samedi 8 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour ! Ce matin c’était coupe de cheveux. Je vais dire, je vais dire, je vais dire la liberté essayer par cet écrit de me rapprocher et dire que parfois l’amitié est pas réciproque, l’amour singulier c’est difficile de pas se répéter. Je me réfugie souvent dans mes souvenirs de Paris comment mon passage à l’embarquement a été court simple et facile. J’arrache à mon âme les  mots les plus durs les plus difficiles ça ne me soulage pas. À la radio un chanteur pop des années quatre vingt, ça me fait mal, je pense à ces jeunes filles que je fréquentais sans jamais réussir a me faire une blonde « steady », un lourd passé à ne pas savoir comment m’y prendre avec les femmes parfois je couchais avec une où l’autre mais celle que j’aimais se défilais. Je me noyais toujours dans la bière, dans mon enfance le samedi soir on allais souvent au cinéma voir des films pour adultes parfois sexy. Je vous laisse ça c’est un peu mon journal, je suis pas Saint-Denys-Garneau tout en beauté en retenus il est jamais revenus. Ma prose est pas très stylé, c’est une écriture engourdie qui rêve de nature d’arbre et d’herbe. Aujourd’hui j’écris pour enrayer la maladie, les émotions déglingués je les vie souvent, je pleure pour rien … C’est toujours le même doute parce que j’écris sans avoir étudier. J’ai pas les moyens intellectuels des grands écrivains. À la radio c’est les chansons romantiques de la fin de mon adolescence avec les copines et les copains ma vie commençait à se déglinguer. Je les aimais bien les filles, les sœurs, des années marquantes je sais pas ce qu’elles sont devenues aujourd’hui elles sont certainement retraitées. Je regrette pas l’adolescence c’étais trop difficile j’ai pas aimé ça. J’en aurai toujours le souvenir j’en suis jamais revenus. Écrire c’est la forme « d’art » qui me conviens des moyens minimaux où j’essais de composer, je crois qu’on diras jamais que je suis un vrai artiste, je sais j’ai pas de thème je brode autour de mon vécu présent. En ce moment j’ai de la difficulté je réussis pas à me faire des amours, des amitiés littéraires. Voilà je me dénigrerai pas je fait de mon mieux. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici, c’est la chute et je vous souhaite è la prochaine je l’espère. Au revoir!!!

09/10/2022


 

Bonsoir! Bonjour ! Samedi déjà. Je regarde le temps passé et je vieillis C’est affolant quand ça va pas bien je me rappelle les bons souvenirs de voyage. La poésie c’est souvent laconique, j’aime bien quand vous commenter. Mon livre est toujours en vente contactez moi et je vous le posterai. J’écoutais le poète parler de son séjour dans les rues de New-York, aujourd’hui ici les itinérants se cherchent un toit pour l’hiver. On attend les premières gelées avant l’été des indiens. J’écoute Radio-Canada cette nuit y’a de la bonne musique, du rap, du hip-hop … Je suis loin de mon monde intérieur cette nuit. Je pense aux gens qui disent « honnêtement » à tout moment est-ce parce qu’ils sont malhonnêtes.  «  La nuit je ment » le regretté Alain Bashung, j’écoute, j’essaye de sentir mon monde intérieur… Dire mes souvenirs musicaux d’il y a quelques années quand je me promenais dans les clubs avec une valise … C’est loin tout ça je vois plus personne parfois je crois que la culture c’est pas pour les vieux bonhommes comme moi. J’ai envie de tout laisser ça la et d’aller me coucher, c’est souvent comme ça, l’animatrice radiophonique veux se remettre de ses émotions En ce moment ce que j’écris c’est pas très émouvant, je trouve pas, j’aimerais m’engager dans une écriture politique pourtant c’est les sentiments que j’essais de dévoiler. La schizophrénie ça rend froid on exprime pas nos émotions au bon endroit. J’écris mais je veux pas que ça se termine dans la violence je veux être le contraire des assassins . Y’a pas de douleurs au fond de mon âme, j’irai pas coucher dans la ruelle avec les rats… J’ai des souvenirs d’adolescence le grand chef scout nous amenait sur une espèce d’auberge à Saint-Roch-de-Mékinac on mangeais et on discutais ça semblait pas déranger nos parents. Voilà, c’est vieux tout ça les gars sérieux travaillaient nous on s’amusait. Je me souviens pas vous l’avoir dis, j’ai eu ma dose de rappel. Quelques mots encore c’est pas mal saccadé ce texte, ça sent le pain frais, la levure, beaucoup de parlotte mais peu savent. Je pense aux valeurs de la société et aux miennes parfois ce sont pas les mêmes… Tiens c’est finis comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici, à la prochaine je l’espère, au revoir !!! À bientôt !!! Bye !!! Arrivederci !!!

