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Bonsoir!
Bonjour! Je rédige présentement mon texte
pour la journée Éthique et santé mentale. Je suis allé un peu trop
vite pour la description de la présentation et l’énumération de trois
objectifs, la responsable a tout repris. Comme écrivain je suis pas fort…
Pourtant c’est ce que j’aime faire… Je dirais à mon corps défendant que j’essais
de me débrouiller en prosodie… Je continue avec mon senti, c’est la nuit je
pense à mon « œuvre » c’est prétentieux… L’écrivain disait les personnes
compliquées écrivent simplement et les personnes simples c’est compliqué. Je
suis probablement une personne trop simple pour écrire… Souvenir de ces nuits
où je dormais à Cartierville dans un appartement infesté de vermine, je partais
des bars du plateau pour m’y rendre. Avec le copain avec qui je vivais on a
finis par déménager mais on a amené les coquerelles… Toujours écrire mon senti,
la difficulté de mettre des mots sur mon rétablissement, la sortie de la
maladie, mais non je suis pas guéris comme les cancéreux je dirais que je suis
en rémission… Hier à la radio j’écoutais une psychiatre française parler des
narcissiques et du pouvoir qu’ils ont. Je vous l’avoue je suis très narcissique
sans m’excuser je dirais que ça va avec la maladie mentale… Pour ma
présentation de janvier la paranoïa commence déjà à faire son apparition, je
vais en faire abstraction… J’écris que sur ce que je connais, schizophrénie,
angoisse, anxiété, parfois j’ai envie de laisser une grande page blanche, ça en
dis plus que tous mes mots… Blanc comme la psychose et la douleur intérieure,
la maladie sourde… Tout ce qui se bouscule dans mon cerveau comme un désert
enneigé d’hiver… Il est pas question de composer avec la maladie c’est pas de
la musique que j’écris, ça bouille entre mes deux oreilles. Cette semaine j’ai
visité deux hôpitaux dont l’architecture à aire ouverte m’a fait penser à un
aéroport, des quais pour l’embarquement dans la maladie et les soins… Les
maladies mentales sont soignés dans des installations vétustes décorés de façon
suranné… « Ces maudits fous là on mettras pas une cenne là-dessus »
ouais! Quand la maladie mentale apparait on vous place à part pourtant l’urgence
suicidaire elle est là… Au fond je sais pas comment colmater le désespoir,
apaiser la souffrance existentielle intense, cette maudite douleur qui fait que
l’on perd les meilleurs… Ça faisait mal de mots dans ma tête… La psychose pour
moi c’était comme si j’étais hyper attentif que j’interprétais tous les mots
tous les bruits contre moi, la peur intense… Là, j’en suis presque rendus à la
chute, je dirais la foi contre la peur c’est un excellent moyen, on respire et
on médite… C’est vendredi, la semaine est presque terminée, on peut s’habiller
sport…Quelques un iront peut-être dîner au restau où à la brasserie, vendredi
on entreprend rien au travail, ça iras à lundi. Merci d’avoir lu jusque-là!!!
Quelques mots de plus, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Ciao!!!
Bernard
https://jec.ethiqueclinique.ca/

Bonsoir! Bonjour! Grosse job ce soir j’ai
récuré le four et la cuisinière. Je suis content de moi, pendant la journée d’hier
j’ai fait de belles rencontre une personne avec qui j’ai fait des voyages par
affaire, quelqu’un de très sympathique, de beaux souvenirs de Besançon, de
Milan et de Trieste. C’est la nuit de mercredi à jeudi, me suis couché très
tôt, j’ai dormis… Mon collègue est allé parler de son expérience en santé
mentale, il ne s’est pas fait payer tout de suite, je trouve important d’avoir
le dédommagement tout de suite après la présentation quand ils retiennent les
fonds j’ai toujours l’impression qu’ils veulent nous flouer ne pas respecter l’entente…
J’ai le reste de la semaine pour moi… Je crois que mon rétablissement me rend
fou, j’ai de la difficulté à me renouveler… J’essaye de développer un texte sur
le dévoilement, prendre un angle inédit… La stigmatisation, le rétablissement
et le dédommagement entrecoupent mon sujet principal… la maladie mentale
attaque tous les pans de la vie… Ce soir comme toujours je m’attache à mon
