. Elle avait été longue, des années… Décembre s’en viens le temps passe vite, je vieillis. Les poétesses du pronom personnel je leurs arrive pas à la cheville, j’en suis un sans papier à moins que vous n’imprimiez, la jalousie après la maladie voilà ce dont je souffre le plus. C’est un après midi d’hiver comme beaucoup, je me souviens de l’émission radiophonique Bouchées Doubles à Radio-Canada j’y ai découvert de grands artistes français c’étais y’a longtemps. Je chômais, chauffais le poêle à bois et écoutais la radio c’était un passage heureux de ma vie. Ça a pas durée la folie est venue me torturer y’avait plus personne qui pouvait m’aider, après plusieurs années je me suis posé pour me rétablir. Je suis entre le fleuve et la rue Sainte-Catherine je crois qu’à l’époque le port étais celui de la Vickers les gens d’Hochelaga y travaillaient si on pense au shop Angus ça faisait un gros centre industriel. C’est finis tout ça on chôme à Hochelaga, itinérants qui cherchent un lit mais ne trouvent qu’un refuge temporaire, gentrification voilà les gens en moyens qui reviennent c’est pas balancé y’a plus de classe moyenne. Ils marchent ont froid et mal aux pieds demandent de la monnaie pour se payer un verre et se réchauffer. Je serai tombé dans le dallot après qu’on m’est abattus, les millions c’étais pas pour moi sans talent pour les affaires avec une vision communautaire. Je pouvais pas psychotique m’inventer une belle et bonne vie, souvent on se ferme les yeux pour pas voir la misère… Avec les usines qui sont partis les lieux de la maladie mentale sont devenus plus petits rien n’empêche le stigmate est toujours bien vivant et fait des itinérants. Ouais! Le bas de la ville est plus ce qu’il était, Montréal s’est transformé parfois c’est difficile d’être aidé, les plus souffrants finissent par se suicidé… Je pense à un ancien voisin décédé au bout de son alcool. Je vous parle de ça et j’ai des souvenirs qui me font mal…Je savais pas mais y’a longtemps la Rolls Royce a appartenue à la Vickers… La ville en avale plusieurs et c’est la douleur. Je termine avec les quelques mots habituel je vous remercie d’avoir lu jusque-là. Au revoir !!! À bientôt !!! À la prochaine je l’espère.

22/11/2022

 

 


lundi 21 novembre 2022

 

Bonsoir! Bonjour ! Aujourd’hui j’ai fait du théâtre c’étais bien y’avait un dramaturge qui travaillait avec nous, en revenant sur mon téléphone y’avait un appel de l’hôpital Notre-Dame ils ont pas laissé de message. J’ai peur d’être malade. J’essais d’avoir du souffle de pas me laisser tomber dans le désespoir, ce lundi est finalement passé. Je suis fatigué les grands poètes disaient pas ça ils étaient jamais à bout de ressource. Je pense encore à notre maître à tous celui de l’asile qui à la fin de sa vie selon les critiques n’écrivait que des niaiseries. J’ai pas son talent mais pour la niaiserie c’est probablement mon cas. J’écris malgré tout en rêvant de repartir bientôt, une copine s’en va à Paris l’été prochain si je suis encore vivant j’irai. La maladie ça veux dire système de santé plutôt mourir que les fréquenter. Je pense à ma folie à ce qui faisait que je changeais toujours de job au bout d’un moment c’étais le chômage pour commencer parfois je trouvais une job mais à la fin j’étais trop vieux et indomptable j’étais à la sécurité du revenu et ensuite une rente d’invalidité j’étais pas fier je sais pas pourquoi je me suis pas suicidé probablement que pour moi contrairement à nos grands poètes c’est pas la job qui définis un homme, une chose est sure si j’avais été payé pour lire je serais riche, je préfère beaucoup vous écrire gratos que de suer dans une shop mal tenue. J’ai jamais été à ma place je pense que je vais crever comme ça, instable… C’est la soirée je pense aux Ukrainiens dans le noir sans eau sans chauffage cette maudite guerre je souhaite qu’elle finisse bientôt, la mort c’est jamais beau. On dirais que les êtres humains peuvent pas vivre en paix tranquille, l’appât du gain… C’est ce qui fait de nous des hommes le bon comme le mauvais je préfère l’honnêteté. En ce moment j’ai sommeil j’ai peur de me coucher de ne plus respirer et de ne plus jamais ouvrir les yeux c’est le discours d’un petit vieux, Mes états d’âme ! Ça dis au moins que j’en ai une qui se perd dans le banal du quotidien. Ce seras ça pour ce soir c’est la seule chute que j’écris. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Au revoir !!! À bientôt !!! À la prochaine je l’espère !!!

