jeudi 15 octobre 2020

Donc

 

Bonsoir ! Bonjour ! Ce soir la fenêtre est ouverte, je pensais que ça sentais la mouffette mais non c’est une odeur de cannabis… Les gens préparent le souper ça sent aussi les grillades… Aujourd’hui je suis pas sortis c’étais pas nécessaire, j’irai peut-être au supermarché pendant le week-end, y’a rien de très philosophique dans ce que je vous écris ce soir. J’ai regardé les actualités françaises à TV5, ils sont vraiment très différent de nous les restaurants vont fermer à vingt et une heure, ici ils sont fermés tout le temps ça me manque pas je suis pas un bon client… La semaine se termine avec une réunion zoom monologue demain, j’ai hate de voir l’approche qu’elles vont utiliser. Je remercie mon lecteur de Deux-Montagnes qui m’a suggéré d’utiliser ma tablette pour les réunions zoom… J’ai toujours ce questionnement j’aimerais tant faire de la littérature, tout ça c’est de l’épistolaire je crois, je pense à Lille ou j’ai passé quelque jours y’a un moment, les mesures pour combattre le COVID-19 sont pour eux aussi… J’essais de pensés à la santé mentale pendant la pandémie, y’a des gens qui respectent pas les mesures je pense aux immigrants qui ne comprennent pas… Les frontières sont fermées je sais pas si y’a des gens qui entrent quand même, la planète est tournée sur ce combat contre le virus… J’écoute ce que dis mon cœur, mon âme ça chante je ne sais quoi on y est pas pour le solfège… La brasserie d’à côté est fermée, j’ai toujours le souvenir de ces après-midi ou je pédalais à toute vitesse sur le boulevard des Seigneurs pour aller à la brasserie du même nom… J’espère vivre assez longtemps pour avoir ma pension du fédéral, c’est pas avant l’an prochain, les dirigeants parlent déjà de Noël…  J’ai trouvé le trémas pour paranoïa… J’ai fermé la fenêtre, je suis beaucoup moins fatigué qu’hier, j’ai bien mangé. La tentative c’est toujours la même vous dire ce que je ressent émotivement. Je pense aux femmes avec qui j’ai passé beaucoup de temps c’étais pas de l’amour mais de l’affect… C’est toujours mon journal de confinement, je reste seul a essayé d’apprendre à écrire… Je ne vais plus sur le plateau ni dans le village, les commerces sont presque tous fermés mais je crois que la librairie est ouverte, c’est presque aussi important que de manger avoir un bon livre à lire. Je vous écris dans la soirée, je sais pas pourquoi je pense à Montmartre… La France m’obsède c’est quand même pas mon pays pourtant je rêve d’y retourner, je ne suis qu’un provincial un étranger là-bas. J’ai pas envie de destination trop exotique… Bon! Demain on commence la création collective virtuelle, je vais essayer d’y travailler de mon mieux. Ça me sort d’une forme d’isolement… C’est la conclusion pour ce soir je termine comme ça pour comme toujours vous remercier d’avoir lu jusque-là !!! Quelques mots encore en espérant vous voir dans une prochaine. Au revoir !!!

Bernard


mercredi 14 octobre 2020

Soif

 

