Bonsoir!
Bonjour! Ce soir ça va mal, les voisins piochent au plafond dehors ça sent la
pluie qui tombe… J’ai peur des américains qui se promènent armés… Le voisin a
recommencé a gueuler sur la passerelle, j’ai peur qu’il me tue il dit qu’il s’en
fout… Je comprends l’amie qui habitais une habitation à loyer modique mais qui
a laissé tomber, ils fument ils boivent
ils délirent comme plusieurs autre… Je sais pas pourquoi il est comme ça je lui
ai rien fait, il se rend pas compte de tout ce monde qu’il dérange… Je laisse
passer. Ça me rappelle plein de choses, j’ai pas envie d’aller coucher à l’hôtel…
Maintenant c’est plus tranquille, ça sent la bouffe de « greasy spoon »…
Y’a pas de littérature a faire avec le malheur, dans un refuge personne
endurerais ça, je crois que ce voisin sort de prison… C’est une difficulté dans
ma vie, je sais pas quoi faire c’est difficile de vous écrire. Le gars je veux
pas le stigmatiser mais il est trop malade, il a pas toute sa tête la schizophrénie
cogne fort, j’en ai connu des comme lui un moment, ils se sont enlevés la vie…
Dans ces moments là je pense à ma puissance supérieure, j’ai pas envie de recommencer
la même vie que dans la maison de chambre… J’aimerais qu’il y ait une
intervention avant qu’il arrive un malheur, je suis bien seul là-dedans… Je vais
rester tranquille et vous écrire… Aujourd’hui j’avais du courrier pour ma pension
de vieillesse, j’en ai parlé à mon lecteur de Deux-Montagnes qui va me donner
un coup de main. Je sais pas pourquoi j’ai peur de vous avoir écris ça, je vais
rester aussi pauvre… Les histoires de petit vieux ça fait pas de la bonne littérature…
Je pense au centre d’apprentissage santé et rétablissement, j’en ai encore à
apprendre… Ce soir je me sent abandonné, mon lecteur technicien à la Rolls-Royce
a fait une bonne pêche, de la truite, un
bon poisson… Demain déjà mercredi en ce moment c’est silencieux et angoissant…
J’essaye de comprendre ce que je fait pourquoi je suis ici, j’en suis responsable…
Faites vous en pas trop je suis pas psychotique, mon âme est vivante… J’ai
toujours cette folie de vouloir savoir comment ça seras quand j’aurai finis mes
jours… Je suis juste le fils d’un commis de camp de bûcherons dans son temps dans
le bois il travaillait encore avec des chevaux… Encore une bonne odeur, du café…
Des chevaux aux machines, du bureau au télétravail une nouvelle façon de faire
qu’ils avaient annoncés… Bon! Je sort le moins possible, j’essaye de me tenir
loin de la Covid-19, le virtuel ça vaux pas le présentiel mais on verras avec l’expérientiel,
ce sont quand même un peu des mots désincarnés. Voilà! Je veux terminer sur une
bonne note, pendant ce temps là on cogne les portes. Comme toujours je vous
remercie d’avoir lu jusque-là !!! À la prochaine je l’espère !!! Au revoir!!!
Bernard