jeudi 28 novembre 2019

Recul


Bonsoir! Bonjour! Je rédige présentement mon texte  pour la journée Éthique et santé mentale. Je suis allé un peu trop vite pour la description de la présentation et l’énumération de trois objectifs, la responsable a tout repris. Comme écrivain je suis pas fort… Pourtant c’est ce que j’aime faire… Je dirais à mon corps défendant que j’essais de me débrouiller en prosodie… Je continue avec mon senti, c’est la nuit je pense à mon « œuvre » c’est prétentieux… L’écrivain disait les personnes compliquées écrivent simplement et les personnes simples c’est compliqué. Je suis probablement une personne trop simple pour écrire… Souvenir de ces nuits où je dormais à Cartierville dans un appartement infesté de vermine, je partais des bars du plateau pour m’y rendre. Avec le copain avec qui je vivais on a finis par déménager mais on a amené les coquerelles… Toujours écrire mon senti, la difficulté de mettre des mots sur mon rétablissement, la sortie de la maladie, mais non je suis pas guéris comme les cancéreux je dirais que je suis en rémission… Hier à la radio j’écoutais une psychiatre française parler des narcissiques et du pouvoir qu’ils ont. Je vous l’avoue je suis très narcissique sans m’excuser je dirais que ça va avec la maladie mentale… Pour ma présentation de janvier la paranoïa commence déjà à faire son apparition, je vais en faire abstraction… J’écris que sur ce que je connais, schizophrénie, angoisse, anxiété, parfois j’ai envie de laisser une grande page blanche, ça en dis plus que tous mes mots… Blanc comme la psychose et la douleur intérieure, la maladie sourde… Tout ce qui se bouscule dans mon cerveau comme un désert enneigé d’hiver… Il est pas question de composer avec la maladie c’est pas de la musique que j’écris, ça bouille entre mes deux oreilles. Cette semaine j’ai visité deux hôpitaux dont l’architecture à aire ouverte m’a fait penser à un aéroport, des quais pour l’embarquement dans la maladie et les soins… Les maladies mentales sont soignés dans des installations vétustes décorés de façon suranné… «  Ces maudits fous là on mettras pas une cenne là-dessus » ouais! Quand la maladie mentale apparait on vous place à part pourtant l’urgence suicidaire elle est là… Au fond je sais pas comment colmater le désespoir, apaiser la souffrance existentielle intense, cette maudite douleur qui fait que l’on perd les meilleurs… Ça faisait mal de mots dans ma tête… La psychose pour moi c’était comme si j’étais hyper attentif que j’interprétais tous les mots tous les bruits contre moi, la peur intense… Là, j’en suis presque rendus à la chute, je dirais la foi contre la peur c’est un excellent moyen, on respire et on médite… C’est vendredi, la semaine est presque terminée, on peut s’habiller sport…Quelques un iront peut-être dîner au restau où à la brasserie, vendredi on entreprend rien au travail, ça iras à lundi. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots de plus, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