Bonsoir! Bonjour! Ce soir je suis seul, je viens d’écouter le président des français. Ça va être long avant que je retourne en France. Quand même je reste confiné je veux pas être infecté pendant ce temps là y’a des idiots dans le parc qui s’amusent comme si rien n’étais… La solitude je la connais je l’ais beaucoup fréquentée. Je pense à la famille de la super-maman j’espère que tout va bien…Ma soif maintenant en est une de connaissance, je suis désolé d’être ignorant me semble qu’une bonne tête bien remplie souffre moins, j’ai toujours trouvé refuge dans les livres au collège on m’a noté en me disant que je ne comprenais pas ce que je lisais pourtant j’ai pas cessé j’ai continué a me laisser emporté par mes lectures.  Pour encore revenir sur la soif, l’alcool c’est juste un masque sur la fatigue vaux mieux s’abstenir et se reposer… Ce matin j’ai préparé un macaroni carbonara une recette de mon cru… Je pense à l’époque ou je buvais tout j’arrivais pas à manger, je m’invitais chez les copains pour une pizza et de la bière…J’ai ouvert la porte pour changer l’air ça fait du bien. Cet après-midi on a fait une rencontre virtuelle pour préparer une création collective sur le réseau. J’ai commencé à écrire j’ai envoyé un « poème » au directeur adjoint santé mentale et dépendance. Je crois que j’ai fait un fou de moi. Faut jamais que j’oublie l’importance de ne pas prendre le premier verre. Voilà! On prépare déjà l’halloween c’est plate que les parents et leurs petits petits enfants soient loin, ici dans le goulag occidental du bas de la ville y’a pas d’enfants. Je crois que c’est mieux comme ça… J’ai fait mes devoirs, je peux mettre de l’avant mes droits quand même je suis pas très revendicateur dans ces temps de pandémie. La soif c’est aussi celle de vivre, de voir la vie avant d’être rendus au bout, soif de ne rien rater aussi et d’essayer…Y’a longtemps que je ne vais plus dans les bars ça étanchais la soif mais faisait tout rater… Tout ça y’a une grande autrice qui l’a évoqué elle en a fait son œuvre, moi je ne mets que des mots dessus. Je pense à ceux qu’on appelle les soiffards… Quand même j’espère que ce soir votre pinte est bonne, qu’elle adoucie les bords rugueux de votre vie. Je me souviens quand j’en étais rendus à vendre mes bouteilles pour une grosse bière et un paquet de cigarettes c’était pénible… J’en suis presque rendu à la conclusion, comme toujours le soir y’en a qui gueulent dans la rue, je sais pas ou ils vont on est même pas supposé sortir. Soif! J’aime bien l’eau froide c’est mieux pour moi… Je termine en espérant que ça vous plait et de ne pas vous gêner pour commenter. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!! Bye !!!!

Bernard

 


mardi 13 octobre 2020

Vieillir

 

Bonsoir! Bonjour! Hier j’ai eu un atelier Zoom un deux heures bien remplis mais tout n’est pas clair pour autant sur toute ces applications. Aujourd’hui on expérimente les échanges virtuel avec la troupe du Théâtre du Nouveau Monde. J’ai déjà un texte, je vais essayer d’être dédommagé pour cette autre production, je vais essayer de contacter le directeur santé mentale dépendance et itinérance, je crois que ça mérite un dédommagement, tout travail mérite salaire comme on dis…Enfin je vais voir… Je veux pas m’approprier les mots des autres Voilà pour ça! Je retourne vers mon sentis, la nuit je suis angoissé plusieurs disent qu’avec la Covid-19 ils vivent un immense moment de solitude, oui mais ce seras jamais aussi fort que la maladie mentale, j’imagine les deux en même temps c’est surement invivable… Je sais pas pourquoi je pense à ce pair aujourd’hui disparus qui voulait vivre dans un château, il étais très malheureux de vivre dans un studio, il avait passé ses années au Collège d’Enseignement Général et professionnel à vendre de la dope et à s’amuser au café des étudiants c’étais mal partis pour le château… Il parlait souvent de s’entrainer dans un gymnase un centre sportif pour mieux draguer les filles il a pas eux le temps il est décédé avant. Je vais vous parler de la maladie mentale qu’on associe toujours avec le désir de s’enlever la vie c’est une composante mais y’a pas que ça dans mes mots je dirais qu’il y a souvent une façon de penser déficiente, je pense au complot avec la pandémie je suis en terrain connus ces temps ci je suis pas le seul à souffrir. Le gars rêvait de château de jolies filles et d’argent qu’il voulait avoir facile… Moi je suis resté bien vivant j’ai rien de tout ça mais je suis quand même heureux, la maladie c’est aussi ça les valeurs déglinguées… Je reviens à ma jeunesse, je baisait pas beaucoup j’avais la chair triste je savais jamais quand c’étais le bon moment avec les femmes mais à force de trainer dans les bars je finissais toujours par rencontrer… Longtemps j’ai vécu avec les mauvaises valeurs, j’attirais mes semblables et je me faisait étriver… Je pense aux promesses des années soixantes à la révolution tranquille qui m’a pas empêcher de souffrir… Ils rêvaient de liberté mais ils m’ont encarcanné dans un système encore plus vicieux personne m’a appris à me tenir debout. Je pouvais pas faire autre chose que de devenir schizophrène psychotique j’ai pris le mauvais chemin… Ma vie a été faite d’énorme recul maladif, j’étais un pauvre fou parmi d’autre. Je vous parlerai pas de retour à la terre que j’ai toujours associé à des sectes… Je pense à Moïse et à sa fin du monde, son apocalypse… Ces jours ci je me tiens loin de l’hôpital… C’est la conclusion, la chute, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!

Bernard


Omission

 

Bonsoir! Bonjour! Je reviens tôt, je me fait la main. On entend les trains le frottis de l’acier sur l’acier, ici l’ordi réparé est très silencieux. Souvenir de l’époque ou avec deux camarades je préparais des milliers de revues pour la poste, eux ils étaient pas commode. Ils écoutaient du métal, Métallica c’était éprouvant… Les autobus rentrent à la base, au garage. J’ai ouvert la fenêtre, c’est toujours mon journal, je fait pas compétition à Anne Franck… Les consignes les plus simples sont les plus difficiles à suivre, c’est là que ça prend du courage, ne pas sortir porter le masque garder sa distance de deux mètres, se laver les mains ne pas abandonner ça va porter fruit… Je crois que depuis deux jours l’éclosion de malades à diminué, je sais pas pour aujourd’hui… J’ai hate que tout ça soit terminer pour pouvoir partir en voyage, je crois que ça va prendre trois ans pour le retour des vols d’avions à la normale. Vous savez comme j’aime les départs l’agitation à l’aérogare, hier à la radio ils parlaient de La Floride de comment tout était ouvert des innombrables morts. J’ai eu une pensée pour les snowbirds qui vont devoir rester chez eux je crois. J’ai beau dire l’ordinateur prends beaucoup de place dans ma vie, j’ai une pensée pour ces dames qui m’ont fait des commentaires… Ça sert à rien d’écrire pour ceux qui ont abandonné, je trouve important de persévérer, cette nuit y’a un frais parfum de savon… Tant que le sens olfactif est là j’ai pas trop à m’inquiéter… Aujourd’hui je reste chez moi dans l’après-midi j’ai une réunion Zoom du centre d’apprentissage santé et rétablissement Recovery College faute de présentiel on se tourne vers le virtuel, mon collègue de la dyade ne seras pas là, il est pris par son travail… Pendant que l’ordi était à la réparation j’en ai profité pour étendre mes connaissances de la rue Mouffetard à Paris, j’y suis déjà allé me suis rendus à la Contrescarpe c’est très jolie, j’ai regardé un film d’avant la pandémie c’étais bien tout ces bistros. Si jamais y’a un lecteur, une lectrice qui veux partir avec moi quand ce seras possible faites le moi savoir… Cette nuit ça me fait du bien de vous écrire, je suis moins triste… J’entends le léger bourdonnement de la ville… Je réalise pas toujours que je suis un bonhomme de soixante et quatre ans parfois je crois être encore dans la vingtaine mais je veux pas retourner là, je veux donc pas retourner là… J’ai encore des combats à mener comme celui contre la stigmatisation en santé mentale. C’est étrange je croyais avoir perdus ces moments là pour vous écrire, mais non c’est revenus. Voilà c’est ce que j’avais à vous raconter cette nuit, quelques mots encore pour la chute. Je sais pas comment je vais vous illustrer ça. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je termine en souhaitant vous revoir pour une prochaine!!! Au revoir !!!

