Bonsoir! Bonjour! Déjà venu le temps du
climatiseur, je viens de le démarrer… C’est exceptionnel une canicule aussi tôt
dans la saison. Encore une tentative de mettre du gras sur mon senti, on dirais
que quand la douleur n’y est pas j’ai rien à dire… Y’a pas d’explication pour
mes textes ils se suffisent à eux même… Encore une couple d’émission de la
série Dark et j’ai terminé le visionnement… Faut vraiment que je sois désemparé
au bord de la psychose pour écrire un poème qui n’est pas nécessairement bon…
Je pense aux amis itinérants qui l’ont moins dur… Quand-même pour dormir dans
les rues y’a toujours l’humidité qui est difficile…
Un matin cru
Dans la rue
Ils continuent
Farfelu
Ces mots nus
Et moi perdu
Composant contigus
N’alarmant
plus
Des mots d’hurluberlu
C’est quand
c’est quoi
J’ai su
En ce moment
ardu
De mauvaise
rime qui pue
Comme un
mauvais tissu
Et si j’étais
poète
Je m’avouerais
battu
par toute
ces musiques issues
d’une
rengaine déchue
Voilà un poème dédié à Siou pour sa demande
spéciale. Quand j’en termine un comme ça je deviens sans mots… Je sais j’ai pas
le talent des grands paroliers français qui nous quittent l’un après l’autre, c’est
triste… Je sais pas où je vais avec ça
je serai pas décérébré de mon vivant c’est assez épeurant, un cerveau mort ça
vaux pas grand-chose… Comme écrire ça me rapporte pas financièrement je me dis
que je vaux pas grand-chose pourtant je suis entouré de gens qui m’aident, je
ne suis pas seul… Hier j’ai fait les courses j’aurai pas à sortir cette
semaine, j’ai acheté de quoi faire un pâté chinois. En ce moment je mange des chips, ça calme mon
angoisse… Je reste chez moi confiné à l’abri… Aujourd’hui il va faire chaud… J’essaye
de placer un peu d’humilité dans mon écriture, c’est pas facile j’y met
toujours trop d’emphase… C’est triste parfois la poésie, comment il y en a sous
couvert de licence poétique écrivent n’importe quoi, la poésie exige qu’on soit
grand sans demi-mesure… J’entends plus de poésie dans les médias… Je sais pas
pourquoi je m’entête à écrire dans ce milieu de multi-poqué faut que j’en
vienne à l’évidence j’en suis un moi aussi, la poésie c’est pas un repêchage d’équipes
sportives on est foncièrement seul… Je sais pas pourquoi je pense au regretté
Langevin, au franco ontarien Desbiens… et je rajoute Daoust par-dessus ça… Je
me répète quand même j’aime bien mes textes crus… Voilà que j’arrive à la
conclusion comme je l’écris toujours la partie la plus difficile du texte, c’est
comme l’écriture on en sort pas, je me suis condamné à écrire je crois que
seule la mort me sauveras. Sobre je suis sobre je ferais pas tout ça sous l’influence
de l’alcool… Je partirai pas sur la brosse… C’était ça pour le moment… Ils y
sont arrivés moi aussi je peu. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!
Bonsoir!
Bonjour! Changement majeur j’ai installé le climatiseur… Me suis couché mais j’ai
pas dormis insomniaque que je suis… Suivis les conseils de la super-maman et je
regarde la série Dark, j’ai presque finis pour moi c’est pas une grande série…
C’est la nuit de dimanche à lundi, pour moi là aussi y’a pas grand changement,
je souffre toujours de schizophrénie et double confinement suis sans « boulot »…
J’espère que les amis de Gatineau ont fait une belle fête pour les quatre ans
de Raphaëlle… Je sais pas pourquoi je pense au Bistro Détour. Je crois que j’ai
rêvé au propriétaire qui étais partis travailler pour le Cirque du Soleil…Ce
soir c’est difficile de vous écrire toujours en confinement entendue une
nouvelle désolante on se plaignait que les gens avant la COVID-19 prenaient l’avion
comme on prenais l’autobus, mais oui ça devraient être toujours les mêmes qui
ont le droit au voyage… Trop de places, trop de vols, trop économiques
maintenant on nous dis restez chez vous… Dans deux ou trois ans si tout va bien
je retourne en France… C’est toujours de mon senti qu’il s’agit… J’ai une
pensée pour l’ami décédé juste avant la crise. J’avais presque oublié j’ai une
réunion Zoom ce matin… Le climatiseur fonctionne ça rafraichis le studio, Le
week-end est terminé j’aime pas tellement ça, la semaine passée j’ai pleuré parce que je suis incapable de prendre de
longues marches comme avant… J’essaye mais j’y arrive pas surtout que les cafés
sont fermés. Ouais! Dernière semaine de mai déjà, j’ai hâte que le salon de barbier
ouvre j’ai besoin d’une coupe de cheveux… L’ami est partis visiter une maison
dans Charlevoix, il veut s’installer là-bas, le climatiseur fonctionne toujours
bien il fait frais. On entre bientôt dans la nuit de lundi mais j’ai pas finis.
