mardi 13 septembre 2022

 



Bonsoir! Je vous accompagne encore cette nuit. Pour ceux qui voudraient en savoir plus sur différent aspect de la santé mentale inscrivez vous aux formations du Centre d’apprentissage santé et rétablissement peu importe où vous êtes c’est en virtuel. Cette nuit je vais encore sonder mon âme, vous dire ce profond malaise toujours présent. Je veux pas répéter mais force est de constater que la schizophrénie survie malgré le rétablissement, bien sur c’est moins intense et si on peut dire ça demande de rester sur ses gardes. Y’a la stigmatisation aussi même pour le petit vieux que je suis on ne me traite pas avec respect, j’ai pas l’habitude de me plaindre mais la maladie mentale on la dénigre souvent… Cette nuit y’a un parfum agréable qui me rappelle l’Europe, je sais pas quand je repartirai mais je repartirai. Pour l’instant j’attend la publication de mon livre si vous voulez vous en procurer un vous avez qu’à me contacter à l’adresse suivante b.saulnier@sympatico.ca je devrais les avoir la semaine prochaine. Cette nuit je suis moins dans l’introspection et je veux quand même pas me poser en victime. Je fait avec ce que j’ai, de mon mieux. Mercredi quand j’allais à la petite école on aurais bien aimé que cette journée là sois congé ça me rappelle que la soupe de la matriarche me manque. Mais oui en France y’avait pas de classe au milieu de la semaine mais on y allais le samedi. Je crois que c’est plus comme ça maintenant y’a des week-ends. Je pense à mon petit cousin qui écris il a beaucoup de talent mais je sais plus où je peux le lire … Je pense à la tour Montparnasse un immense gratte-ciel au cœur de Paris de son sommet y’a une vue superbe. Toujours mais toujours cette tension j’essais de la traduire en mots, lentement l’automne arrive on va encore se les geler. Je continue mes écritures même si je doute de mon talent, je ferais peut être mieux d’aller laver de la vaisselle d’être plongeur. Après toutes ces psychoses mon cerveau est surement fatigué faut qu’il se repose mais je lui donne pas beaucoup de chance. Je me tiens au vert, pas de boisson, pas de consommation, pas d’hospitalisation c’est bien comme ça, y’a pas d’urgence finalement je réussis à vivre. Je termine comme ça en vous remerciant  d’avoir lu jusque là. À la prochaine j’espère !!!

14/09/2022


lundi 12 septembre 2022

 

Bonsoir! Je me suis réveillé en plein cauchemar y’avait un parfum de poudre à récurer. Semble que les rêves ça parle beaucoup, j’ai pas pu me rappeler. Mardi déjà j’ai une réunion des personnes ressources en itinérance ce matin et cet après midi une formation des formateurs Centre d’Apprentissage Santé et Rétablissement Recovery College.. Je vais tenter de vous écrire mon monde intérieur, je pense à ce copain qui voulait jamais parler de ce qu’il ressentait je crois que c’est parce qu’il était dopé. Y’a des années de ça je sais pas ce qu’il est devenus. J’arrive pas à créer un autre monde, je pense aux réfugiés Latinos qui fourguait de la drogue, je sais plus où ils sont ni ce qu’ils font … Encore un délicieux parfum, les histoires de dope c’est loin, j’ai que le souvenir de cette horrible maison de chambres où je laissait mon lit à ce mauvais copain. Comment vous dire mes sentiments le fait bien réel que je me rétablis. J’aime pas écrire que je m’en suis sortis … Je fait pas de cinéma y’a moins de vie là devant moi, un jour à la fois je réussis à être abstinent tout en sachant que le toxicomane entretien toujours d’autres addictions. Quand il est question d’écriture c’est toujours une plongée dans le néant, le passé assassin. Je sais pas ce qu’est devenus le monde nocturne après ces différentes vagues de pandémie ? Une piste de danse… Parfum de sueur les corps qui bougent, elles sont toutes seules elles aiment danser. Je sais pas pourquoi il est impossible de les approcher. La nuit fait de moi un mal lavé. La musique je crois que c’est aussi une histoire de bipolarité en quatre quatre. Je suis toujours la nuit dehors dans les discothèque et les bars  ils est impossible de rencontrer des gens biens. Dans le quartier latin après le travail y’a des employés de l’université et du cégep qui prenaient un verre dans les bistros tout près. J’étais seul sans rien à raconter je faisait mon malheur. Je sais pas pourquoi je souffre d’alcoolisme et de toxicomanie par contre je sais que pour moi il est mieux de ne pas consommer un jour à la fois. J’y arrive j’y arrive. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Bye ! Ciao!

12/09/2022

 


dimanche 11 septembre 2022

 

Bonsoir! Je suis seul je n’ai a m’en prendre qu’à moi. J’attend l’espérance j’essaie trop la poésie. Trop de première personne vous voyez. Vous me lisez ce n’est qu’à vous que… Ça prend une mise en scène de ma douleur, elle vie elle vie toute présente avec son mal. Il s’agit de s’épancher sans être trop malheureux, elle parle, elle dis et vous devez y croire parce que c’est un rapport à la mort quand la nuit seras finis ce seras disparus. Pensons donc au rêve à son importance la seule chose qui nous fait croire qu’on déplace des montagnes, ça répète souvent fixant le déjà dis dans la nuit c’est étrange on veux toujours répéter la vie dans un grand cri, ne pleurez pas, ne pleurez pas tout seras là dans la joie et dire parfois est un moindre mal quitte a faire un psaume seul dans la nuit. Être là toutte là dirais l’artiste soignant la langue la diction pour mieux écrire… Vous me suivez ? Mais non y’a pas de prêtre pas de charlatan, l’espoir c’est toujours le rétablissement on iras voir au fond de soi tranquillement sans peur au rythme de son souffle. Vous ne dormez plus insomniaque pour vous le sommeil est une petite mort qui vous angoisse. Écoute ma parole même si tu n’y crois pas, l’échange est entre toi et moi dans ce que tu crois un soliloque mais est défait par ta présence. Toujours dans la difficulté anxieuse posant sa foi dans l’anxiolitique discours, on y reviens on y reviens toujours au discours libérateur si difficile a articuler. Écoute ! Écoute ! Le souffle de la vie dehors, il faut sortir jouer malgré son âge même si nos os douloureux… C’est pour vous cette parole d’un pauvre gars soyez indulgent c’est le bas l’amour parfois… Encore une fois ça s’en va dans le mutisme, la fin des mots parfois on souhaite tous être sourd ne plus entendre ce qui cogne au plafond. Éloignons nous pour laisser la place aux vrais écrivains. Signalez moi mon manque de valeurs c’est juste une tentative. Voilà on y va pour les derniers mots ce soir vous dormirez probablement mieux que moi. C’est juste ça des mots en espérant c’est important, vous y êtes. Il me faut vous dire merci d’avoir lu jusque là. À la prochaine ! Au revoir ! À bientôt ! Ciao! Bye!

12/09/2022


samedi 10 septembre 2022

 

Bonsoir! Je suis en panne d’inspiration, je regarde le football à la télévision. J’ai toujours la même rengaine de Springsteen en tête. « Fifty seven channel and there is nothing on » c’est déprimant, il est une heure du matin c’est Dimanche.  La police passe sur la rue , ils arrêtent quelqu’un je sais pas pourquoi je pense à l’enfer. Je fait de l’introspection. Je devrais pouvoir vous offrir mon livre bientôt, je veux pas trop en parler. Je me rappelle quand j’étais jeune à la brasserie le samedi. Je tenais pas en place je cherchais toujours un autre endroit pour boire d’autre gens, je crois que c’est le début de la schizophrénie. Plus tard, plus vieux je jouais au bum du bas de la ville, j’étais pas violent c’est moi qui se faisait taper dessus, J’endormais ma peur avec de l’alcool, je me rappelle rue Sherbrooke l’association espagnole vide, les artistes n’y étaient plus. Je pourrais nommer plusieurs bistros plusieurs bars  certains plus fréquentés que d’autre c’étais pour beaucoup l’époque des brosses sur le plateau. On en sort pas j’y ai passé une bonne partie de ma vie, rencontrais personne pas de jeunes filles toujours seul tout ce que je disais c’étais de commander mes consommations. Les femmes intéressantes me disait être au Saint-Laurent Frappé, je comprenais pas qu’elle buvait de l’eau j’allais au bar, vide, du même nom. Pour moi c’est finis cette vie là j’en suis heureux. Je cherche au plus profond de moi ce que je pourrais dire d’aidant … Comme souvent j’ai une chanson de Stephen Faulkner en tête « Une chambre à l’hôtel des cœurs brisés » c’est difficile de vous raconter ce que je ressent, la nuit tout ces gens qui croyaient au bon temps diraient les cajuns. J’essais de comprendre le rapport entre le monde nocturne et la chanson, le crime aussi. Enfin je suis sortis de cet univers j’en suis content, la solitude est moins difficile, cette nuit je vous ai écris à ma manière alcoolique. J’irai plus me faire déboiter l’épaule par de méchants portiers, je reste tranquille c’est mieux comme ça. Voilà c’est ce que j’avais à vous raconter quelques mots encore pour signaler l’alcool et le sport, je crois pas que les sportifs de haut-niveau boivent de l’alcool, ils performent sobrement. C’est ici que ça se termine pour cette nuit je vous remercie d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère.

2022/09/11



 

Bonjour ! Nuit agitée, content de me réveiller. Je pense à la page couverture de mon livre comment s’est réussis. Vous impatientez pas trop ce seras disponible dans à peu près deux semaines. Parfois j’ai de la difficulté à me mettre en mode poésie. Aujourd’hui je me propose de regarder une série policière norvégienne, Hier les Alouettes ont gagné je suis content. Souvent les joueurs de football ont joué dans des équipes universitaire je crois qu’ils sont plus instruit que la moyenne des ours. Je suis toujours heureux d’être chez moi ça parait banal mais faut avoir vécu dans une maison de chambres. C’est samedi je m’ennuie d’aller manger des huitres avec les amis au marché Jean-Talon c’était un bon moment. Lentement le jour va se lever j’ai pas oublié mes amis insomniaques. Je fais ça court aujourd’hui. Merci d’avoir lu. À la prochaine. Au revoir!

10/09/2022

jeudi 8 septembre 2022

 

Bonjour! Qui viens avec moi pour un petit voyage en poésie? Là où les animaux sont polyglottes et la mer d’eau de source désaltérante. On feras le voyage en montgolfière pour respirer l’air pur en altitude quand même… mais la poésie est intérieure et cherche à nommer l’abyme du désespoir, le malaise la douleur, la poétesse disait chercher la joie pour ne pas imposer aux autre le malheur, la détresse, la vie est trop courte pour le chagrin, pour pleurer on dois se réjouir d’être toujours vivant et de pouvoir dire. La mort puisque c’est de ça qu’il s’agit on la recule, la repousse dans ses terres gluantes, ses sables mouvants et on ose écrire aujourd’hui le bonheur pour ceux qui n’y croient plus. Tout ça c’est pas de l’humour les temps sont trop grave pour le cynisme, la raison nous dis d’y croire encore pour mille ans que le bon temps reviendras que les enfants seront en paix. L’espoir on en parle si peu pourtant le matin la lumière reviens toujours, le soleil nous épate et c’est la joie d’être réveillé. On y arriveras on y arriveras ce seras pas le grand soir mais le bon et le beau matin. Tout auras changé la foi revenus, on croiras à ce qu’on veux comme on veux des soupirs de prière, les amis seront revenus plus solide encore on partageras le pain au dessus d’une table d’espérance et l’ivresse joyeuse. Tout les jours ce seras un nouveau printemps, une terre vivante et des animaux heureux, on croiras à nouveau. Le ciel tapissé d’étoile nous indiqueras le chemin de l’humilité, on s’avoueras ignorant prêt à apprendre. Gaïa nous aideras dans la quête existentielle, on vivras en inventant chaque jour la grâce tout les Dieux seront pour nous, la nuit reculeras pourquoi? Puisqu’il le faut l’ami la vie est forte et souple, la gloire n’est pas pour nous on suivras le chemin du pèlerin, ça suivras son cour et on arriveras au moment présent fait de félicité on seras bénis, on auras plus peur la nuit. Je vais dire comme le poète « les rockers seront sanctifiés » le rock seras l’essence, la musique l’espérance et on danseras sur de jolies cadences. Voilà pour ce soir en attendant, quelques mots encore pour terminer. Je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici, à la prochaine je l’espère au revoir, à bientôt, ciao! Bye ! Arrivederci !

09/09/2022


mercredi 7 septembre 2022


 

Bonsoir! Ce matin je devrais recevoir la copie d’approbation de mon livre, j’ai hâte. Je me cherche un propos. Hier j’ai été heureux d’aller manger un burger avec mon copain ça fait longtemps qu’on s’étais pas vus. Comme toujours on a parlé de nos folies de jeunesse alcoolique, bien heureux aujourd’hui d’être sobre. J’ai aussi eu une bonne discussion politique avec l’ami sclérosé, ça tournait autour du français et de l’indépendance ça a semé un doute dans mes certitudes. C’était une journée riche, mon seul moyen de défendre le français c’est de l’écrire le mieux possible. Je pense à la place de la contre escarpe c’est avec ça que je vais illustrer, j’ai aussi Yves Duteuil en tête. Pour moi la culture et la lecture sont important ça m’a permis de survivre jusqu’ici. Je sais qu’on dénigre souvent ceux qui sont attaché à la culture pour pas dire ceux qui sont cultivés ça sonne un peu maraîcher mais c’est pas du tout de ça qu’il s’agit, voilà une difficulté donner une définition de la culture par nature elle est discrète. J’ai souvenir de la gang qui aimait bien la musique pop mais qui ne cherchait pas par des lectures a en savoir plus sur les bands, les interprètes. Ils étaient plus intéressés par la mécanique des motos, encore je crois pas qu’ils savaient ce que le mot underground voulait dire pour eux je crois que ça évoquais surtout la drogue. Je sais pas ce qu’elle est devenue cette fameuse culture underground, je crois que maintenant tout est mainstream, la radio joue un grand rôle là-dedans, y’a toujours le dicton, la culture c’est comme la confiture moins tu en a plus tu l’étend. Voilà mes propos cette nuit, les toxicomanes ont tendance a confondre les œuvre et l’artiste ils croient que la dope rend créatif quand c’est plutôt le contraire être straight qui est inspirant. Bon! Je crois être rendus à l’étape de la fouille de mon monde intérieur, si vous saviez comme j’aime ça vous écrire la nuit. J’essaie toujours de dire ce qui m’occupe, en ce moment c’est tranquille j’ai une certaine sérénité. J’ai beaucoup de difficulté quand les commentateurs parlent de culture sportive, pour moi le sport c’est l’antithèse de la culture. Voilà je termine là-dessus et je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici, j’espère que ça vous a plu, à la prochaine j’espère. Arrivederci! Ciao! Bye !

08/09/2022