mardi 7 juillet 2020

Softail


Bonsoir! Bonjour! Je suis heureux d’avoir la climatisation c’est beaucoup moins lourd. Je pense encore à partir, Le Louvre vide ça fait rêver. Pour le moment je ne programme que les sorties essentielles, je préfère ça à l’infection… Je pense à mes pairs, ceux qui sont itinérants et qui veulent aller aux toilettes, j’espère qu’il y a des restaurants qui leurs ouvrent la porte… C’est pas si simple que ça vivre dehors pendant la covid-19 et la canicule… Ai dormis un peu, me prépare un café c’est la nuit de mardi à mercredi.  Je pense aux écritures sur les rochers le long de la  Saint-Maurice, « Jean-Pierre love Louise »… C’était à l’époque où nous allions au  Lac Saint-Jean avec les parents au retour on aurais bien aimé que le patriarche arrête chez Caillette à Maskinongé pour acheter du fromage en grain souvent on en avait acheté avant du cheddar de la fromagerie Perron, Maskinongé c’était toujours la Mauricie. J’étais trop jeune pour me rappeler le Louiseville de la famille Ferron… Je pense aux voitures à comment s’est développé le marché de l’automobile le dictat qui voulais que chacun est la sienne cet amour pour les machines… Je sais pas comment vous décrire ce besoin viscéral  d’une auto, il est un peu tard bien que l’économie tourne encore autour de ça…. Souvenir encore de comment on avait été enchanté de notre séjour au camping de La Tuque comment c’était magnifique que du bonheur… On aimais ça on aurais aimé y séjourner tous les week-ends c’était un terrain organisé… Mon lecteur technicien de la Rolls-Royce et moi on couchait pas dans la tente roulotte mais bien dans une petite tente, le soir la matriarche essayait de nous faire peur en nous berçant avec des histoires d’ours, je me souviens plus si on pouvait pêcher… Je crois qu’il y avait un lac artificiel et de la truite ensemencée… Entre La Tuque et Chambord on aimais pas beaucoup la route c’était surtout le désert de la forêt, des épinettes ont préférais beaucoup les petits hameaux… Les maisons sur le papier noir on trouvait que ça faisait dur avec notre regard d’enfant qui comprenais pas que ça pouvait être des chalets… Le patriarche aimait l’aventure nous faire faire des voyages pareils… Parfois on arrêtais au Lac Bouchette…. Je crois que je vous ai déjà raconté ça, ça m’a marqué, je me répète… Je me souviens plus combien ça prenais de temps mais parfois on arrêtais pas. Je garde toujours le souvenir du zoo de Saint-Félicien des ouananiches qui remontent la rivière… Y’avait aussi Val-Jalbert, la chute… Quand on arrivais au lac j’aimais bien la vue qu’on en avait… Je vous parle pas des bleuets j’aimais pas en cueuillir, on faisait le tour de la parentée des vieux oncles sur des fermes à Sainte-Jeanne d’Arc et le rang de gravelle poussiéreuse.  Voilà je termine là-dessus comme toujours en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! C’est la conclusion, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 6 juillet 2020

