lundi 7 novembre 2022

 

Bonjour! Bonsoir ! Une fois j’aimerais écrire quelque chose de beau, quelque chose où vous auriez les yeux pleins d’eau… Une histoire qui vous fait dresser les poils sur la peau. C’est difficile d’y arriver j’essais de m’inspirer je pense au camping de Granby de ces gens qu’ont va déplacer il n’avaient que des tentes pour coucher. Parfois la vie ça vous endurcis, on est moins ému à la vue des gens qui couchent dehors on se félicite de pas partager leur sort pourtant on a été si près de ça une chambre et on mangeaient dans les refuges, j’avais pas conscience d’être rendu là. Les années ont passées je me suis rétabli, redressé, Je pense à ce coloc toxicomane qui avait perdus ses parents très jeune grandir comme ça c’est difficile. J’admirais pas mon père mais aujourd’hui je sais que c’étais mieux de l’avoir lui que pas du tout. À la radio Unchained my heart par Joe Cocker un disque que ma regretté sœur m’avait offert. Les jours passent, on vieillis, j’essaie quand même de m’imaginer de me préparer un prochain voyage. Je pense à un cauchemar que j’ai fait hier, on cognait à ma porte dans la nuit j’ai ouvert y’avait un inconnus après je me souviens plus… L’écrivain disait préféré l’idée d’écrire à l’écriture elle-même. Moi j’aime bien écrire de ma solitude, j’ai pas vraiment quelque chose à dire mais vous êtes là lecteurs lectrices. La musique m’auras longtemps berçé un vrai bébé. Je suis loin du beau grand texte touchant que je voulais vous écrire au début. Quelques mots comme ça j’aimerais bien mériter un peu de considération. J’ai mes boites de manuscrits dans la penderie j’ai peur d’y jeter un œil. La nuit est à moi c’est l’avantage de la retraite on peux dormir le matin, Vous me verrai pas le matin m’élancer dehors pour trouver une job. Les jours sont comme des blocs lego que j’assemble un à la fois j’essais de faire une forme élégante. L’élégance !  Voilà une chose dont on parle pas beaucoup mais on devrais tous en avoir un minimum, on pardonne tout à quelqu’un d’élégant c’est un peu ça que je vais essayer de faire avec ma chute pas trop brutale. Réjouissez vous j’ai presque terminé. Voilà je vous quitte pour ce soir comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

08/11/2022


dimanche 6 novembre 2022

 

Bonsoir ! Bonjour! Cet après midi les Alouettes de Montréal ont gagné leur participation à la demie finale de l’est ce seras à Toronto. J’ai beau lire tant et tant, le sport qui occupe un grand pan de notre vie nord-américaine est occulté dans la littérature personne ne va à un match où regarde un match à la télé serait-ce parce que le sport spectacle manque de sensibilité pourtant s’agit juste d’avoir jouer un peu pour comprendre l’émotion véhiculé dans une partie s’identifier à une équipe et être bouleversé quand elle compte quand elle gagne, notre vie est transformée pour un moment en pensant aux joueurs adulés. J’oublie pas que le cinéma, les séries télé en ont fait leur chou gras, le seul chroniqueur « littéraire » qui l’écrivait bien est maintenant à la retraite il avait une vision très européenne, une vision sensible de ce que ça prend pour être un athlète de haut niveau. Quand même le sport accepte pas d’être trompé par la littérature il tiens ses fans captifs marquant les statistiques des matchs c’est l’Olympe …. Les séries mondiales de baseball sont terminées, voilà un côté très littéraire, séries mondiales à ma connaissance y’a qu’au U.S.A qu’on joue au baseball professionnel dans les grandes ligues. Le sport c’est un exemple d’activité bi-polaire on y vie des hauts et des bas de grandes charges émotives qu’on ne retrouve qu’avec notre équipe préférée, per favor choisir l’équipe de sa ville. Au football on surveille beaucoup les commotions cérébrales avec un protocole parfois je soupçonne certains joueurs violents d’être psychotique pour résister à la douleur. C’est toujours étonnant de voir certains joueurs étoile tout sport confondu dominer leur sport… (133) Clémence Desrochers - Moi c'est le sport - YouTube  Vous allez me dire le sport c’est une affaire de beauf mais à Rome déjà ils réclamaient du pain et des jeux. Moi je suis un sportif de salon contrairement à un praticien ressource que j’admire qui pratique le ski de fond et le vélo en maître, n’empêche le tour de France a ses afficionados de la petite reine qui se massent le long du parcours. Voilà quand on est jeune on rêve tous de faire les grandes ligues, moi j’avais pas le talent, je me défendais quand même bien en vélo. Ce soir c’est ce que j’avais à écrire. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là. À la prochaine j’espère.

07/11/2022


samedi 5 novembre 2022

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir y’a un type dévoré par la peur qui gueule dans la rue. Il crois qu’un type armé est après lui, avec ce temps chaud les sans domicile fixe ont une pause. Je sais pas comment je vais faire pour écrire un texte ce soir. J’ai un peu dormis, j’écris pour chasser l’ennuis… Le goulag centre-sud est peuplé de gars qui parlent seul, les ressources pour itinérants sont pas loin y’en a quand même beaucoup qui veulent pas de leurs services, cette chaleur du mois de novembre ça fait pensés à la fin du monde , à l’apocalypse, à la campagne on entends des coups de feu c’est le temps de la chasse plusieurs vont essayer de tuer l’ours de la dump. J’ai piqué un petit roupillon, je veux pas vous abandonner. Les voix sont toujours présentes l’idée c’est de faire le tri et de choisir ce que je vais écrire, parfois ça se superpose dans ces moments là j’arrête… Pauvre fou ! On fait pas de la littérature avec des symptômes de schizophrénie partis comme je suis on va confondre avec une forme de démence, je rajeunis pas. Je rêve encore de voyage peut-être encore à Paris mais pas tout de suite… Là c’est vraiment la nuit bientôt les bars vont fermer y’a longtemps que les jeunes filles sages sont rentrées à la maison. Je pense aux infirmières elles ont pas vraiment le temps de niaiser dehors. La fenêtre est ouverte j’entend des rires, mes convictions? J’en ai pas beaucoup j’essais de sauver mon âme, c’est un peu elle qui parle qui se confesse rien de bien méchant, une façon de me soigner, de rester en rétablissement, on a beau dire y’a un côté moral à la psychose une façon d’aller à l’envers du bon sens.  Quand j’écris comme ça je crois entretenir ma sobriété de toute façon c’est moins douloureux j’ai la tête moins grosse. Là je laisse la nuit m’emporter par monts et par vaux cette liberté je la garde elle m’est assignée, pas question d’ambulance et d’hôpitaux ce soir, cette nuit, faut pas avoir peur de la vie. Quand bien même je serais longtemps devant l’écran de la machine, je veux pas écrire l’impossible et encore j’ai rien dis. Voilà c’est terminé pour cette nuit, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

06/11/2022

 

 


vendredi 4 novembre 2022


 

Bonsoir ! Bonjour ! Vendredi soir il fait chaud comme jamais pour ce temps de l’année. J’ai toujours de la difficulté à rester assis. Je suis allé chercher le coupe ongle pour me débarrasser d’un cuticule. Une lectrice me disait qu’il y avait jamais eu autant de poètes que de nos jours. Mais pourquoi ? Après les semaines de quarante heures et maintenant la retraite ils décident d’être poète. On est pas poète à temps perdus c’est tout le temps de l’enfance à la mort. Riche pauvre, hétéro gay bi la poésie vous mange son homme sans parler des poétesses, ça donne quoi si c’est juste pour s’apaiser on doit être bouleversé à mort par l’horreur où la beauté. Je fait trop le poète. Ast’heure qu’ils sont vieux ils se découvrent une âme de bohême croyant accéder aux lettres mais on a écris avant malgré tout ignorant saigné par le présent. Quoi dire je ne porte pas les cheveux longs et y’a pas job plus sérieuse que la poésie sinon c’est des histoires de gros lard transpercé par un cran d’arrêt. Encore je devrais me cacher dans une armoire où sous un escalier et me laisser mourir étouffé… Quand on est vieux c’est plus le temps de se prendre pour Oscar Wilde pourtant j’ai cherché j’ai lu parfois y’avait du sens d’autre fois pas… On est pas a une époque où il est bon de parler des batailles de Stalingrad c’est là que les allemands ont perdus maintenant c’est une autre guerre, les russes essaient de faire croire que les Ukrainiens sont des nazis quelle folie, ils vont vider le goulag en faire de la chair à canons. Comme toujours je suis dans mon passage à vide, trop vieux pour étudier je fait avec ce que j’ai, parfois y’a des parfums de fin du monde ça semble impossible désormais de vivre en paix. Je sais pas pourquoi je pense aux graffitis dans les toilettes de la shop une sorte de défouloir j’ai fait rire de moi quand j’ai écris sur le tableau d’ardoise de la salle de toilette de la brasserie, je savais plus où m’inscrire… Plus beaucoup de temps devant moi, j’aurai écris le papier dans des boîtes de la penderie. Les études c’était pour les gens sérieux moi j’étais… Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Ciao !!!

05/11/2022

jeudi 3 novembre 2022

 

Bonsoir ! Bonjour! Écrire dans l’abyme internet, je sais pas où vous êtes. La gagnante du prix Goncourt a mérité dix euros mais on s’entend pour dire que ses ventes vont monter en flèche. Je pense à mon pauvre petit livre a compte d’auteur fallait quand même le faire on m’a beaucoup félicité de l’avoir fait, autour de certains lecteurs y’a personne qui aurais l’idée d’éditer un livre.  Gerry Boulet chantait « les limousines et les disques platines pour les avoir faut faire le mort » on sait bien que dans l’édition le scandale est vendeur pourtant la chanson semble dire le contraire. Y’avait un romancier aujourd’hui décédé qui menait une vie dissolue il touchait beaucoup les lecteurs de son âge au mode de vie décadent.  Le genre de gars a entré en transe créatrice pour un bon moment. Il écrivait son livre et quand il avait terminé il allait bambocher dans les bars du quartier latin comme si tout ce qu’il savait faire c’est jouer au pool et se saouler. À l’hôpital une infirmière m’avait dit de lui écrire, ce que j’ai fait l’internet commençait, il m’avait répondu ne pas lire quand il écrivait pour pas influencer sa création voilà ma tentative de relation épistolaire avec un auteur qui à l’époque étais remarquable. Tout ça c’étais rock’n’roll le samedi soir je passais au bistro, j’en buvais quelques une et je prenais le taxi pour les bars du bas de la ville. Alcool et rock’n’roll un n’allait pas sans l’autre c’étais parfois violent on risquais de finir tué dans une ruelle y’avait pas de musique là. Souvenir de l’académicien avec qui j’avais discuté au bar il avait pas encore de grandes ambitions il a quand même fait sa place dans le monde des lettres. Quand la poétesse est décédé on aurais voulu que j’anime des soirées de poésie micro ouvert à sa place, je pouvais pas faire ça dans ce milieu là je serais mort. Je sais pas ce que sont devenus les éditions Gaz Moutarde ils avaient une parole dure et franche… Le mot que je cherchais c’est patachon je l’ai volé à un poète lui aussi décédé. Au fond à part à Radio-Canada y’a plus grands place pour les poètes hors du circuit étudiant. Voilà je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère, au revoir !!! À bientôt !!!  Ciao !!!

04/11/2022


mercredi 2 novembre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! J’essaye encore, je peux pas faire avec toute la poésie du monde, les poètes saouls les poètes sobres, Garneau aimait dire qu’un collègue avait une précision chirurgicales. Il devait souvent se ramasser à l’hôpital en psychose semble que cet état est une muse fertile mais ça fait mal. La poésie c’est une job de solitaire surtout quand tu fréquente l’asile plutôt que l’université. Les fantaisies de l’homme de lettre dans un milieu qui ne s’y prête pas. Je sais je suis rendus bien bas réduit à ça aux mots!!! Un poignard dans le sternum c’est pas loin du cœur que ça prend pour écrire. Y’a toute ces séries télévisées elles les ont écrites, je les regarde pas ça me coupe l’inspiration, je préfère les séries étrangères. Un grand cri d’un voisin je sais pas lequel, le couteau dans le lard. Je n’irai pas, je n’irai plus sur les mers échevelées boire l’écume en écervelé empoisonné, la vague cette saudite vague une vogue conspué par ceux qui savent naviguer avec les outils verbeux nautique et maritime de salle de bain. Je ne connais pas la terre que le bitume et l’asphalte que j’ai léché stoné comme un cropophile. Faut bein! Faut bein! Quitter parfois le désespoir et construire l’absurde en essayant de donner un sens cour aux mots que j’écris comme la pauvre bête aboie à vue de l’étrange. Ce soir j’écrirais des injures à je ne sais qui à je ne sais qui, écoute chose je sais pas ton nom mais ça fait mal ta façon de me rendre psychotique quand tu crie dehors, c’est pas le temps pour l’hôpital le largactil maintenant y’a mieux mais j’ai quand même peur… Pourtant y’a pas de prix, pas de récompense, le milieu littéraire en connais plus que moi, il ne me veux pas. Déjà y’a longtemps les bonzes d’en haut avaient décidé que je serais une épave toujours entre deux eaux. J’ai pris quelques libertés on appelle ça la licence poétique, j’ai dormis un peu, je termine, la finale c’est toujours difficile … Faut savoir finir en beauté écrire une belle chute. Je pense à l’époque du bistro comment on adorais Bukowsky c’étais que littéraire on étais des petits bourgeois. Je l’ai pas relu, voila je termine à ma façon coutumière en vous remerciant d’avoir lu jusque-là Vous y êtes presque à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

03/11/2022

 


mardi 1 novembre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! Je viens de regarder cette excellente vidéo https://www.facebook.com/LeBuckSaintSau/videos/3265229900411004 Ayoye! Avec Breen Leboeuf. J’ai dormis un peu je me sent moins désemparé.. Je dis toute ma sympathie à la famille et aux amis de John McGale, nos grands rockers nous quittent on a eu tant de plaisir à les écouter. J’aimais bien le duo McGale-Smallwood les dimanche en fin d’après midi au Hazard, ça fait plus de quarante ans de ça, c’est là qu’on vois qu’on a vieillis. C’était l’époque de l’ivresse et des grands cris j’arrivais plus a parler, une façon étrange de commencer la semaine. Ouais! Cette nuit je suis loin de mon monde intérieur quand je me suis couché je croyais que j’étais un génie mais non juste un gars banal du bas de la ville. J’ai besoin de la vrai humilité c’est difficile. On m’a dis que je devrais recevoir une paye aujourd’hui c’est plus tabou de parler de ça que de schizophrénie. Comme souvent je tente de mettre des mots sur la schizophrénie, on a déjà voulu que je déménage dans un appartement avec un poste d’observation vitré au milieu j’ai eu peur j’ai plus jamais reparlé à cette femme. Cette nuit c’est angoissant de vous écrire. Je sais qu’on me trace me harcèle mais y’a rien a faire ils sont plus fort, la maladie est plus forte comme on dis j’ai perdus l’esprit. Je crois que nos destins sont gravé, la folie, la maladie mentale c’est pour moi on croyais pas que je me rétablirais, j’ai encore beaucoup de chemin a faire. Parfois j’aimerais arrêter ce long discours dans ma tête mais avec l’alcool ça marche plus même avec la vodka je m’assomme pas. Je vais essayer de pas boire aujourd’hui quand je respire par le nez ça se calme. Souvenir de ces tristes nuits de semaine au bar, j’étais seul j’attendais je ne sais qui je ne sais quoi, Un scotch double pas de glace et une bière voilà j’étais partis je savais pas quand ça finirais. Je pense à la journée des élections à cette voiture bleu qui me suivais elle a fait un virage en U sur la rue Bercy le gars croyais peut-être que je me prostituais mais je suis trop vieux pour ça, ce sont plus les gens qui me surveillent, me harcèlent. Voilà c’est terminé comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine.

02/11/2022