mercredi 28 septembre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! Hier soir je suis allé à la radio enregistré une entrevue sur mon livre. J’avais rendez-vous tard dehors il faisait noir, j’ai toujours peur le soir. Je crois à tort que des gens vont entrer chez moi, je marche très vite pour arriver au studio radio. J’ai des pensées schizophréniques comme si j’étais déjà mort que je vivais aux enfers. J’essais de m’ancrer dans la réalité pour contrer les hallucinations, je réussis, je vérifie c’est important… Quand je quitte le studio j’entend deux jeunes hommes à vélo dire « he’s straight », j’étais près de la psychose. Encore une fois je vais essayer de vous décrire mon tourment, c’est le malaise de la folie, croire que les autres sont le diable, une paranoïa mystique. Je pense aux gens impliqués dans la santé mentale ceux, patients partenaire, qui ont rejoint le camp des soignants. On est pas à l’hôpital mais on la traine avec nous cette asile. Je sais pas trop comment vous expliquer ça c’est pas les murs c’est le milieu, je me rétablis quand même, heureusement j’ai mon passeport ce qui me fait dire que je suis pas tout à fait fou. Je reviens à l’auto-stigmatisation comment c’est important de pas lui laisser prise de mettre en doute les pensées anxieuses extrêmes, vérifier toujours vérifier … La maladie mentale parfois ça se résume à pas grand-chose c’est que de l’anxiété démesuré, j’essais de me ramener avec mon contact avec les autres, mettre en doute les voix superposées. Quand je réussis a faire mes activités je suis toujours content, le seul fait de poster mes livres c’est thérapeutique. Je sais pas ce que les lecteurs vont en penser de ce fameux livre je crois que c’est un navet. J’ai pas eu de commentaire encore… Je me trompe y’a une voisine grande lectrice qui a apprécié elle m’a demandé de lui dédicacer ce que j’ai fait. Depuis que je suis sobre j’aime plus la nuit, j’aime pas marcher dans le centre-ville avec tout ces bars. Ça va mieux cette nuit, j’ai dormis un peu. Que dire de plus ? Hier on me posait la question de l’importance de l’écriture, c’est ce qui m’a permis de rester vivant de me rendre à vous. Voilà c’est presque terminé, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque là, gênez vous pas pour commenter. À la prochaine j’espère!!! Au revoir !!! À bientôt.

29/09/2022

 

 

 

 


mardi 27 septembre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! Encore cette nuit je suis là, on m’a déjà dis que j’étais hypersensible. Je sais pas avec les nombreuses maladies mentales c’est possible. Y’a quelques semaines en attendant l’autobus une femme m’a dis que j’avais une belle personnalité, je sais pas… Y’a un lecteur qui a reçu le livre je suis content, j’espère que les autres vont le recevoir sans difficulté si je reviens sur ce que je viens d’écrire je suis ignorant j’élaborerai pas là-dessus c’est de l’auto-stigmatisation inutile. Mon écriture c’est toujours une plongée au fond de moi a chercher le bon mot pour nommer la bête immonde de l’imperfection. En vieillissant je réussis a voir la paille dans l’œil de l’autre et je vois pas la poutre dans le mien. Je reste toujours sous l’impression d’être sous surveillance, en fait je sais pas trop pourquoi la seule chose que je peux accuser c’est la schizophrénie foutu maladie… La bête qui m’habite est fatigante toujours embusquée là derrière pas loin toujours prête à sévir virulente mais heureusement je me rétablis quand même. Écrire c’est souvent aller au fond des choses ça peut blesser mais l’intention n’est pas là. Je sais pas comment font ceux qui ne lisent pas qui ne lisent plus pas nécessairement ce que j’écris mais la grande littérature. J’ai toujours aimé lire ça me calme m’amène dans de nouveaux mondes. Ce soir je vais à la radio ça devrais être intéressant, je pense au tourment à comment il est toujours présent. Hier une dame est passée faire le ménage après j’en ai profité pour aller au supermarché et ensuite faire la lessive, c’est bien. Le quotidien c’est pas souvent dans la littérature dans le livre norvégien que je lis l’auteur a le même amour que moi pour les aéroports et les avions, je ne suis pas seul. La question ! Quand vais-je repartir ? Ce seras encore pour Paris? Peut être y’a encore beaucoup de choses à voir. Je pense à cette émission télé que je regardais y’a un moment, La course autour du monde j’ai jamais essayer d’y participer j’étais trop peureux trop angoissé, l’animateur de l’émission de radio du matin a commencé là. En ce moment je pense a me diminuer mais je le ferai pas. J’ai presque terminé comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère. Au revoir !!! À bientôt !!! Ciao !!! Arrivederci.