Gitan


Bonsoir! Bonjour! J’ai une douloureuse blessure à la main depuis que je me suis écrasé dans la rue la semaine passée tout près du centre Jean- Claude Malépart. Le vieux soldat appelait ça un wreck center, un centre pour s’échouer en mauvaise traduction… Hier la voisine a sortie tout son stock mais elle a dù le remonter pour le faire  traiter parce qu’elle croyait avoir des punaises… Les exterminateurs vont passer chez moi jeudi matin juste comme précaution y’en a pas… Je sais pas à quoi elle s’attendait la voisine à recevoir tout ce monde… J’espère que ce seras pas trop compliqué… Je cherche une photo pour vous illustrer  ça je trouve pas… J’ai trouvé! Cette nuit ça sent la bouffe… Petit message à la super-maman, j’ai regardé toute les séries Dark j’ai pas trouvé ça très bon, mélangeant si y’a de quoi… Pendant que je poétise le climatiseur climatise, hier les déménageurs de la voisine l’ont presque arraché…Ouvert la boîte de biscuits… Je la viderai pas… C’est déjà mardi, la nuit est silencieuse, j’attends que le climatiseur s’arrête souvenir de l’air climatisé à la taverne on gelait… Je me répète je me tiens confiné c’est mieux comme ça… Je pense aux classes de l’école secondaire, certaines avaient pas de fenêtres que des murs de béton à mon dernier boulot c’était dans une de ces écoles, je pouvais pas m’empêcher de pensés à l’architecture d’une prison… Enfin c’était y’a longtemps… Ça cogne dans le mur, j’ai hâte que la voisine sois partis. Je reste conscient que ça peut être pire avec la prochaine…. J’aurai pas bâtis grand-chose à part ces quelques phrases ces quelques mots… Écrire et lire voilà ce qu’il me reste, lire des romans d’écrivains mettant en scène des écrivains!!!! Quand je suis debout comme ça la nuit, je me dis que demain j’irai nulle part, je dormirai… Quand j’écris c’est beaucoup pour me donner du courage. Je sais pas si vous comprenez que l « œuvre » se fait la nuit accompagnée par l’insomnie… J’y vais là un peu avec mon sentis, parfois j’ai sommeil mais je continue c’est le prix à payer. Me suis préparé un café, je sais pas pourquoi j’ai ce que j’appellerais un sentiment européen, une sorte d’émotion d’outre-mer… Malheureusement y’a pas de départ possible, je vie mon exil dans le confinement… Y’a pas que le départ, le retour aussi est important, je vivrai pas trois fois l’exil, la schizophrénie, le goulag, et le voyage… C’est dire la complexité des choses… Ça y est presque encore une fois pour cette nuit. Quelques mots encore pour dire je ne sais quoi, je pense aux valeurs, l’importance… Je sais pas pourquoi je termine en pensant aux autres locataires de la maison de chambres que j’habitais y’a longtemps… C’était pénible et difficile pas loin y’avait la galerie d’art de l’université Concordia toujours intéressante… Voilà! C’est terminé, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!! À bientôt!!! Bye!!!

Bernard

dimanche 5 juillet 2020

Black


Bonsoir! Bonjour! J’affronte le vide, la prose sans propos. Souvent j’oublie mon âge, je suis assez vieux pour mourir. J’ai sortis le sac de bonbons, je me gave… Je sais pas trop sur quel chemin vous guider ni même où je vais… Trompez vous pas la pandémie de COVID-19 est pas terminé faut redoubler d’ardeur pour appliquer les consignes. Moi je reste encabané chez moi ça me sauveras je l’espère. Je dis merci pour ses commentaires à ma lectrice des Impatients… J’ai dormis un peu et fait un cauchemar à propos d’un copain pour qui je travaillais, c’est toujours la même poutine… C’est encore mon journal de confinement, j’aimerais bien pouvoir partir mais chacun se méfie de l’autre… J’ai pas envie d’aller m’isoler en terre étrangère… Cet été à Montréal y’a pas de fêtes, pas de feux d’artifices, pas de spectacles de toute façon les étés précédents je restais chez moi, confinement avant la lettre… Je vois les buveurs de bière pathétique seul à leur table ils contemplent leurs verres à moitié plein parfois même ils lui parlent… Ça été mon premier contact avec l’univers alcoolique, ce buveur qui commandait deux bières une pour lui et une autre pour le fantôme avec qui il discutais. Encore ce monde!!! Je vais revenir à mon sentis, j’ai le cœur lourd, l’âme en bataille, une douleur sentimentale qui cherche à s’exprimer, la souffrance comme « moteur »… J’aimerais beaucoup écrire le bonheur, les moments heureux dehors un gars crie Saint-Denis!!! Peut-être pour me faire penser aux terrasses sur cette rue… Dans toute ces années j’ai pas eu conscience d’être heureux, la destruction de soi c’est terrible. Le soleil viens de se coucher, je sais pas comment ils vont faire dans l’ivresse et les consignes… Mes bonheurs je les trouvais toujours dans la lecture une chose que je n’ai jamais abandonné… Ce soir je me fouille le sentis avant minuit… Ma famille elle était statique avec ses histoires de bois, de chantier de bûcherons… J’ai jamais réussis à avoir un lieu où je pourrais échanger sérieusement… Me bâtir des histoires gratifiantes… À la maison  le dimanche au souper les parents discutaient souvent des chantiers de coupe de bois parlaient de l’un ou l’autre des bûcherons qu’ils avaient rencontrés, quelle époque! J’avais pas compris qu’il fallait que je me bâtisse une vie… J’étais d’un milieu trop simple pour aspirer à l’écriture pourtant je le fait quand même, ça me tiens loin des psychoses… Souvenir de la maison du patriarche, la première fois que je l’ai vue elle était en construction, la rue aussi dans la boue… On est plusieurs à avoir connus cette banlieue… C’est ce que je suis un gars de la banlieue mais j’y retournerai pas ma vie elle est dans le goulag occidental. Bien que j’aime les voyages je me déracinerai pas. Je m’organise, le loyer est payé. Voilà! On arrive à la conclusion comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