https://jec.ethiqueclinique.ca/

mercredi 27 novembre 2019

Poêle


 Bonsoir! Bonjour! Grosse job ce soir j’ai récuré le four et la cuisinière. Je suis content de moi, pendant la journée d’hier j’ai fait de belles rencontre une personne avec qui j’ai fait des voyages par affaire, quelqu’un de très sympathique, de beaux souvenirs de Besançon, de Milan et de Trieste. C’est la nuit de mercredi à jeudi, me suis couché très tôt, j’ai dormis… Mon collègue est allé parler de son expérience en santé mentale, il ne s’est pas fait payer tout de suite, je trouve important d’avoir le dédommagement tout de suite après la présentation quand ils retiennent les fonds j’ai toujours l’impression qu’ils veulent nous flouer ne pas respecter l’entente… J’ai le reste de la semaine pour moi… Je crois que mon rétablissement me rend fou, j’ai de la difficulté à me renouveler… J’essaye de développer un texte sur le dévoilement, prendre un angle inédit… La stigmatisation, le rétablissement et le dédommagement entrecoupent mon sujet principal… la maladie mentale attaque tous les pans de la vie… Ce soir comme toujours je m’attache à mon senti… La schizophrénie est sur pause, moins prenante… Hier je suis allé l’hôpital Maisonneuve y’a longtemps que j’avais pas mis les pieds là, c’est tout beau tout nouveau organisé d’une façon différente… Voilà on est maintenant jeudi, la fin du mois pour les pauvres c’est toujours la même histoire tout tourne autour du dépôt bancaire ou du chèque… Je commence à manquer d’inspiration, je vais vous illustrer ça avec une photo prise à Trieste j’y reviens souvent mais c’était tellement de bons moments… Dans quelques jours on va faire un bilan de mon parcours et essayer de me trouver des objectifs atteignables. J’ai un gros travail sur moi à faire pour le reste ça va… Pour plusieurs le jeudi c’est la paye, moi je travaillais pour des salaires de misère, j’étais souvent absent au travail, j’y arrivais pas… Tellement pauvre que j’avais juste le courage de boire ma petite paye… Je trouve plus, je trouve plus quoi vous raconter, je suis juste content de ma job de récurage… J’aime bien me rétablir je rencontre des gens intéressants… J’écoute, j’essais de faire une sorte de tri de ce que ça me dis, hier les gens soignés en oncologie parlaient du travail qu’ils faisaient comme patient partenaire avec leurs médecin. Je dirais qu’il faut une expérience et beaucoup de connaissances pour s’impliquer dans ce genre de soin… Moi par exemple avec mon manque d’instruction je serais pas très bon pour m’impliquer dans les soins si j’avais le cancer… Je veux toujours réussir du premier coup, c’est un défaut, des fois faut se mettre à l’ouvrage pour arriver à quelques choses recommencer malgré l’échec… Je vous termine ça sans savoir de quelle façon, c’est la nuit je vais me coucher après cette conclusion… Encore quelques mots, j’y arrive cette nuit, comme toujours et de la même façon je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je souhaite que ça vous ais plu, à la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard


mardi 26 novembre 2019

Zoiseaux


Bonsoir! Bonjour! Ce soir j’ai de la difficulté à vous écrire, c’est vraiment la fin du mois…

Poésie montre toi

Dis moi dis moi

Pourquoi tout ça

Et plusieurs pas

Nocturne

Cette loi

Mauvaises images

Plus  d’une fois

À trop vouloir être poète

On deviens fat

Mais ça mais ça

De vieilles histoires…

 Je suis pas le meilleur juge de ce que j’écris je vous laisse le faire dans vos lectures… Cette solitude parfois pesante de l’écriture comme si être seul avait un poids. Bon! Me voilà debout mais pas plus inspirée. Je vous écris encore de la nuit, hier j’ai visité l’hôpital  Sainte Justine tout rénové ça m’a fait pensés à un aéroport. Ce matin je vais à l’hôpital Maisonneuve Rosemont pour l’agrément… Hier ça m’a pris un moment pour réaliser que je parlais à un médecin c’était dans le contexte de la journée annuelle de l’éthique avec pour thème la santé mentale c’est en janvier… Il est minuit trente, hier je suis passés sur le Campus de l’Université de Montréal devant les Hautes Études Commerciales j’ai jamais vue autant d’étudiant… Les dames que j’ai rencontré étaient très sympathique. Me reste plus qu’à trouver sous quel angle je vais faire ma présentation… Je reviens à mon senti, hier j’ai appris qu’un enfant pouvait être psychotique… L’enfance et la maladie mentale souvent on dit de les tenir loin de l’hôpital mais quand on sait plus quoi faire… Ce que j’ai vue de Sainte-Justine avait une dimension très humaine… J’écoute mon âme ça délire pas trop n’empêche voir tous ces enfants on les souhaite pas trop malade. À la journée d’éthique et de santé mentale en janvier je vais essayer d’exprimer mon humanité pour défaire le stigmate de la maladie mentale… C’est très orgueilleux ce que je viens de vous écrire… Je manque beaucoup d’humilité… Je suis tous mélangé dans mes dates d’activités hier les dames ont dit en riant que ça me prendrais peut-être un gérant… Me suis préparé un café cette nuit je ne souffre pas, me souviens de ces rages de dents ça faisait tellement mal j’ai jamais eu de douleur plus grandes étrangement parfois je regrette mes dents m’ennuis d’une dent creuse… Ça j’appelle ça des confidences… Demain je vais essayer de rédiger ma conférence de janvier, douze minutes je sais pas combien ça fait de pages de texte… Je vais aussi récurer le four de la cuisinière… Quelques mots encore, c’est pas terminé mais ça approche je sais pas trop comment illustrer ça, dehors y’a un gars qui gueule comme souvent… Milieu de semaine j’aurai été occupé… C’est difficile, j’essais de terminer avec de l’émotion, vous écrire comme ça c’est ce qui fait mon bonheur, j’apprécie, je le répète, beaucoup vos commentaires… Voilà! C’est l’épilogue la conclusion, la chute… Comment vous écrire mon bonheur à chaque fois que je termine. J’espère que vous aimez ça. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! C’est vraiment la fin pour aujourd’hui. À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard

lundi 25 novembre 2019

Fin novembre


Bonsoir! Bonjour! Ce matin je vais rencontrer la professeure pour ma participation à la troisième journée d’éthique clinique. Elle va m’expliquer ce qu’on attend de moi. J’ai toujours l’intention de parler de stigmatisation de dévoilement de dédommagement et de rétablissement. On me donne pas beaucoup de temps mais la journée promet d’être intéressante c’est seulement en janvier j’ai le temps de me préparer, c’est un beau défi… Je veux pas trop vous parler de mon senti pour éviter de mentionner l’ami disparus. J’ai dormis un peu, beaucoup rêvé… Décembre arrive, l’hiver est déjà là, quand j’écris y’a toujours la poésie de différents poètes qui me viens en tête… J’ai entendu dire quelque part que c’est aliénant d’écrire sur les réseaux sociaux, je pense à ce voisin avec des dreads qui me regardait avec mépris c’est ça la stigmatisation, sans parler du vieux schnock qui fredonnait des airs irritants… Y’a de la folie dans ce que je vous raconte là, c’est ma sensibilité… Je trouve pas quoi vous raconter je pense aux avions, si je suis pas trop occupé je vais partir pour je ne sais où l’automne prochain… Cette année j’ai les formations du centre d’apprentissage santé et rétablissement (Recovery College). Je veux aussi vous dire que si ça vous plait pas d’être sur ma liste d’envois faite le moi savoir je vous enlève… J’en ai assez d’être stigmatisé, je rentrerai pas dans le rang c’est impossible, je suis différent et c’est pas ma chevelure. Je trouve les dreads d’un banal convenus… Sans parler des tatouages qui n’ont plus rien de subversif… Ma différence c’est mon être, mon senti une énigme sans réponse… Mon lecteur technicien à la Rolls Royce est en vacance en République Dominicaine, il fait beau y’a de l’alcool en masse que demander de mieux… Ça me rappelle Cuba et le vingt-six onces de rhum… Je lisais un écrivain qui disait qu’écrire c’était briser un tabou, il a raison on joue pas avec les mots sans se brûler… Parfois le lecteur, avec raison, voie des choses entre les lignes… À l’époque un copain disait y’a rien de plus straight que se saouler, j’avoue qu’il avait raison l’ivrognerie contribue à la production… Bon! Je vais vous parler de certaines chroniques de voyage qui ne parlent que de restos, de bière artisanales de vins et parfois d’alcool fort, moi je suis pas de ceux qui courent les restaurants à la mode… On retrouve ça partout à la télé, à la radio et dans les journaux, je vais continuer ma visite des binneries, des greasy spoon… Il est presque temps de terminer encore quelques mots comment vous dire que je me soigne que le blog m’amène des lecteurs et que ça me fait plaisir… Je pense pas trop au livre, les anciens écrivains crient contre le blogue c’est pas de la vrai littérature qu’ils disent un peu comme à l’apparition du livre de poche. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