senti… La schizophrénie est sur pause, moins prenante… Hier je suis allé l’hôpital
Maisonneuve y’a longtemps que j’avais pas mis les pieds là, c’est tout beau
tout nouveau organisé d’une façon différente… Voilà on est maintenant jeudi, la
fin du mois pour les pauvres c’est toujours la même histoire tout tourne autour
du dépôt bancaire ou du chèque… Je commence à manquer d’inspiration, je vais
vous illustrer ça avec une photo prise à Trieste j’y reviens souvent mais c’était
tellement de bons moments… Dans quelques jours on va faire un bilan de mon
parcours et essayer de me trouver des objectifs atteignables. J’ai un gros
travail sur moi à faire pour le reste ça va… Pour plusieurs le jeudi c’est la
paye, moi je travaillais pour des salaires de misère, j’étais souvent absent au
travail, j’y arrivais pas… Tellement pauvre que j’avais juste le courage de
boire ma petite paye… Je trouve plus, je trouve plus quoi vous raconter, je
suis juste content de ma job de récurage… J’aime bien me rétablir je rencontre
des gens intéressants… J’écoute, j’essais de faire une sorte de tri de ce que
ça me dis, hier les gens soignés en oncologie parlaient du travail qu’ils
faisaient comme patient partenaire avec leurs médecin. Je dirais qu’il faut une
expérience et beaucoup de connaissances pour s’impliquer dans ce genre de soin…
Moi par exemple avec mon manque d’instruction je serais pas très bon pour m’impliquer
dans les soins si j’avais le cancer… Je veux toujours réussir du premier coup,
c’est un défaut, des fois faut se mettre à l’ouvrage pour arriver à quelques
choses recommencer malgré l’échec… Je vous termine ça sans savoir de quelle
façon, c’est la nuit je vais me coucher après cette conclusion… Encore quelques
mots, j’y arrive cette nuit, comme toujours et de la même façon je vous
remercie d’avoir lu jusque-là!!! Je souhaite que ça vous ais plu, à la
prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard
Bonsoir!
Bonjour! Ce soir j’ai de la difficulté à vous écrire, c’est vraiment la fin du
mois…
Poésie
montre toi
Dis moi dis
moi
Pourquoi
tout ça
Et plusieurs
pas
Nocturne
Cette loi
Mauvaises
images
Plus d’une fois
À trop
vouloir être poète
On deviens
fat
Mais ça mais
ça
De vieilles
histoires…
Je suis pas le meilleur juge de ce que j’écris
je vous laisse le faire dans vos lectures… Cette solitude parfois pesante de
l’écriture comme si être seul avait un poids. Bon! Me voilà debout mais pas
plus inspirée. Je vous écris encore de la nuit, hier j’ai visité l’hôpital Sainte Justine tout rénové ça m’a fait pensés
à un aéroport. Ce matin je vais à l’hôpital Maisonneuve Rosemont pour
l’agrément… Hier ça m’a pris un moment pour réaliser que je parlais à un médecin
c’était dans le contexte de la journée annuelle de l’éthique avec pour thème la
santé mentale c’est en janvier… Il est minuit trente, hier je suis passés sur
le Campus de l’Université de Montréal devant les Hautes Études Commerciales
j’ai jamais vue autant d’étudiant… Les dames que j’ai rencontré étaient très
sympathique. Me reste plus qu’à trouver sous quel angle je vais faire ma
présentation… Je reviens à mon senti, hier j’ai appris qu’un enfant pouvait
être psychotique… L’enfance et la maladie mentale souvent on dit de les tenir
loin de l’hôpital mais quand on sait plus quoi faire… Ce que j’ai vue de
Sainte-Justine avait une dimension très humaine… J’écoute mon âme ça délire pas
trop n’empêche voir tous ces enfants on les souhaite pas trop malade. À la
journée d’éthique et de santé mentale en janvier je vais essayer d’exprimer mon
humanité pour défaire le stigmate de la maladie mentale… C’est très orgueilleux
ce que je viens de vous écrire… Je manque beaucoup d’humilité… Je suis tous
mélangé dans mes dates d’activités hier les dames ont dit en riant que ça me
prendrais peut-être un gérant… Me suis préparé un café cette nuit je ne souffre
pas, me souviens de ces rages de dents ça faisait tellement mal j’ai jamais eu
de douleur plus grandes étrangement parfois je regrette mes dents m’ennuis
d’une dent creuse… Ça j’appelle ça des confidences… Demain je vais essayer de
rédiger ma conférence de janvier, douze minutes je sais pas combien ça fait de