21/11/2022


dimanche 20 novembre 2022

 

Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui je vais juste mentionner le regard critique de certains sur l’écriture « médiatique » électronique semble selon eux que ça a moins de valeur que l’édition papier. Moi je crois pas c’est un peu comme la bande dessinée y’a un moment on disait que c’étais infantile maintenant noblesse oblige on appelle ça des romans graphique. Je vois pas ce qu’il y a d’inférieur a livré des textes électronique, le défi il est là mettre du cœur de l’âme dans la machine ça fait une plateforme de plus. J’essais juste de rejoindre de faire passé des émotions aux lecteurs potentiel d’un blog. Je crois que je me répète ça fait des années que j’ai ce discours là d’autre diront que je suis un loser pourtant les lettres ça devrait tout accueillir avec une vision humaine et sensible. Je pense aux jeunes qui jouent sur le réseau ceux à qui j’offre mes textes qui ont pas la patience où le courage d’ouvrir un livre, l’écran est très présent ce sont des lectures qui peuvent mener à la littérature. Pour « l’auteur » que je suis le défi c’est d’avoir une présence dans les médias. Les écrivains les plus médiatisés dénigrent souvent les formes d’écriture qui sont pas là leur. Bon! Assez chiâlé, dehors c’est ensoleillé, l’écriture c’est ma survie, y’a un grand vent je suis content de pas être dans la rue. J’imagine les rafales dangereuses sur les grandes routes… Je reviens à mon écriture j’ai peut-être tout simplement pas de talent enfin ça sert à rien de m’auto-stigmatiser je « travaille » comme beaucoup de choses c’est plus de travail que d’inspiration. Je sais pas si en vieillissant mes textes seront comme le vin et prendront de la valeur. Parfois je manque d’humilité, s’agis d’écrire pas de chercher les honneurs et le succès, tiens tout à coup je pense aux cafés aux eaux minérales sur les terrasses Parisiennes, c’est pas terminé je vais y retourner. Dimanche! Je me souviens chez le paternel c’était le jour de la visite, des cousins venaient discuter parfois il les invitais à souper. J’écoutais, je parlais pas beaucoup… Quand le beau-frère restait souper c’était agréable, le paternel lui demandait souvent de payer. J’ai fait comme dans la chanson la vie m’a buté. Voilà c’est tout pour aujourd’hui je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère. Au revoir.

20/11/2022

 


samedi 19 novembre 2022

 

Bonjour! Bonsoir! Cet après-midi je chasse la poésie, je traque le beau si ça se peut. Ce matin j’ai eu de la difficulté avec le chauffeur d’autobus si j’avais pas élevé le ton il aurait passé tout droit à mon arrêt. Y’a rient de poétique là-dedans c’est juste du contre-temps. Il fait froid dans le parc la neige fond pas. Je me fouille la cervelle pour écrire « artistiquement » les muses sont loin, les feuilles sont toutes tombées. Je cherche des mots savants j’ai pas assez de vocabulaire je pense à Saint-Denys-Garneau plusieurs écrivains avaient une relation familiale avec lui. Moi j’écris sur la machine c’est pas très humain chercher les lecteurs avec un algorythme. Mettre des mots sur la froide asphalte des entrepreneurs italiens, le domaine des cols bleus municipaux on est pas dans les cocktails mondains pour afficionados de recueils poétiques. Souvent les vieux qui se retrouvent à écrire font dans le rock’n’roll à moins d’avoir été où d’être enseignant. Y’a longtemps que j’ai pas eu le sentiment d’être bien. Je fait de mon mieux, le monde est pas en crise il est en guerre je sais pas trop où je veux en venir dans cette époque cruelle. Lentement le soleil se couche il est tôt ça ressemble à l’hiver déjà… Je me meuble la tête avec de la musique des années quatre vingt ça m’a longtemps bercés allongés sur le sofa dans le sous-sol paternel. J’ai encore le système de son de cette époque c’est maintenant une antiquité. La neige tombe je pense aux jolis vers du poète ça définis bien le spleen de son confrère français. Ce soir c’est tout blanc ça tombe c’est lent je prend mon temps poésie pourtant y’a pas de vent les rimes c’était avant. J’aurais bien aimé être d’une « école » d’écriture mais je suis pas assez savant la seule dont je me réclame c’est l’art crû. Y’a rien a faire je suis qu’un prolétaire… À la brasserie le gars voulais que je lui écrive un poème j’ai signé Buzz Well… Ce soir je suis découragé, je vous offre tout ça ne me demandez pas pourquoi, j’arrive à me sentir bien quand j’écris. Voilà il fait nuit j’ai terminé. Comme toujours c’est la même façon de vous remercier d’avoir lu jusque-là !!! Encore ces quelques mots pour finir. À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! Ciao !!!