 

Bernard

 


lundi 12 octobre 2020

Des mots

 

Bonjour! Bonsoir! Me voilà en selle pour de nouveaux textes. Mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord a  fait une belle job. Je le remercie. La lessive est terminé, je croyais m’être fait voler mes sous-vêtements, c’est ma folie vous pouvez rire… Quand je suis un moment sans utiliser la machine c’est difficile. Je semble pas avoir manqué à personne, il fait un temps superbe je reste quand même confiné, je suis allé faire des courses ce matin, je me tiens loin des voisins. Je reste toujours avec mon journal du confinement, je prends mon temps… J’ai plusieurs rencontre sur Zoom cette semaine, on commence une création collective virtuelle, j’ai hate… Vous allez me trouver nono de pas sortir mais c’est les consignes ça semble aller mieux les infectés sont en bas de milles… J’aimerais beaucoup que la courbe s’aplanisse,  j’ai plié et rangé les vêtements, les t-shirts me rappellent San Francisco. Je suis pas supposé me regarder écrire juste vous traduire mon sentis… Hier à la télé ils disaient que dans les années soixante la bande dessinée c’était pour les tarés, j’imagine qu’on dis la même chose pour les blogs en deux milles vingt… Je remercie à l’avance tout ceux qui me suivent encore… Hé oui! Je reste seul sans trop d’action dans ma vie… Hier le ciel étais lourd d’orage, j’ai eu peur dans mon enfance la matriarche allumait des cierges dans ces temps là, une espèce de protection divine contre la foudre… Ce matin chez un ami y’avait du gel, lentement l’automne s’installe dans nos vies châmoirées par la Covid-19, c’est difficile de s’y faire… Je reviens à ceux qui ne veulent plus me lire et qui sont sur la liste faites moi signe je vous enlèverai. Tout ce temps sans vous écrire je croyais que ça m’inspirerais semble pas… J’en ai profité pour regarder des séries sur Netflix, aujourd’hui c’est l’Action de Grâce férié pour plusieurs. J’abandonne pas ce que j’écris c’est pas très réjouissant, des histoires de petit vieux entiché de littérature… Du moins avec l’espérance d’en faire, l’édition semble pas intéressée je poursuis mal-aimés. J’entends les avions qui passent, sur terre la rue est tranquille cest toujours le goulag occidental on reste sur nos marques… Je préfère vous écrire que de parler seul, le long babil rend pas le langage plus intéressant… Je sais pas ce que les campeurs de la rue Notre-Dame deviennent, l’hiver dans une tente c’est difficile… Je suis content de mon petit logis même si parfois les voisins claquent les portes… On nous dis de rester chez soi pourtant je me demande ou vont ces voitures? Je me laisse pas aller dans l’autodénigrement si vous aimez pas, je me répète faite le moi savoir. Quand-même j’espère toujours que ça vous plait. Quelques mots encore c’est la chute, je sais pas si c’est un bon moyen d’aller chercher de l’affection de l’amour. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. À la prochaine je l’espère! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard


mercredi 30 septembre 2020

Etoile


Bonsoir! Bonjour! Demain en ce début de mois plusieurs vont pouvoir manger à leur faim pendant ce temps là y’a des gens qui perdent leur temps à manifester contre le masque. Je sais pas ce que ça veut dire un drapeau américain dans une manifestation au parc Lafontaine à Montréal… Au cas où vous arriviez c’est le journal de mon confinement. Je vais me triturer l’âme pour vous écrire mon senti, viens un moment où je me dis j’ai tout écris, je suis en panne sèche… Y’a longtemps que je vous ai pas parlé de mon lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord, il est aussi technicien en informatique et je veux le remercier d’avoir réparé ma machine… À partir de minuit ce soir on seras en zone rouge moi je continue à rester isolé à ne sortir que pour le nécessaire… Je racontais mon blues de cinq heure à l’ami, y’a plein de gens comme ça… J’aimerais avoir du succès mais je pense que mon affaire c’est sur la durée… En soirée y’a quelques chauffards qui passent rue Sainte-Catherine… Je regardais une publicité qui disait que quand les jeunes font du parascolaire ils décrochent pas, par expérience je dirais que c’est vrai j’en ai jamais fait et j’ai décroché tôt, il est trop tard pour regretter et apprendre à compter… La misère, j’ai vécu dans la misère, je me la donnais pour rien c’est toujours la psychose qui revenais, souvenir de la salle d’attente pour le psy le matin au pavillon Rosemont c’étais pénible… L’attente étais toujours plus longue que la consultation, y’avait cette injection d’antipsychotique toute les trois semaines, intra-musculaire je serais bien curieux de voir de quoi certains organes ont l’air. C’est comme si j’avais appris à mourir maintenant je suis vieux… Je suis pas devenus grand-chose… Je crois que maintenant je suis à ma place… J’ai eu des nouvelles du psy qui me soignais il est à la retraite et il s’ennuie semble qu’il a pas beaucoup de visite… Je suis curieux j’aimerais savoir comment on soigne aujourd’hui les jeunes psychotiques, les médicaments ont changés… Y’a quand même tout ce stigmate qui tourne autour des schizophrènes, j’entends toujours les gens sans compréhension dire il a qu’a se trouver une job et tout va mieux aller, souvent ce sont ces jeunes qui se suicident… Comment font ils, le chèque de sécurité du revenu paye  le loyer je crois, mais après ils mangent dans les soupes populaires, c’est difficile… Hé oui! J’ai couché sur des sofas pour plusieurs c’est encore comme ça… Je trouvais le temps long maintenant ça va trop vite… Bon! Je vous aurai écris mon blues ce soir, j’ai fait de mon mieux. Quelques mots encore pour la chute, je vous avoue que c’est pas évident. Tout est calme j’espère que ça va le rester… Je regrette d’avoir rien bâtis. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!!! Lâchez pas je termine. À la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt!!!
Bernard

