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Bonsoir!
Bonjour! Cette année pour la Saint-Jean, pandémie oblige, on auras pas de ces
énormes fêtes juste un gros show télé. Pas de saouleries de la fête nationale
sauf si on est chez soi… Y’a longtemps que je ne bois plus d’alcool… Tiens je
vous raconte l’anecdote d’aujourd’hui, j’ai
remplis un formulaire pour être membre de l’Association québécoise de
réadaptation psychosociale je sais pas pourquoi une fois tout terminé à la case
sexe c’était inscrit féminin, ça me bouleverse je suis peut-être pas très viril
mais je suis masculin et j’ai pas l’intention de changer de sexe pas plus que
je suis homosexuel bien que plusieurs le croient… J’ai beaucoup souffert de pas
avoir d’amie ces temps-ci de l’année… Maintenant ça fait des années que j’ai
pas été en relation avec une femme je m’en porte pas plus mal, le désir, la
libido sont disparus et c’est tant mieux pour moi la sexualité à toujours été
un monde de souffrance, vous pouvez pensés ce que vous voulez de toute façon ça
ne regarde que moi avec qui je partage mon lit… Ce soir je suis dans les
grosses confidences, je préfère être seul… Je sais y’a des façons plus
délicates de dire ça… Je vous raconte ça en pensant aux amis homosexuels, ils
ne sont pas épargné… Ce matin à une réunion zoom quelqu’un parlait des
coquerelles comment c’était désagréable… Souvenir de la belle-sœur d’une
copine, j’étais chez elle et elle m’avait
traité de grosse tapette et cette personne-là travaillait dans le réseau des
affaires sociales… C’est toujours étonnant de voir combien il reste de
blessures même pendant le rétablissement d’un alcoolique… J’ai vraiment pas grand-chose
à dire ce soir, écrire c’est mon bonheur… Parfois je cherche à savoir comment
je vais finir ma vie… Je le répète je suis pas gay mais au fond je sais pas ce
que je suis et si c’est bien nécessaire de le savoir… Les bars les restaurants
et les terrasses sont ouvert toujours avec les consignes… Moi je reste confiné,
pas de sortie sinon un masque, lavage de mains, deux mètres de distance
avec l’autre… Je trouve nul les gens qui
respectent pas les consignes, aujourd’hui y’a eu aucun mort c’est bon signe…
Encore souvenir d’il y a longtemps où après avoir bamboché toute la nuit je ne pouvais rentrer chez moi parce que j’avais
pas payé le loyer… Les hétéros disent que je suis gay et les gays disent que je
suis hétéro, c’est probablement du à la schizophrénie… J’aurai lutté toute ma
vie contre toute sorte de problèmes. Je vous fait pas de cachette, je suis pas
dans la subtilité des grands écrivains. Quelques mots encore pour en finir
cette nuit… Le climatiseur ronronne et me garde au frais, la météo annonce de l’orage.
Au fond je suis peut-être ce qu’on appelle une personnalité limite… Voilà!
Toujours la difficulté de terminer, je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
Lâchez pas c’est finis à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! C’est le temps des fraises. J’ai fait quelquefois ce travail mal payé
et exténuant comme tous les travaux de récoltes j’ai jamais sus en faire un
gagne-pain on me gardait jamais j’étais pas assez productif. A Terrebonne y’avait un autobus qui partait du
centre de loisir derrière l’église pour nous emmener dans les champs de Sainte Anne-des-plaines.
C’était pas évident, accroupis toute la journée le soleil qui plombe sur la
tête, j’arrivais pas à gagner l’équivalent du salaire minimum. Je détestais
cette compétition, à qui remplirais le plus de « crate », en bon fils
de bourgeois je préférais de beaucoup l’assurance chômage, si ça avait pas
existé j’aurais bien été obligé de faire les récoltes, j’ai jamais été aussi
travaillant qu’un mexicain expatrié,
laissez-moi vous dire que j’en mange pas de fraises pas même de
confiture sur mes toast. Je pense à Steinbeck et à ses souris et des hommes,
aux raisins de la colère aussi. J’entends le Woody Guthrie de la grande crise…
Peut-être aussi le Bruce Springsteen de l’Amérique profonde et l’exil
sud-américain… Ceux qui triment dur pour leur pain, je me dis toujours que si j’y
retournais ce serait me pendre… Ce sont des souvenirs d’adolescence tout valait
mieux que travailleurs agricoles. Après une journée dans le champ j’étais plus
capable, la matriarche me disait d’ y aller, elle semblait pas comprendre
comment ardus sont ces travaux du moins autant que les bleuets du lac
Saint-Jean… Va pour un petit après-midi pour la famille mais jour après jours…
J’ai presque oublié tout ça comment c’était difficile pour deux ou trois dollars
et la matriarche qui essayait de nous faire comprendre que ça pouvait être
amusant… Parfois j’avançais à genoux dans les rangs c’était pas la bonne
méthode, je pense qu’à l’époque y’avait pas encore de travailleurs
sud-américain. Guthrie parce qu’il y a pas d’union pour les damnées de la
terre, j’étais pas encore adulte je savais pas ou allait me mener ces travaux
de prolétaire… On peut pas aimer le short-cake si on a récolté… Je pense aux
jardins du Saint-Jean-de-Dieu de l’époque, les malades y travaillaient à
éclaircir les rangs a arracher la mauvaise herbe. Semble que cette année y’auras
beaucoup plus de potager maison, j’ai jamais compris pourquoi j’aime pas
jardiner peut-être que comme tous les travaux manuel que je fais j’ai le
sentiment que je devrais y passer ma vie… On revenait de la récolte avec
quelques sous, on s’achetait une bière qu’on allait boire au parc en disant qu’on
ne nous reprendrais pas… C’était la récolte ensuite on passait l’été à niaiser
dans le parc en épuisant nos allocations chômage… Je savais que j’irais pas
loin pourtant j’avais pas de plan, à un moment est apparus le désespoir…
Souvenir de réparation de bicyclette, la matriarche aurait aimé que j’aille au
garage mais j’avais peur… Voilà! Je termine là-dessus, quelques mots encore. Comme
toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!
Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Dimanche est arrivé souvenir de cette église remplie de monde à Paris…
Je rêve toujours de voyage, je crois que ce seras pas avant un an ou deux… En
attendant je prie, je m’invente des
prières, vous faites ça vous? Ça m’aide à vivre cette vie tourmentée. Cette
semaine j’ai terminé un texte sur les pairs aidants je l’ai envoyé aux copains,
je sais pas si ils vont l’aimer. C’est pas évident d’écrire cette nuit, le climatiseur
me tiens quand même au frais, c’est comme si j’avais une fièvre qui me fait
délirer, y’a beaucoup de gens qui passent sur la passerelle j’ai peur qu’ils
brisent la climatisation. C’est beau temps pour les itinérants, les sans
domicile fixe ils restent dehors toute la nuit… Je suis toujours étonné de les
voir rouspéter quand ils me dérangent chez moi comme si ils étaient locataires
partout… Les bars et les restaurants sont encore fermés, ils ont pas d’endroit
où se cacher, où se doper, me semble que je vous ai déjà raconter ça… Je sais
pas si je suis correct avec ces gars-là, j’appelle pas la police… Souvenir à ma
sortie d’hôpital au centre-ville, le Saint Mary’s, j’avais mangé un hot-dog
dans la roulotte l’Anonyme, cette nuit-là je me sentais vraiment seul et désespéré…
Une vie « normale » tout le monde aspire à ça mais qu’est-ce que c’est?
Je suis un vieux loup solitaire, la normalité j’y crois pas trop… J’aurai été « fou »
une bonne partie de ma vie…. Cette semaine c’est la fête nationale, le
patriarche en profitais toujours pour faire un voyage de pêche, je sais pas
comment c’est avec la COVID-19… C’est la fête des pères je suis avec tous ceux
qui me lisent. J’espère qu’ils passeront un beau dimanche, bonne fête!!! J’en
ai pas fait d’enfant, j’avais pas de partenaire de toute façon j’aurais fait un
très mauvais père comme dans la chanson de Stephen Faulkner. Je suis fauché https://www.youtube.com/watch?v=yKDyC-sdrMc Souvenir de la super-maman en enfance, je
téléphonais et elle m’écoutais pleurer avant de me passer sa mère… Je sais pas si
le bôf me lis mais je lui souhaite une bonne fête des pères… Lentement juillet
arrive, c’est l’été, y’a une chanson que je trouve plus Voilà une chanson de
canicule, Somewhere down the crazy river
https://www.youtube.com/watch?v=4KP9PNSUME4 Je me souviens je dansais comme un malade
dans les nuits torrides, après j’allais m’installer sous la sortie de la
climatisation… Ça fait longtemps déjà plus de vingt-cinq ans… Cette nuit c’est
un journal de canicule et de confinement, j’en sors pas je reste seul chez moi
je me lave les mains, je me tiens à deux mètres du voisin et je cache mon
visage… Voilà! C’est presque terminé quelques mots encore, je pense à tous mes
lecteurs lectrices avec toujours cette même difficulté… Je suis réveillé c’est
bien j’entends pas gueuler. J’y arrive à cette damnée conclusion. Comme
toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!
Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! J’ai de la difficulté a démarrer ce soir. C’est samedi je poursuis la
lecture d’un roman que j’ai acheté. Le climatiseur ronronne il fait tellement
chaud… Je me cherche un à propos… J’avance lentement vers samedi je vous
remercie pour votre lecture attentive d’hier. J’aurais aimé suivre la formation
de préposé au bénéficiaire mais parfois je réalise pas l’âge que j’ai je suis
plus apte à recevoir les soins qu’à les
donner… Cette nuit je prends mon temps… Hier soir j’ai regardé un autre film
documentaire sur Paris et le baron Haussmann, c’est tellement magnifique comme
ville. J’ai hâte de pouvoir y retourner… Je laisse Paris là et je m’en vais à
mon senti, je pense souvent à la schizophrénie … Je me rétablis… J’ai écrit un
texte sur les pairs-aidants pour des amis je crois que ça leurs à pas plus, ils
répondent pas… J’écoute mon monologue intérieur et j’ai toujours le souvenir de
ce grand cri quand j’ai quitté la maison paternelle, l’anxiété c’était transformé
en angoisse, l’angoisse en peur et la peur en paranoïa avec toujours en toile
de fond la persécution et la mort… J’ai survécu jusque-là pour le reste je
réussirai bien… Je trouve pas, j’écoute et ça me dis rien d’inédit. Je pense à
Raphaëlle la fille de mon neveu lecteur, j’ai vieillis tout le monde est occupé
avec les enfants je dois me débrouiller… C’est la canicule, hier j’ai pris une
douche et je me suis parfumé. Je sens bon… Faut que j’accepte le fait que cette
écriture peut être tout à fait inutile… Je suis obsédé par ce grand pays qu’est
la France après tout ma langue c’est le français, je la soigne pas trop quand
je parle, je préfère l’écrire… Je pense à l’Outaouais aux deux langues
officielles, maintenant à Montréal on peut aller à l’ouest de la rue
Saint-Laurent… J’essaye de trouver force et courage dans l’écriture… Le Plateau
Mont-Royal l’avait cherché ils l’ont eu, la rue du même nom est devenue
piétonne les hipster sont pas tous heureux… Je sais pas ce qu’en pensent les
copains qui habitent ce quartier. Je sais pas si l’ami historien de l’art me
lis toujours, si oui je le salut ici… J’aimerais bien aller niaiser sur une
terrasse à Paris mais je vais attendre que le rétablissement du dé-confinement
soit plus avancé. En voyageant un peu j’ai réussis à distinguer l’art nouveau
de l’art déco… Quelques mots encore, moi je donne plutôt dans l’art crû comme l’avait
écrit le regretté monsieur Barras à la limite je crois que mon écriture est
kitch… C’était une réflexion sur l’art pas sur mon écriture… J’arrive à ce
moment difficile où il faut terminer, la conclusion, l’épilogue…. Parfois des
voitures passent et klaxonnent je sais pas trop pourquoi… J’ai hâte de repartir
en voyage. La ville lumière il me semble qu’il y a pas meilleure destination.
Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!
Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Je commence par saluer mon lecteur de Deux-Montagnes je suis avec lui
dans ses insomnies. Cette nuit chez moi
ça sent la bouffe, le bon petit plat préparé on remercie les cuisines
solidaires la tablée des chefs… Déjà vendredi, il fait chaud c’est vraiment l’été
dommage que ça dure pas… J’aimerais beaucoup me faire un feu je pense au
conjoint de la super-maman qui en fait de beau… Malheureusement rue
Sainte-Catherine c’est impossible, je sais pas ce que disent les consignes sur les
feux. Je préfère de beaucoup les attisées à la tévé me semble que c’est plus
vivant quand je m’assois et je regarde les flammes j’ai de beaux souvenirs,
tous les enfants devraient avoir droit à
un feu… Y faire brûler le bois avec science regarder les quelques étincelles que
ça fait quand on déplace les bûches pour qu’elles brûlent mieux. La fumée, la
boucane bienfaisante qui chasse les moustiques en saisons, parfois au matin on
peut même se faire des toasts sur la braise, ça me manque tout ça, je suis ému….
C’est des souvenirs de camping, j’aimais bien quand la noirceur arrivait et qu’on
allumait le feu, c’était vivant ça chassait les fantômes de la nuit. Parfois y’avait
des mashmallows au bout d’une branche, le feu ça m’apaisait, ça me réjouissait
on se prenait pour des amérindiens y’avait quelque chose de sacré dans le
rituel du feu de camp. Toute cette nuit noire autour et la lumière orange des
bûches qui brûlent… La nature me manque pas beaucoup mais les feux oui, la
matriarche à quatre-vingt dix ans sait encore en allumer un, pas besoin de
Saint-Jean-Baptiste ça peut être juste pour le plaisir de discuter de se
raconter des histoires, une vieille coutume familiale… Le feu ça gagne toujours
sur la nuit. Souvenir de ce calme que m’apportais les parents quand j’allais me
coucher dans la tente et que je m’endormais en les entendant discuter. Ces feux
de camps ça m’a aidé à grandir jusqu’à temps que ce fut mon tour d’allumer, au
camping ils vendaient du bois, on en achetait pour au moins un feu… Ça a pris
du temps avant que je comprenne le principe du petit bois en premier parfois j’aurais
aimé avoir de l’essence, j’ai souvenir de ces petits cubes de matière blanche qui
nous aidait à démarrer, on s’assoyait autour du feu parfois avec une couverture
pour couper l’humidité… Dans mes souvenirs toute la famille y était même les
filles qui pour l’occasion arrêtaient de catiner. Parfois même on bûchait pour
avoir du plus petit bois qui brûlait mieux à la hache monsieur à la hache! Ça
crépitais on brûlait pas tout notre bois pour en avoir le lendemain… Parfois
dans le bois y’avait des lucioles des mouches à feu, très vite c’était l’heure
d’aller se coucher on avait toujours l’impression de manquer quelque chose…
Voilà! C’était le feu de camp. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Les jours passent, ils dé-confinent mais moi je garde mes protections.
Deux mètres de distance avec le voisin, lavage fréquent des mains, port d’un
cache visage, sortir le moins souvent possible malgré tout hier j’ai mis un
masque et je suis allé lire dans le parc, il faisait tellement beau ça aurais
été péché de ne pas sortir… J’ai commencé la lecture d’un roman, une belle
écriture fluide… C’est la nuit de mercredi à jeudi, je me lave tellement les
mains j’en ai des démangeaisons… Je pense à la matriarche j’espère qu’elle a
pas trop chaud. Je crois que maintenant c’est permis de sortir pour elle… Avec
l’ami sclérosé on parlais du sentiment des français vis-à-vis des consignes de
confinement comment ils se sentent, sentaient atteint dans leur liberté même si
c’est pour leur bien… Moi je sais pas comment vous dire ça, j’ai plus peur de
la maladie que des consignes pourtant je suis paranoïaque… Je continus avec mon
senti c’est toujours le journal du confinement au goulag occidental, y’a une
canicule qui commence, le son du climatiseur me berce. Encore trois jours et c’est
officiellement l’été, je crois que même si y’a eu tout ce brou-ha-ha de la
Covid-19 plusieurs vont avoir des vacances… Je sais pas trop comment ils sont
organisés pour le retour en classe des enfants ça va donner un second souffle
aux parents. Je pense à la super-maman et à tous les parents de mon entourage…
Y’ a rien de simple dans toutes ces mesures scolaires… Hier j’ai regardé un
documentaire sur Haussmann celui qui a refait Paris il était préfet sous Napoléon lll. Je me souviens
que dans mes jours de classe j’avais fait un travail sur l’empereur déchu, y’a
quelques années on a démolis les Halles de Paris, elles ne répondaient plus à
la demande… Voilà une chanson que j’aime beaucoup https://www.youtube.com/watch?v=7whXkifG_ms Faites- vous en pas je suis à Montréal… La
démolition des Halles j’avais suivis ça dans le magazine de bandes dessinées
Pilote… Vue de Paris je suis très provincial bien que Montréal sois la deuxième
plus grande ville francophone au monde… Je pense à la Place de l’Étoile qui est
maintenant officiellement la Place Charles-De-Gaule, j’ai toujours adorés un
phare du monde… Je sais pas si j’écris assez bien pour qu’on comprenne que c’est
du français après tout c’est ma langue maternelle… Ces temps-ci je capote sur
la France peut-être parce que je ne peux y aller, si je suis encore vivant j’irai
le printemps prochain… Revenons à nos moutons, la semaine prochaine la fête nationale
la « grande métropole » est confinée on verras pas de gars se saouler
dans la grande fête de la Saint-Jean-Baptiste, y’en a pas… Moi y’a longtemps
que je ne fréquentais plus ces endroits là… Je pense à cette personne qui
faisait tous les efforts du monde pour être cool, elle semblait pas comprendre
que ça prend un laisser- aller un lâcher prise… Comme toujours je vous remercie
d’avoir lu jusque-là!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! https://www.youtube.com/watch?v=XPBu7h2yabw J’ai cette belle chanson en tête, je sais pas
pourquoi ça me rappelle le ciné-club de Radio-Canada que je regardais la nuit
pendant une rage de dents, Midnight Cowboy https://www.youtube.com/watch?v=xgb52U7bJg0 c’est cette pièce le générique du ciné-club,
la nuit dans le sous-sol sur la grosse Admiral vingt-six pouce… J’ai toujours
aimé le cinéma mais je crois que ça m’a pas aidé dans ma paranoïa, tous les
imaginaires étaient possible, je pouvais
plus me faire de vie je l’avais vue au cinéma, y’avait pas loin entre ça et la
psychose… Oui! J’avais mal aux dents parfois je regrette ma dent creuse… Je
pense à la prestation canadienne d’urgence, il se passe la même chose que nous
faisions à l’époque où les prestations d’assurance chômage étaient généreuses,
on arrêtais de travailler et on attendait le facteur, y’avait que la pension à
payer, ça aussi ça m’a pas aidé dans ma folie, la schizophrénie a passé d’un
boulot à l’autre, j’étais responsable de mes décisions, y’avait toujours ces
faux départs de la maison paternelle. Drôle de vie c’est y’a longtemps déjà, je
trouvais pas un endroit où habiter, j’avais peur de mourir de me faire tuer…
Enfin je vous l’ai déjà raconté, je vais encore y aller avec mon senti à l’époque
je lisais le Rouge et le Noir de Stendhal… Je regardais le ministre de l’éducation
et je pensais à mes premières années sur les bancs de l’école, j’adorais déjà
les livres, l’odeur des corridors, le cuir cartonné, je crois que tout ça est
disparue au profit d’une tablette électronique… J’aimais l’école c’est quand
est venus le temps de vraiment apprendre de travailler que j’ai abandonné. Je
me suis engagé dans le même chemin que plusieurs drop-out c’est devenus de plus
en plus difficile jusqu’à la maladie mentale… Et j’ai erré sans savoir où je m’en
allais, la peur au ventre… sans jamais trouver un milieu de travail accueillant
. Je dirais que j’étais « scrap ». Quand-même je suis encore vivant…
Pour ce qui est du confinement je reste chez moi, sors le moins souvent
possible même si il fait très beau… La pandémie régresse on s’attend quand même
a une deuxième vague à l’automne… Je crois être naïf avec cette écriture, crû
aussi par manque de vocabulaire, j’arrive en ville comme le midnight cowboy,
mon buddy je le vois plus… Pendant que le goulag occidental me digère je vous
écris… On est déjà mercredi c’est la nuit, J’arrête pas tout de suite même si j’ai
presque finis. Je pense au célèbre chroniqueur d’origine italienne du journal
LaPresse, il est à sa retraite il n’écris plus… Tout à coup y’a une odeur de
bouffe. Voilà c’est toujours la même difficulté terminer, je dois vous laisser,
trouver les mots de la conclusion… J’arrête là tout est dis , je veux juste
écrire l’épilogue. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là et
naïvement j’espère vous revoir pour une prochaine!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Ciao!!! Bye!!! Arrivederci!!! Merci beaucoup!!!
Bernard