samedi 20 juin 2020

Recollage


Bonsoir! Bonjour! Dimanche est arrivé souvenir de cette église remplie de monde à Paris… Je rêve toujours de voyage, je crois que ce seras pas avant un an ou deux… En attendant  je prie, je m’invente des prières, vous faites ça vous? Ça m’aide à vivre cette vie tourmentée. Cette semaine j’ai terminé un texte sur les pairs aidants je l’ai envoyé aux copains, je sais pas si ils vont l’aimer. C’est pas évident d’écrire cette nuit, le climatiseur me tiens quand même au frais, c’est comme si j’avais une fièvre qui me fait délirer, y’a beaucoup de gens qui passent sur la passerelle j’ai peur qu’ils brisent la climatisation. C’est beau temps pour les itinérants, les sans domicile fixe ils restent dehors toute la nuit… Je suis toujours étonné de les voir rouspéter quand ils me dérangent chez moi comme si ils étaient locataires partout… Les bars et les restaurants sont encore fermés, ils ont pas d’endroit où se cacher, où se doper, me semble que je vous ai déjà raconter ça… Je sais pas si je suis correct avec ces gars-là, j’appelle pas la police… Souvenir à ma sortie d’hôpital au centre-ville, le Saint Mary’s, j’avais mangé un hot-dog dans la roulotte l’Anonyme, cette nuit-là je me sentais vraiment seul et désespéré… Une vie « normale » tout le monde aspire à ça mais qu’est-ce que c’est? Je suis un vieux loup solitaire, la normalité j’y crois pas trop… J’aurai été « fou » une bonne partie de ma vie…. Cette semaine c’est la fête nationale, le patriarche en profitais toujours pour faire un voyage de pêche, je sais pas comment c’est avec la COVID-19… C’est la fête des pères je suis avec tous ceux qui me lisent. J’espère qu’ils passeront un beau dimanche, bonne fête!!! J’en ai pas fait d’enfant, j’avais pas de partenaire de toute façon j’aurais fait un très mauvais père comme dans la chanson de Stephen Faulkner. Je suis fauché https://www.youtube.com/watch?v=yKDyC-sdrMc  Souvenir de la super-maman en enfance, je téléphonais et elle m’écoutais pleurer avant de me passer sa mère… Je sais pas si le bôf me lis mais je lui souhaite une bonne fête des pères… Lentement juillet arrive, c’est l’été, y’a une chanson que je trouve plus Voilà une chanson de canicule, Somewhere down the crazy river  https://www.youtube.com/watch?v=4KP9PNSUME4  Je me souviens je dansais comme un malade dans les nuits torrides, après j’allais m’installer sous la sortie de la climatisation… Ça fait longtemps déjà plus de vingt-cinq ans… Cette nuit c’est un journal de canicule et de confinement, j’en sors pas je reste seul chez moi je me lave les mains, je me tiens à deux mètres du voisin et je cache mon visage… Voilà! C’est presque terminé quelques mots encore, je pense à tous mes lecteurs lectrices avec toujours cette même difficulté… Je suis réveillé c’est bien j’entends pas gueuler. J’y arrive à cette damnée conclusion. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

vendredi 19 juin 2020

Force


Bonsoir! Bonjour! J’ai de la difficulté a démarrer ce soir. C’est samedi je poursuis la lecture d’un roman que j’ai acheté. Le climatiseur ronronne il fait tellement chaud… Je me cherche un à propos… J’avance lentement vers samedi je vous remercie pour votre lecture attentive d’hier. J’aurais aimé suivre la formation de préposé au bénéficiaire mais parfois je réalise pas l’âge que j’ai je suis plus apte à  recevoir les soins qu’à les donner… Cette nuit je prends mon temps… Hier soir j’ai regardé un autre film documentaire sur Paris et le baron Haussmann, c’est tellement magnifique comme ville. J’ai hâte de pouvoir y retourner… Je laisse Paris là et je m’en vais à mon senti, je pense souvent à la schizophrénie … Je me rétablis… J’ai écrit un texte sur les pairs-aidants pour des amis je crois que ça leurs à pas plus, ils répondent pas… J’écoute mon monologue intérieur et j’ai toujours le souvenir de ce grand cri quand j’ai quitté la maison paternelle, l’anxiété c’était transformé en angoisse, l’angoisse en peur et la peur en paranoïa avec toujours en toile de fond la persécution et la mort… J’ai survécu jusque-là pour le reste je réussirai bien… Je trouve pas, j’écoute et ça me dis rien d’inédit. Je pense à Raphaëlle la fille de mon neveu lecteur, j’ai vieillis tout le monde est occupé avec les enfants je dois me débrouiller… C’est la canicule, hier j’ai pris une douche et je me suis parfumé. Je sens bon… Faut que j’accepte le fait que cette écriture peut être tout à fait inutile… Je suis obsédé par ce grand pays qu’est la France après tout ma langue c’est le français, je la soigne pas trop quand je parle, je préfère l’écrire… Je pense à l’Outaouais aux deux langues officielles, maintenant à Montréal on peut aller à l’ouest de la rue Saint-Laurent… J’essaye de trouver force et courage dans l’écriture… Le Plateau Mont-Royal l’avait cherché ils l’ont eu, la rue du même nom est devenue piétonne les hipster sont pas tous heureux… Je sais pas ce qu’en pensent les copains qui habitent ce quartier. Je sais pas si l’ami historien de l’art me lis toujours, si oui je le salut ici… J’aimerais bien aller niaiser sur une terrasse à Paris mais je vais attendre que le rétablissement du dé-confinement soit plus avancé. En voyageant un peu j’ai réussis à distinguer l’art nouveau de l’art déco… Quelques mots encore, moi je donne plutôt dans l’art crû comme l’avait écrit le regretté monsieur Barras à la limite je crois que mon écriture est kitch… C’était une réflexion sur l’art pas sur mon écriture… J’arrive à ce moment difficile où il faut terminer, la conclusion, l’épilogue…. Parfois des voitures passent et klaxonnent je sais pas trop pourquoi… J’ai hâte de repartir en voyage. La ville lumière il me semble qu’il y a pas meilleure destination. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

jeudi 18 juin 2020

Phase


Bonsoir! Bonjour! Je commence par saluer mon lecteur de Deux-Montagnes je suis avec lui dans ses insomnies. Cette nuit  chez moi ça sent la bouffe, le bon petit plat préparé on remercie les cuisines solidaires la tablée des chefs… Déjà vendredi, il fait chaud c’est vraiment l’été dommage que ça dure pas… J’aimerais beaucoup me faire un feu je pense au conjoint de la super-maman qui en fait de beau… Malheureusement rue Sainte-Catherine c’est impossible, je sais pas ce que disent les consignes sur les feux. Je préfère de beaucoup les attisées à la tévé me semble que c’est plus vivant quand je m’assois et je regarde les flammes j’ai de beaux souvenirs, tous les enfants devraient avoir  droit à un feu… Y faire brûler le bois avec science regarder les quelques étincelles que ça fait quand on déplace les bûches pour qu’elles brûlent mieux. La fumée, la boucane bienfaisante qui chasse les moustiques en saisons, parfois au matin on peut même se faire des toasts sur la braise, ça me manque tout ça, je suis ému…. C’est des souvenirs de camping, j’aimais bien quand la noirceur arrivait et qu’on allumait le feu, c’était vivant ça chassait les fantômes de la nuit. Parfois y’avait des mashmallows au bout d’une branche, le feu ça m’apaisait, ça me réjouissait on se prenait pour des amérindiens y’avait quelque chose de sacré dans le rituel du feu de camp. Toute cette nuit noire autour et la lumière orange des bûches qui brûlent… La nature me manque pas beaucoup mais les feux oui, la matriarche à quatre-vingt dix ans sait encore en allumer un, pas besoin de Saint-Jean-Baptiste ça peut être juste pour le plaisir de discuter de se raconter des histoires, une vieille coutume familiale… Le feu ça gagne toujours sur la nuit. Souvenir de ce calme que m’apportais les parents quand j’allais me coucher dans la tente et que je m’endormais en les entendant discuter. Ces feux de camps ça m’a aidé à grandir jusqu’à temps que ce fut mon tour d’allumer, au camping ils vendaient du bois, on en achetait pour au moins un feu… Ça a pris du temps avant que je comprenne le principe du petit bois en premier parfois j’aurais aimé avoir de l’essence, j’ai souvenir de ces petits cubes de matière blanche qui nous aidait à démarrer, on s’assoyait autour du feu parfois avec une couverture pour couper l’humidité… Dans mes souvenirs toute la famille y était même les filles qui pour l’occasion arrêtaient de catiner. Parfois même on bûchait pour avoir du plus petit bois qui brûlait mieux à la hache monsieur à la hache! Ça crépitais on brûlait pas tout notre bois pour en avoir le lendemain… Parfois dans le bois y’avait des lucioles des mouches à feu, très vite c’était l’heure d’aller se coucher on avait toujours l’impression de manquer quelque chose… Voilà! C’était le feu de camp. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

mercredi 17 juin 2020

Don


Bonsoir! Bonjour! Les jours passent, ils dé-confinent mais moi je garde mes protections. Deux mètres de distance avec le voisin, lavage fréquent des mains, port d’un cache visage, sortir le moins souvent possible malgré tout hier j’ai mis un masque et je suis allé lire dans le parc, il faisait tellement beau ça aurais été péché de ne pas sortir… J’ai commencé la lecture d’un roman, une belle écriture fluide… C’est la nuit de mercredi à jeudi, je me lave tellement les mains j’en ai des démangeaisons… Je pense à la matriarche j’espère qu’elle a pas trop chaud. Je crois que maintenant c’est permis de sortir pour elle… Avec l’ami sclérosé on parlais du sentiment des français vis-à-vis des consignes de confinement comment ils se sentent, sentaient atteint dans leur liberté même si c’est pour leur bien… Moi je sais pas comment vous dire ça, j’ai plus peur de la maladie que des consignes pourtant je suis paranoïaque… Je continus avec mon senti c’est toujours le journal du confinement au goulag occidental, y’a une canicule qui commence, le son du climatiseur me berce. Encore trois jours et c’est officiellement l’été, je crois que même si y’a eu tout ce brou-ha-ha de la Covid-19 plusieurs vont avoir des vacances… Je sais pas trop comment ils sont organisés pour le retour en classe des enfants ça va donner un second souffle aux parents. Je pense à la super-maman et à tous les parents de mon entourage… Y’ a rien de simple dans toutes ces mesures scolaires… Hier j’ai regardé un documentaire sur Haussmann celui qui a refait Paris il  était préfet sous Napoléon lll. Je me souviens que dans mes jours de classe j’avais fait un travail sur l’empereur déchu, y’a quelques années on a démolis les Halles de Paris, elles ne répondaient plus à la demande… Voilà une chanson que j’aime beaucoup https://www.youtube.com/watch?v=7whXkifG_ms  Faites- vous en pas je suis à Montréal… La démolition des Halles j’avais suivis ça dans le magazine de bandes dessinées Pilote… Vue de Paris je suis très provincial bien que Montréal sois la deuxième plus grande ville francophone au monde… Je pense à la Place de l’Étoile qui est maintenant officiellement la Place Charles-De-Gaule, j’ai toujours adorés un phare du monde… Je sais pas si j’écris assez bien pour qu’on comprenne que c’est du français après tout c’est ma langue maternelle… Ces temps-ci je capote sur la France peut-être parce que je ne peux y aller, si je suis encore vivant j’irai le printemps prochain… Revenons à nos moutons, la semaine prochaine la fête nationale la « grande métropole » est confinée on verras pas de gars se saouler dans la grande fête de la Saint-Jean-Baptiste, y’en a pas… Moi y’a longtemps que je ne fréquentais plus ces endroits là… Je pense à cette personne qui faisait tous les efforts du monde pour être cool, elle semblait pas comprendre que ça prend un laisser- aller un lâcher prise… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!

Bernard

mardi 16 juin 2020

Déçu


Bonsoir! Bonjour! https://www.youtube.com/watch?v=XPBu7h2yabw  J’ai cette belle chanson en tête, je sais pas pourquoi ça me rappelle le ciné-club de Radio-Canada que je regardais la nuit pendant une rage de dents, Midnight Cowboy https://www.youtube.com/watch?v=xgb52U7bJg0  c’est cette pièce le générique du ciné-club, la nuit dans le sous-sol sur la grosse Admiral vingt-six pouce… J’ai toujours aimé le cinéma mais je crois que ça m’a pas aidé dans ma paranoïa, tous les imaginaires  étaient possible, je pouvais plus me faire de vie je l’avais vue au cinéma, y’avait pas loin entre ça et la psychose… Oui! J’avais mal aux dents parfois je regrette ma dent creuse… Je pense à la prestation canadienne d’urgence, il se passe la même chose que nous faisions à l’époque où les prestations d’assurance chômage étaient généreuses, on arrêtais de travailler et on attendait le facteur, y’avait que la pension à payer, ça aussi ça m’a pas aidé dans ma folie, la schizophrénie a passé d’un boulot à l’autre, j’étais responsable de mes décisions, y’avait toujours ces faux départs de la maison paternelle. Drôle de vie c’est y’a longtemps déjà, je trouvais pas un endroit où habiter, j’avais peur de mourir de me faire tuer… Enfin je vous l’ai déjà raconté, je vais encore y aller avec mon senti à l’époque je lisais le Rouge et le Noir de Stendhal… Je regardais le ministre de l’éducation et je pensais à mes premières années sur les bancs de l’école, j’adorais déjà les livres, l’odeur des corridors, le cuir cartonné, je crois que tout ça est disparue au profit d’une tablette électronique… J’aimais l’école c’est quand est venus le temps de vraiment apprendre de travailler que j’ai abandonné. Je me suis engagé dans le même chemin que plusieurs drop-out c’est devenus de plus en plus difficile jusqu’à la maladie mentale… Et j’ai erré sans savoir où je m’en allais, la peur au ventre… sans jamais trouver un milieu de travail accueillant . Je dirais que j’étais « scrap ». Quand-même je suis encore vivant… Pour ce qui est du confinement je reste chez moi, sors le moins souvent possible même si il fait très beau… La pandémie régresse on s’attend quand même a une deuxième vague à l’automne… Je crois être naïf avec cette écriture, crû aussi par manque de vocabulaire, j’arrive en ville comme le midnight cowboy, mon buddy je le vois plus… Pendant que le goulag occidental me digère je vous écris… On est déjà mercredi c’est la nuit, J’arrête pas tout de suite même si j’ai presque finis. Je pense au célèbre chroniqueur d’origine italienne du journal LaPresse, il est à sa retraite il n’écris plus… Tout à coup y’a une odeur de bouffe. Voilà c’est toujours la même difficulté terminer, je dois vous laisser, trouver les mots de la conclusion… J’arrête là tout est dis , je veux juste écrire l’épilogue. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là et naïvement j’espère vous revoir pour une prochaine!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!! Bye!!! Arrivederci!!! Merci beaucoup!!!

Bernard




lundi 15 juin 2020

Doudou


Bonsoir! Bonjour! J’ai finalement reçu ce que j’attendais dans le courrier sans parler, une surprise, des cache-visage de ma lectrice privilégié de Gatineau, merci encore! Ai commencé la lecture d’un roman qui s’annonce prometteur, une écriture fine et délicate loin des articles de journaux… Hier j’ai marché sur Sainte-Catherine dans le quartier gay presque désert seulement des groupes de cinq où six personnes ici et là… C’est triste j’ai hâte que ça ouvre ces commerces là… J’attends un appel pour me faire couper les cheveux… Aujourd’hui encore je reste confiné je veux pas m’infecté, Le climatiseur fonctionne à fond. Je pense trop à ce que je vais vous écrire, ça éloigne le senti… C’est la nuit de lundi à mardi, j’aimerais bien rencontrer la nouvelle intervenante, elle semble sympathique… Y’a quand même beaucoup de circulation sur la passerelle. Les itinérants vont trouver le moyen de s’offusquer comme si ils étaient chez eux ils mangent et dorment chez la voisine… J’ai ouvert le sac de chips… Pour le reste de la semaine je ne vais faire que les sorties nécessaires, quelques un d’entre vous doivent dire que je me prend pour un autre parce que j’écris, c’est un peu ça la schizophrénie… Parfum de poutine, j’ai regardé si il y avait quelqu’un sur la passerelle, personne! Côté senti je vous écris aussi pour combattre la stigmatisation, je pense à ce jeune qui a tué deux personnes agées dans l’aile psychiatrique de l’hôpital, moi ça me fait dire qu’il y en a qui ont pas fait leurs jobs… Enfin schizophrène ça rime pas avec assassin, je laisse le climatiseur à l’arrêt automatique, dans les malades y’a ceux qui ont trop d’ambition, ils veulent devenir médecin et ceux qui en ont pas et se laissent mourir lentement. La mienne mon ambition c’est d’écrire, tenir le journal de ces années de pandémie COVID-19… Encore un sentiment de déjà vécu, c’est épeurant… On nous annonce une canicule sur la fin de la semaine, j’espère qu’on a climatisé les centres hospitalier de soins de longue durée… Dans tout ça ma job c’est de m’occuper de moi, je serais pas très utile psychotique à l’urgence de l’hôpital… Je pense que j’ai terminé mon cycle cinéma et télévision je retourne à la lecture, j’ai deux bouquins à lire ça risque d’être intéressant… Hier j’ai remarqué que les plus de soixante ans ont droit à un rabais à la librairie, je me fait vieux je crois qu’en regardant bien un peu partout je ferais des économies… Je regarde toujours si les livres sont imprimés au Canada… Bon comme presque tout le temps j’ai de la difficulté à terminer… Aujourd’hui je reste au frais, j’ai lavé un cache-visage, encore quelques mots et je termine, j’aurai encore chassé les démons ce soir… Au cas où j’aurais des lecteurs des vieux continents je les salut tous dans le dé-confinement. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’y arrive c’est la conclusion l’épilogue, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

dimanche 14 juin 2020

Solide


Bonsoir! Bonjour! La fin de semaine se termine… Je crois qu’aujourd’hui en dehors de Montréal les restaurants vont ouvrir. En France ils ont levé tous les confinements, il est quand même un peu tôt pour aller prendre un café sur une terrasse parisienne… Me suis servis une Sanpellegrino aranciata, ça désaltère… J’y vais comme toujours avec mon senti, ce matin on a une réunion virtuelle du groupe d’entraide Reprendre Pouvoir… Je veux acheter deux romans, je vous en parlerai quand je les aurai lu, ça risque d’être long c’est des briques… Ça tousse dans l’édifice je sais pas si c’est la cigarette où le coronavirus… Ai mangé deux croissants… Souvenir d’une nuit de bringue où trop saoul pour me rendre chez moi j’avais dormis dans un parc, j’avais pas pensés à la très désagréable rosée… Je reste chez moi sous confinement, encore, la COVID-19 est pas disparue… Hier à la radio ils parlaient des différentes manifestations qui avaient fait changé les choses, les avancées sociales ça a toujours été le fait de luttes… Moi j’ai jamais beaucoup lutté  mon combat présentement c’est la lutte à la stigmatisation en santé mentale… J’aime pas beaucoup le fait qu’il y ait encore des endroits où c’est impossible d’exprimer ses émotions… J’ai tant pleuré, j’ai tant pleuré je suis sec comme le gravier… Aujourd’hui ce qui me rend triste c’est de ne pas pouvoir partir… J’attends si la santé est là il seras toujours temps, je pense à l’embarquement à l’aéroport comment j’aime ça, le voisin s’agite il gueule dans je ne sais quelle langue… Bon c’est lundi je pense à ceux qui s’en vont faire de triste boulot… Moi j’étais plus capable dans la sueur et l’huile, je vous raconte c’est sans mentionner mes difficultés relationnelles… Je pense aux agences de placement, c’est tellement travaille prend ta paye et ferme ta gueule, ça fait longtemps mais je crois pas que ça ais beaucoup changé… Le temps m’a rattrapé j’ai finis par pouvoir voyager. Je sais y’ en a qui me considère pas plus qu’une loque… Je pense au boulot dans les portes et fenêtres j’étais pas pour rester là toute ma vie, je savais pas où aller mais un jour ça été finis et j’en suis responsable, l’entretien ménager aussi… Je cherche à vous dire la poésie, pas celle de Félix Leclerc mais la mienne faites de défaites et de sursaut de bons et mauvais mots… Ce matin c’est la réunion zoom après je crois que je vais aller à la librairie, J’espère avoir le courrier que j’attends… Combien de mots? Combien de fois? J’aurai dit ça ne va pas… Je me vois malheureux à chercher du boulot que je ne veux pas… Voilà! Le sommeil me gagne, aujourd’hui on doit avoir une nouvelle intervenante. Je termine en espérant que ça vous a fait plaisir de me lire comme toujours je vous remercie!!! J’espère que vous lirez la prochaine!!! Vous pouvez arrêter ici, y’a plus rien d’essentiel pour cette nuit!!! Au revoir!!!

Bernard