28/09/2022


lundi 26 septembre 2022

 

Bonjour! Bonsoir! Me revoilà dans mes écritures nocturnes. Comme toujours la fenêtre est ouverte, on entends les voitures rouler sur l’asphalte mouillée. Cette nuit je voulais vous parler de stigmatisation comment pour certains c’est tellement bien intégré ils en ont pas conscience. Ils vous tiennent à l’écart sous des prétextes connus d’eux seul et utilisent des expressions comme « avoir de la broue dans le toupette » qui ne veux strictement rien dire mais est remplie de fausse humilité. C’est difficile de distinguer comment ont peut-être auto-stigmatisant, cette façon de se voir malade et impuissant a laisser son esprit nommer des choses comme « il ne connais pas ses principes » sans savoir où ça s’applique, toujours se diminuer se disqualifier c’est difficile d’être précis le stigmate peut être aussi dans le non dis, le regard qu’on jette sur un itinérant sur quelqu’un de différent. La société aime bien les gens uniformes tous pareil inutile de vous dire qu’on stigmatise la différence et de prendre conscience qu’on est stigmatisant. Pour s’en débarrasser faut être conciliant accepter la différence. Le stigmate est difficile a détecter c’est souvent une attitude envers celui qui est mal habillé. Le stigmate il est partout dans les services et dans la façon d’être chassé d’un groupe. J’ai pas encore compris ce qu’il est vraiment parfois il vous est jeté à la sortie de l’hôpital où la aussi les gens qui y travaillent sont stigmatisé. Y’a une chanson qui dis «  he had a mark of simple value he had a star between his eyes”  le stigmate c’est aussi la marque qu’on vous fait, l’attitude malheureuse parce que vous vous soigner. J’arrête ici l’énumération pour le combattre faut s’engager et porter attention à notre attitude être bienveillant. C’est ma façon à moi comme je comprends, je sais qu’il y a une façon de dire le stigmate, c’est difficile j’essais de marcher droit de pas donner prise parfois on peux confondre avec une forme de paranoïa qui fait qu’on est doublement stigmatisé. Soyez vous-même c’est la meilleure façon de combattre le stigma, l’autre on peut l’inviter a partager a nous dire ce qu’il ressent à cause du stigma essayer d’intégrer un groupe. On a tous des blessures mais on aime pas tous en parler comme le chômeur rejeté. Voilà c’est terminé pour aujourd’hui je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici. À la prochaine je l’espère. Au revoir !!! Ciao

27/09/2022


dimanche 25 septembre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! Je commence par dire merci à tout mes lecteurs qui ont commandé le livre. Je croyais pas qu’il y en aurais autant. C’est la soirée de dimanche à lundi, je suis anxieux j’espère que les envois postaux vont bien se rendre. J’ai envie de dire que je vous aime. Je sais parfois avec la schizophrénie me lire peut-être difficile ça fait partie, ce que j’écris, de mon combat contre la stigmatisation. Ça va mieux même si je ne guérirai jamais parfois y’a des sursauts de la maladie mais après des années je la connais c’est une maitresse jalouse. Hé oui! Je me fait vieux l’ivresse alcoolisé m’a quittée je compose avec le quotidien et je reste sobre, les nuits, les lieux, les gens ne sont plus les mêmes c’est mieux comme ça. J’aime bien la sobriété, je savais pas qu’on pouvais vivre comme ça, ça fait des années, un lecteur dont c’est l’anniversaire aujourd’hui, dis que ça m’honore de ne pas boire… J’aurai appris quelques petites choses dans ma vie. Pour revenir au livre je suis bien content qu’il ais vu le jour même si parfois je doute de vos compliments, attendez de l’avoir lu !!! Chaque fois que je mets en mots ça m’éloigne un peu de la folie. Je fait de mon mieux je veux pas faire de mal à personne. L’écriture c’est quand même ça le voyage intérieur, l’expression salvatrice, j’aimerais quand même que mon écriture soit crûe qu’elle fasse partie d’une façon brute de créer. Parfois la pensée prends le dessus c’est pas toujours très clair mais j’y arrive. La fenêtre est ouverte l’air est frais, le temps s’est adoucis, tout à coup j’ai de la peine comme si je n’avais pas le droit d’exister et de faire ce que je fait. Mon cœur bat encore parfois c’est en suivant les battements que j’y arrive, à quoi vous allez me dire? J’ai envie de dire le gros mot de sérénité… Encore cette nuit j’aurai « écris » j’espère que pour vous ça veux encore dire quelque chose. Lentement je me calme la paranoïa n’est pas là, cette peur a toujours fait partie de moi. Ce soir je vous embrasse tous et toutes,  j’aime bien savoir que vous êtes là. J’ai presque terminée comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère encore une fois je vous aime…Ciao!!! Arrivederci !!!