pages de texte… Je vais aussi récurer le four de la cuisinière… Quelques mots
encore, c’est pas terminé mais ça approche je sais pas trop comment illustrer
ça, dehors y’a un gars qui gueule comme souvent… Milieu de semaine j’aurai été
occupé… C’est difficile, j’essais de terminer avec de l’émotion, vous écrire
comme ça c’est ce qui fait mon bonheur, j’apprécie, je le répète, beaucoup vos
commentaires… Voilà! C’est l’épilogue la conclusion, la chute… Comment vous
écrire mon bonheur à chaque fois que je termine. J’espère que vous aimez ça. Comme
toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! C’est vraiment la fin pour
aujourd’hui. À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Ce matin je vais rencontrer la professeure pour ma participation à la
troisième journée d’éthique clinique. Elle va m’expliquer ce qu’on attend de
moi. J’ai toujours l’intention de parler de stigmatisation de dévoilement de
dédommagement et de rétablissement. On me donne pas beaucoup de temps mais la
journée promet d’être intéressante c’est seulement en janvier j’ai le temps de
me préparer, c’est un beau défi… Je veux pas trop vous parler de mon senti pour
éviter de mentionner l’ami disparus. J’ai dormis un peu, beaucoup rêvé…
Décembre arrive, l’hiver est déjà là, quand j’écris y’a toujours la poésie de
différents poètes qui me viens en tête… J’ai entendu dire quelque part que c’est
aliénant d’écrire sur les réseaux sociaux, je pense à ce voisin avec des dreads
qui me regardait avec mépris c’est ça la stigmatisation, sans parler du vieux
schnock qui fredonnait des airs irritants… Y’a de la folie dans ce que je vous
raconte là, c’est ma sensibilité… Je trouve pas quoi vous raconter je pense aux
avions, si je suis pas trop occupé je vais partir pour je ne sais où l’automne
prochain… Cette année j’ai les formations du centre d’apprentissage santé et
rétablissement (Recovery College). Je veux aussi vous dire que si ça vous plait
pas d’être sur ma liste d’envois faite le moi savoir je vous enlève… J’en ai
assez d’être stigmatisé, je rentrerai pas dans le rang c’est impossible, je
suis différent et c’est pas ma chevelure. Je trouve les dreads d’un banal
convenus… Sans parler des tatouages qui n’ont plus rien de subversif… Ma
différence c’est mon être, mon senti une énigme sans réponse… Mon lecteur technicien
à la Rolls Royce est en vacance en République Dominicaine, il fait beau y’a de
l’alcool en masse que demander de mieux… Ça me rappelle Cuba et le vingt-six
onces de rhum… Je lisais un écrivain qui disait qu’écrire c’était briser un
tabou, il a raison on joue pas avec les mots sans se brûler… Parfois le
lecteur, avec raison, voie des choses entre les lignes… À l’époque un copain
disait y’a rien de plus straight que se saouler, j’avoue qu’il avait raison l’ivrognerie
contribue à la production… Bon! Je vais vous parler de certaines chroniques de
voyage qui ne parlent que de restos, de bière artisanales de vins et parfois d’alcool
fort, moi je suis pas de ceux qui courent les restaurants à la mode… On
retrouve ça partout à la télé, à la radio et dans les journaux, je vais
continuer ma visite des binneries, des greasy spoon… Il est presque temps de
terminer encore quelques mots comment vous dire que je me soigne que le blog m’amène
des lecteurs et que ça me fait plaisir… Je pense pas trop au livre, les anciens
écrivains crient contre le blogue c’est pas de la vrai littérature qu’ils
disent un peu comme à l’apparition du livre de poche. Comme toujours je vous
remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Je sais pas si je devrais vous écrire après ce malheur. Plutôt parler
football, l’équipe de l’ouest, les Blue Bombers de Winnipeg, a remporté la coupe
Grey. J’ai pas regardé tout le match, Winnipeg dominait… Je vais quand même
essayer de vous écrire mon senti. La matriarche m’a invité à souper pour le quatorze
décembre, elle va préparer un repas traditionnel une tourtière du Lac
Saint-Jean c’est à ne pas manquer… Ce matin y’a une réunion de mon groupe d’entraide
il va manquer un gros morceau… Ce week-end dans le cahier voyage de La Presse+
