dimanche 12 juillet 2020

Entrain


Bonsoir! Bonjour! Hier soir j’ai regardé un film d’action, j’ai bien aimé ça. On est dans la nuit de samedi à dimanche. C’est vraiment bien, y’a plus personne qui va à côté, je suis chez moi tranquille… J’essaye de vous dire mon senti, j’ai de la douleur pour les deux enfants qu’on a retrouvé… Je suis chez moi au frais et je cherche les mots pour mieux vous décrire mon état… Partez pas en peur je ferai rien de malheureux… Je rêve encore de voyage mais les chroniques médiatiques me déconseillent de partir. Je reste donc chez moi seul, confiné… J’ai sortis les bonbons, je voudrais tellement avoir une écriture exceptionnelle mais je travaille avec de l’ordinaire… Avec le temps tout se calme, hier je réfléchissais au nom de mon blog Goulag, c’est heavy mais ça reste quand même un lieu d’exil occidental, je garde le nom c’est un quartier où sont parké les plus démunis, l’indigence les tue… Ma prose est pas tellement légère cette nuit… J’entends une sirène comme si vraiment y’avait un couvre-feu sur le quartier, comme si on devait courir aux abris… C’est ma peur ma paranoïa, cette nuit les bars sont fermés, y’en a tellement je crois que c’est pour nous garder dans le quartier confiné… Les bars vont avoir de la difficulté à garder leurs clientèle, j’essais de réfléchir à comment les alcooliques vont se comporter… Toujours fou et toujours plus d’alcool à en perdre la carte à ne pas vouloir quitter, mais vraiment je ne sais pas y’a longtemps que je ne fréquente plus ces endroits… Mon sentiment sur les débits d’alcool c’est que c’est pas des bizness honnête, qu’ils peuvent pas rester en affaire en servant un verre par client, ils ont besoin de plusieurs gros buveurs. Mais je comprends que ce sont des lieux pour les jeunes… Maudit alcool! Les souvenirs que j’en ai c’est d’avoir reçu des coups de poing sur la gueule, de m’être fait tordre le bras et assommer c’était pas brillant brillant mon affaire… Pourtant je recommençais toujours, je comprenais pas… Encore la même thématique, je vois des gars vider le frigo des chambres d’hôtel de gentilles petites bouteilles… La pluie a cessé, les itinérants cherchent un endroit pour passer ce qu’il reste de la nuit… Je reviens au voyage on peut presque plus en faire en autobus, en train, en avion donc comme je le disait au début je reste confiné. De nos jours je crois que c’est plus simple, je ne cautionne pas, de fumer du cannabis que de boire de l’alcool… Fumez en du bon si vous voulez vous payer une bonne psychose paranoïaque, ça fait mal en clisss cette folie là… Pour moi c’était y’a longtemps je veux jamais oublier… Voilà! J’ai presque terminé pour cette nuit, c’est encore la difficile conclusion, l’épilogue… Dimanche, le climatiseur fonctionne, comme toujours de la même façon je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore vous y êtes presque arrivé, à la prochaine je l’espère!!!