Je sais pas ce que je donnerais pour écrire un bon script et faire fortune…
Allons y quand-même avec humilité… Je pense que les enfants en dehors de
Montréal entrent à l’école aujourd’hui, ils sont surement très nerveux et
heureux de ce retour. Y’a tout à coup un parfum de pain qui lève, de levure, ça
sent bon… J’arrive pas à vous décrire mes éclats intérieurs, mettre un nom sur
ce senti qui fuit ne se laisse pas empoigner par la mer de mots… Muet lourd et
sourd voilà ce qu’il est le senti il ne s’ouvre pas… Souvent quand ça va mal j’ai
qu’à me rappeler ce séjour en maison de chambres comment c’étais difficile, j’étais
quand même malhonnête dans mon alcoolisme actif… J’ai cru mourir et j’ai perdus
bien des « amis ». Voilà! Je sais pas trop comment vous terminer ça,
je pense à des gens que j’ai pas vu depuis plus de vingt ans… C’est l’âge et la
ville le goulag occidental aussi… Conclusion, chûte,épilogue j’y arrive ne m’abandonnez pas…
Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque là!!! Faites le savoir si ça
vous a plus. À la prochaine je l’espère!!!
Bonsoir!
Bonjour! Soirée de samedi à dimanche, je suis pas très inspirée. Je pense à
cette fille rencontré à la brasserie qui voulait que je lui parle du docteur
Ferron que j’ai beaucoup lu. J’étais trop saoul j’ai pas su quoi lui dire, je
crois que je lui ai parlé du Salut de l’Irlande et du Ciel de Québec,
L’amélanchier aussi à part des titres comme je le fait là j’ai pas su lui dire
grand-chose de peur de mélangerles
œuvres quoi que chacune très différentes, le ciel son peuple et ses Monseigneurs
, l’Amélanchier et sa Tinamer sa rive sud aussi avec un léger soupçon de Lewis
Carroll y’avait aussi un rappel d’Alice au pays des merveilles. Y’avait aussi
du Fond de mon arrière cuisine qui racontais ses années de soignants à
Saint-Jean-de-Dieu à l’époque son rapport avec les sœurs et la folie je pense
aussi Aux Roses sauvages une œuvre toute sensible qui parle des femmes et que
mon psy m’avait conseillée, les confitures de coings aussi qui si je me trompe
pas parle de l’indé pendance du Québec… Une correspondance aussi Le Désarroi
entre le docteur Bigras et le docteur Ferron, pour ceux qui veulent en savoir
plus l’internet grouille de renseignements, une œuvre quoi! Je reviens à mon
senti je suis pas un éxégète de Ferron, à l’institut universitaire de santé
mentale j’ai rencontré une femme de lettres qui a mis mon histoire dans un
livre…J’essaye de vous parler de mon
rapport avec les livres avec la littérature, les livres rarement j’ai eu
d’aussi bons compagnons ils étaient partout avec moi, les grands comme les
moins grands… La littérature m’a longtemps aidé à vivre la lourdeur du
quotidien… J’ai toujours cru qu’il y avait un moment dans une vie pour aborder
une œuvre la difficile de Claude Gauvreau pensionnaire de l’institut et son
destin tragique, ses étals mixtes quelques choses d’inabordable un long débat
lexical avec la langue… Je pense à Artaud à Brecht son opéra de quatre sous et
le classique Mack the knife… Quand à Artaud je pense à son Van Gogh le suicidé
de la société une exposition du musée du Quai d’Orsay https://culturezvous.com/van-gogh-artaud-suicide-societe-musee-dorsay/Tout ça flirte beaucoup avec la folie moi je vous parle de ma difficulté
d’être je m’arracherai quand même pas une oreille… Ce soir c’est très doux un
peu moins difficile à vivre pour un itinérant… Les gens peuvent se réunir à dix
et à chacun deux mètres de distances… Je me suis toujours demandé dans quel
cercle fallait être pour publier, je suis pas enseignant… La folie c’est pas
suffisant, quand-même je vous donne à lire en espérant que ça vous distraie.