samedi 4 juillet 2020

Presque rien


Bonsoir! Bonjour! J’ai passé mon samedi devant la télévision, regarder pour une deuxième fois l’émission Des Racines et des Ailes sur la Bretagne… Je rêve encore de faire un voyage en France pour le moment c’est impossible… Me suis préparé un café parfois je me rappelle de jolis moments de mes voyages, des gens que j’ai croisé c’est agréable… Y’a encore des gens qui ont la tête dure et ne portent pas de cache-visage, c’est nécessaire le masque j’ai pas envie de retourner en arrière… Je trouve magnifique la famille de mes lecteurs de Cantley, bravo la super Maman! Je vais prendre mon temps avant de partir en voyage cette histoire de Covid-19 ça s’annonce long… Je me souviens plus si je vous l’ai écris, je reste chez moi je me garde confiné, c’est ce qu’il y a de plus simple pour me protéger… J’ai regardé des reportages d’actualités sur la réouverture des bars je trouve toujours que c’est des bizzness louche… Dans ça y’en a toujours qui cherchent de l’argent facile… Je croyais pas que ça existais encore les longues files d’attente pour entrer au club, l’énorme doorman en tuxedo… J’étais heureux de voir la matriarche dans la voiture sport de mon lecteur de Deux-Montagnes… Le goulag occidental est tranquille pas de circulation automobile, aujourd’hui je reste chez moi… Je sais pas pourquoi je pense à mai soixante-huit, je lisais le journal je voyais bien qu’il se passait des choses mais j’étais trop jeune pour comprendre. Daniel Cohn-Bendit étais déjà mon héros… Plus tard,en vieillissant,  un peu perdus je lisais le magazine l’Express, à droite comme ils disent en France, j’ai finis par trouver le Nouvel Observateur qui correspondait plus avec mes idées enfin si un jeune homme de seize ans peux avoir des idées… Je pense à la gentille intervenante française qui est de retour dans son pays  on s’en ennuis un peu… On viens d’amorcer dimanche… Quand on est seul et saoul dans un bar y’a pas de conversation possible, il faut boire encore et encore, vous vider les poches… Cette nuit je suis à court, je pense à tous ces gens du réseau de la santé qui travaillent cette nuit, je me présente plus à l’urgence je me rétablis peut-être que l’écriture contribue à ça… Je suis content de pas me rendre dans un corridor d’hôpital c’est là qu’on surveille les suicidaires, la nuit dans le corridor pour me dire que le lendemain je devrai me présenter à l’urgence psychiatrique. Je sais pas si la schizophrénie c’est un défaut de la pensée mais ça fait mal de se voir dérailler, délirer… Y’avait toujours la peur de sortir de l’hôpital les pieds devant… Voilà! C’est presque terminé, je suis heureux je suis chez moi rien de plus ne pourrait me combler. Je deviens presque sans mots, pourtant l’épilogue en demande quelques un. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! On y arrive sans trop de faux pas. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