on parlait de Las Vegas, une destination intéressante mais dispendieuse ça m’empêche
pas d’encore pensés à la France malgré toute les catastrophes naturelles, je
crois pas que ce seras pour bientôt… Je crois que bientôt les Boeing sept
trente-sept Max huit seront réhabilité. Je pense que ce seras bon pour les
compagnies Low-Cost donc pour les voyageurs. Je pense à tous ces baroudeurs qui
ont beaucoup voyagé et qui maintenant sous prétexte d’écologie veulent empêcher
les gens de prendre l’avion… La fameuse trace de carbone que laisse un siège d’avion,
eux y’a vingt trente ans se posait pas la question… Je crois que l’ami
historien de l’art est partis pour Florence j’espère que la température seras
clémente… J’ai cessé de tout écrire, je pense aux dents d’un blanc éclatant d’une
personne rencontré hier, ça en était épeurant… Lentement le sommeil me gagne, j’écris
avant d’aller me coucher. Toujours étonné de voir comment les gens ont attendus
la retraite pour vivre mieux… J’ai hâte qu’on me rembourse mes frais pour le
Forum Santé Mentale à Québec. Je vais être patient… Je pense au guide
alimentaire canadien aussi sacré qu’une bible à comment quand tu est pauvre… Je
sais y’a les banques alimentaire qui le respectent. Quand je dis patient faut s’entendre
j’ai pas beaucoup de recours… J’étais content de voir les photos des Gascon sur
Facebook… Voilà il est minuit c’est lundi, la dernière semaine de novembre qui
commence, plusieurs ont dépensé leurs
budget, ils devront faire affaire avec la pawn shop où le shylock en
attendant vendredi. Vous trouvez que j’écris souvent là-dessus? C’est une
réalité obsédante qui reviens à toute les fins de mois vous en faites pas pour moi je suis plus dans
ce rythme-là, à l’époque quand j’avais besoin d’argent on me disait de vendre
mes livres. J’ai tellement regretté d’avoir vendus ma première bibliothèque qu’aujourd’hui
je garde mes livres… C’est toujours le même propos malgré que je sois sortis de
cette misère, j’ai toujours à manger, le loyer est payer et je vous écris à
tête reposée… Toujours de la difficulté à croire que le copain le collègue est
décédé… Voilà! C’est presque terminé j’en suis à la chute à la conclusion l’épilogue.
Je m’arrache les mots pour meubler ce mauvais silence… Je vous quitte pour
cette nuit. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! J’étire la
sauce elle n’en seras que meilleure. À la prochaine j’espère!!!
Bernard
Bonsoir!
Bonjour! Aujourd’hui c’est triste je viens d’apprendre le décès de l’ami et collègue
Michel. Un être exceptionnel que la vie avait malmené mais qui malgré tout se
rétablissait. Michel pensait à la hauteur des grands intellectuels. Je
considère un privilège d’avoir fait sa connaissance, c’était une personne qui
maniait bien les concepts toujours en restant sur le plancher des vaches. J’arriverai
pas à le résumer en quelques mots il était beaucoup plus que ça ne serait-ce
que par la création du groupe d’entraide Reprendre Pouvoir. Il était toujours
prêt à aider en racontant son histoire et le développement de sa pensée. Un
être unique et rare, Michel s’était penché sur ce qu’il appelait le problème de
l’âme et la psychiatrie pour lui la psychose était un mécanisme de défense mais tout n’est pas dit, il n’auras pas eu le
temps de développer et de nous exposer sa pensée unique… Il va me manquer j’aimais
bien les échanges qu’on avait sois de vive voix sois au téléphone… J’ai une
pensée pour sa femme Sylvie avec qui en homme simple il allait jouer au bingo
le lundi… Je me suis toujours demandé pourquoi la vie s’était acharnée sur cet
homme, il ne méritais pas ça… Pour moi Michel c’était un génie capable de
réciter les grands philosophes, quand il parlait de ses soins en psychiatrie
pour lui l’institut Pinel c’était la prison. Je crois qu’il avait raison, il
avait quand même ses secrets dont on a jamais parlé c’est mieux comme ça… J’avais
encore besoin qu’il me raconte plein de choses comment il vivait la
stigmatisation par exemple… Michel avait lu Thomas Szasz le psychiatre rien de
facile là-dedans, je crois que lui seul était capable de résumer sa pensée.
Michel était un penseur du siècle précédent, sans internet, sans réseau
sociaux, sans téléphone portable, sa pensée se développait au contact de son
prochain dans des activités comme à livre ouvert, la bibliothèque humaine… Il
aidait aussi les étudiants universitaires. J’aimerais garder en mémoire le
Michel homme de lettres parfois au « ras des pâquerettes »… Génie,
méconnus mais quand même un génie. Je crois qu’il était heureux de nos échanges
au groupe d’entraide. Un de ses péchés mignons c’était le visionnement des
soaps américain à la télé l’après-midi, là je le comprenais moins. Peut-être y
trouvait-il un aspect sociologique, là il me dirait de pas tout
intellectualiser… J’ai jamais vu Michel désemparé, il était plein de ressource,
je me souviens pas l’avoir entendus nommer précisément sa maladie mentale il en
décrivait bien les symptômes par exemple. Il suivait bien ses traitements,
respectais ses rendez-vous avec les soignants. C’est dommage que ça finisse là…
On va s’ennuyer Michel, de tes appels, de ta haute philosophie. J’aimais bien
te rencontrer le lundi matin, ça démarrais bien la semaine. Mes sympathies à ta
famille à tous tes proches. Je fais une prière et j’espère continuer nos discussions
dans l’au-delà. J’écris cela pour qu’on ne t’oublie pas voilà c’est in
memoriam. Ciao!
Bernard

Bonsoir! Bonjour! J’ai réussis à organiser ma
semaine prochaine. Le mois de novembre tire à sa fin, les publicités de Noël
sont commencé, un peu tôt… À tous les ans c’est la même chose, je pense aux
enfants de la super maman et de tous mes autres neveux et nièces… Je crois qu’ils
aiment noël et les cadeaux… Ça fait de grosses familles pour ma sœur et mon
beau-frère… Je sais pas si on va se voir je crois pas, d’habitude ça se passe
au téléphone, il est un peu tôt pour que j’écrive là-dessus… C’est la fin du
mois souvent difficile pour mes pairs… Je pensais à l’âge de la maison du patriarche
maison maintenant vendue, elle a plus de cinquante ans ça commence à faire de l’âge…
La semaine prochaine ça se passe à l’hôpital, je suis pas malade mais c’est
trois différents, l’institut universitaire de santé mentale de Montréal, l’Hôpital
Sainte-Justine et l’Hôpital Maisonneuve Rosemont… Je suis un patient
partenaire... Je me rétablis j’aime ça vous écrire ça… Cette semaine je me suis
bien reposé, j’ai travaillé un peu avec les collègues du Centre d’apprentissage
santé et rétablissement (Recovery College) on a beaucoup de boulot faut
préparer une formation sur la stigmatisation, j’en ai surement été victime ne
serait-ce que ces longues heures d’attente à l’urgence de l’hôpital maintenant
que j’ai moins besoin je connais les centres de crise ouvert vingt-quatre heure
sur vingt-quatre et leurs ligne d’appel. Après les fêtes je devrais avoir une
rencontre avec un psychiatre… Parais que les hommes consultent beaucoup moins
que les femmes moi ce que j’en sais c’est qu’ils préfèrent consulter des
charlatans plutôt que des professionnels… C’est vrai qu’une consultation en
psychiatrie ça laisse des marques, les stigmates dont je parlais tout à l’heure.
J’ai entendu parler de personnes qui avaient eu de la difficulté à se faire
soigner parce qu’ils avaient un dossier psychiatrique… Aujourd’hui je vous
illustre ça avec une photo du Pavillon Rosemont, ils avaient un étage psy, mais
je crois que tout ça a été transféré au Lahaise à l’institut… Rosemont c’est là
qu’on m’a traité, les soins étaient quand même correct, j’y suis allé plusieurs
fois jamais longtemps j’avais peur… Je pense qu’il y a aussi de la
stigmatisation dans le fait de partager une chambre avec quatre ou cinq personnes,
sans parler la nuit de cette lampe de poche qui vous éclaire le visage ça dort
pas fort… Je voulais aborder un sujet délicat, l’homosexualité je préfère ces
amis-là aux virils et ignorants hétéros… Ce que je cherche à vous dire c’est
que je sais pas et que je suis trop vieux pour avoir des relations sexuelles
avec un homme, je me suis débarrassé du désir je ne m’en porte que mieux…. Ce
soir je suis dans les confidences. Quelques mots encore avant la chute, la
conclusion heureuse de tout ça c’est que je me rétablis de la schizophrénie.
Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!!
Bernard