samedi 22 octobre 2022

 

Bonsoir ! Bonjour ! Je me ramène toujours en pensant au voyage, le dernier et les autres cette femme dans la navette pour le transport à l’aéroport de San Francisco qui dis à son fils que je suis un bel homme. L’accueil et le départ de Paris comment ça été simple, en général les gens sont gentils avec les touristes. Cette nuit je mange des chaussons aux pommes, je mange trop ça m’endort … Ce matin je vais écouter La grande Librairie avec la prix Nobel de littérature Annie Ernaux c’est toujours intéressant. Je crois qu’encore une fois je vais me tourner vers mon monde intérieur sa douleur d’être dans le quotidien on s’entend que lors de mes voyages c’est pas comme ça l’univers est plus distrayant, découvrir des villes, des métropoles c’est passionnant. J’ai vu qu’Air Transat gardait ses vols pour Marseille jusqu’à janvier. Je pense à mes snowbirds j’espère qu’ ils vont pouvoir partir pour la Floride, que la tempête tropicale a pas engloutis leur roulotte. Moi je me cherche une destination Européenne, j’ai appris que la chère ville de Trieste en Italie est à la frontière de la Slovénie au bord de la mer Adriatique j’y retournerais à l’hôtel Continental. Je prend la liberté d’écrire parfois je me le permet pas comme on dis je reviens sur mes pas. J’aimerais bien être un grand artiste mais mon affaire c’est plus du côté de l’artisanat, des soupirs à voix basses rien d’éclatant juste de l’écriture, je veux dire la passion des mots sans avoir besoin des dictionnaires je garde ça brut sans tricher, brut, crû j’y arrive pas je réfléchis trop.. À l’époque la barmaid m’appelait « le pur » j’ai jamais compris pourquoi, j’étais plutôt un gros sale c’est peut-être parce que même assis au bar je pleurais.  Quand j’ai sommeil et que j’écris ça tourne autour de l’inconscient, y’a des motards bruyants qui passent dans la rue devant l’immeuble, ils vont vite c’est épeurant. J’approche lentement de la finale je confond les e avec les a les ent avec les ant. J’y suis presque au fond c’est toujours la même histoire un gars qui cherche a dire ce qu’il ressent et qui y arrive pas tout le temps. Je vous laisse comme ça, je vous demande pas de réfléchir. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque- là !!! À la prochaine je l’espère !!!

23/10/2022

 

 

 

 

 

 


vendredi 21 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour ! Samedi j’espère que vous allez vous amuser. J’écoute les verbomoteurs de la radio. C’est la nuit je suis pas trop angoissé, j’utiliserai pas le catalogue des maladies mentales comme toujours je me fouille l’âme j’écoute. J’ai une lourdeur sur les épaules, je viens de sortir du lit c’est difficile de nommer son senti cette nuit j’ai pas peur la paranoïa est absente, souvenir de l’avion entre Barcelone et Madrid, j’avais pas pris le temps à Madrid j’ai marché mais j’avais pas de plan de la ville et elle est grande. Y’a un moment que Franco est disparu que le roi est revenu avec la monarchie l’Espagne est devenue progressiste. Souvent ici à Montréal je crois que la monarchie anglaise me persécute, ça me fait mal. C’est difficile de décrire une psychose d’exprimer la mélancolie, j’ai toujours eu la psychiatrie romantique. Je crois que je me rétablis de là la difficulté de nommer mes malaises, n’empêche je fouille en moi je cherche les émotions, la cruauté de la folie comment elle fait souffrir inutilement. Demandez pas pourquoi je dis que je suis schizophrène c’est un secret quand même je me rétablis. L’homme de lettre dis que je suis neurasthénique si ce n’étais que ça !!! Les malades criminels irresponsables sont sous mandat du gouverneur général. J’ai toujours mon passeport c’est la liberté. À la radio l’excellente musique des premières nations…  Je crois que je vous ai jamais mentionné mon rapport difficile avec l’argent, je sais pas comment vous décrire ça j’en veux toujours plus et je suis incapable d’attendre une rémunération, je devrais pas écrire ça c’est plus précieux que tout mon monde intérieur. Ce que je fait c’est comme Sisyphe je recommence tout le temps, c’est lourd mais lourd. J’ai de la difficulté avec les comédiennes qui parlent comme des divas. La semaine prochaine je participe à un panel vieillir et mourir en itinérance ça risque d’être intéressant. J’ai sommeil, je pense à ces cauchemars qui me réveillent souvent c’est quand j’arrive au sommeil profond. Le poids de l’insomnie est douloureux. J’arrive à toi ma douce, j’arrive à vous mes doux. Je ne suis que ça quelques mots dans la nuit c’est fort mais ça heurte le monde intérieur encore! Voilà c’est ce que vous aurez cette nuit, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!