08/10/2

jeudi 6 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! Soirée de jeudi à vendredi, la semaine prochaine on commence nos co-construction. C’est important de le dire on fait pas ça tout seul chaque participant est invité à mettre l’épaule à la roue. Depuis que je suis retraité le stigma est moins présent, je me bat pour les plus jeunes ceux qu’on soigne encore à l’haldol, ceux qui souffrent des symptômes positifs de la maladie, ceux qui veulent mourir , ceux qui souffrent de parkinson. Comment vous dire que vous avez le droit de vivre que vous êtes des êtres cher pour qui je suis prêt à me battre pour qu’on vous fasse une place. Souvent on mésestime ceux qui souffrent on oublie que pour un moment vous serez incapable de travailler et c’est vous-même malgré la maladie qui voulez réintégrez le marché du travail … Mon expérience de travail en est une d’emploi subventionné et de longues périodes de chômage, on tenais pas à ce que je sois un artiste mais malgré tout aujourd’hui j’essais d’écrire de faire de la littérature c’est ma façon à moi de ne pas oublier les heures sombres. Je pense à un camarade ancien gardien de nuit qui a finis sa « carrière » à l’entretien ménager, j’ai un immense respect pour lui mais il me semble qu’il méritais mieux. Il étais malade mais s’infligeais la routine pour le normal. Moi j’ai été incapable de garder un boulot, avec un secondaire trois pas terminé je pouvais pas en demander beaucoup et pour un psychotique les études c’est très difficile. Souvent le stigma est que les collègues nous considèrent pas comme des vrais malades ils croient qu’on fait semblant et on nous place dans des emplois sans stimuli pour atténuer les symptômes pourtant on aime bien qu’on fasse appel à notre intelligence … Je raconte mon histoire pleine de révolte dans les années noire a écouter du psychobilly. Encore aujourd’hui même à la retraite on me dis que j’ai pas le droit de manger, je devrais me laisser crever de faim comme un vieux chiens plein de puces quand même avec le temps la mort se rapproche et je sais que mes pairs novice dans la maladie vivent une époque fertile pour le travail. Souvent le problème c’est pas la job c’est les collègues mais encore ça peut-être soi. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère.

07/10/2022


mercredi 5 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! Ce soir le temps est bon, beaucoup de plaisir hier midi a mangé avec une directrice et amie. En ce moment je me torture pas trop, ai écouté une entrevue avec Lucien Francoeur le rocker et poète . Je vois bien que je suis à côté de la track. Je résiste à l’envie de copier un poème du king lizzard, ma jeunesse est passée ma révolte n’en est plus qu’une de petit vieux qui pisse dans ses culottes et retire sa pension de grabataire. Je sais pas ce que ça veux dire être jeune en deux mille vingt deux… Vieille vache

Méthane

Volé par la télévision

Je pue l’âge d’or

Emporté

Voilà une petite poésie rien de très fort une broutille d’ancien, on voudrais bien changer le monde rayer l’arthrite de la planète et sentir sa rocking chair rock’n’roll, il est temps du no future apparue avec mon anniversaire . Je rêve

D’une carabine à présent

D’un poignard de sachem

Qui tue l’illusion

La nuit

Dans l’obcurité

Je vous laisse juge j’irai peut être acheté un recueil de notre belle jeunesse pour voir pour sentir le malheur créateur comme souvent j’ai l’impression d’avoir déjà écris ce poème de mort. Mon nom c’est pas Jim Morrisson laisse le donc chanter de son charnier au père Lachaise. Ce soir c’est presque le week-end ça droppe de l’ectasy, there is no mister goodbar. On m’a transféré une lettre de la gendarmerie royale semble que c’est de l’hameçonnage . Vieux, vieux, vieux c’est pathétique envoèye la police… Les nerfs