dimanche 24 novembre 2019

Tige


Bonsoir! Bonjour! Je sais pas si je devrais vous écrire après ce malheur. Plutôt parler football, l’équipe de l’ouest, les Blue Bombers de Winnipeg, a remporté la coupe Grey. J’ai pas regardé tout le match, Winnipeg dominait… Je vais quand même essayer de vous écrire mon senti. La matriarche m’a invité à souper pour le quatorze décembre, elle va préparer un repas traditionnel une tourtière du Lac Saint-Jean c’est à ne pas manquer… Ce matin y’a une réunion de mon groupe d’entraide il va manquer un gros morceau… Ce week-end dans le cahier voyage de La Presse+ on parlait de Las Vegas, une destination intéressante mais dispendieuse ça m’empêche pas d’encore pensés à la France malgré toute les catastrophes naturelles, je crois pas que ce seras pour bientôt… Je crois que bientôt les Boeing sept trente-sept Max huit seront réhabilité. Je pense que ce seras bon pour les compagnies Low-Cost donc pour les voyageurs. Je pense à tous ces baroudeurs qui ont beaucoup voyagé et qui maintenant sous prétexte d’écologie veulent empêcher les gens de prendre l’avion… La fameuse trace de carbone que laisse un siège d’avion, eux y’a vingt trente ans se posait pas la question… Je crois que l’ami historien de l’art est partis pour Florence j’espère que la température seras clémente… J’ai cessé de tout écrire, je pense aux dents d’un blanc éclatant d’une personne rencontré hier, ça en était épeurant… Lentement le sommeil me gagne, j’écris avant d’aller me coucher. Toujours étonné de voir comment les gens ont attendus la retraite pour vivre mieux… J’ai hâte qu’on me rembourse mes frais pour le Forum Santé Mentale à Québec. Je vais être patient… Je pense au guide alimentaire canadien aussi sacré qu’une bible à comment quand tu est pauvre… Je sais y’a les banques alimentaire qui le respectent. Quand je dis patient faut s’entendre j’ai pas beaucoup de recours… J’étais content de voir les photos des Gascon sur Facebook… Voilà il est minuit c’est lundi, la dernière semaine de novembre qui commence, plusieurs ont dépensé leurs  budget, ils devront faire affaire avec la pawn shop où le shylock en attendant vendredi. Vous trouvez que j’écris souvent là-dessus? C’est une réalité obsédante qui reviens à toute les fins de mois  vous en faites pas pour moi je suis plus dans ce rythme-là, à l’époque quand j’avais besoin d’argent on me disait de vendre mes livres. J’ai tellement regretté d’avoir vendus ma première bibliothèque qu’aujourd’hui je garde mes livres… C’est toujours le même propos malgré que je sois sortis de cette misère, j’ai toujours à manger, le loyer est payer et je vous écris à tête reposée… Toujours de la difficulté à croire que le copain le collègue est décédé… Voilà! C’est presque terminé j’en suis à la chute à la conclusion l’épilogue. Je m’arrache les mots pour meubler ce mauvais silence… Je vous quitte pour cette nuit. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’étire la sauce elle n’en seras que meilleure. À la prochaine j’espère!!!

Bernard

samedi 23 novembre 2019

In memoriam


Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui c’est triste je viens d’apprendre le décès de l’ami et collègue Michel. Un être exceptionnel que la vie avait malmené mais qui malgré tout se rétablissait. Michel pensait à la hauteur des grands intellectuels. Je considère un privilège d’avoir fait sa connaissance, c’était une personne qui maniait bien les concepts toujours en restant sur le plancher des vaches. J’arriverai pas à le résumer en quelques mots il était beaucoup plus que ça ne serait-ce que par la création du groupe d’entraide Reprendre Pouvoir. Il était toujours prêt à aider en racontant son histoire et le développement de sa pensée. Un être unique et rare, Michel s’était penché sur ce qu’il appelait le problème de l’âme et la psychiatrie pour lui la psychose était un mécanisme de défense  mais tout n’est pas dit, il n’auras pas eu le temps de développer et de nous exposer sa pensée unique… Il va me manquer j’aimais bien les échanges qu’on avait sois de vive voix sois au téléphone… J’ai une pensée pour sa femme Sylvie avec qui en homme simple il allait jouer au bingo le lundi… Je me suis toujours demandé pourquoi la vie s’était acharnée sur cet homme, il ne méritais pas ça… Pour moi Michel c’était un génie capable de réciter les grands philosophes, quand il parlait de ses soins en psychiatrie pour lui l’institut Pinel c’était la prison. Je crois qu’il avait raison, il avait quand même ses secrets dont on a jamais parlé c’est mieux comme ça… J’avais encore besoin qu’il me raconte plein de choses comment il vivait la stigmatisation par exemple… Michel avait lu Thomas Szasz le psychiatre rien de facile là-dedans, je crois que lui seul était capable de résumer sa pensée. Michel était un penseur du siècle précédent, sans internet, sans réseau sociaux, sans téléphone portable, sa pensée se développait au contact de son prochain dans des activités comme à livre ouvert, la bibliothèque humaine… Il aidait aussi les étudiants universitaires. J’aimerais garder en mémoire le Michel homme de lettres parfois au « ras des pâquerettes »… Génie, méconnus mais quand même un génie. Je crois qu’il était heureux de nos échanges au groupe d’entraide. Un de ses péchés mignons c’était le visionnement des soaps américain à la télé l’après-midi, là je le comprenais moins. Peut-être y trouvait-il un aspect sociologique, là il me dirait de pas tout intellectualiser… J’ai jamais vu Michel désemparé, il était plein de ressource, je me souviens pas l’avoir entendus nommer précisément sa maladie mentale il en décrivait bien les symptômes par exemple. Il suivait bien ses traitements, respectais ses rendez-vous avec les soignants. C’est dommage que ça finisse là… On va s’ennuyer Michel, de tes appels, de ta haute philosophie. J’aimais bien te rencontrer le lundi matin, ça démarrais bien la semaine. Mes sympathies à ta famille à tous tes proches. Je fais une prière et j’espère continuer nos discussions dans l’au-delà. J’écris cela pour qu’on ne t’oublie pas voilà c’est in memoriam. Ciao!

Bernard

vendredi 22 novembre 2019

Chiffon


 Bonsoir! Bonjour! J’ai réussis à organiser ma semaine prochaine. Le mois de novembre tire à sa fin, les publicités de Noël sont commencé, un peu tôt… À tous les ans c’est la même chose, je pense aux enfants de la super maman et de tous mes autres neveux et nièces… Je crois qu’ils aiment noël et les cadeaux… Ça fait de grosses familles pour ma sœur et mon beau-frère… Je sais pas si on va se voir je crois pas, d’habitude ça se passe au téléphone, il est un peu tôt pour que j’écrive là-dessus… C’est la fin du mois souvent difficile pour mes pairs… Je pensais à l’âge de la maison du patriarche maison maintenant vendue, elle a plus de cinquante ans ça commence à faire de l’âge… La semaine prochaine ça se passe à l’hôpital, je suis pas malade mais c’est trois différents, l’institut universitaire de santé mentale de Montréal, l’Hôpital Sainte-Justine et l’Hôpital Maisonneuve Rosemont… Je suis un patient partenaire... Je me rétablis j’aime ça vous écrire ça… Cette semaine je me suis bien reposé, j’ai travaillé un peu avec les collègues du Centre d’apprentissage santé et rétablissement (Recovery College) on a beaucoup de boulot faut préparer une formation sur la stigmatisation, j’en ai surement été victime ne serait-ce que ces longues heures d’attente à l’urgence de l’hôpital maintenant que j’ai moins besoin je connais les centres de crise ouvert vingt-quatre heure sur vingt-quatre et leurs ligne d’appel. Après les fêtes je devrais avoir une rencontre avec un psychiatre… Parais que les hommes consultent beaucoup moins que les femmes moi ce que j’en sais c’est qu’ils préfèrent consulter des charlatans plutôt que des professionnels… C’est vrai qu’une consultation en psychiatrie ça laisse des marques, les stigmates dont je parlais tout à l’heure. J’ai entendu parler de personnes qui avaient eu de la difficulté à se faire soigner parce qu’ils avaient un dossier psychiatrique… Aujourd’hui je vous illustre ça avec une photo du Pavillon Rosemont, ils avaient un étage psy, mais je crois que tout ça a été transféré au Lahaise à l’institut… Rosemont c’est là qu’on m’a traité, les soins étaient quand même correct, j’y suis allé plusieurs fois jamais longtemps j’avais peur… Je pense qu’il y a aussi de la stigmatisation dans le fait de partager une chambre avec quatre ou cinq personnes, sans parler la nuit de cette lampe de poche qui vous éclaire le visage ça dort pas fort… Je voulais aborder un sujet délicat, l’homosexualité je préfère ces amis-là aux virils et ignorants hétéros… Ce que je cherche à vous dire c’est que je sais pas et que je suis trop vieux pour avoir des relations sexuelles avec un homme, je me suis débarrassé du désir je ne m’en porte que mieux…. Ce soir je suis dans les confidences. Quelques mots encore avant la chute, la conclusion heureuse de tout ça c’est que je me rétablis de la schizophrénie. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!

Bernard