mardi 8 septembre 2020

Averse


Bonsoir! Bonjour! Ce soir ça va mal, les voisins piochent au plafond dehors ça sent la pluie qui tombe… J’ai peur des américains qui se promènent armés… Le voisin a recommencé a gueuler sur la passerelle, j’ai peur qu’il me tue il dit qu’il s’en fout… Je comprends l’amie qui habitais une habitation à loyer modique mais qui a laissé tomber, ils fument  ils boivent ils délirent comme plusieurs autre… Je sais pas pourquoi il est comme ça je lui ai rien fait, il se rend pas compte de tout ce monde qu’il dérange… Je laisse passer. Ça me rappelle plein de choses, j’ai pas envie d’aller coucher à l’hôtel… Maintenant c’est plus tranquille, ça sent la bouffe de « greasy spoon »… Y’a pas de littérature a faire avec le malheur, dans un refuge personne endurerais ça, je crois que ce voisin sort de prison… C’est une difficulté dans ma vie, je sais pas quoi faire c’est difficile de vous écrire. Le gars je veux pas le stigmatiser mais il est trop malade, il a pas toute sa tête la schizophrénie cogne fort, j’en ai connu des comme lui un moment, ils se sont enlevés la vie… Dans ces moments là je pense à ma puissance supérieure, j’ai pas envie de recommencer la même vie que dans la maison de chambre… J’aimerais qu’il y ait une intervention avant qu’il arrive un malheur, je suis bien seul là-dedans… Je vais rester tranquille et vous écrire… Aujourd’hui j’avais du courrier pour ma pension de vieillesse, j’en ai parlé à mon lecteur de Deux-Montagnes qui va me donner un coup de main. Je sais pas pourquoi j’ai peur de vous avoir écris ça, je vais rester aussi pauvre… Les histoires de petit vieux ça fait pas de la bonne littérature… Je pense au centre d’apprentissage santé et rétablissement, j’en ai encore à apprendre… Ce soir je me sent abandonné, mon lecteur technicien à la Rolls-Royce a fait une bonne pêche, de la truite,  un bon poisson… Demain déjà mercredi en ce moment c’est silencieux et angoissant… J’essaye de comprendre ce que je fait pourquoi je suis ici, j’en suis responsable… Faites vous en pas trop je suis pas psychotique, mon âme est vivante… J’ai toujours cette folie de vouloir savoir comment ça seras quand j’aurai finis mes jours… Je suis juste le fils d’un commis de camp de bûcherons dans son temps dans le bois il travaillait encore avec des chevaux… Encore une bonne odeur, du café… Des chevaux aux machines, du bureau au télétravail une nouvelle façon de faire qu’ils avaient annoncés… Bon! Je sort le moins possible, j’essaye de me tenir loin de la Covid-19, le virtuel ça vaux pas le présentiel mais on verras avec l’expérientiel, ce sont quand même un peu des mots désincarnés. Voilà! Je veux terminer sur une bonne note, pendant ce temps là on cogne les portes. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir!!!
Bernard