22/10/2022


jeudi 20 octobre 2022


 

Bonsoir! Bonjour ! Hier j’ai brisé ma bouilloire, j’en ai acheté une autre. Y’a pas de poésie là dedans. Un poète est décédé c’était un poète du quotidien malgré son érudition. Moi je vie dans un milieu psychiatrique et populaire, hier je racontais mon admiration romantique pour les écrivains, les poètes ayant fréquenté l’institut universitaire de santé mentale de Montréal. Écrire et chercher le respect je sais pas si c’est possible, le Québec est une terre de travailleurs, d’ouvriers la poésie n’est pas je crois pour eux dans les temps libre on préfère la chasse la pêche je peux pas m’empêcher de vous ramener la bête lumineuse de Pierre Perrault. Moi je suis d’aucune école j’écris sans critique autre que le prof de cégep que j’avais il y a longtemps. Souvent les gens écrivent pour escalader l’échelle sociale mon propos n’est pas là, l’écriture c’est une liberté que je prends. Je suis pas très habile pour filer la métaphore quand même ce que j’écris c’est l’ordinaire des temps gris que je vole. Ouais ! Vous pouvez me traiter de gueurlot mal amanché à Paris ils comprennent pas ce que ça veux dire c’est ça ma liberté. C’est vendredi la nuit, j’ai l’orgueil de la poésie raté, illisible pourtant au fond de moi ça sonne le tocsin de l’espoir, la fin des guerres et des pouvoirs. On est pas au moyen âge on peut tourner les pages, les poètes ne vont plus au bûcher. Parfois j’oublie que j’écris pour le plaisir c’est comme si ma vie en dépendait pourtant une fois l’essentiel écris je devrais être délivré mais c’est pas ça qui se produit je traine ma prose comme des chaines c’est difficile. Maintenant je suis vraiment dans la nuit il est passé minuit… La voix, le rythme ne sont pas là j’écris avec le bout des doigts, j’ai des souvenirs de plus de quarante ans qui remontent. Je pense aux souvenirs du patriarche à ces années passées dans le bois dans des camps de bûcherons. Parfois au souper avec la matriarche il parlait des gens qu’il y avait connus, des noms surgissaient il en rêvait. Je me suis tenus loin de la forêt, le patriarche avait connus le temps où on y travaillait encore avec des chevaux. Voilà je termine à ma manière habituelle en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! À bientôt !!!

21/10/2022

 

 

 

 

mercredi 19 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour ! J’ai donné une formation sur la stigmatisation hier c’étais intéressant le groupe étais dynamique. J’espère recevoir un paiement pour une activité ce matin en attendant je vous écris. C’est la nuit je me demande où vont les voitures qui passent, c’est pas de mes affaires vous allez me dire y’a pas de couvre-feu. Hier j’ai regardé une série télévisé voyage sur Milan une ville où je suis déjà allé on y voyais le Duomo la troisième plus grosse église au monde sur une place magnifique où se rencontrent les milanais. Je rêve encore de partir je ne sais où hier j’ai vendu un livre la personne est venue le chercher chez moi on en a profité pour discuter. Lundi prochain je participe à un panel, vivre vieillir et mourir en itinérance je vais parler de mon itinérance caché de sofa en sofa. Je peux pas vraiment en dire plus j’ai jamais été un vrai itinérant même si parfois j’ai couché dehors. Un ami m’a déjà dis que ce sont les pieds qui deviennent douloureux. Je sais pas trop… Je me tourne vers mon monde intérieur cet appel a nommer la souffrance quotidienne cet état quasi permanent d’angoissé chronique. Les douloureuses nuits d’insomnie. Dehors un gars fouille dans les bacs à recyclage pour trouver des bouteilles vides il parle seul désemparé. J’ai encore deux formations a donner pour ce mois et j’ai terminé je reprend en décembre. L’idée c’est toujours la même faire de mon mieux, je crois pas être un gros sans cœur. Hier je me demandais ce que je ferais si j’étais pas dans le monde de la psychiatrie. J’ai parlé de mon passeport comment c’est important je peux aller où je veux, c’est bien je suis pas sous mandat. Jeudi jour de paye pour plusieurs souvenir d’une époque où la semaine se terminais là, j’avais brûlé toute mes forces au bar et ne souhaitais que dormir. Je reviens toujours à ça c’est marquant. J’ai un ver d’oreille une pièce du groupe Morse Code je vous la siffle pas. Quelques mots encore et j’ai presque terminé pour cette nuit. Vous inquiétez pas je me ferai pas hara-kiri, j’ai pas les connaissances pour m’ouvrir le ventre et mourir, la mort viendras bien assez vite. Voilà je termine toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là !!! Désespérez pas ça y est à la prochaine j’espère !!! Ciao !!!