Attachés

Aux anti-psychotique

Le chimique de laboratoire

Aux cuves

De Stainless steel

Je somnole pendant que le monde se termine, la fin dont on fait pas de cas parfois j’aimerais bien savoir comment je vais mourir. L’illusion meurt, l’illusion mort. On attend les angels. Voilà c’est le baroud final les mots m’ont endormis heureusement je veille sans préparer mes funérailles on y pense souvent. Les yeux me ferment clignent  Du stuff

Comme de la mort aux rats

L’entêtement qui couine

Le rat qui plonge dans la cuvette

Et mon cul

Qui va saigner

Voilà j’aurai essayer encore cette nuit, je suis pas maudit, mais pas un enfant de cœur peut-être un enfant de chienne… C’est difficile de rédiger la chute finale. Quelques mots encore pour vous remercier d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère, au revoir, à bientôt !!! Merci !!! Arrivederci !!!

05/10/2022

 


mardi 4 octobre 2022

 

Bonjour! Bonsoir! La semaine prochaine je commence les formations en co-construction. J’ai toujours l’anxiété de pas réussir. Hier soir j’ai regardé une émission sur la rive gauche à Paris j’ai vu des endroits où je suis passé. Je pense à l’ami Édouard j’espère qu’il va bien que j’ai pas eu de propos offensant. À date pour les obsessions parisiennes on ne m’a fait que des bons commentaires. J’ai dédicacé quelques livres. Les plongés dans les sentiments intérieurs réussissent pas toujours, je me retrouve souvent devant rien, devant rien d’autre qu’un grand vide. Quand même en rétablissement la douleur est toujours moins grande qu’au début de la maladie, de la schizophrénie. Je me souviens j’étais un jeune homme et la matriarche me disait, je suis tout de même pas pour te bercer, y’avait un peu de vrai là-dedans. Ce soir les muses sont stériles. J’ai envoyé un texte à l’adjoint à la direction de l’institut pour dire comment l’institut m’a aidée c’est une sorte de remerciement à la direction. Aujourd’hui je vais encore essayer de rester sobre. Parfois quand je suis avec des personnes que je ne vois pas souvent j’entends des voix comme un discours dénigrant en surimpression, heureusement j’en suis conscient je me tais et j’attends. Tout mon combat contre la stigmatisation passe par là. Parfois le stigma fait de nous des imbéciles des incapables sans pensés aux épreuves où nous sommes passés pour survivre. Cette difficulté, la schizophrénie je m’en serais bien passé, j’ai fait mon chemin jusqu’ici et je me rétablis. J’ai hâte d’avoir d’autre commentaires sur mon livre … Ça va mieux heureusement, la folie furieuse me quitte parfois quand ils savent qu’ils sont malades les gens en mettent plus où c’est tout simplement des hallucinations après un geste grave qu’ils ont commis. C’est toujours la difficulté de vivre avec bonheur. Y’a des univers auquel je ne veux pas m’approcher, des univers de gens qui vont me déstabiliser, je crois qu’ils veulent nous emmener avec eux dans leurs psychoses pour qu’on s’occupe d’eux souvent ils ont commis un geste grave et ne peuvent se racheter, pas de pitié. Ma survie elle passe par ces écritures ce dire nocturne. C’est presque terminé parfois l’acting out… C’est désintégrant voilà pourquoi il faut demander de l’aide avant de décompenser. Cette nuit je suis bien heureux d’être chez moi. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine !!!