Bernard

vendredi 10 juillet 2020

Bootleg


Bonsoir! Bonjour! J’ai dormis un peu, je viens de me lever je suis dans la fraîcheur du climatiseur. Je crois que je délire  très heureux du départ de la voisine. Je vais me préparer un café… Il est vingt-trois heure huit je suis pas mal  désappointé  de pas pouvoir partir en voyage… Quand il fait chaud comme ça dehors y’a des parfums d’Europe, c’est très agréable… Je suis toujours confiné je préfère ça à la maladie… Aujourd’hui j’ai pas d’inspiration poétique… C’est bientôt samedi, souvenir de la matriarche qui me disait que ça prenait du temps avant d’avoir une maison. J’en ai jamais eue… Je me débâtissais plutôt que de bâtir… J’aime bien les photos de la plage à Deux-Montagnes tout près de chez mon lecteur collectionneur d’automobiles… Je vais vous illustrer ça avec une photo de plage virtuelle qui auras pas survécu, c’était un jolie endroit on pouvait y faire des rencontres enrichissantes culturellement… J’y avais rencontré le fondateur du musée Louis Hémon à Péribonka qui est aussi si je me souviens bien le lieu de naissance de la matriarche. Je sais pas si les feux de forêts vont être bon pour les bleuets… Parfois je me demande ce qu’aurais été ma vie si le patriarche était resté au lac et même si j’en aurais eu une de vie? Montréal comme toute les grandes villes à toujours attiré les immigrants qu’ils soient du Liban où du Lac Saint-Jean, c’est une ville qui tiens pas toujours ses promesses… Pour les vacances cette année ce seras pour plusieurs balcon-ville… Je pense au fils de ma nièce qui commence a joué dans les sports organisés. Je lui souhaite du succès et d’aimer ça, moi j’étais pas bon c’était difficile d’aimer ça. Je jouais sur le banc j’encourageais mes coéquipiers… D’ailleurs je la salue ma lectrice photographe… En temps de canicule le goulag occidental est tranquille… Pas de sortie pour moi aujourd’hui, j’ai tout ce qu’il me faut… Quand je « jouais » au baseball j’étais porteur d’eau pour mes collègues… J’avais pas de talent sportif, j’ai toujours cru que mon seul talent c’était d’écrire. Beaucoup plus vieux j’ai essayé d’être arbitre dans une ligue de softball maison là aussi j’ai pas réussis. Écrire! C’est pas une obsession  mais un plaisir, une façon de passer minuit, je sais pas ce qu’ils sont devenus les camarades d’avant la maladie, d’avant la folie… Ça fait longtemps et il ne resteras peut être que ça ce que j’écris… Voilà! C’est presque l’épilogue, je vous aurai voler encore un peu de temps sans raconter rien d’édifiant… C’est affolant pourtant j’essais de trouver la paix après plus de vingt-cinq ans au même endroit… Cette nuit y’auras peut-être des pluie acides de quoi vous dessécher la peau… Voilà vous avez une petite idée de ce à quoi je me consacre… Y’a toujours cette difficulté d’écrire la conclusion mais j’y suis déjà. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!  Bye!!! Ciao!!!

Bernard

jeudi 9 juillet 2020

Franc


Bonsoir! Bonjour! Encore ce que j’appelle mon journal de confinement.  C’est vraiment vrai elle n’est plus là ils ont changé les serrures des portes d’entrée. Je me tiens confiné, ils vont pouvoir commander au bar jusqu’à minuit et quitter à une heure… Y’a plus vraiment de plaisir, assis à deux mètres de l’autre, avec un masque, des cloisons… Il va s’en trouver pour se saouler et contester ça, y’a plus de night life possible… Moi je sors pas, j’entends un gars gueuler dehors peut-être qu’avec le départ de la voisine il a perdus un endroit pour passer la nuit… Je l’ai déjà écrit je suis chez moi et faudrait que je m’excuse aux itinérants d’être là… Je pense qu’en restant confiné je coûte moins cher à la société… C’est la nuit de jeudi à vendredi plusieurs vont consommer c’est jour de paye, je vous dis ma peur de retourner dans ce monde-là… Ouais!!! On se rafraîchis en pensant aux tempêtes de neige de janvier. Pas besoin de grand-chose pour s’infecter juste de mettre une main où il ne faut pas je crois… Hier j’ai participé à une réunion virtuelle  du Centre d’apprentissage  santé et rétablissement, c’était difficile j’ai saisis qu’à la toute fin ce que je faisais là. C’était des remarques pour préparer et peaufiner une présentation d’un atelier sur la stigmatisation en premier lieu virtuellement pour une version écourté et ensuite en présentiel pour la version complète… Je m’excuse ce soir j’avais besoin d’écrire ça pour mettre de l’ordre dans ce que je fais… La poésie est loin… J’aimerais donc ça, j’aimerais donc ça que la poésie s’attelle à moi et me laisse la tirer dans des versants aux sentiers escarpé quelque chose pour utiliser le mot ornière à bon escient…  Cherchez pas l’humour je suis incapable j’ai pas ce sens-là… Ce soir j’ai dormis un peu, je crois que l’écriture est affaire d’émotion de sentiment, faut savoir les nommer, je tombe souvent dans la nostalgie, la mélancolie sans parler de l’affect… Comment dire j’aime et se sentir bien… L’amour ça laisse toujours des pistes d’efféminé, je… Ce chemin là je l’ai déjà pris ça mène à rien… Je sais pas pourquoi j’ai un « voilà » du regretté René Le Cavalier dans la tête… J’hésite à vous écrire et dans ce temps-là si je m’écoutais j’irais vers l’autodénigrement, la fausse humilité du taré… Le souffle c’est ce que ça prend… Je vous parle pas de la chaleur le climatiseur me rend un fier service… Bon! Encore quelques mots, demain matin je reste encore chez moi, souvenir de l’humidité collante dans la shop où j’étais balayeur, je m’ennuis pas de ça… Ça me reviens toujours ces flashback de travail pourtant je suis à la retraite… Le calme est revenus la passerelle est déserte et c’est tant mieux, je termine comme j’ai commencé, je suis plus très inspiré j’entends encore une fois une voix dehors. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard

mercredi 8 juillet 2020

Ordre


Bonsoir! Bonjour! La voisine dérangeante est partie, la passerelle est tranquille c’est souvent comme ça quand ils ont des problèmes ils déménagent… Aujourd’hui j’ai une réunion virtuelle du centre d’apprentissage santé et rétablissement, on prépare notre formation . Je vais essayer comme à l’habitude d’y aller avec mon senti, si vous ne voulez plus recevoir mes mises à jour faites le moi savoir je cesse tout de suite mais c’est quand même le seul moyen que j’ai pour diffuser mon écriture. Je sais y’en a plusieurs d’entre vous qui n’y croient pas pour qui ce que j’écris ne vaut rien…

Habitude solitude plénitude

Comment écrire avec amplitude

L’émotion l’attitude

Tout  ça n’est que prélude

À l’hébétude

Voilà! C’est un court poème, je sais j’ai pas la culture et le vocabulaire de plusieurs d’entre vous mais soyez indulgent… J’écoutais une artiste parler elle disait que pour arriver à quelque chose fallait y consacrer des heures des jours et des nuits. Je fais ça mais j’arrive à rien… Je compose et vous disposez, si au moins j’avais un livre! Je pourrais quand même pas vous inviter au lancement pandémie oblige… Pour ce qui est de « l’art » on préfère les choses en dur concrète, les mots mais qu’est-ce que c’est que ça? On en a rien à cirer! Pourtant… C’est vrai qu’on peut pas être un grand poète, je les nommerai pas lisez vos préférés… Je sais, je sais je devrais me taire où au moins attendre la musique… Je reviens à la voisine je suis certain qu’elle  est partie embêter la vie d’autre personnes. J’ai peur de la voir surgir… J’y crois pas à son départ mais je les ai vu sortir et charger son mobilier. J’ai peur qu’il y ait des squatters qui s’installent, elle va m’ennuyer jusqu’au bout. Je trouve que c’est pas vraiment une bonne idée de déconfiner les bars, après quelques verres la covid-19 ça nous fait plus rien, je parle comme un malade qui veut mourir  mais oui ça rajoute un moyen de plus à qui veut en finir sauf qu’il risque d’en emporter d’autre… De toute façon une barmaid me l’a dit, les bars c’est pas fait pour discuter, je n’y vais plus… Cette carence affective c’est ce qu’il y a de plus difficile à vivre… Voilà! J’en rajoute toujours à «l’œuvre », j’espère que mon lecteur à la sclérose vois pas ça comme une compétition. Nos deux situations sont incomparables… J’aimerais beaucoup bien écrire mais je sais pas ce que c’est… Je vous laisse juge, quelques mots encore, je suis bien je suis au frais, j’essaye de pas écrire comme un porc… Parfois surgit cette fausse idée de complot contre moi, la paranoïa que je réussis à raisonner… N’est pas Kafka qui veut. Je vais dire comme on me disait dans le temps. « Tu te fait des accroires » je termine là-dessus. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas c’est terminé, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard


mardi 7 juillet 2020

Softail


Bonsoir! Bonjour! Je suis heureux d’avoir la climatisation c’est beaucoup moins lourd. Je pense encore à partir, Le Louvre vide ça fait rêver. Pour le moment je ne programme que les sorties essentielles, je préfère ça à l’infection… Je pense à mes pairs, ceux qui sont itinérants et qui veulent aller aux toilettes, j’espère qu’il y a des restaurants qui leurs ouvrent la porte… C’est pas si simple que ça vivre dehors pendant la covid-19 et la canicule… Ai dormis un peu, me prépare un café c’est la nuit de mardi à mercredi.  Je pense aux écritures sur les rochers le long de la  Saint-Maurice, « Jean-Pierre love Louise »… C’était à l’époque où nous allions au  Lac Saint-Jean avec les parents au retour on aurais bien aimé que le patriarche arrête chez Caillette à Maskinongé pour acheter du fromage en grain souvent on en avait acheté avant du cheddar de la fromagerie Perron, Maskinongé c’était toujours la Mauricie. J’étais trop jeune pour me rappeler le Louiseville de la famille Ferron… Je pense aux voitures à comment s’est développé le marché de l’automobile le dictat qui voulais que chacun est la sienne cet amour pour les machines… Je sais pas comment vous décrire ce besoin viscéral  d’une auto, il est un peu tard bien que l’économie tourne encore autour de ça…. Souvenir encore de comment on avait été enchanté de notre séjour au camping de La Tuque comment c’était magnifique que du bonheur… On aimais ça on aurais aimé y séjourner tous les week-ends c’était un terrain organisé… Mon lecteur technicien de la Rolls-Royce et moi on couchait pas dans la tente roulotte mais bien dans une petite tente, le soir la matriarche essayait de nous faire peur en nous berçant avec des histoires d’ours, je me souviens plus si on pouvait pêcher… Je crois qu’il y avait un lac artificiel et de la truite ensemencée… Entre La Tuque et Chambord on aimais pas beaucoup la route c’était surtout le désert de la forêt, des épinettes ont préférais beaucoup les petits hameaux… Les maisons sur le papier noir on trouvait que ça faisait dur avec notre regard d’enfant qui comprenais pas que ça pouvait être des chalets… Le patriarche aimait l’aventure nous faire faire des voyages pareils… Parfois on arrêtais au Lac Bouchette…. Je crois que je vous ai déjà raconté ça, ça m’a marqué, je me répète… Je me souviens plus combien ça prenais de temps mais parfois on arrêtais pas. Je garde toujours le souvenir du zoo de Saint-Félicien des ouananiches qui remontent la rivière… Y’avait aussi Val-Jalbert, la chute… Quand on arrivais au lac j’aimais bien la vue qu’on en avait… Je vous parle pas des bleuets j’aimais pas en cueuillir, on faisait le tour de la parentée des vieux oncles sur des fermes à Sainte-Jeanne d’Arc et le rang de gravelle poussiéreuse.  Voilà je termine là-dessus comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! C’est la conclusion, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 6 juillet 2020

Gitan


Bonsoir! Bonjour! J’ai une douloureuse blessure à la main depuis que je me suis écrasé dans la rue la semaine passée tout près du centre Jean- Claude Malépart. Le vieux soldat appelait ça un wreck center, un centre pour s’échouer en mauvaise traduction… Hier la voisine a sortie tout son stock mais elle a dù le remonter pour le faire  traiter parce qu’elle croyait avoir des punaises… Les exterminateurs vont passer chez moi jeudi matin juste comme précaution y’en a pas… Je sais pas à quoi elle s’attendait la voisine à recevoir tout ce monde… J’espère que ce seras pas trop compliqué… Je cherche une photo pour vous illustrer  ça je trouve pas… J’ai trouvé! Cette nuit ça sent la bouffe… Petit message à la super-maman, j’ai regardé toute les séries Dark j’ai pas trouvé ça très bon, mélangeant si y’a de quoi… Pendant que je poétise le climatiseur climatise, hier les déménageurs de la voisine l’ont presque arraché…Ouvert la boîte de biscuits… Je la viderai pas… C’est déjà mardi, la nuit est silencieuse, j’attends que le climatiseur s’arrête souvenir de l’air climatisé à la taverne on gelait… Je me répète je me tiens confiné c’est mieux comme ça… Je pense aux classes de l’école secondaire, certaines avaient pas de fenêtres que des murs de béton à mon dernier boulot c’était dans une de ces écoles, je pouvais pas m’empêcher de pensés à l’architecture d’une prison… Enfin c’était y’a longtemps… Ça cogne dans le mur, j’ai hâte que la voisine sois partis. Je reste conscient que ça peut être pire avec la prochaine…. J’aurai pas bâtis grand-chose à part ces quelques phrases ces quelques mots… Écrire et lire voilà ce qu’il me reste, lire des romans d’écrivains mettant en scène des écrivains!!!! Quand je suis debout comme ça la nuit, je me dis que demain j’irai nulle part, je dormirai… Quand j’écris c’est beaucoup pour me donner du courage. Je sais pas si vous comprenez que l « œuvre » se fait la nuit accompagnée par l’insomnie… J’y vais là un peu avec mon sentis, parfois j’ai sommeil mais je continue c’est le prix à payer. Me suis préparé un café, je sais pas pourquoi j’ai ce que j’appellerais un sentiment européen, une sorte d’émotion d’outre-mer… Malheureusement y’a pas de départ possible, je vie mon exil dans le confinement… Y’a pas que le départ, le retour aussi est important, je vivrai pas trois fois l’exil, la schizophrénie, le goulag, et le voyage… C’est dire la complexité des choses… Ça y est presque encore une fois pour cette nuit. Quelques mots encore pour dire je ne sais quoi, je pense aux valeurs, l’importance… Je sais pas pourquoi je termine en pensant aux autres locataires de la maison de chambres que j’habitais y’a longtemps… C’était pénible et difficile pas loin y’avait la galerie d’art de l’université Concordia toujours intéressante… Voilà! C’est terminé, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!! À bientôt!!! Bye!!!