20/10/2022


mardi 18 octobre 2022

 

Bonjour! Bonsoir ! Je suis allé six heures dans le site de Céline, des frères et une sœur qui s’inquiètent pour moi dans ce qui reste de la France. Je rêvais de dessiner, de me laisser emboiter par les crayons et les couleurs c’était toujours difficiles de boire autre chose que de l’alcool dans ce bar tenu par un parolier célèbre. Le parolier il est maintenant décédé le bar lui, est fermé et y’en a plusieurs qui se cherchent un endroit pour se rassembler. J’avançais dans  ces soirées qui n’en étaient pas y’avait trop de monde le bar n’était pas fait pour discuter. Ouais! Le parolier, un vieux bohème qui reproduisait la belle époque de Saint-Germain-des-Prés en couchant sur le vieux banc d’église du bar ça l’intéressais surtout pas de me servir du café. Je me souviens il portais des pantalons de cuir noir, une chemise blanche au col échancré qui laissait voir une chaîne  avec une croix, étrange pour un gars qui jurais comme lui. J’ai pas pris d’habitude dans ce bar y’a longtemps que je ne buvais plus je voulais pas recommencer la vie d’enfer parfois y’avait un spectacle bénéfice au profit d’un artiste dans la dèche. Je me questionne encore pour savoir où ça se passe pour les artistes montréalais, je pense à cet artiste aux cheveux longs maintenant réhabilité qui faisait les belles nuits de Montréal, pour les shows après trois heures on arrivait soit trop tôt soit trop tard on restais pour boire. J’avais plus d’endroit pour dormir je restais le plus longtemps possible dans ces blinds pigs. Je partais au lever du soleil c’était toujours un moment de dépression terrible plus un sous en poche pour me payer un café je cherchais la roulotte des itinérants la trouvais jamais, j’allais me coucher sur un banc mouillé par la rosée. Se débâtir comme ça c’était pas une vie, l’immense sentiment de solitude me gardais avec mes pareils alcooliques et toxicomanes actifs. C’étais pas la bohème glorieuse juste la décadente et malfaisante on s’imaginais faire de grandes choses pourtant… Me voilà cette nuit qui vous écris encore, la différence c’est que je suis sobre, je ne fréquente plus le quartier latin, d’autre auront surement pris la place dans des nuits plus meurtrières plus violentes. Comme toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusqu’ici. Au revoir !!! À bientôt !!! À la prochaine j’espère !!!

19/10/2022

 

 

 

 

 

 

 

 


lundi 17 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! Je vous écris comme si j’écrivais une symphonie pourtant y’a qu’une voix la mienne. Mon rapport au temps est étrange j’essais de le ralentir quand j’attend à mes rendez vous médicaux. Mais rien ne change une heure reste une heure et elle passe si vite. Aujourd’hui je donne une formation sur le rétablissement, je passe près d’avoir une crampe au mollet. Mon propos c’est encore le même, le langage intérieur, c’est difficile de garder le contrôle de l’écriture, je suis pas en écriture automatique. J’entend la télé du voisin, y’a un moment de ça j’aimais regarder les talk-shows en fin de soirée mais plus maintenant j’ai des choses plus constructive a faire. Les rendez vous prélèvement sont devenus très rapide, félicitation à peine dix minutes et tout est terminé.