19/11/2022

 


vendredi 18 novembre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! C’est vendredi soir, je m’ennuie un peu de mes années de jeunesse et des vendredi soir à la brasserie. J’arrivais tôt parfois je soupais là et j’attendais la gang. La brasserie se remplissait et on buvait en discutant, ça fait longtemps plus de quarante ans, on avait quand même du plaisir ça a duré jusqu’au moment de la maladie mentale. La vie est devenue pesante difficile, j’avais arrêté de boire mais la psychose est restée et j’ai recommencé. J’étais tellement triste, seul sans copine, mélangé. Parfois j’arrivais et je prenais un coke en disant que j’arrêtais de boire mais c’étais pas long avant qu’on me serve une bière. À mon âge on discute plus quand on est seul j’ai continué et je me suis ruiné financièrement et la santé. J’irai pas voir comment ça se passe aujourd’hui dans les bars, on reste toujours avec l’illusion que le plaisir va revenir, mais non si on recommence on s’enfonce encore plus on fréquente des gens dangereux. J’étais, je suis alcoolique toxicomane mais abstinent depuis un moment. J’ai toujours admiré les écrivains et lire j’en profite pendant que je suis seul pour écrire. Je pense à mes vingt ans comment l’alcool étais présent maintenant je me rétablis c’est important. Je peux faire plein de choses impossibles si j’étais pas abstinent. Y’a beaucoup de monde qui entrent chez eux le vendredi soir avec un six pack et quelques grammes de poudres. Ils ont gardé les connaissances de leurs adolescence pour leur fournir des substances plusieurs sont casaniers ils ne sortent pas, ils ne sortent plus mais consomment voilà toute la complexité de la solitude. On reviens jamais au plaisir des premières années de consommation. Chez moi dans le goulag les itinérants cherchent de l’argent pour consommer c’est dur parfois ils couchent dehors, y’a des refuges qui permettent le boire contrôlé mais je connais pas ça. Parfois on bois pour s’apaiser se calmer pour avoir une estime de soi, mais elle est fausse. Quand on arrête faut remonter tout ça ça prend du temps y’a des avancées y’a des reculs mais si on prend le chemin du rétablissement ça ne peux qu’aider. Aujourd’hui je fait le choix de pas consommer demain matin ce seras moins triste. Voilà je termine là-dessus comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! Encore quelques mots,  à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

18/11/2022


jeudi 17 novembre 2022

 

Bonjour ! Bonsoir ! À soir ça ressemble à l’hiver, demain vendredi et la semaine est finis. C’est tranquille dans le goulag. Semble qu’il y a pas mal de neige dans le bas du fleuve. Je pense aux ouvriers aux conducteurs de machinerie ça leur fait de l’ouvrage pour les fêtes. J’essaye de vous écrire ce que ça évoque pour moi la neige, les milliards de milliards de flocons tous différents l’œuvre de la nature, des éléments, la glace qui coupe comme du verre ébréché… Les enfants ont pas commencé a faire des bonhommes où à bâtir des forts et des châteaux. Dans mon enfance après-souper on sortais jouer dehors avec la gang, les gars du boutte. Parfois je jouais avec le chien ce que j’aimais moins c’est de pelleter mais fallait bien gagner l’argent de poche. Parfois on allait jouer au ballon balais sur la patinoire la plus près, là aussi fallait pelleter pour être sur la glace. Y’a des soirées que je passait dans les kiosques du parc des Braves, il faisait froid mais on pouvais y rencontrer un copain une copine. Ça fait longtemps en vieillissant la neige m’a rendue triste, je pense à la vapeur qui sortais de la rivière. Lentement novembre s’en va, les passants ont tous un téléphone portable à la main. Je pense à mes snowbirds j’espère qu’ils vont se trouver une nouvelle roulotte pour les prochains hivers à la chaleur de la Floride Dehors ce soir c’est quand même pas mal y’a pas trop de slush de gadoue. Je vais peut-être essayer d’aller au Centre Bell voir une partie de hockey. Je dois avoir de la gratitude je suis logé c’est chauffé et j’ai à manger quoi demander de plus… Parfois je suis triste qu’on laisse la poésie aux enfants, ce soir les muses sont silencieuses je l’écris parce que je veux qu’elle fassent leurs travail qu’elles amènent le verbe dans l’évidence de la beauté, lire de la poésie comme on mange de la neige la langue gelée, lécher un poteau de fer et rester pris en attendant qu’on veuille bien nous arroser d’eau chaude. Pour terminer je me souviens d’avoir été frappé par une rondelle de hockey quand je marchais tout près des bandes. Voilà c’est tout pour ce soir comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Pour ceux qui sont à la campagne profitez s’en pour aller tendre des collets. Merci!

17/11/2022