04/10/2022


lundi 3 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! Soir d’élection dans mon comté c’est Québec Solidaire qui est rentré à l’échelle de la province c’est la CAQ. J’ai eu du plaisir hier le cousin est passé on est allé prendre un café au bistro c’étais bien, on a causé Paris et voyage mon livre lui a plu. Ça lui a rappelé son séjour en France pour le travail, je reste sensible j’apprécie quand quelqu’un prend le temps de venir me voir. Le bistro était bondé on a quand même trouvé deux places. Les gens préfèrent la lecture d’un livre versus la lecture d’un blog. Je crois que je vais commencer la rédaction d’un autre, je dois trouver un point de vue particulier. Ce matin je prépare la formation sur le rétablissement avec le collègue. On commence les sessions la semaine prochaine je suis pas certain d’être capables de les donner… Enfin, comme toujours je vais faire de mon mieux. Ce midi je vais aller poster le livre à la collègue. J’espère que les Caquistes vont tenir leurs promesses et nous envoyer cinq cent dollars. J’ai les genoux en compote c’est difficile de rester assis, ce seras pas long je vais retourner à Paris voir autre chose que je n’ai pas vue. Je crois que cette fois ci j’irai plus souvent au restaurant mais je partirai pas en peur y’a encore un moment les hivers à Paris sont tristes. À partir d’ici je vais essayer de vous décrire ma sensibilité,  j’étais tellement heureux de la visite du cousin ça m’a ému et j’ai pleuré. C’étais bien on étais pas au salon funéraire… Je me souviens pas vous l’avoir écris mais j’ai eu ma dose de rappel. Je dis merci à la lectrice qui a pris le temps de m’écrire un joli commentaire c’est généreux. L’angoisse m’ennuie c’est toujours difficile, la schizophrénie c’est ça une sensibilité exacerbée, la peur aussi mais tant que je suis pas psychotique ça va… J’ai bien aimé les félicitations pour avoir fait le livre. Je sais vous voulez rien savoir de la douleur, de la complainte mais c’est ce qui me permet de créer sans ce tourment intérieur je serais vide et n’aurais rien à dire. Voilà ce seras ça pour cette nuit encore quelques mots en essayant de m’apaiser, la douleur est disparue pour ce soir, je me rétablis. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque là. À la prochaine!!!

04/10/2022

 

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dimanche 2 octobre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui c’est journée d’élection, la démocratie en marche. Je rencontre un cousin qui va commenter mon livre de vive voix. J’ai eu les commentaires d’une lectrice ça m’a plu. Je me questionne sur ces écritures que je vous livre à toutes les nuits  ça me plait même si j’ai sommeil depuis que je suis à la retraite les lundi matin sont tranquille, j’ai pas envie de m’auto-stigmatiser je fait de mon mieux. Cette nuit je veux vous emmener au cœur de l’affaire face au soleil levant écrire c’est pas s’amuser c’est s’exprimer avec toujours humilité. Je me promène de lignes en lignes. J’ai un ami qui est en voyage à Paris il prends des photos et commente sur facebook je regrette mais je le faisait et j’y étais avant lui. De toute façon il tireras pas un livre de son voyage. Y’a toujours un plaisir dans la variété de points de vue. Ouais! J’ai payé pour mais maintenant je l’ai le livre que j’ai écris, on en a vendus presque la moitié. Mon écriture est saccadé j’arrive pas à vous écrire d’une façon ferme et légitime une suite logique un crescendo et raconter humblement cette nuit devant l’écran. Je pense à cette dame qui n’osait pas me dire qu’elle voulait pas mon livre, je comprend elle fume et est en plein déménagement ça coûte cher ces choses là surtout quand on est à l’aide sociale. Déménager y’a rien de pire pour la santé mentale, chercher le bonheur ailleurs faut s’arrêter ça aide pas la bipolarité, je sais pour les déménagements j’ai eu ma période de mouvance j’étais plus capable je me suis arrêté et ça été pour le mieux. Je suis pas un grand fan des ressources communautaire en hébergement bien que j’occupe depuis longtemps ce type d’appartement. Souvenir du costume qu’avec un copain j’avais acheté rue Ontario c’était pour un événement du centre culturel de Terrebonne j’y habitais encore. Voilà! Je suis pas vraiment un artiste mais comment me définir, dans ma vie les artistes c’est les autres pas moi.  J’ai pas le droit de « créer » je devrais tricoter semble que c’est plus apprécié, j’ai pas envie de rester passif je veux juste écrire et réaliser un texte. Voilà! C’est terminé comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là quelques mots pour vous dire que les commentaires sont bienvenus. À la prochaine j’espère !!! Ciao!

03/10/2022