Soir après soir

Je cherche l’espoir

J’en fait un devoir

Éclairer le noir

Quitter le miroir

Y’a rien à voir

J’ai pas de pouvoir

Il faut vouloir

C’était un bref intermède, la semaine passée j’ai vu cuirette dans le portique de l’édifice plongé dans la lecture il a pas retourné mon salut, ça vie la nuit ces bibittes là, je sais pas trop ce qu’ils font je crois qu’ils dropent des speed des amphétamines. Que fait tu mon âme muette je tire des sanglots de mes défaites les mots en flammes d’un feluette parle âme parle tu te pâme et je me blâme. Je sais pas comment appeler les courtes choses qui précèdent. Je suis condamné à l’anonymat  mon « œuvre » va rester inconnus je suis pas dans le bon circuit. Si vous voulez un livre écrivez moi à b.saulnier@sympatico.ca . J’aurai vécu rapidement sans savoir ce qu’il resteras de moi ce seras pas des reliques. C’est toujours difficile d’écrire un texte fort, faut travailler les choses ne viennent pas si facilement, après ces tests j’espère que le médecin me téléphoneras pas ça voudras dire que je ne suis pas malade. Le silence est parfois hurlement de détresse, cri de désespoir sur des ondes inaudibles c’est ce qui fait peur et je tombe je tombe dans l’espace sans jamais toucher terre. Quand même il fut un temps où les nuits étaient bonnes j’avais un sommeil lourd comme je ne connaitrai plus jamais. Voilà! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. Au revoir!!! À bientôt !!! À la prochaine je l’espère !!! Arrivederci !!! Bye !!! Ciao !!!

18/10/2022


dimanche 16 octobre 2022

 

Bonsoir ! Bonjour ! J’ai dormis un peu, ce matin j’irai à l’hôpital Notre-Dame pour des prélèvements… Cette nuit mon âme est pas déchirée ça y est c’est lundi la semaine est commencée maintenant que je suis retraité ça devrais pas me déranger. Je suis toujours étonné de ce réflexe de chercher une job, pas besoin … J’ai déjà hâte de repartir je sais pas pour où une destination pas trop exotique l’Italie peut être,hier j’ai finalement appris que Trieste est à la frontière de L’Italie et de la Slovénie, c’est une très belle ville, la ville de James Joyce c’est là qu’a commencé la désinstituniolisation en santé mentale pour des raisons économiques plus que philosophique je crois. J’ai longtemps vagabondé la nuit dans les rues de Montréal souvent je me retrouvais aux urgences hospitalières pour me faire dire de revenir le lendemain aux urgences psychiatriques. Je revenais on m’hospitalisait quelques jours j’avais toujours ce désir d’en finir de mourir, on me donnait des anti-psychotiques ça me calmais en attendant le psy j’errais dans le corridor de l’aile. Y’a longtemps que j’y suis pas retourné faut croire que ça va mieux, j’ai plus peur de me réveiller le matin pour chercher du boulot. La nuit je me sent plus calme c’est pour ça que je vous écris ça m’éloigne de la psychose. Faut dire que les petits déjeuner de l’hosto me manquent pas. Je compte pas toutes les heures que j’ai passé à attendre d’avoir des soins. La dernière fois c’était dans ce qu’ils appellent l’hôpital de jour pour rester dans le cliché j’écrivais des poèmes en ergothérapie c’est là qu’on m’a dis c’est pas parce que c’est facile que ça a moins de valeur. Je suis heureux de plus avoir a mettre les pieds là. La tension psychotique c’est difficile à vivre. Avec l’âge je me suis calmé j’ai pas trouvé de réponses à toute mes questions mais je vais mieux. J’ai qu’a pensé à mon épisode maison de chambres maison de fous d’en être sortie vivant ça me calme. Maintenant j’essais de ne pas être le demandeur je veux plutôt offrir mon aide faire savoir que c’est possible de se rétablir. C’est fait pour ce soir quelques mots encore, je suis moins triste c’est bien. Voilà comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère. Au revoir !!! À bientôt !!! Bye !!!

17/10/2022