26/09/2022

 


samedi 24 septembre 2022

 



Bonsoir! Bonjour! Comme c’est plus un secret pour personne je vous en parle. Mon récit Obsessions Parisiennes préfacé par Edouard Lachapelle est disponible vous pouvez me le commander à l’adresse b.saulnier@sympatico.ca . Je serai heureux de vous le poster. Comme toujours c’est la nuit j’écris. Parfois je réussis à écrire quelque chose de fort c’est difficile s’agit pas seulement de noircir la page. Hier je suis allé voir un ami qui vie dans un centre hospitalier de soins de longue durée. J’ai été bouleversé il vie allongé dans un lit vingt deux heures sur vingt quatre c’est dur très dur comment vous dire que je regrettais de pas lui avoir rendu visite avant. Aujourd’hui c’est dimanche je reviens à mon livre comment c’est difficile de le vendre . J’essais de nommer la chose qui m’habite l’espèce de tournis de vertige. Hier je suis allé prendre un café chez le Polonais du coin c’étais bien, y’a longtemps que j’avais pas marché autant la dernière fois c’était à Paris. Je me suis fait engueuler par un policier parce que j’avais pas traversé la rue sur la bonne lumière, dehors devant chez moi y’a plein de personnes qui passent je crois qu’ils profitent des dernières nuits de beau temps. J’écoute tout les bruits de la nuit. Je me prend pour un preneur de son des vieux films de l’Office National du Film, c’est bien d’avancé dans le temps mais on vieillis c’est pas si mal tant qu’on est pas malade. Mes écritures ça pourrais s’intituler répertoire des choses inutiles, ce matin je vais regarder l’émission La grande Librairie c’est toujours intéressant… Hier en téléphonant j’ai remarqué que j’étais ému j’avais des sanglots dans la voix c’est peut-être le bonheur d’avoir rendu ce projet de livre à son terme. Les gens de Bouquinbec sont très bien, très efficace. Aujourd’hui j’attend plus rien tout a été livré. Hier on a mangé asiatique c’étais bon. Le goulag centre-sud grouille toujours la nuit c’est toujours vivant Quelques mots encore, je pense aux vieux copains un peu artistes qui ont pas changé de vie, ils boivent toujours autant noyant leurs blues, c’est une forme de cynisme du désespoir. Aujourd’hui je choisis mes amis j’en ai pas beaucoup mais ils sont solides. Voilà! C’est la fin pour cette nuit j’espère que vous avez apprécier. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!!

25/09/2022

 

Bonsoir! Bonjour! J’ai reçu les bouquins, je suis content. C’est la nuit  ce matin je vais poster des livres à des fans et ce midi je mange chez le vietnamien avec un ami. Je démarre pas avec mon florilège intérieur. Cet après midi je rends visite à un ami que j’ai pas vus depuis des lustres. J’ai pas de douleur anxieuse je veux être heureux… J’ai dormis un peu, mon discours intérieur est absent cette nuit, je sais pas trop quoi vous écrire. Y’a des gens autour de moi qui croient que j’écris des sermons, je suis pas curé dans le temps ils avaient de la difficulté a se faire comprendre. Moi en ce moment je suis à peu près heureux, je me répète, comment dire c’est pas bon pour la littérature. Quand je marche je me sens un peu plus léger je viens de remarquer que je suis gros… Les bars vont fermés il est presque trois heure pour un alcoolique actif y’a rien de plus triste que le last call souvent on sort chercher un bar clandestin pour s’y enivrer encore et encore avec de l’alcool cheap dans une tasse, on voudrais jamais rentrer on est si seul c’est le night life pas le jet set. Je me triture l’âme ça donne pas de la grande poésie, l’âme et l’esprit confondues ça donne une salade indigeste. Toujours mais toujours a me battre pour trouver les mots pour nommer la chose justement qu’elle est elle cette chose la peur? Le désarroi ? La paranoïa? J’ai peur d’être victime de fraude sur les réseaux sociaux. J’écris pour vous accompagner dans votre nuit d’insomniaque. Un professeur de littérature m’a dis y’a quelques années de prendre mon temps tout mon temps mais il s’avère raccourcir avec l’âge le temps, l’urgence de vivre disparait. Je « travaille » y’a que comme ça qu’on a des résultats c’est toujours plus de ça que d’inspiration. Je crois écrire de la prose, vous voyez mon ignorance. J’aimerais retrouver les quelques secondes de volupté, je nomme comme ça faute de mieux, que j’ai vécu à Paris.. J’avance et n’oublier pas de me contacter si vous voulez un livre. Quelques mots encore en ce samedi qui commence, cette nuit y’avait pas beaucoup d’introspection. Je suis désolé j’ai écris de mon mieux, j’ai finis. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. À la prochaine j’espère !!! Au revoir.

24/09/2022


jeudi 22 septembre 2022

 

Bonsoir! Bonjour! Le thème ce serait la difficulté comment elle est présente partout comment on s’entête a faire des choses malgré elle. On voudrais bien écrire de la poésie sans faire de vers de mirliton, traduire notre être profond en mots mais ça s’arrache et donne malgré la douleur des vers insipides. C’est désolant mais désolant, on manque de mots on a pas les scientifiques juste ceux du banal quotidien. C’est là que la « culture » est importante, un grand vocabulaire permet de cerner le problème nommer la phagie , on se le permet. Je veux pas commencer à m’auto-stigmatiser, m’auto-dénigrer c’est assez la plupart du temps je fait de mon mieux. Je sais pas si c’est un manque de sensibilité ad absurdio, j’invente, j’invente … En ce moment ce sont les mémères à la radio, des verbomotrices qui tentent d’exprimer le sort du monde. C’est pas toujours beau ce que j’écris, j’ai pas toujours un poète une poétesse à suivre je dois m’exprimer a partir de mon fond artérien comme le puit qui lui est artésien. Parfois à la radio elles ont des rires artificiels, forcés, des rires de jobs. J’aimerais ça vous faire plaisir et que vous commentiez. Je m’arrache le cœur pense à ma sœur qui nous a quitté y’a un moment nous laissant ses beaux enfants. Je ne ressent plus l’absence dans le silence, la maladie m’a laissé ce cadeau avec le rétablissement. Cette nuit je cherche, l’insomnie est parfois du bonheur, je ne vie pas de cauchemar éveillé. J’ai un acouphène c’est jamais le silence parfait, je sors les mots pour cacher ce bruit blanc. Je suis jamais léger l’humour j’aime pas ça, je suis incapable volontairement de faire rire… Amour qu’est-ce que c’est? Je pense au pardon ça fait curé pourtant ça fait partie de mes valeurs. Cette prose n’est là que pour me « libérer » me sortir de l’aliénation quotidienne du troisième âge. La fatigue m’envahie ce n’est que le début de la nuit, je me serai pas enrichis juste engourdis, ça s’agite toujours dans ma tête vous le savez, des paroles de chansons des espèces de vers d’oreille par-dessus tout. Voilà! Je reviens à la difficulté du début, l’expression la plus simple, ça fait un peu… Lentement je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là. Quelques mots encore pour le plaisir, à la prochaine je l’espère !!! Ciao!!!

23/09/2022