lundi 7 septembre 2020

Esprit riche


Bonsoir! Bonjour! La fête du travail se termine si ce n’étais de la Covid-19 tout rentrerais dans la normale… Quand je suis très fatigué la télévision m’abrutis. J’y entend des mots comme abattoir et au visionnement d’émissions françaises y’a des images où est inscrit le journal de Québec et dans le même programme un gars avec un fleurdelysée pas rapport sur son chandail… Un journaliste parlait des gens qui cherchent la notoriété, je me demande ce qu’il faisait là… Je pars à la chasse de mon senti de mon monde intérieur. J’écris ici parce que j’essais de donner du sens à ma vie… Blogueur! Je sais pas… Je préfère me considérer comme un écrivain du vingt-et-unième siècle comme j’ai déjà écrit je veux mettre un peu de poésie dans cette machine, un peu de ce qu’il y a de bon dans l’être humain… Souvenir de sœur Sauvé qui enseignait, elle nous montrais comment écrire l’arobas sans nous dire à quoi ça pouvait servir à l’époque le courriel existais pas… Ça remonte au temps du téléphone à roulette, les copains ont tous finis par se marier et faire des enfants maintenant ils sont à leurs retraite… J’écris pas beaucoup sur Terrebonne où j’ai fait plein de boulot, j’ai fabriqué des skis, des portes de garage, j’ai été assembleur taqueurs comme on disait dans le temps… Je travaillais toujours assez longtemps pour avoir droit à l’assurance chômage, souvenir encore de voyager en automobile avec le patriarche on roulait sur l’autoroute vingt-cinq en écoutant Jacques Proulx qui nourrissait mes angoisses du matin… Je suis devenu ça, un homme qui essais de combattre la stigmatisation due à la maladie mentale… Je me rétablis j’ai beaucoup plus de temps fait derrière que devant… Le patriarche est décédé y’a un moment de toute façon j’arrivais plus à communiquer avec lui… J’ai plus de démangeaisons et de courbatures ça fait du bien. Parfois ma lectrice de l’Outaouais me manquait, elle et son mari on fait leurs vies dans ce pays, ils ont eu deux beaux enfants qui à leur tour ont fondé une famille… Y’en a une autre qui parfois me manque mais elle est partie pour de bon elle était malade… Elle serait fière de son fils et de sa fille… Pour l’instant ce que je regrette le plus c’est de ne plus pouvoir voyager, je reviens souvent là-dessus mais c’est une grosse part de ma retraite… Voilà! C’est mon senti y’a longtemps que je m’en était pas servis, ça me rend triste… Y’a un parfum de savon ça sent bon, avant j’avais pas peur de sortir mais j’avais pas d’argent pour les courses maintenant j’ose pas sortir…. Ça tire à sa fin pour ce soir, si jamais vous y pensez faites une petite prière pour moi c’est toujours utile. C’est un peu ça l’esprit riche la prière et la méditation, bien respirer aussi… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Lâchez- pas on y est, à la prochaine je l’espère !!! Ciao.
Bernard


dimanche 6 septembre 2020

Dérangé


Bonsoir! Bonjour! Pour le voisin qui crie je sais pas trop quoi faire. J’ai peur que ce sois un terroriste… Ça me paralyse… J’ai téléphoné au centre de crise semble qu’il n’y a que la police qui peut intervenir. Je deviens tout mêlé je confonds un voisin avec l’autre mais ce soir c’est assez calme… Je comprends mieux la stigmatisation mais l’échange le dialogue semble impossible… J’ai peur de décompensé de faire une psychose… L’ami m’a rassuré c’est bien évident que si ça devient dangereux j’appelle la police… Pourtant la journée avait bien commencé, j’ai fait une marche d’une heure et demi, me suis acheté de la lecture, un roman dur entre autre… C’est assez facile de parler rétablissement quand autour y’a que des gens qui vont bien…  Je suis très angoissé, je viens de parler avec le voisin en question, lui ai demandé si il avait besoin d’aide, il m’a répondu non mais moi à première vue je crois qu’il décompense… Je lui ai aussi précisé que si je l’entendais encore j’appelais la police, j’espère que ça va le calmer un moment… Voilà! Ça fait plus de vingt ans que j’habite ici, j’en suis toujours à ça pourtant je fais de mon mieux… Ce soir… Comment dire? J’interagis tout mes préjugés remontent à la surface pourtant je devais pas le dire que je téléphonerais à la police… Souvent les gens qui ont le plus besoin d’aide la refusent. Je comprends aussi que dans le parc en face ça crie…  Je vous livre ça à chaud sobrement. Je vais essayer de m’enligner sur autre chose, je pense à Lou qui dans le temps me parlais du « Grand Salon du Domaine Mascouche » un endroit où j’ai passé de bien belles heures, tout ces musiciens, tout ces bands à toutes les fins de semaine… Moi qui ais tant aimé la musique j’en écoute plus. J’étais à jour dans mes connaissances du hit-parade ça me permettais de discuter avec mon lecteur enseignant à la retraite et ancien disc-jockey… Lentement je me calme, j’apprécie les commentaires de ma lectrice                       secrétaire exécutive de syndicat à la retraite. J’entends plein de choses que j’ose pas écrire, y’en a qui sont encore dans le traffic de vélo volé, vingt piastres le prix d’un quart de coke… Je vous illustre ça avec un bouquet d’hémérocalle dans le parc en face…. Le voisin a qu’a parler sur un ton normal ça me dérange pas, je crois que c’est ce qui est difficile pour lui…. L’automne arrive lentement, les enfants sont à l’école y’en a qui finissent leurs saisons de baseball… Le bruit c’est un ressac ça part et ça reviens, je m’apaise… Pourtant quand je l’entends c’est l’enfer… Voilà quelques heures de ma soirée, encore un stigmate que j’ai pour les campeurs rue Notre-Dame selon moi ils sont la cause de tout ce brouhaha. Voilà c’est finis je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Si vous voulez vos commentaires sont toujours bienvenus. À la prochaine je l’espère!!!
Bernard