Bernard

dimanche 5 juillet 2020

Black


Bonsoir! Bonjour! J’affronte le vide, la prose sans propos. Souvent j’oublie mon âge, je suis assez vieux pour mourir. J’ai sortis le sac de bonbons, je me gave… Je sais pas trop sur quel chemin vous guider ni même où je vais… Trompez vous pas la pandémie de COVID-19 est pas terminé faut redoubler d’ardeur pour appliquer les consignes. Moi je reste encabané chez moi ça me sauveras je l’espère. Je dis merci pour ses commentaires à ma lectrice des Impatients… J’ai dormis un peu et fait un cauchemar à propos d’un copain pour qui je travaillais, c’est toujours la même poutine… C’est encore mon journal de confinement, j’aimerais bien pouvoir partir mais chacun se méfie de l’autre… J’ai pas envie d’aller m’isoler en terre étrangère… Cet été à Montréal y’a pas de fêtes, pas de feux d’artifices, pas de spectacles de toute façon les étés précédents je restais chez moi, confinement avant la lettre… Je vois les buveurs de bière pathétique seul à leur table ils contemplent leurs verres à moitié plein parfois même ils lui parlent… Ça été mon premier contact avec l’univers alcoolique, ce buveur qui commandait deux bières une pour lui et une autre pour le fantôme avec qui il discutais. Encore ce monde!!! Je vais revenir à mon sentis, j’ai le cœur lourd, l’âme en bataille, une douleur sentimentale qui cherche à s’exprimer, la souffrance comme « moteur »… J’aimerais beaucoup écrire le bonheur, les moments heureux dehors un gars crie Saint-Denis!!! Peut-être pour me faire penser aux terrasses sur cette rue… Dans toute ces années j’ai pas eu conscience d’être heureux, la destruction de soi c’est terrible. Le soleil viens de se coucher, je sais pas comment ils vont faire dans l’ivresse et les consignes… Mes bonheurs je les trouvais toujours dans la lecture une chose que je n’ai jamais abandonné… Ce soir je me fouille le sentis avant minuit… Ma famille elle était statique avec ses histoires de bois, de chantier de bûcherons… J’ai jamais réussis à avoir un lieu où je pourrais échanger sérieusement… Me bâtir des histoires gratifiantes… À la maison  le dimanche au souper les parents discutaient souvent des chantiers de coupe de bois parlaient de l’un ou l’autre des bûcherons qu’ils avaient rencontrés, quelle époque! J’avais pas compris qu’il fallait que je me bâtisse une vie… J’étais d’un milieu trop simple pour aspirer à l’écriture pourtant je le fait quand même, ça me tiens loin des psychoses… Souvenir de la maison du patriarche, la première fois que je l’ai vue elle était en construction, la rue aussi dans la boue… On est plusieurs à avoir connus cette banlieue… C’est ce que je suis un gars de la banlieue mais j’y retournerai pas ma vie elle est dans le goulag occidental. Bien que j’aime les voyages je me déracinerai pas. Je m’organise, le loyer est payé. Voilà! On arrive à la conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard