jeudi 9 juillet 2020

Franc


Bonsoir! Bonjour! Encore ce que j’appelle mon journal de confinement.  C’est vraiment vrai elle n’est plus là ils ont changé les serrures des portes d’entrée. Je me tiens confiné, ils vont pouvoir commander au bar jusqu’à minuit et quitter à une heure… Y’a plus vraiment de plaisir, assis à deux mètres de l’autre, avec un masque, des cloisons… Il va s’en trouver pour se saouler et contester ça, y’a plus de night life possible… Moi je sors pas, j’entends un gars gueuler dehors peut-être qu’avec le départ de la voisine il a perdus un endroit pour passer la nuit… Je l’ai déjà écrit je suis chez moi et faudrait que je m’excuse aux itinérants d’être là… Je pense qu’en restant confiné je coûte moins cher à la société… C’est la nuit de jeudi à vendredi plusieurs vont consommer c’est jour de paye, je vous dis ma peur de retourner dans ce monde-là… Ouais!!! On se rafraîchis en pensant aux tempêtes de neige de janvier. Pas besoin de grand-chose pour s’infecter juste de mettre une main où il ne faut pas je crois… Hier j’ai participé à une réunion virtuelle  du Centre d’apprentissage  santé et rétablissement, c’était difficile j’ai saisis qu’à la toute fin ce que je faisais là. C’était des remarques pour préparer et peaufiner une présentation d’un atelier sur la stigmatisation en premier lieu virtuellement pour une version écourté et ensuite en présentiel pour la version complète… Je m’excuse ce soir j’avais besoin d’écrire ça pour mettre de l’ordre dans ce que je fais… La poésie est loin… J’aimerais donc ça, j’aimerais donc ça que la poésie s’attelle à moi et me laisse la tirer dans des versants aux sentiers escarpé quelque chose pour utiliser le mot ornière à bon escient…  Cherchez pas l’humour je suis incapable j’ai pas ce sens-là… Ce soir j’ai dormis un peu, je crois que l’écriture est affaire d’émotion de sentiment, faut savoir les nommer, je tombe souvent dans la nostalgie, la mélancolie sans parler de l’affect… Comment dire j’aime et se sentir bien… L’amour ça laisse toujours des pistes d’efféminé, je… Ce chemin là je l’ai déjà pris ça mène à rien… Je sais pas pourquoi j’ai un « voilà » du regretté René Le Cavalier dans la tête… J’hésite à vous écrire et dans ce temps-là si je m’écoutais j’irais vers l’autodénigrement, la fausse humilité du taré… Le souffle c’est ce que ça prend… Je vous parle pas de la chaleur le climatiseur me rend un fier service… Bon! Encore quelques mots, demain matin je reste encore chez moi, souvenir de l’humidité collante dans la shop où j’étais balayeur, je m’ennuis pas de ça… Ça me reviens toujours ces flashback de travail pourtant je suis à la retraite… Le calme est revenus la passerelle est déserte et c’est tant mieux, je termine comme j’ai commencé, je suis plus très inspiré j’entends encore une fois une voix dehors. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard

mercredi 8 juillet 2020

Ordre


Bonsoir! Bonjour! La voisine dérangeante est partie, la passerelle est tranquille c’est souvent comme ça quand ils ont des problèmes ils déménagent… Aujourd’hui j’ai une réunion virtuelle du centre d’apprentissage santé et rétablissement, on prépare notre formation . Je vais essayer comme à l’habitude d’y aller avec mon senti, si vous ne voulez plus recevoir mes mises à jour faites le moi savoir je cesse tout de suite mais c’est quand même le seul moyen que j’ai pour diffuser mon écriture. Je sais y’en a plusieurs d’entre vous qui n’y croient pas pour qui ce que j’écris ne vaut rien…

Habitude solitude plénitude

Comment écrire avec amplitude

L’émotion l’attitude

Tout  ça n’est que prélude

À l’hébétude

Voilà! C’est un court poème, je sais j’ai pas la culture et le vocabulaire de plusieurs d’entre vous mais soyez indulgent… J’écoutais une artiste parler elle disait que pour arriver à quelque chose fallait y consacrer des heures des jours et des nuits. Je fais ça mais j’arrive à rien… Je compose et vous disposez, si au moins j’avais un livre! Je pourrais quand même pas vous inviter au lancement pandémie oblige… Pour ce qui est de « l’art » on préfère les choses en dur concrète, les mots mais qu’est-ce que c’est que ça? On en a rien à cirer! Pourtant… C’est vrai qu’on peut pas être un grand poète, je les nommerai pas lisez vos préférés… Je sais, je sais je devrais me taire où au moins attendre la musique… Je reviens à la voisine je suis certain qu’elle  est partie embêter la vie d’autre personnes. J’ai peur de la voir surgir… J’y crois pas à son départ mais je les ai vu sortir et charger son mobilier. J’ai peur qu’il y ait des squatters qui s’installent, elle va m’ennuyer jusqu’au bout. Je trouve que c’est pas vraiment une bonne idée de déconfiner les bars, après quelques verres la covid-19 ça nous fait plus rien, je parle comme un malade qui veut mourir  mais oui ça rajoute un moyen de plus à qui veut en finir sauf qu’il risque d’en emporter d’autre… De toute façon une barmaid me l’a dit, les bars c’est pas fait pour discuter, je n’y vais plus… Cette carence affective c’est ce qu’il y a de plus difficile à vivre… Voilà! J’en rajoute toujours à «l’œuvre », j’espère que mon lecteur à la sclérose vois pas ça comme une compétition. Nos deux situations sont incomparables… J’aimerais beaucoup bien écrire mais je sais pas ce que c’est… Je vous laisse juge, quelques mots encore, je suis bien je suis au frais, j’essaye de pas écrire comme un porc… Parfois surgit cette fausse idée de complot contre moi, la paranoïa que je réussis à raisonner… N’est pas Kafka qui veut. Je vais dire comme on me disait dans le temps. « Tu te fait des accroires » je termine là-dessus. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas c’est terminé, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard


mardi 7 juillet 2020

Softail


Bonsoir! Bonjour! Je suis heureux d’avoir la climatisation c’est beaucoup moins lourd. Je pense encore à partir, Le Louvre vide ça fait rêver. Pour le moment je ne programme que les sorties essentielles, je préfère ça à l’infection… Je pense à mes pairs, ceux qui sont itinérants et qui veulent aller aux toilettes, j’espère qu’il y a des restaurants qui leurs ouvrent la porte… C’est pas si simple que ça vivre dehors pendant la covid-19 et la canicule… Ai dormis un peu, me prépare un café c’est la nuit de mardi à mercredi.  Je pense aux écritures sur les rochers le long de la  Saint-Maurice, « Jean-Pierre love Louise »… C’était à l’époque où nous allions au  Lac Saint-Jean avec les parents au retour on aurais bien aimé que le patriarche arrête chez Caillette à Maskinongé pour acheter du fromage en grain souvent on en avait acheté avant du cheddar de la fromagerie Perron, Maskinongé c’était toujours la Mauricie. J’étais trop jeune pour me rappeler le Louiseville de la famille Ferron… Je pense aux voitures à comment s’est développé le marché de l’automobile le dictat qui voulais que chacun est la sienne cet amour pour les machines… Je sais pas comment vous décrire ce besoin viscéral  d’une auto, il est un peu tard bien que l’économie tourne encore autour de ça…. Souvenir encore de comment on avait été enchanté de notre séjour au camping de La Tuque comment c’était magnifique que du bonheur… On aimais ça on aurais aimé y séjourner tous les week-ends c’était un terrain organisé… Mon lecteur technicien de la Rolls-Royce et moi on couchait pas dans la tente roulotte mais bien dans une petite tente, le soir la matriarche essayait de nous faire peur en nous berçant avec des histoires d’ours, je me souviens plus si on pouvait pêcher… Je crois qu’il y avait un lac artificiel et de la truite ensemencée… Entre La Tuque et Chambord on aimais pas beaucoup la route c’était surtout le désert de la forêt, des épinettes ont préférais beaucoup les petits hameaux… Les maisons sur le papier noir on trouvait que ça faisait dur avec notre regard d’enfant qui comprenais pas que ça pouvait être des chalets… Le patriarche aimait l’aventure nous faire faire des voyages pareils… Parfois on arrêtais au Lac Bouchette…. Je crois que je vous ai déjà raconté ça, ça m’a marqué, je me répète… Je me souviens plus combien ça prenais de temps mais parfois on arrêtais pas. Je garde toujours le souvenir du zoo de Saint-Félicien des ouananiches qui remontent la rivière… Y’avait aussi Val-Jalbert, la chute… Quand on arrivais au lac j’aimais bien la vue qu’on en avait… Je vous parle pas des bleuets j’aimais pas en cueuillir, on faisait le tour de la parentée des vieux oncles sur des fermes à Sainte-Jeanne d’Arc et le rang de gravelle poussiéreuse.  Voilà je termine là-dessus comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! C’est la conclusion, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 6 juillet 2020

Gitan


Bonsoir! Bonjour! J’ai une douloureuse blessure à la main depuis que je me suis écrasé dans la rue la semaine passée tout près du centre Jean- Claude Malépart. Le vieux soldat appelait ça un wreck center, un centre pour s’échouer en mauvaise traduction… Hier la voisine a sortie tout son stock mais elle a dù le remonter pour le faire  traiter parce qu’elle croyait avoir des punaises… Les exterminateurs vont passer chez moi jeudi matin juste comme précaution y’en a pas… Je sais pas à quoi elle s’attendait la voisine à recevoir tout ce monde… J’espère que ce seras pas trop compliqué… Je cherche une photo pour vous illustrer  ça je trouve pas… J’ai trouvé! Cette nuit ça sent la bouffe… Petit message à la super-maman, j’ai regardé toute les séries Dark j’ai pas trouvé ça très bon, mélangeant si y’a de quoi… Pendant que je poétise le climatiseur climatise, hier les déménageurs de la voisine l’ont presque arraché…Ouvert la boîte de biscuits… Je la viderai pas… C’est déjà mardi, la nuit est silencieuse, j’attends que le climatiseur s’arrête souvenir de l’air climatisé à la taverne on gelait… Je me répète je me tiens confiné c’est mieux comme ça… Je pense aux classes de l’école secondaire, certaines avaient pas de fenêtres que des murs de béton à mon dernier boulot c’était dans une de ces écoles, je pouvais pas m’empêcher de pensés à l’architecture d’une prison… Enfin c’était y’a longtemps… Ça cogne dans le mur, j’ai hâte que la voisine sois partis. Je reste conscient que ça peut être pire avec la prochaine…. J’aurai pas bâtis grand-chose à part ces quelques phrases ces quelques mots… Écrire et lire voilà ce qu’il me reste, lire des romans d’écrivains mettant en scène des écrivains!!!! Quand je suis debout comme ça la nuit, je me dis que demain j’irai nulle part, je dormirai… Quand j’écris c’est beaucoup pour me donner du courage. Je sais pas si vous comprenez que l « œuvre » se fait la nuit accompagnée par l’insomnie… J’y vais là un peu avec mon sentis, parfois j’ai sommeil mais je continue c’est le prix à payer. Me suis préparé un café, je sais pas pourquoi j’ai ce que j’appellerais un sentiment européen, une sorte d’émotion d’outre-mer… Malheureusement y’a pas de départ possible, je vie mon exil dans le confinement… Y’a pas que le départ, le retour aussi est important, je vivrai pas trois fois l’exil, la schizophrénie, le goulag, et le voyage… C’est dire la complexité des choses… Ça y est presque encore une fois pour cette nuit. Quelques mots encore pour dire je ne sais quoi, je pense aux valeurs, l’importance… Je sais pas pourquoi je termine en pensant aux autres locataires de la maison de chambres que j’habitais y’a longtemps… C’était pénible et difficile pas loin y’avait la galerie d’art de l’université Concordia toujours intéressante… Voilà! C’est terminé, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!! À bientôt!!! Bye!!!

Bernard

dimanche 5 juillet 2020

Black


Bonsoir! Bonjour! J’affronte le vide, la prose sans propos. Souvent j’oublie mon âge, je suis assez vieux pour mourir. J’ai sortis le sac de bonbons, je me gave… Je sais pas trop sur quel chemin vous guider ni même où je vais… Trompez vous pas la pandémie de COVID-19 est pas terminé faut redoubler d’ardeur pour appliquer les consignes. Moi je reste encabané chez moi ça me sauveras je l’espère. Je dis merci pour ses commentaires à ma lectrice des Impatients… J’ai dormis un peu et fait un cauchemar à propos d’un copain pour qui je travaillais, c’est toujours la même poutine… C’est encore mon journal de confinement, j’aimerais bien pouvoir partir mais chacun se méfie de l’autre… J’ai pas envie d’aller m’isoler en terre étrangère… Cet été à Montréal y’a pas de fêtes, pas de feux d’artifices, pas de spectacles de toute façon les étés précédents je restais chez moi, confinement avant la lettre… Je vois les buveurs de bière pathétique seul à leur table ils contemplent leurs verres à moitié plein parfois même ils lui parlent… Ça été mon premier contact avec l’univers alcoolique, ce buveur qui commandait deux bières une pour lui et une autre pour le fantôme avec qui il discutais. Encore ce monde!!! Je vais revenir à mon sentis, j’ai le cœur lourd, l’âme en bataille, une douleur sentimentale qui cherche à s’exprimer, la souffrance comme « moteur »… J’aimerais beaucoup écrire le bonheur, les moments heureux dehors un gars crie Saint-Denis!!! Peut-être pour me faire penser aux terrasses sur cette rue… Dans toute ces années j’ai pas eu conscience d’être heureux, la destruction de soi c’est terrible. Le soleil viens de se coucher, je sais pas comment ils vont faire dans l’ivresse et les consignes… Mes bonheurs je les trouvais toujours dans la lecture une chose que je n’ai jamais abandonné… Ce soir je me fouille le sentis avant minuit… Ma famille elle était statique avec ses histoires de bois, de chantier de bûcherons… J’ai jamais réussis à avoir un lieu où je pourrais échanger sérieusement… Me bâtir des histoires gratifiantes… À la maison  le dimanche au souper les parents discutaient souvent des chantiers de coupe de bois parlaient de l’un ou l’autre des bûcherons qu’ils avaient rencontrés, quelle époque! J’avais pas compris qu’il fallait que je me bâtisse une vie… J’étais d’un milieu trop simple pour aspirer à l’écriture pourtant je le fait quand même, ça me tiens loin des psychoses… Souvenir de la maison du patriarche, la première fois que je l’ai vue elle était en construction, la rue aussi dans la boue… On est plusieurs à avoir connus cette banlieue… C’est ce que je suis un gars de la banlieue mais j’y retournerai pas ma vie elle est dans le goulag occidental. Bien que j’aime les voyages je me déracinerai pas. Je m’organise, le loyer est payé. Voilà! On arrive à la conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

samedi 4 juillet 2020

Presque rien


Bonsoir! Bonjour! J’ai passé mon samedi devant la télévision, regarder pour une deuxième fois l’émission Des Racines et des Ailes sur la Bretagne… Je rêve encore de faire un voyage en France pour le moment c’est impossible… Me suis préparé un café parfois je me rappelle de jolis moments de mes voyages, des gens que j’ai croisé c’est agréable… Y’a encore des gens qui ont la tête dure et ne portent pas de cache-visage, c’est nécessaire le masque j’ai pas envie de retourner en arrière… Je trouve magnifique la famille de mes lecteurs de Cantley, bravo la super Maman! Je vais prendre mon temps avant de partir en voyage cette histoire de Covid-19 ça s’annonce long… Je me souviens plus si je vous l’ai écris, je reste chez moi je me garde confiné, c’est ce qu’il y a de plus simple pour me protéger… J’ai regardé des reportages d’actualités sur la réouverture des bars je trouve toujours que c’est des bizzness louche… Dans ça y’en a toujours qui cherchent de l’argent facile… Je croyais pas que ça existais encore les longues files d’attente pour entrer au club, l’énorme doorman en tuxedo… J’étais heureux de voir la matriarche dans la voiture sport de mon lecteur de Deux-Montagnes… Le goulag occidental est tranquille pas de circulation automobile, aujourd’hui je reste chez moi… Je sais pas pourquoi je pense à mai soixante-huit, je lisais le journal je voyais bien qu’il se passait des choses mais j’étais trop jeune pour comprendre. Daniel Cohn-Bendit étais déjà mon héros… Plus tard,en vieillissant,  un peu perdus je lisais le magazine l’Express, à droite comme ils disent en France, j’ai finis par trouver le Nouvel Observateur qui correspondait plus avec mes idées enfin si un jeune homme de seize ans peux avoir des idées… Je pense à la gentille intervenante française qui est de retour dans son pays  on s’en ennuis un peu… On viens d’amorcer dimanche… Quand on est seul et saoul dans un bar y’a pas de conversation possible, il faut boire encore et encore, vous vider les poches… Cette nuit je suis à court, je pense à tous ces gens du réseau de la santé qui travaillent cette nuit, je me présente plus à l’urgence je me rétablis peut-être que l’écriture contribue à ça… Je suis content de pas me rendre dans un corridor d’hôpital c’est là qu’on surveille les suicidaires, la nuit dans le corridor pour me dire que le lendemain je devrai me présenter à l’urgence psychiatrique. Je sais pas si la schizophrénie c’est un défaut de la pensée mais ça fait mal de se voir dérailler, délirer… Y’avait toujours la peur de sortir de l’hôpital les pieds devant… Voilà! C’est presque terminé, je suis heureux je suis chez moi rien de plus ne pourrait me combler. Je deviens presque sans mots, pourtant l’épilogue en demande quelques un. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! On y arrive sans trop de faux pas. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

vendredi 3 juillet 2020

Vivras


Bonsoir! Bonjour! Je croyais avoir débuté la rédaction de ce texte, mais non!!! Je vous remercie tous et toutes pour vos commentaires, c’est la nuit de vendredi à samedi… Avec ce blog je livre mes écris au monde. Je vais avoir de la difficulté à y arriver, malgré tout je vais vivre… Un ami maintenant décédé buvait au bar de l’hôtel Reine Élizabeth c’est là qu’il a connus son bas-fond . Je pense au désarroi que connais tout alcoolique, il veut arrêter mais en est incapable… Il doit briser son narcissisme alcoolique, j’aime quand même pas beaucoup qu’on explique tout le mal qu’on a fait par l’alcoolisme… Je pourrais vous raconter mon voyeurisme et la schizophrénie la profonde blessure que ça a laissé… Y’a rien de drôle ça faisait vraiment mal… La peur aussi j’étais brisé à cause de ces mauvaises habitudes sexuelles… Je vous en dis pas plus… J’y vais encore cette nuit avec mon sentis, j’en ai finis avec les mauvaises habitudes mais la douleur est restée là… Je fait des démarches pour encore consulter un psy… J’avais oublié mes rendez-vous avec un psychiatre pendant des années. Je crois que vous aimerez pas ce texte je m’y dévoile trop… Mon histoire c’est toujours la même. J’ai rêvé que je faisais un tour guidé en Italie, je rêve de Rome et de Florence… Je suis un homme brisé, on m’a harcelé sans emploi pas d’assurance chômage, j’avais qu’une centaine de dollars par mois pour vivre… Un plouc voilà ce que j’étais incapable d’endurer la pression d’une production industrielle… Je sais pas pourquoi cette nuit je pense aux bouteilles, le vin surtout qui m’apaisait me réchauffait l’intérieur, une par mois c’était pas beaucoup des copains me logeaient parfois un autre rendait visite avec une caisse de bière… Sans un sous je mangeais ce que je trouvais… C’était y’a longtemps, je suis pas devenus millionnaire… J’aurai essayé maintenant je suis retraité,,, J’ai un peu voyagé parfois mon délire me rend seul responsable de la crise, c’est la folie, la maladie… Je  suis pas que névrosé, je suis aussi psychotique, quand je me rendais à mes rendez-vous chez le psy, je me disait qu’il ne me laisserais pas partir si il savait que j’étais menacé de mort, ça aussi c’était de la folie…  Maintenant je me rétablis, je pense à tous ces alcooliques qui crèvent dans leur alcool, c’est triste… J’ai encore la magnifique ville de Trieste en tête… Je suis toujours impatient de partir même si ça seras pas avant un bon moment. Voilà! Il ne me reste que quelques mots, ça m’a fait plaisir de discuter avec mon bôf au téléphone hier… Je sais pas trop comment vous présenter l’épilogue, je sais pas pourquoi ça me fait penser à l’écrivain Hubert Aquin. Je ne cherche plus asile j’ai trouvé refuge comment disait-il c’était un subterfuge… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Faut pas que je termine trop vite vous ne reviendrez pas. À la prochaine je l’espère!!!

Bernard