samedi 5 septembre 2020

Soir fou


Bonsoir! Bonjour! Ce soir la schizophrénie est très présente, le voisin gueule et cogne sur le fer de l’escalier. En ce moment il s’est calmé… Je vous écrirai pas un polar, je suis pas allé à la librairie peut être demain… J’ai parlé voyage avec l’ami, Nouvelle-Zélande où Australie quand les avions reprendront leurs vols, que les frontières seront ouvertes et la Covid-19 disparue… Pour le voisin je veux pas appeler le neuf un un, je fait pas confiance à la police. Pour bien écrire semble qu’il faut pas faire de la littérature, souvenir que moi aussi je gueulais et dérangeait le voisinage. Les passants demandent au voisin si ça va il répond oui… Je crois qu’il essais de se sevrer de ses médicaments… Je me sens impuissant devant lui… Il est pas conscient de sa maladie, psychose? Peut-être… Il ramasse le ballon des gars dans le parc… Parfois tout redeviens tranquille… Je sais pas pourquoi personne, aucun intervenant s’occupe de ce gars, je pense à Pinel… Quand il se passe des choses pareilles je suis désemparé… La job que j’ai c’est de garder toute ma conscience, je suis sortis pour essayer de lui parler, j’ai pas eu de réponse. Je pense qu’il veux pas avoir affaire à moi, il reste dans son délire… Je pense à téléphoner au centre de crise mais comme c’est pas pour moi je sais pas ce qu’il ferais… Je l’ai entendus dire « ça fait du bien à mon cœur »… Finalement comme voisin j’ai changé quatre trente sous pour une piastre… Je vais rester patient y’a surement un travailleur social qui va lui rendre visite… C’est difficile de pas stigmatiser quelqu’un comme ça, il semble pas comprendre que crier comme ça c’est un manque de respect pourtant c’est ce qu’il crie respect!  Maintenant y’a de la musique, à l’entendre gueuler comme ça je comprends pourquoi y’a des gens qui sont effrayé… Il s’est peut être fait un cocktail d’alcool et de produit chimique avec les médicaments c’est assez toxique… C’est pas moi le gérant de l’immeuble, je vais rester tranquille chez moi advienne que pourras… Je rentrerai pas en contact avec lui des plans pour m’infecter au Corona virus. Je vous raconte ça c’est assez heavy, il parle de numéro de téléphone je crois qu’il veux acheter des substances, semble que possession simple c’est plus un délit… Ça me ramène loin en arrière à mes années de consommation… C’est ça le goulag occidental, tout les abandonnés du pays qui brûlent leurs économies, c’est pas le jet-set c’est le trottoir, la rue… Je sais pas pourquoi j’ai ces trois mots « désir égale danger » aujourd’hui à la radio un expert en toxicomanie parlait d’un organe du plaisir qui manquait dès l’enfance aux toxicomanes… Moi j’ai toujours des cravings mais ça dure jamais longtemps… Je remercie pour cette autre journée sans consommer. Voilà! C’est la chute comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard


vendredi 4 septembre 2020

Invisible


Bonsoir! Bonjour! Encore des problèmes avec le voisinage, le fils de l’ancienne voisine qui envois quelqu’un, une jeune femme, le chercher à l’appartement que sa mère a quitté. Il peu pas entrer les serrures ont été changé, le gars il est un peu désorganisé… J’écoute les mots qui me parcourent la tête, comme souvent la nuit j’ai peur je confonds ça avec de l’angoisse. Je reste calmement chez-moi… C’est pas les vendredis soir du temps de ma grande folie, je préfère maintenant vous écrire entouré de souffrant… Y’a toute sorte de monde, c’est le goulag occidental un endroit où on exile les plus mal pris, les multi-poqués, les services sont-là mais la plupart nient qu’ils sont malades, qu’ils ont des difficulté. Ils trouvent  tout ce qu’il leur faut pour assouvir leurs mauvaises habitudes… Parfois je suis fatigué de tout ce brouhaha la folie me gagne je cogne à la porte voisine, je sais qu’il n’y a personne… À moins d’aller vivre en ermite dans le bois y’a pas moyen d’éviter les voisins… Je sais pas pourquoi je reçois un courriel de nouvelles de la Fédération des Travailleurs du Québec… Tout à coups ça se calme… Je pense à mes dix-huit ans à mes petits frères, j’étais pas vraiment un exemple… Je travaillais et le soir je trainais dans les bars jusqu’au moment où je suis devenu malade. Maintenant je suis revenus, je suis pas millionnaire mais en rétablissement, la vie m’a appris quelque petites choses qui me permettent de mieux vivre… Ce soir tout à coup j’ai de la peine je sais pas trop pourquoi… Soixante quatre ans j’aurai un peu vécu… J’ai terminé le mauvais roman, je vais peut-être me rendre à la librairie mais c’est pas une sortie essentielle… J’ai beau moi aussi souffrir de schizophrénie, je stigmatise le voisin qui verbalise la sienne… Je peux avoir une très bonne philosophie droit et devoirs mais quand il décompense je sais pas trop quoi faire. Le voisin c’est un grand poète qui réinvente le langage, si seulement il l’écrivait… La lumière se fait plus rare les journées raccourcissent , de plus en plus de gens font du télé-travail le centre-ville ne seras plus jamais ce qu’il était… On parle de deux où trois ans avant que tout soit rétablis, d’ici là je vais essayer de me trouver une destination voyage… Maintenant la nuit les gens sont moins insouciant ça ne les empêche pas de boire. Voilà, septembre débute un mois encore et les campeurs devront se trouver un abri. Je sais pas ce qui arrive avec les snowbirds et la Floride… J’ai une petite fringale, je vais peut être terminer en me demandant ce que je vais grignoter…. J’ai ouvert un sac de chips crème sûre et oignon… Je les mangerai pas toutes j’ai sommeil. Bon! C’est la chute l’épilogue lâchez pas on y arrive presque. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là. Encore quelques mots, à la prochaine je l’espère !!! Au revoir !!! À bientôt !!!
Bernard

jeudi 3 septembre 2020

Méditation





Bonsoir! Bonjour! Ce soir je suis impatient de vous écrire bien que je sois à court de propos. Je peux vous écrire sur mon confinement volontaire, le goulag c’était l’exil avec le COVID-19 on y reste, on peut plus quitter le pays, pour ce qui est de la ville elle est infectée faut garder la distanciation, deux mètres de distance avec les autres, le masque, se laver les mains et rester chez soi… Je pense à ces insouciants qui faisaient du karaoké, c’est bête… Je crois qu’il y a beaucoup d’alcoolique là-dedans… Je prends mon temps, j’écoute ce qui viens du plus profond de moi. Presque l’automne déjà l’an passé je m’étais rendu à Québec pour un colloque santé mentale, je sais pas ce qu’on en fait avec le corona, je pense à l’immense solitude des malades à tout ceux qui partagent un toit de fortune… On est le trois plusieurs ont dépensé tout leurs avoir, ils vont recommencer les emprunts , vendre le peu de bien qu’ils possèdent, ça fait des mois qui sont longs, parfois ils se trouvent de petits boulots… Avec ça je suis loin de mon senti, j’essaye d’être prolifique avec mes écrits mais inquiétez vous pas je me prends pas pour Victor Hugo… Vieillir c’est affolant plus tu avance plus ça passe vite avec au bout cette chose dont on ne sais rien, la mort, c’est épeurant et angoissant… Je regrette beaucoup de ne pas partir en voyage, j’ai des souvenirs de Trieste en Italie et je me souviens de la Guadeloupe, de ce jeune médecin psychiatre en charge de la santé mentale, il était méprisant et semblait pas apprécier que je parle à sa femme le genre de gars qui te respecte seulement si tu a un titre long comme le bras, en rétablissement c’est pas suffisant… Ouais! Pas de voyage c’est difficile, pas d’avion les frontières sont fermées… J’en profite pour regarder des séries documentaires sur les régions de France et je finis de lire un mauvais roman populaire… J’ai un peu médité en pensant à Saint-Bernard-de-Clairvaux un grand personnage pour réfléchir à l’humilité. Je sais pas si je vous l’ais déjà écris j’aurais aimé apprendre le latin, je suis venu au monde une génération trop tard, au secondaire on enseignait plus ça, les jésuites étaient partis. Je pense qu’il y avait le grec et le latin… Je trouve pas, je trouve plus je pense aux enfants de la super-maman, j’espère qu’ils vont rester longtemps à l’école… Je pense que le regretté patriarche trouvait que l’instruction ça coute cher… Je sais pas pourquoi à mon âge je pense encore aux études, ma vie « professionnelle » est finie… J’aime beaucoup ce que je fait au centre d’apprentissage santé et rétablissement, Recovery College, j’en apprends tout le temps… Voilà! Vous écrire est une des facettes de mon rétablissement. C’est la chute, quelques mots encore, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!! Lâchez-pas je termine, à la prochaine je l’espère !!!  Ciao.
Bernard


mercredi 2 septembre 2020

Me voilà


Bonjour! Bonsoir! Mon très aimable lecteur chauffeur d’autobus de la couronne nord a gentiment et gracieusement réparé ma machine, elle est comme une neuve… Je le remercie de tout mon cœur, je pense à mon lecteur de Deux-Montagnes qui m’a lui aussi donné un bon coup de main… Aujourd’hui dans LaPresse+ y’avait un article sur l’hôpital psychiatrique qu’est devenue Montréal, les campeurs de la rue Notre-Dame, moi je suis habitué ça fait des années que je vie avec des gens qui souffrent de maladie mentale. J’aimerais ça vous dire qu’on s’y fait mais ce serais mentir. Je me bat contre la stigmatisation certains journalistes peu soucieux amalgament toujours un peu rapidement la violence et la schizophrénie, derrière les articles qu’ils écrivent y’a toujours le désir d’enfermer les gens différents… Je pense à ça je sais pas vraiment comment faire pour abattre le mur de préjugés, y’a pas de solution simple… Je comprends les victimes j’ai pas demandé à ce qu’on enferme la jeune fille qui m’a poussée dans le dos rue Sainte-Catherine. Je me rappelle ma jeunesse trop angoissée pour avoir un toît sur la tête je cherchais refuge à l’hôpital encore j’avais tellement peur de cet endroit… Je pense au vivre ensemble comment ça apparait difficile… Moi je veux montrer qu’un schizophrène ça peut vivre en ayant du respect. On parle de droits et de devoirs, je vous l’ai souvent écrit qu’il fallait remplir ses devoirs avant de penser à faire respecter des droits…  Je sais plusieurs préfèrent la rue pour échapper à leurs hypothétique persécuteurs, la rue et le moins de bien possible. Dans le journal ils parlaient des campeurs rue Notre-Dame d’une tente qui a passé au feu, je sais pas mais dans les campings de province ça doit arriver souvent et on en parle pas dans les journaux… Votre humble serviteur est en forme ses courbatures et ses démangeaisons sont disparues… Cette semaine c’était prise de tension, prélèvement sanguin, analyse d’urine et des celles, je crois que je vais vivre encore un moment. Avec mon lecteur chauffeur d’autobus on se disait comment le temps passait vite… Pour ce qui est de la COVID-19 j’ai décidé que je restais confiné, sortir pour le strict nécessaire et l’hygiène… Je pense à Wolinski un grand de la caricature décédé il y a quelques années dans un attentat de ces salauds de terroristes, Wolinski il avait un regard  unique. Y’a aussi Cabu le « père » du grand Duduche que j’ai accompagné longtemps au lycée… C’était le bon temps on pouvait rire sans la peur de se faire canarder. Quand même y’a cette autre terreur la Corona virus faut se protéger… Bon! C’est presque terminé, j’ai encore des petites choses à régler avec la machine. J’espère que ça vous plait que vous vous êtes pas trop ennuyé. C’est la chute j’en profite pour vous souhaiter la bienvenue et comme toujours vous remercier d’avoir lu jusque-là !!! Ça y est c’est terminé à la prochaine je l’espère !!!  Au revoir.
Bernard