mardi 29 septembre 2020

Profond


Bonsoir! Bonjour! Cet après-midi j’ai eu une réunion virtuelle du centre d’apprentissage santé et rétablissement Recovery College, c’est captivant j’ai hate de voir comment on va se débrouiller mon collègue et moi pour notre atelier en co-construction… On a encore du boulot a faire… J’ai dormis un peu, demain y’a une inspection pour la salubrité malheureusement chez moi on peut pas manger par terre. J’ai souvenir d’avoir pris le thé par terre chez un voisin turc c’étais y’a plus de trente ans… Pour la formation on m’a montré quelques applications… Je vais revenir avec mon senti, essayer d’y aller avec  l’expression de mes sentiments comme souvent je me triture l’âme, mais oui j’écris au monde avec mon orgueil maudit, tout dire et tant dire de cette blessure narcissique on ne pourras plus s’asseoir devant le miroir et les bouteilles et prendre une rasade de scotch en caressant sa bouteille de bière… Elle était la la folie a regarder sa tronche se défaire à chaque gorgées écouter la musique avec un scotch double et une cervoise ne dire que ça au barman… J’oublierai jamais ces nuits, je les regrette pas heureux d’en être sortie… Des années quand je vous dis des années à ne faire que ça de mes soirées, rentrer chez soi sans avoir parlé à personne prendre le téléphone pour appeler à l’aide et vouloir mourir, l’alcool me tuais par le fond… J’avais de la difficulté c’est peu dire avec la routine du vivre… Y’avait mon parrain le regretté qui disait que j’étais allé trop vite dans ma consommation c’est pour ça que j’avais arrêté, c’est pas faux mais on peut y voir une facette de mon alcoolisme… Et je pleurais, je pleurais ne sachant que faire de ce désespoir. Je remontais pas prisonnier de tout mes ennuis… Pourtant je suis resté vivant, on m’a offert une deuxième vie je ne bois plus et je l’ai jamais regretté… Je vous ai déjà écris là-dessus, mon vécu, mon senti j’avais l’alcool triste. Le faux repos que procure l’alcool, le profond délire dans l’ivresse… Pourtant on considère la bière comme un petit alcool que l’on tête au goulot de la bouteille comme un enfant au sein de sa mère… Quand je buvais dans ma famille on m’offrais jamais de fort ils savaient que je devenais fou… La dernière fois que j’ai bu de la vodka j’ai vidé la bouteille je me suis assommé j’en suis presque mort je crois que j’étais près du coma éthylique… Les bons moments de l’ivresse ne durent qu’un instant, la solitude se fait vite sentir pesante…  Ça m’a fait tellement mal j’y pense encore aujourd’hui. Mon ambition d’ivrogne c’étais de visiter tous les bars de Montréal. Je pense à mes regretté amis de rétablissement ils sont décédé, je leurs dois beaucoup c’est pour ça qu’aujourd’hui je ne bois plus. C’est la conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!!! À bientôt !!!
Bernard