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Bonsoir !
Bonjour ! Le fils de la voisine est passé chercher son vélo qu’il
avait verrouillé sur la passerelle. Il a pas manqué l’occasion de me traiter de
« gros esti de fif » c’est comme j’écrivais je suis chez moi et il
faudrait que je m’excuse d’être là,
comment dire, la laissé recevoir qui elle veux le jour où la nuit sans suivre
les consignes… Ça s’ appelle de la maladie mentale le goulag occidental en a
une grosse proportion c’est difficile de démêler tout ça gay, schizophrène
alcoolique et toxicomane…tout ça dans la même personne. Parfois pour éviter
tout ça j’irais m’isoler dans le fond des bois mais je connait pas assez la vie
en forêt je survivrais pas. Aujourd’hui c’est le dernier jour du mois malheureusement maintenant les bars ferment à minuit, à peine
le temps de faire une saucette prendre un ou deux verres pour un alcoolique c’est
pas terrible. Disons que de ce temps ci la fortune est pas dans les débits de
boisson. J’ai encore mal au dos après la chute que j’ai fait la semaine
dernière… Je me demande comment les gays vivent comment ils vivent les
insultes? Encore ce soir j’ai regardé une émission sur une région du sud-ouest
de la France, sur les conseils de ma lectrice de Gatineau j’ai regardé un cours
film sur la magnifique île de Noirmoutier… J’ai pensé que si avec son chum elle
faisait un séjour à Paris ça pourrais être amusant de se retrouver là sur la
terrasse d’un bistro…. Je pense encore beaucoup aux départs, aux aéroports et
aux avions… Les chercheurs vont peut-être
trouver un vaccin bientôt… Avec tous ces châteaux en France y’a toujours
quelques choses à voir, faudrait que j’en profite pour renouveler mon permis de
conduire quoi que je préférerais être dans le siège du passager pour mieux voir…
J’ai visité qu’un châteaux en France c’est le Louvres quoi que le jardin du
musée Rodin est très beau c’est un hôtel pas un château, Hôtel Biron rue De Varennes
dans le septième arrondissement, il assure depuis mille neuf cent dix-neuf la
conservation et la diffusion de l’œuvre d’Auguste Rodin (1840-1917) Bon! Je
reviens à mon senti, on arrive à vendredi… Je me prend toujours au jeu, je suis
toujours heureux de vous écrire… Hier avec l’intervenante je parlais de madame
Christine Lagarde présidente de la banque centrale européenne comment c’était
une belle femme à qui le pouvoir allait bien… La France, heureusement je vie
pas là mais j’aime bien y voyager… Lentement j’avance dans la nuit… Quand je
parle de Rodin je pense beaucoup à Camille Claudel une femme, puisqu’on parle
des femmes, de génie… En ce moment je suis dans l’angoisse nocturne je l’écoute
pas je continue à écrire. J’ai presque terminé quelques mots encore pour bien
faire… J’entends le klaxon d’une voiture je sais pas ce qui se passe. Je
termine là-dessus en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je
l’espère!!! Au revoir!!
Bernard
.
Bonsoir! Bonjour! Je suis muet, je sais pas trop quoi
vous raconter ces jours ci mes journées passent devant la télévision des
documentaires extraordinaires sur des départements français ça s’intitule « Les
cent lieux qu’il faut voir » c’est magnifique… Qui c’est qui va aller en France
l’an prochain? C’est bibi! Ici pour l’instant je me confine j’essais de rester
à l’écart de mon prochain… J’ai aussi regarder dans un autre genre une
docu-série sur la mafia de New-York… Rien de ce qu’on ne savait déjà… C’est
étrange je me sens comme une nuit plus tard, ce soir avant d’aller un peu
dormir j’ai pris une
douche, je sent bon… Mon senti
se présente pas de différentes façons c’est toujours pas mal pareil parfois je
sais pas trop quoi pensés des huiles essentielles peut-être que ça pourrais m’aider
dans ma schizophrénie virulente… Encore cette semaine un jeune homme qui a tué
sa mère mon combat contre la stigmatisation se poursuis c’est difficile d’envoyer
quelqu’un se faire soigner quand y’a une demande à l’aide les autorités doivent
écouter. C’est épuisant de ne voir que ça, de n’entendre que la folie
meurtrière, mon combat il est là dans l’ordinaire de la maladie… Comme toujours
à la télé on ne voit que le monstrueux peut-être que ce blog participe à ça la
douleur pathétique de la maladie… Je pense aussi au discours comment dans la schizophrénie
il est souvent insensés et on peine à le reconnaitre… Le sens je m’efforce de
le garder… Je tiens pas à ce que mes écris soient délirants ce soir. Tout ne
passe pas nécessairement par le sentis, souvenir de ce voisin qui m’engueulait
parce-que le ménage était pas fait chez moi. Ils sont venus le chercher dans une
camionnette blanche… Je sais pas pourquoi je m’entête à écrire… Ce soir j’avais
hâte d’arriver à ce moment où je vous écris, j’aime ça! C’est contradictoire… Y’en a toujours pour me dire où je
devrais écrire et comment encore une fois je le répète c’est un journal de
confinement… Parfois les gens sont méchant, les
artistes c’est eux moi je n’y aurais pas droit… Tout juste faire la plonge dans
un bistro de seconde zone… Bientôt ça va faire vingt-sept ans que j’ai pas pris
une goutte d’alcool que je me rétablis… Je vais essayer de garder ça comme ça
pour aujourd’hui… Une journée à la fois le temps passe… Je vieillis parfois j’ai
peur d’avoir une autre maladie… Mes écrits ça tourne toujours autour de la même
chose. Je vous illustre ça avec un arc à Lille en France… Le voyage ce serait
pour m’inspirer d’autre chose… Je suis presque rendus à la conclusion pour
cette nuit. Je sais je l’ai pas l’affaire c’est surtout vous… C’est toujours
difficile de terminer, d’épiloguer… J’essaye de pas m’auto-dénigrer, je suis
seul avec ma « création » quelques mots encore pour vous remercier d’avoir
lu jusque-là!!! Je termine vous êtes bien bon. À la prochaine je l’espère!!! Au
revoir!!! Ciao!!!
Bernard
Bonjour !
Bonsoir ! Toujours à ma manie j’ai visionné différentes émissions télé sur
la France. J’ai hâte qu’il soit possible de voyager. Hier je
pensais à cet heureux moment où nous étions allé manger des huîtres au marché
avec le couple d’amis. C’était agréable… Des moments comme ça j’en prendrais
plein. C’est la nuit de
mardi à mercredi, je vais me faire un
café… Je regarde toujours les aéroports et les avions avec plaisirs hier à la
télévision y’avait un monsieur avec un vélo solex, ça aussi c’était magnifique
j’ai pensé au copain instituteur à la retraite… J’ai pas tellement besoin de
chercher mon senti vous l’avez là… Je suis malheureux quand ma lectrice
privilégiée fait pas son commentaire… C’est
toujours le journal du confinement, ce soir j’ai une réunion virtuelle
pour préparer une formation sur la stigmatisation… J’ai de la difficulté à
écrire… à la télé y’a des recettes typiques de chaque régions ça semble
délicieux. Hier on a discuté des rechutes comment parfois il faut passés par là
moi j’y tiens pas, je sais que si je rechutais on me laisserais chuter jusqu’à
la mort, je reste donc abstinent pour aujourd’hui… Je vois souvent des gens qui
disent avoir eu un problème avec l’alcool et qui consomment encore, je trouve
ça malheureux… Ce soir je vous illustre ça avec la fontaine du parc
du même nom… J’ai le Hey Joe de Jimmy Hendrix dans la tête, je suis souvent
angoissé la nuit j’ouvre la boîte de biscuits. L’équipe locale de hockey a perdu son match préparatoire.
Samedi les matchs éliminatoires commencent… Parfois je me questionne sur ces écritures,
y’a une voix en moi qui dis que je sais pas écrire pourtant je suis toujours
heureux de vous écrire quand la nuit arrive… L’enfer,
quoi dire de l’enfer c’est peut être ça qui nous rends meilleurs… Ce soir avant
de vous écrire j’ai dormis un peu, mon propos est pas très fort parfois je m’étends
et j’essais de trouver ça arrive pas, c’est le vide total… Je sais pas si j’avais
fréquenté le milieu universitaire si j’écrirais. Je veux pas faire une job de
cochon… Je pense à tous ces grands écrivains talentueux qui se sont enlevés la
vie. Je sais l’idée de mourir donne pas plus de talent. Je me répète j’ai écris
ça ailleurs… Le nouveau c’est tout simplement que je reste seul confiné pour me
protéger… Voilà! Je suis rendu à la partie la plus difficile, terminer avec du
sens ce que je voulais vous écrire, il s’agit pas sens comme essentiellement de
senti, cette profonde blessure sentimentale, je sais pas si je peux écrire ça…
J’en arrache c’est pas douloureux mais c’est sans bon sens. Je me donne la
permission, j’écris essentiellement mon sentis parfois je crois qu’on veut me l’interdire.
Un dernier petit mot pour notre lecteur technicien à la Rolls-Royce qui est sur
la côte nord j’espère qu’il fait bonne pêche. Comme toujours je vous remercie d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine!!!
Bernard
Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui j’ai regardé des
émissions sur ce qu’il y a à voir chez nos cousins français. Je commence à être
friand de châteaux je vais vous illustrer ça avec une photo du Louvre. J’attends
juste que la pandémie se calme et je traverse… Pour ce qui est de mon senti on
dirais que mon bas du dos veux me lâcher, j’ai peur… Mardi de fin de mois il y
eut un temps où j’avais plus rien à manger et où j’empruntais de l’argent quand
j’en parlais à l’intervenante elle me disait de vendre mes livres. Je voulais
pas faire ça ça aurais été comme m’arracher le cœur une deuxième fois… Je pense
à cette dame qui disait si c’est des produits du terroir de proximité sans
pesticides j’aimerai pas ça!!! Je crois qu’elle en voulait plus à la personnalité des
marchands des petits producteurs tous en convivialité et cherchant tous à faire
revivre le terroir, une nouvelle vie pour les produits français… Je dois vous
dire que pour moi le vin c’est plus possible à l’époque j’adorais ça mais
maintenant je peux plus… C’est peut-être ça que la dame aimait pas, la façon qu’ils
ont de présenter leurs vins… Ici les éleveurs que je connais dans ce genre là
ce sont les poulets d’Angèle à Saint-Esprit tous les babas cool y vont… J’ai l’habitude
de dire tant qu’à se nourrir
naturel sans viande pourquoi ne pas manger la moulée directement on saute une
étape dans la chaîne alimentaire… Je reviens aux vins de tous les alcools c’est
celui que je regrette le plus mais finalement j’avais le vin triste… J’ai
jamais voulu être un macramé, manger végé et me soigner aux huiles
essentielles. Quand on est pauvre on se nourris pas chez Tau où chez
Rachel-Béry… Je sais pas si ils se font des B.B.Q. tout nu sur la plage en se
faisant du taboulé où des sandwichs au tofu… Je vous écris ça et je bave
vraiment… Je pense à tous ces maraichers biologiques qui attendent la main d’œuvre
mais sont pas disposés à garder les gens d’ici même si ils sont moins rapides
moins efficaces que les sud-américains. Changement de propos la musique a pas
changé le monde, je pense à ces jeunes filles à ces enfants qui font la file
pour rentrer au club, toutes aussi peu habillées que des rock-stars, Karl Marx
se tiens pas dans les boîtes de nuit… Comment vous raconter ma finitude, les
gens qui changent leurs alimentations, comment après avoir vraiment crevé de
faim j’étais mal venus de critiquer la bouffe que la douce cuisinait. J’ai
quand même toujours beaucoup adoré les frites et les burgers… Bon ! C’est
presque la conclusion, j’ai pas lavé la vaisselle d’hier, je cherche comment
aboutir, l’épilogue c’est pour que vous reveniez… Ça vous plait ? N’hésitez
pas à le faire savoir. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là !!!
Voilà c’est une courte conclusion. À la prochaine j’espère, au revoir !
Bernard
Bonsoir !
Bonjour ! Le week-end est presque terminé. Demain y’en
a encore plusieurs qui vont être en vacance. Ma blessure à la main semble
guérie c’est toujours le journal du confinement aujourd’hui je suis pas sortis…
J’ai essayé de dormir quelques heure j’y suis pas arrivé. Je vais vous tracer
une carte de mon senti, la langueur, la longueur, l’ennuis et la nostalgie c’est
pas tout mais c’est ce qui me viens tout de suite à l’esprit avec le temps c’est
moins virulent mais je ne peux m’empêcher de pensés à avant la maladie quand j’étais
un jeune homme actif et heureux, y’a ces quarante ans qui sont passés entre les
hospitalisations, les consultations et le délire psychotique… Je l’aurai quand
même pas toute ratée ma vie souvent quand je sortais je rentrais pas manger
pour souper. Le beauf avait pris ma place, c’est tant mieux… Parfois j’avais
des discussions brillantes avec des jeunes filles souvent j’apprenais qu’elle
allait se marier et le copain me signifiait de pas revenir pourtant j’aurais
beaucoup aimé continuer la conversation avec elles… J’étais admiratif je savais
que c’était des universitaires nos causeries étaient tout mais pas
superficielles. Moi ce que j’ai appris c’est dans la vie, ça fait quelques
années que j’ai cessé mes mauvaises habitudes. J’aime bien les échanges au
début d’une relation c’est riche mais malheureusement ça dure pas… Je sais pas si
mon lecteur technicien à la Rolls-Royce se souviens des chapeaux de paille que
le regretté oncle Bernard nous avait acheté pour aller pêcher avec le
patriarche dans une petite rivière… Je pense aux petites maisons à colombage
que le cousin fabrique, elles sont magnifiques, hier j’en ai vue de vrai dans
une émission sur l’Alsace… Ce soir je suis content de vous écrire, je reste
chez moi de peur d’être infecté… Je capote toujours autant quand je vois des
aéroports et des avions y’a toujours ces critiques pour dire qu’on voyageait
trop, eux ils se sont tout permis et nous même après la pandémie on devrais
rester grounder… C’est étrange quand je suis couché j’essaye de faire des
phrases avec des formules alambiquées, j’y arrive pas… Demain réunion zoom du
groupe Reprendre Pouvoir, je sais pas ce que je vais raconter, mes fins de
semaine difficile mais aussi le grand plaisir que je prends à vous écrire… Je
sais pas si votre lecture est celle de mon senti? N’empêche j’ai hâte qu’ils
trouvent un vaccin mais je crois pas que ce seras pour demain. Je vais me gaver
d’émissions sur les régions françaises faute d’y être ça me feras rêver. Je
suis content la fin de semaine est terminée encore aujourd’hui j’ai pas affaire
à sortir. Les cultivateurs se plaignent du manque de main-d’œuvre la dernière
fois je suis allé dans un verger de Frelishburg, je suis pas resté deux jours
je ne sais pourquoi on m’a renvoyé… J’arrive à l’épilogue à la conclusion.
Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!
Bernard
Bonsoir !
Bonjour ! J’ai commencé la nuit avec une douche et du parfum, je puais
trop… C’est la nuit de samedi à dimanche, je pense aux enfants de la
super-maman qui sont surement très heureux dans un été pareil… J’aimais l’été j’essayais
d’attraper des sauterelles que je mettais dans un bocal avec des brindilles
parfois j’avais quelques lucioles, mouches à feu … Le climatiseur fonctionne
toujours… Je regarde des émissions télé sur la France, j’espère que le
printemps prochain ce seras réglé pour la covid-19 que je sortirai royalement
de mon confinement avec un voyage en France. Je pense surtout à la rue
Mouffetard. Les vacances de la construction sont commencée, Montréal est désert,
il est minuit bientôt les bars vont fermer c’est pas des endroits pour les gens
honnêtes…J’ai trop consommé ça m’a mené aux psychoses c’est pas drôle… J’ai
tellement cherché ce que j’avais ça se résume à la schizophrénie,
les filles riaient de moi je gobais n’importe quoi… Je croyais pas que les
hallucinations ce serait aussi douloureux.
Dans mon adolescence tout se passait à l’école polyvalente, les fêtes à
la cafétéria, les vendredis et samedis soir, la messe à l’auditorium le
dimanche et le lundi on allait à l’école… Je pense à la fratrie j’espère que
tout va continuer à bien aller… Semble qu’il y a trop de vacanciers en Gaspésie
pendant ce temps-là je continue mon confinement, je laisse passé… Encore un
souvenir du grill à l’hôtel Central j’y allais parfois après la soirée… Je
sortais seul en ville c’était triste je me cherchais de la compagnie que j’ai
jamais trouvé et je buvais, je buvais… Un coup de marteau dans le front. À l’époque
le dernier autobus des Mille-Îles au terminus Henri-Bourassa était à minuit
quart ça laissait pas beaucoup de temps pour boire en ville… Ça pris du temps
avant que je comprenne que je devais arrêter de boire sinon c’était la mort… Je
pense à un voisin qui je crois est retourné consommer, il se la rend pas facile…
Y’a de belles mises en scène avec les alcooliques pourtant on vois pas les
drames… Tout à coup y’a un parfum d’Europe, c’est bien… Je pense à la torture
des bars de danseuses, comment tout ce sexe rends malades… C’est sans compter
la détresse des épouses légitimes seule avec les enfants à la maison pendant
que monsieur fait la tournée des grands ducs…L’alcool dans notre société c’est
presque sacré ça participe à plusieurs rituel ne serait-ce que la rencontre d’un
ou d’une partenaire… Je me dis j’y parvenais pas j’avais beau forcer aucune
rencontre… Maintenant je suis seul et abstinent c’est mieux comme ça… Quelques
mots encore, lâchez moé pas je vous écris une conclusion. Pour moi quand j’étais
jeune j’arrivais pas à comprendre les femmes et quand je me suis accoté j’ai été très malheureux. Voilà c’est l’épilogue
la conclusion je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir lu
jusque-là!!! Ça y est c’est terminé pour cette nuit. À la prochaine!!!
Bernard

Bonsoir !
Bonjour ! Après cette brève pause technique je reviens au format régulier.
J’ai eu la chance d’être aidé par mon lecteur de Deux-Montagnes toujours aussi
généreux et c’était son anniversaire aujourd’hui. C’est la soirée de vendredi.
Souvenir de ce qu’ils appelaient un bavarois, ils y vendaient de la bière pour
la bonne cause, le hockey mineur, des voyages pour les étudiants, différentes
levées de fond. J’espérais toujours m’y faire une blonde, une copine mais à la
fin de la soirée j’étais toujours trop saoul… Vendredi d’été deux milles vingt,
pandémie covid-19 et chaleur… J’y vais avec mon senti, lentement les compagnies
aériennes reprennent du service, la travailleuse sociale me disait que le
printemps prochain le corona virus serait battus moi je me prépare au pire… J’aimerais
bien avoir une écriture coulante, j’observe pas grand-chose… J’aimerais me
trouver un éditeur mais ils veulent pas se salir les mains… J’entends les motos
dehors avec ce temps ils peuvent se réjouir… Je me fait peut-être des idées sur
mon ‘’talent’’. Le goulag est tranquille cette année pas de feux d’artifices et
à peine une présence de la plage au pied du courant. Demain matin je vais
aller au supermarché… J’essais de faire court de couper dans le gras…
Une pensée pour l’ami décédé ce printemps… Ouais! On aime pas trop les
transports contemporains mais que dire des belles d’autrefois? Y’auras toujours
quelqu’un pour dire que c’était mieux dans le temps. Ce soir j’y vais lentement
mon téléphone fonctionnait pas il était pas branché dans la bonne prise… Je pense au
Cow-boy à Paris de notre ami Faulkner ses chansons mériteraient d’être plus
connus. Quand je change d’horaire d’écriture je deviens tout débalancé, ce soir
chez moi ça sent la pomme de terre cuisinée… Y’a beaucoup de circulation le
pont de la rue Notre-Dame est fermé…
Malgré tout je trouve que ce bout de vie là passe trop vite. Je pense à mes
lecteurs anonymes, je veux pas les décevoir mais parfois je songe à arrêter
tout ça… Faut que j’accepte que je suis pas toujours très inspiré… C’est
étrange je me suis tordus le poignet gauche la douleur s’en va maintenant j’ai
des courbatures dans le dos mais ça disparait… Je vais bien dormir mon lit est
fait, des pages et des pages de blog y’aurais beaucoup de travail pour en faire
un livre. Je trouve plus je suis vide… Quelques mots encore, je pense au gars
qui portent toujours les cheveux longs et se tressent la barbe, je sais pas ce
que ça veut dire c’est comme les tatouages… Maintenant j’ai sommeil je termine
ça et je vais dormir… Je sais pas pourquoi je pense à mémère la mère de la
matriarche, peut-être à cause du chignon des jeunes filles qui me la rappellent…
Voilà c’est mon journal du confinement pour ce soir, j’ai pas dit grand-chose mais
heureusement je me suis pas trop basher. Comme toujours je vous remercie d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!!
Bernard