Voilà! C’est la chute la conclusion toujours difficile, quelques mots encore ne
m’abandonnezpas j’espère que ça vous
plait, dehors les gens se promènent en gueulant. Je suis heureux de vous avoir
écris encore cette nuit. Je termine comme toujours en vous remerciant d’avoir
lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!
Bonsoir!
Bonjour! À la demande générale je reviens. Je ressens beaucoup d’amour dans
ceux qui me lisent et ne se manifestent pas, un fervent lecteur m’a dit de ne
pas vous oublier, j’ai eu une demande spéciale à laquelle je ne peux répondre
les muses étant muettes pour l’instant mais je dédie quand même le prochain
poème à ce lecteur… J’avais oublié que ça se pouvait le beau temps, j’ai laissé
la fenêtre ouverte, ce soir j’ai de bonnes vibrations https://www.youtube.com/watch?v=Eab_beh07HUça me rappelle ces quelques jours à San
Francisco en Californie… Ce soir c’est comme si le goulag occidental c’était
réveillé. Je pense à mon attitude très peace and love pas mauvaise, j’ai la
super maman et son mari en tête toute cette belle famille. Je crois qu’il y a
un des enfants qui dessine, il suis les traces de son très talentueux
grand-père… Souvenir de cette époque où tous les mois j’attendais avec
fébrilité l’arrivé du mensuel de bandes dessinées. Je sais pas si vous attendez
mes écrits comme ça du moins je l’espère… C’est certain que pour moi écrire est
un exutoire mais j’aime ça. Je crois que j’arrive à une certaine « maturité »,
je dis merci à mon lecteur de Deux-Montagnes qui m’aide à débrouillertout ça… Écrire c’est être devant l’écran
derrière le clavier et chercher à exprimer l’indicible, le senti immuable… C’est
la nuit de vendredi à samedi, me semble que ça fait longtemps que j’ai pas eu
de câlin, maudit confinement!... J’ai pris une douche, me suis parfumé, je vous
fait un câlin virtuel pour le vrai parfum vous savez pas ce que vous manquez… Je
crois que c’est l’anniversaire de Raphaëlle la petite fille de mes snowbirds de
Gatineau, je crois qu’elle auras quatre ans, bonne fête, le temps passe
tellement vite… Ce soir je crois que j’ai un peu de sérénité, y’a longtemps que
la solitude schizophrénique me laisse une pause… Parfois j’ai des reculs, je
crois toujours que ça viens de quelque part cette affaire-là… Je devrais pas
vous écrire là-dessus c’est rien de positif… Hier, j’ai rêvé à des souris
blanche qui se transformaient en furet blanc, je sais pas ce que ça veut dire…
Ce soir je vous illustre ça avec la sculpture Love de Robert Indiana, elle est
en core-ten… Je manque d’inspiration , quand j’écris sur la sculpture me viens
toujours en mémoire le symposium de Terrebonne c’est il y a longtemps plus de
quarante ans… L’art c’est toute une histoire, je pense à l’ami historien… Je
vais me répéter j’apprécie beaucoup tous ceux qui prennent le temps de lire…
Lentement je vais essayer de conclure avec une prose amoureuse pour vous tous,
mes mots ne sont pas flammes ardentes j’espère qu’ils durent comme le tison au
petit matin pour faire griller des toasts, encore les phrases comme du beurre
qui glisse au bord du feu. Voilà! Je termine comme toujours en vous remerciant
d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!
Bonsoir! Bonjour! Après une conversation avec
mon lecteur de Deux-Montagnes je me questionne sur la pertinence de ce blog. Je
pense à arrêter…Je sais pas… Ces derniers jours de COVID-19 ont été intense c’est
comme si je m’étais coulé dans le coronavirus… Ça fait longtemps que je vous
écris… Ce soir c’est une température chaude et belle de printemps… Je m’étais
couché tôt pour me relever et vous écrire… Je croyais faire de l’art et comme
il ne vie que de scandale je suis à cour…Ma prose… Je pense aux journalistes
qui écrivent pour un éditeur comment je fais… Ça fait dix ans de blog, je sais
toujours pas si ça vous a plus… Je reste profondément convaincu que la « littérature »
passe par le blog je crois pas que cette forme « d’art » sois
éphémère… La machine est là et comme je l’ai déjà écrit ce serait bête de
pas s’en servir… Je parlais de pardon, la difficulté c’est que je sais pas quoi
pardonner… Hier j’ai vu mon collègue marcheur passé, il a maintenant une longue
barbe poivre et sel et marche beaucoup plus lentement, il ne parle plus seul, c’est
la faune qu’on retrouve dans le goulag occidental… Je m’excuse auprès de tout
le monde d’avoir écrit ce blog qui prête à polémique pendant l’anniversaire de
la matriarche. Je retourne à mon senti c’est toujours le complot, le sentiment
qu’ils ne seront heureux que lorsque je serai disparue partis… Pour le blog
encore une fois je vais y aller un jour à la fois… Comme illustration aujourd’hui
je vais placer une photo de la matriarche… C’est toujours difficile d’écrire.
Je suis pas mal allez au bout de ce que je voulais vous dire… J’attends le dé-confinement
pour reprendre mes différentes activités pour le moment elles sont virtuelles…
Je fais pas le poids un pauvre texte de blog perdus dans des milliards de pages
web… Tourmenté voilà ce que je suis, j’ai pas trouvé de réponses à la
schizophrénie, souvenir du début de la maladie après plus rien n’a jamais été
pareil… Je dis merci à ma lectrice attentive de Gatineau ses commentaires sont
appréciés je me sens moins seul dans cet univers… Je reviens au questionnement
du début, le blog va cesser? Je sais pas, je vais peut-être me remettre au
cahier… Pendant ce temps- là on est toujours aux consignes du confinement.
Quand j’écris c’est pour vous distraire vous amener un peu dans mon univers…
Mon agitation cérébrale frénétique a cessé, ça fait du bien… Quelques mots
encore, j’entends les camions municipaux qui passent, nuit de jeudi à vendredi,
je sais pas ce que les gens font depuis que les bars et les restaurants sont
fermé, ils restent chez eux et n’ont pas plus droit aux visites… La fenêtre est
ouverte il entre un doux parfum ça m’adoucie… Voilà! Pour cette nuit je termine
c’est la conclusion. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je
sais pas si il vas y avoir une prochaine.
Bonsoir!
Bonjour! Aujourd’hui on démarre sur une note plus joyeuse c’est l’anniversaire
de la matriarche! Quatre vingt dix ans! Et elle est en pleine forme on rêve
tous d’arriver là et d’être comme ça! C’est une dame très active qu’on espère
garder encore longtemps… Pour ce qui est de mon senti ce soir ça va mieux, avec
mon lecteur de Deux Montagnes on parlais de pardon mais je trouve que c’est pas
simple, je sais pas comment faire pour pardonner enfin je me dis que je
pardonne… On recolleras pas les pots cassés on reviendras pas en arrière mais
je vous dis que j’ai aucun désir de vengeance… Je suis responsable j’aurais du
me faire une vie malgré ça, malgré la psychose… Malgré le malheur, je vais
essayer d’abandonner ça la pour ce soir… Je sais pas si je vous l’ais écrit j’ai
un nouveau téléphone qui fonctionne très bien. Je me gênerai pas pour m’en
servir. Je regrette d’avoir pris cette thématique hier je crois que j’en
sortirai pas… Je crois que je vais prendre une pause d’écriture après ce texte
ci… C’est malheureux je peux pas partir en voyage pour me ressourcer… Cette
nuit c’est très doux je pense aux collègues itinérants qui peuvent rester
dehors, les centres d’injections supervisées sont ouvert mais pas à pleine
capacité j’en ai déjà vue s’injecter dehors sur le trottoir… Je sais pas si je
me trompe mais on dirais que la ville se réveille que lentement elle sort du
mode pause… J’apprécie vos offres de support mais pour le moment je me sens pas
prêt à en partager plus, c’est difficile j’ai peur qu’on me trahisse encore… Je
crois que la pandémie m’a ramené un peu en arrière dans des émotions du passé.
Je me souviens que de ça ces émotions… J’ai envie de tout laisser tomber mais
je sais pas quoi faire si j’écris pas ? Peut-être retourner aux cahiers? Je
suis bien seul dans tout ça… J’entends ronronner un scooter, j’aimerais avoir ça
un gros Vespa mais c’est cher… Il est plus questions de voyages les frontières
sont fermées, c’est peut-être le confinement qui m’a ramené ces mauvais
souvenirs, je me répète, je me répète… J’ai envie de pleurer, je crois que je
brise plein de choses, la vérité à un prix et je sais pas si je suis prêt à le
payer… Je pense que dès que les frontières seront ouvertes que la pandémie
auras reculé, je retournerai à Paris rue Mouffetard… Voilà! Je suis presque à l’épilogue
pour cette nuit, quelques mots encore pour vous dire que j’apprécie vos
lectures, j’ai réussis à calmer la paranoïa quand même aussitôt chassée elle
reviens… Faites-vous en pas trop je suis les consignes, je suis chez moi… Je
vais essayer de me rétablir… Je sais plus trop à qui je dois faire confiance.
Comme toutes mes conclusions toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
Lâchez moi pas c’est terminé, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir et à
bientôt!!!
Bonsoir!
Bonjour! C’est la nuit de mardi à mercredi, je fait ce que j’ai toujours désiré
faire écrire. Y’a une personne qui me fait mal juste à pensés à elle, cette
personne me lis j’ai pas de sympathie pour elle, cette personne m’a brisé c’est
sa faute ma maladie du moins je crois, j’ai pas de preuve… Elle est la seule à
se souvenir c’est toujours impossible de remonter l’estime que j’ai de moi,
pour elle je ne suis qu’un plouc, je sais que personne veux m’entendre là-dessus
sur cet abus c’est comme ça les autres sont toujours mieux… C’est mon senti de
cette nuit cette personne me conseillais de consulter un psychologue, c’est pas
de la névrose mon affaire c’est de la psychose j’ai besoin des soins de la
psychiatrie, mais oui schizophrénie… Mon confinement il est double ou triple
depuis des années à cause de lui, j’ai pas envie de pardonner quelque chose
dont je me souviens pas précisément, l’abuseur le savait qu’il n’y aurais pas
de souvenir, j’ai peur juste de vous raconter ça lui est respectable moi je
suis moins que rien je trainerai ça pendant tout mon vivant. Je comprends
pourquoi ma sœur s’est enlevé la vie… J’arrête là-dessus pour tout de suite… Je
n’en prend qu’à moi… J’ai pas envie de vous le faire lire ce texte, je veux pas
vous déranger je continue ma vie de la même façon que toujours, mon écriture
est une sorte d’analyse je voudrais pleurer mais mon âme est sèche… Quand j’écris
là-dessus je voudrais toujours m’excuser comme si c’était de ma faute. J’ai
cherché longtemps le coupable même si je me trompe il est coupable de pas m’avoir
aidé… On préfère toujours le silence dans ces choses-là. Je risque de perdre
des lecteurs, lectrices pardonnez-moi c’est difficile, je suis prêt à tout nier
mais elle est là la difficulté de dire… J’aurai vécu comme ça abrutis à écrire
pendant la nuit. Je sais pas ce que je brise en vous racontant ça… Je crois pas
que mon mal parte de rien, je pouvais pas faire autrement que de me ramasser
avec les perdus, les multipoqués du bas de la ville, quel destin! Je croyais
avoir enterré tout ça mais ça participe à mon rétablissement, c’est un sujet
délicat j’y laisse des plumes, les adultes ils ont jamais rien su jamais rien vu,
ils me laissaient seul et désemparé devant ce qui m’arrivais. Je croyais pas en
avoir autant à écrire sur ce sujet, de l’échec est né l’échec mais un jour à la
fois j’y arrive… Je peux pas écrire plus vrai mon écriture est toujours comme
ça… Voilà! C’est presque l’épilogue pardonnez-moi d’avoir pris votre précieux
temps pour vous faire lire ça… J’ai encore une fois essayer d’être vrai d’écrire
à partir et avec mon angoisse… C’est la conclusion toujours difficile, j’y arrive,
comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore en
espérant vous revoir dans une prochaine!!! Au revoir!!! À bientôt!!!