vendredi 3 juillet 2020

Vivras


Bonsoir! Bonjour! Je croyais avoir débuté la rédaction de ce texte, mais non!!! Je vous remercie tous et toutes pour vos commentaires, c’est la nuit de vendredi à samedi… Avec ce blog je livre mes écris au monde. Je vais avoir de la difficulté à y arriver, malgré tout je vais vivre… Un ami maintenant décédé buvait au bar de l’hôtel Reine Élizabeth c’est là qu’il a connus son bas-fond . Je pense au désarroi que connais tout alcoolique, il veut arrêter mais en est incapable… Il doit briser son narcissisme alcoolique, j’aime quand même pas beaucoup qu’on explique tout le mal qu’on a fait par l’alcoolisme… Je pourrais vous raconter mon voyeurisme et la schizophrénie la profonde blessure que ça a laissé… Y’a rien de drôle ça faisait vraiment mal… La peur aussi j’étais brisé à cause de ces mauvaises habitudes sexuelles… Je vous en dis pas plus… J’y vais encore cette nuit avec mon sentis, j’en ai finis avec les mauvaises habitudes mais la douleur est restée là… Je fait des démarches pour encore consulter un psy… J’avais oublié mes rendez-vous avec un psychiatre pendant des années. Je crois que vous aimerez pas ce texte je m’y dévoile trop… Mon histoire c’est toujours la même. J’ai rêvé que je faisais un tour guidé en Italie, je rêve de Rome et de Florence… Je suis un homme brisé, on m’a harcelé sans emploi pas d’assurance chômage, j’avais qu’une centaine de dollars par mois pour vivre… Un plouc voilà ce que j’étais incapable d’endurer la pression d’une production industrielle… Je sais pas pourquoi cette nuit je pense aux bouteilles, le vin surtout qui m’apaisait me réchauffait l’intérieur, une par mois c’était pas beaucoup des copains me logeaient parfois un autre rendait visite avec une caisse de bière… Sans un sous je mangeais ce que je trouvais… C’était y’a longtemps, je suis pas devenus millionnaire… J’aurai essayé maintenant je suis retraité,,, J’ai un peu voyagé parfois mon délire me rend seul responsable de la crise, c’est la folie, la maladie… Je  suis pas que névrosé, je suis aussi psychotique, quand je me rendais à mes rendez-vous chez le psy, je me disait qu’il ne me laisserais pas partir si il savait que j’étais menacé de mort, ça aussi c’était de la folie…  Maintenant je me rétablis, je pense à tous ces alcooliques qui crèvent dans leur alcool, c’est triste… J’ai encore la magnifique ville de Trieste en tête… Je suis toujours impatient de partir même si ça seras pas avant un bon moment. Voilà! Il ne me reste que quelques mots, ça m’a fait plaisir de discuter avec mon bôf au téléphone hier… Je sais pas trop comment vous présenter l’épilogue, je sais pas pourquoi ça me fait penser à l’écrivain Hubert Aquin. Je ne cherche plus asile j’ai trouvé refuge comment disait-il c’était un subterfuge… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Faut pas que je termine trop vite vous ne reviendrez pas. À la prochaine je l’espère!!!

Bernard


jeudi 2 juillet 2020

Métal


Bonjour! Bonsoir! Ce soir j’ai mal

Étal

De malade mental

Inégal

Cœur de métal

Au pal

Je me porte pale

Au vent le val

Les mots le bal

Mouche et bocal

Vide sidéral

Bois de santal

Arrache le piédestal

En aval



Voilà!  C’est avec ça que je démarre ce soir, un poème, souvenir du propriétaire du bistro qui connaissait le succès. J’ai mis du temps à voir qu’il ne m’appréciait pas, c’est loin tout ça plus de vingt ans… Combien de fois j’aurais pu mourir, pneumonie… Ce soir j’aime bien attendre les mots… Je trouve pas avec toujours cette idée de complot contre moi. C’est étrange ce soir le temps semble plus long… Je pense aux sœurs religieuses toutes à leurs prières qui diminuaient la valeur de mes vers…

Chevauche le cheval

À gauche l’anal

Sans signal

Méridional

Vers fatal

J’aime bien mon équipe du centre d’apprentissage santé et rétablissement… On se fait des rencontres de travail virtuel, parfois j’ai l’impression de pas être à la hauteur. Je vous écris et je suce des menthes…Tout à coup y’a un parfum de fritures de stand à patates, deux rôteux une graisseuse… Ouais! Y’en avait un très beau et c’étais très bon sur la vieille route qui sortais de Montmagny… Quoi d’autre qu’un cheeseburger tomate oignon pour faire mon bonheur… Je viens de me relever, j’ai dormis une couple d’heure, je pense encore au voyage hier j’ai regardé Thalassa ça me détend… Je crois que la formation qu’on prépare va être très bonne, la stigmatisation en santé mentale c’est un peu tabou faut la combattre quotidiennement… Je me régale à chaque fois que je vois des images d’aéroports et d’avions à la télévision, j’ai hâte que ce sois ouvert… Le climatiseur est efficace c’est juste bien frais. Pour le moment je reste confiné volontairement c’est ce qu’il y a de mieux pour me protéger de la Covid-19. Juste un message à la super-maman si elle me lis encore, je regarde la saison finale de la série Dark qu’elle a suggéré, j’aime ça ce mélange de science-fiction et d’horreur… Je suis loin de mon sentis cette nuit… J’espère que mon lecteur de Deux-Montagnes fait pas trop d’insomnie. Je salut le responsable de la lutte anti-stigmatisation de l’Association Québécoise de réadaptation psychosociale, j’espère qu’il me lis encore et que le texte sur la stigmatisation que je lui ai fait parvenir lui a plut. C’est mon sentis de cette nuit… J’arrive pas toujours à écrire des textes forts si jamais j’y arrive, la semaine se termine, juillet qui commence… Voilà! J’arrive à la conclusion, quelques mots encore partez pas tout de suite, j’écris ça j’ai rien pour vous étonner dans ce sentis finale c’est juste la difficulté de l’épilogue… J’ai plus grand-chose à écrire, je pense à vous tous qui me lisez j’espère que je malmène pas trop votre patience. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Continuez vous arriver à la fin. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

         Bernard

mercredi 1 juillet 2020

Cady


Bonsoir! Bonjour! Je suis toujours en confinement, je préfère la solitude au virus. Le journal au covid-19… Je sais qu’il y en a d’entre vous qui tournent mon écriture au ridicule… Pour moi une journée sans écrire c’est presque la mort… Je suis pas scripteur humoristique j’ai pas ce talent-là. Je suis pas drôle, à mon tour de trouver ridicule la peste d’humoriste qui sévit… Je laisse ça là, allez rire même si je crois que c’est plutôt jaune… Je sais j’ai pas l’intensité d’un Kafka ni les images d’un Camus. Je devrais les relires pour savoir de quoi je parle. Y’en a le dernier livre qu’ils ont lu c’est y’a cinquante ans au  collège d’enseignement général et supérieur, on ne lit pas chez ces gens-là monsieur… Tout est télévision… Je pense à ma culture générale pas suffisante pour être journaliste… Je crois que les vols pour l’Europe on recommencer pendant ce temps-là les frontières canadiennes sont fermés et toute l’industrie aérienne est malmené… Je pense pas refaire un voyage a aussi bas-prix que le dernier à San Francisco… Encore un an ou deux et les choses vont se stabiliser. Je voudrais mettre du poids dans ce que j’écris, la pesanteur dans mon sentis… Cette semaine à la radio j’entendais l’animateur parler d’un certain milieu germano-pratin de l’époque qui faisait et défaisait  un écrivain, je crois que c’est encore beaucoup comme ça vous allez me trouver fatigant je pense aux Illusions Perdues de Balzac et aussi aux Ulysse de James Joyce…Souvenir de ce couple au regretté bistro les Bobards, qui me demandait pourquoi j’animais pas des soirées de poésie micro-ouvert ça partais sur de bons sentiments mais j’en étais à mes derniers milles dans la night life… Oui! À part en milieu scolaire je crois que l’écriture est difficile… Je pense aux regretté poète Gilbert Langevin qui se promenait avec un chariot d’épicerie dans le  quartier latin aux alentours de l’université du Québec à Montréal… Ma lectrice privilégiée me parlait de deux copines à elle, une qui s’éditais à compte d’auteur, une autre dont l’éditeur fermait, mettais la clé sous la porte… Je pense à m’auto-éditer si vous connaissez où vous-même pouvez me donner un coup de main écrivez moi. J’écris ça je sais pas vraiment… Mon blog attire suffisamment de lecteurs, un livre ça finirais dans la poussière sur une tablette… Je pense qu’on en est pas encore à considérer le blog comme de la littérature . Je vais plutôt voyager, pas de compte d’auteur… J’ai hâte de voir ce qui arrive avec le Boeing 737 Max, de toute façon y’a plus beaucoup de vols, la Covid-19 dérange beaucoup de choses. Voilà! Abandonnez pas! C’est la conclusion, vous pouvez lire ceux qui précèdent. J’essaye de terminer avec une épilogue qui a du sens…. Comme toujours je vous remercie tous d’avoir lu jusque-là!!! Ça se termine de la même façon, inquiétez-vous pas y’en a d’autre à venir pour le moment c’est ça. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard