mardi 6 septembre 2022


 

Bonsoir! Quand ça va pas je me rappelle mes bons moments en voyage. Il a la vie longue ce voyage, les gens accueillant avec qui j’ai parlé mais revenons à nos « moutons ». Je tourne autour du pot je sais bien que même les criminels endurcis y’a quelqu’un qui les aimes. Parfois je crois être si désagréable… Demain je vais recevoir un exemplaire du livre que j’ai écris, ça devrais être O.K. comme toujours j’essaye de vous faire la description de mon monde intérieur après quelques changements. C’est pas parce que les mots sont différents que ça change, le bonheur ça ne s’écris pas. La vie est quand même douce l’espoir peut être parfois un poignard. Je parle trop de mon malaise inversé, la joie qui fait mal, l’euphorie matinale. J’ai un œil malade j’espère que ça va guérir, je vais bientôt avoir un rendez vous avec un spécialiste j’ai peur de perdre mon œil . Des soucis semble qu’il y a pas de vie sans ça. J’ai trop nommé, je suis à bout des mots. Je vais illustrer ce texte avec la plaque de la place du Québec à Paris où j’ai eu le bonheur de passé. Parfois j’ai la tête lourde de mes angoisses j’arrive pas à les chasser. Je suis incapable de les endormir, surtout pas avec de l’alcool qui me fait faire toute sorte de conneries. Je tourne en rond c’est la nuit ces longs mots sont bien inutiles, la douleur je sais pas si elle est angoissante où si l’angoisse est douloureuse. Combien de fois je vais répéter ce long monologue essayer de dire la vie qui bat. J’ai pas tout dis je m’exprime comme le solitaire que je suis l’esprit endormis. Les mots savant je les laisse au poète décédé qui devait avoir la tête dans les dictionnaires où l’encyclopédie ses mots cognaient durs, moi je n’y arrive pas. Toujours l’heureux souvenir des bistros le matin à Paris, un café sur la terrasse. Quelques mots encore pour dire comment j’aime les rues de Paris même si je ne m’y promène qu’avec une carte. Vous dormiez peut-être et vous avez regarder vos courriels vous êtes tombés sur ceci. Je vais essayer de vous faire passer un bout de nuit. Voilà j’y suis même si j’ose pas dire. Je termine c’est final pour cette nuit. Je vous remercie d’avoir lu jusqu’ici, à la prochaine j’espère.

07/09/2022

lundi 5 septembre 2022

 

Bonjour! Bonsoir! C’est toujours moi, je me triture l’âme pour vous donner à lire. Il est pas question que je prenne la pose … Déjà mardi comme toujours j’écris dans la nuit de mes insomnies. Je pense aux amours ratés de mon adolescence plus tard j’aurai eu plusieurs copines mais maintenant je suis seul. La solitude c’est ce que je désire dans mes vieux jours. Je sens mon estomac poinçonné, une lourdeur occupée. L’amour conjugal c’étais pas pour moi je pense à l’amie qui a décidé pendant la pandémie de devenir préposée aux bénéficiaires, une bien belle âme. Moi avec mon savoir expérientiel j’en profite pour former des gens sur le rétablissement et la stigmatisation. J’espère ne plus avoir de rechutes psychotiques, je crois n’avoir plus rien à apprendre de ce côté-là. J’aurai passé un long moment à exprimer ma santé mentale parfois angoissé c’est comme si j’étais victime d’envahisseur. J’ai démarré le climatiseur, je pense à mon retour de Paris comment c’était agréable de monter dans l’avion comment on s’est bien occupé de moi. Mais oui je m’en vais vers la fin bientôt avec la vieillesse je n’aurai plus rien à écrire que mes expériences de travail malheureuses dans les parcs industriel de Saint-Léonard et de Montréal-Nord. Comment je suis devenu une tête brûlée…  D’un point de vue extérieur ma vie peut ressembler à un grand ratage c’est une question de valeurs aujourd’hui je suis sobre et je respecte mes pairs c’est déjà ça pour ce qui est des valeurs économiques j’y pense pas trop, l’argent je place pas ça en premier. Y’a longtemps que j’ai consulté un médecin. Hier à la radio ils parlaient du choix d’une école secondaire pour les adolescents, je pensais encore à cette expérience de rejet marquante que j’ai vécu. Je sais pas si aujourd’hui on prendrais les mêmes moyens pour le même faux pas je sais pas si c’est ça qu’on appelle un acte manqué. Aujourd’hui je vais consulter l’ophtalmologue j’espère que ça guéris. Je vous laisse là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là. À la prochaine j’espère.

06/09/2022


dimanche 4 septembre 2022

 

Bonsoir! C’est la nuit j’ai sommeil mais je vous écris pareil. Aujourd’hui c’est la fête du travail un jour de plus pour un week-end ennuyeux. Je vous ai pas signalé je suis maintenant à ma retraite les gens sont plus gentils. Samedi en attendant l’autobus j’ai discuté avec un monsieur du quartier on a parlé livre comment c’est difficile de s’en débarrasser le monsieur m’expliquait pourquoi les hommes savaient pas lire ni écrire trop occupé qu’ils étaient à être pourvoyeur de leurs familles avec deux où trois jobs. Je me risque parfois a discuter avec des inconnus souvent ça donne des conversations intéressantes. Cette semaine j’attends mon livre j’ai hâte de vous le présenter… Y’a presque trente ans je me suis arrêté dans ce logis, je ne m’en porte que mieux. Les jours passent je vieillis l’angoisse est toujours ma compagne. Je confond, le festival Burning man avec l’Ironman, Burning man c’est assez ésotérique un nouveau monde qui nais dans le désert avec des policiers à la Mad max. Cette nuit je suis loin de l’introspection pour certains c’est pas permis d’écrire ce sentiment intérieur je me répète. Je reviens à mes bibliothèques comment je suis heureux de les regarder de pas avoir à vendre mes livres. Je pense à ma visite à la galerie des Halles Saint-Pierre comment c’est intéressant et comment je conseille cette visite si vous êtes de passage à Paris, à Montmartre. Quand je vous écris comme ça je suis pas dans la douleur, je veux pas toujours être dans la plainte et la complainte. Je suis heureux j’ai tout ce qu’il faut parfois la paranoïa disparait. Je pense à la culture à comment c’est important pour mettre des mots sur ce que l’on vie, dire ce bourdon dans l’estomac sa montée désarmante dans la pensée qui souvent mène au désespoir. Cette conscience qui par son absence de mots nous dirige vers la mort ces jours ci je remarquais que j’ai peur de mon ombre. J’arrive quand même a vivre. Je regarde la télévision et suis en proie au délire ça me tue. Si vous saviez le fouillis dans cette tête… J’arrive toujours pas à la poésie c’est surtout un malaise pas une hyper-conscience, on imagine souvent une identité vaporeuse, un sentiment liquoreux. Quelques mots encore pour terminer. Je vous remercie d’avoir lu jusque- là. À la prochaine je l’espère, au revoir ciao !

05/09/2022


 

Bonne nuit, je pense à vous. J’ai dormis un peu ai fermé le climatiseur. C’est difficile de transformer le quotidien en poésie quand j’y pense les noms de plusieurs poètes me viennent en tête, Langevin, Garneau, Vanier, Godin … et j’en passe. J’aimerais comme eux écrire une poésie contemporaine qui parle. C’est dimanche matin il y eut un temps où c’étais sacré. On poétisais à coups de sacre en fumant une cigarette en sortant de l’église, les mots étaient sacré, on priais je ne sais qui, je ne sais quoi maintenant c’est partis pourtant on prie encore. Je sais pas comment décrire la spiritualité c’est plus facile d’y croire quand on est dans l’abondance. Les communautés religieuses aident toujours les pauvres les itinérants comment faire revivre la foi de ceux qui n’ont plus rien ne croient qu’à la consommation de substances. Moi j’ai souvent un désir de décroché d’en finir de prendre le bord de la rue. Arrêter ce discours qui me trotte toujours dans la tête qui ferais que je retournerais à la consommation. J’essais de diriger mes pensées et pourquoi pas de prier d’avoir un contact conscient avec Dieu. Je pense à tous ces jeunes dehors qui cherchent des substances se font des « amis » dans cette galère retrouvent des copains de consommation. Parfois ce sont des gens connus dans les dernières années scolaires avec qui on partageais un verre. Encore aujourd’hui je reste sobre c’est plus facile comme ça le frigidaire est plein, c’est pas très poétique tout ça pas très évaporé. Je reste dans le concret c’est plus simple et moins dommageable que de commander un scotch double avec une bière au bar ce serait ma perte … Non je ne me perdrai pas dans les vapeurs de l’alcool ne redeviendrai plus junkie aujourd’hui. N’empêche l’abus de substances c’est une expérience marquante faut pas succomber et reconnaitre son problème, je sais vous n’en avez pas mais moi je suis le seul a pouvoir me l’avouer, l’accepter. Aujourd’hui je vous ai raconté ce qui souvent me trotte dans la tête. Je vous remercie d’avoir lu jusque là, a la prochaine je l’espère.

04/09/2022


samedi 3 septembre 2022


 

Bonsoir ! Je pense à tout ceux qui comme moi ont pas sommeil. J’ai très hâte de vous présenter mon livre cette nuit je suis dans une espèce de torpeur que je ne saurais nommer autrement. J’ai regardé une série Islandaise je rêve d’aller à Reykjavik. J’aime ses jolies maisons colorées sur le littoral. Je me torture pour vous nommer, vous  décrire mon monde intérieur. Hier j’ai pleuré en écoutant souvenir d’un vieillard une chanson que les grands pères chantaient aux petits enfants. Que de souvenirs… Maintenant le vieux bonhomme c’est moi, je crois que sans trop me risquer je peux dire que je suis un vieux garçon. La vérité c’est que je suis pas tellement ému les émotions surgissent pas quand je veux. C’est toujours le goulag montréalais  je voudrais vous écrire mon désir, mon mal, mon malaise qui fait que souvent je pense à mourir. Y’a tout et toutes ces camarades de classe qui ne se souviennent plus de moi, c’est triste on a jamais une deuxième chance de faire une première bonne impression. « Le monde est fou on s’en va où ? » J’aurai vécu la fin du vingtième siècle et le début du vingt et unième rien ne va rentrer dans l’ordre c’est une époque bousculée. Pour l’illustration j’arrive pas a trouver c’est de qui mais c’est superbe peut être qu’un lecteur va l’identifier.

03/09/2022

jeudi 1 septembre 2022


 

Bonjour! Je sais pas si ça prend que du désir pour écrire mais plusieurs disent que ça prend un minimum d’huile de bras. Ce matin j’ai comme toujours une panne d’inspiration. Je trouve que le goulag deviens violent tirs d’arme à feu, poignardage on est en sécurité nulle part. Je pense aux amis de Roberval c’est surement pas aussi violent. La chasse bientôt dans les bois ce seras les coups de feu tout ça vous dis pas mes sentiments intérieurs. L’angoisse toujours,  la peur pourtant j’ai qu’à me souvenir du mouroir où j’étais y’a trente ans comment c’est plus facile maintenant. Voilà comme souvent je vous écris de la nuit, le voisin regarde un film d’action à la télévision chez moi j’entends la musique, la bande sonore c’est peut être un film d’épouvante. Ce soir y’a du football à la télé j’aime ça… Je me souviens de l’époque où j’animais la rue en plaçant la radio à la fenêtre, les gens en avaient rien à foutre mais je le faisait quand même disc-jockey du trottoir. Cette semaine je me questionnais sur un éventuel retour en banlieue, une mauvaise nostalgie où je pourrais pas profiter d’un logement subventionné maintenant je suis bien montréalais. Je termine ce soir en vous parlant d’une photo d’une peinture impressionniste toute de couleurs. Je vous remercie d’avoir lu jusque là à la prochaine j’espère.

02/09/2022

mercredi 31 août 2022


 

J’espère que vous avez passé une belle soirée. J’en connais qui ont du mal à dormir. Je vous écris de la nuit, c’est le dépôt des prestations de sécurité du revenu. Plusieurs vont aller se calmer dans l’alcool, ce monde là je l’ai quitté y’a un moment souvent quand t’est pas trop utile on dis que tu est un poète. Les bars c’était pas le bon endroit pour discuter. Je ne pleure plus j’aimerais vous écrire un poème arraché au monde nocturne, faire taire ce malaise volubile. Je dis merci au gens qui ont commenté, je veux pas tout vous raconter tout de suite. Une voiture passe en fond sonore on entend de la guitare électrique dites moi comment fait on pour écrire ses émotions j’écoute et j’entend rien que le brouhaha de l’anxiété. Parfois je reçois des courriels en double comme si j’avais deux personnalités. Mon discours c’est toujours le schizophrénique, la paranoïa, la persécution cette semaine j’ai eu le reçu de l’assurance domicile. C’est difficile de vous écrire la solitude me dérange plus beaucoup. Chaque blog je l’escalade comme une parois rocheuse qui me déchire les mains, j’ai la peur de glisser et de tomber au fond du ravin « littéraire ». J’essais d’y croire, écrire il ne me reste plus que ce pouvoir mais si j’y pense bien je peux vous raconter mon expérience du rétablissement en espérant aidé quelqu’un en ce moment, dire que la maladie mentale a une fin qu’on peux se rétablir. Je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque là, à la prochaine j’espère,

01/09/2022