skip to main |
skip to sidebar

Bonjour!
Bonsoir! Il fait un temps superbe… Je suis plus ce qu’on appelle un jeune homme…
J’ai raconté mes difficultés de sommeil à l’intervenante… Je crois que c’est
comme ça avec l’âge… Ce soir l’émission de télévision des Racines et des Ailes
est sur la Provence, je l’enregistre pour l’écouter à mon heure ça risque d’être
beau. Je fais un salut aux copains qui me lisent c’est sympathique… On m’a
conseillé de l’huile essentielle de camomille pour m’aider à dormir, je préfère
ça aux médicaments… J’ai demandé à l’intervenante qu’elle me rappelle le nom… J’ai
regardé les propriétés de cette huile ça semble aussi compliqué que les
médicaments… Enfin si je peux trouver le sommeil !!! Recyclage, végan, huile
essentielle et quoi d’autre encore avec l’idée naturiste écolo, je vais essayer si je vie
mieux ce seras un plus… Je commence par me remettre à la marche, aujourd’hui j’ai
marché au moins une demie heure… C’est sans compter les pas dans l’escalier… Je
vous écris ça je suis pas vraiment décidé… J’irai pas me promener tout nu à la
plage. Je pense même pas à la bière sans alcool, j’ai déjà vu des
macrobiotiques fervent se saouler à mort… Du tofu! Avec une grosse Mol… Encore
aujourd’hui ils mangent « bien » mais le cannabis est légal selon moi
c’est rien pour aider… N’empêche c’est pas mauvais parfois de manger des fèves
où des lentilles… J’ai de la difficulté avec le yin et le yang… Moi vous me
partez là-dessus et ça arrête pas… Au bar je sais pas trop pourquoi il m’appelait
le pur peut-être parce que j’arrivais pas à publier ma poésie d’alcoolique… Les
endroits que je fréquentais… J’arrête ça là, j’ai autre chose à dire dans mon
délire alimentaire, j’ai vu des femmes fabriquer elles même leurs tofu… Je
pense aux poulets d’Angèle élevé confortablement dans son poulailler de
Sainte-Julienne, elle avait ses disciples qui arrêtaient chaque fois qu’on
passait par là… Ce changement d’alimentation pour moi ça sonne comme la fin du
monde, ça prend trop de foin pour nourrir les vaches et les bœufs et je vous
parle pas du lisier de porc… Quand j’écris sur ce thème je me sens coupable… Ça
m’empêche pas d’acheter au supermarché… Je pense aux toits vert moi c’est le
pouce que j’ai pas. Je suis incapable de garder des plantes vivantes. Je vous
raconte mes séjours dans les vergers qui duraient pas trois jours tellement j’étais
pas bon… Quand même, j’aimerais bien faire du fromage… Tiens! C’est toujours la
première idée que les plus jeunes ont le retour à la terre, moi j’ai toujours
été très urbain… Je suis vieux bien installé sur l’asphalte du Goulag… Mes
expériences campagnardes ont toujours été pathétique, désolante… Tout ce que je
réussissais c’est de passer le roto-culteur dans le potager de la matriarche…
La tondeuse à gazon aussi et les brindilles au ciseau le long de la maison.
Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!
Ciao!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Je suis un peu triste je trouve pas mes posts dans les actualités de
Facebook je sais qu’ils sont là je peux les voir dans ma page… Ils sont publiés. Y’a toujours la question de
la littérature qui me harcèle… J’écris pour vous là-bas à l’autre bout… Je
pense au magnifique San Francisco Museum of Modern Art… Je veux rester dans
l’écriture intime, sensible pas tellement dans le malaise mais dans l’expression
de l’émotion. Je peux pas vous écrire à propos de mes relations elles sont pas
vivantes… Les amis je me contente de les écouter c’est suffisant… Souvent faut
écrire sur ce qu’on voit ce qu’on ressent, trouver le bon mot… J’aimerais bien
que tu sois là, que tu vois, que tu lise ma façon de vivre… Dans mon écriture
nocturne je pense souvent au regretté Docteur Ferron, je crois qu’il écrivait
surtout la nuit, une grande œuvre qu’il a écrit je lui arrive pas à la cheville…
Je suis peut-être un épistolier des temps modernes. Je sais qu’il y en a toujours
qui préfèrent l’organique moi je crois qu’il faut être de son temps et essayer
d’inculquer un peu de sensibilité à la machine… Si vous pouviez me voir… Je
pense à cette jeune borderline et à sa « carrière » comme elle dis,
elle semble pas savoir que le rétablissement et les soins de santé mentale c’est
long, elle appelle ça tomber en amour quand c’est plutôt de la dépendance
affective… Je crois qu’on aurais préféré que je continue à consommer et à
travailler mais j’étais plus capable, je me rétablis… Parfois je m’ennuis
tellement que j’appelle chez Bell pour entendre la voix automatisé… Au Québec l’écriture
ça été longtemps l’apanage des médecins, plusieurs se disaient qu’ils allaient
s’y mettre sérieusement à la retraite mais ils ont pas eu le temps et pas même
le propos… J’ose pas toujours vous dire mes problèmes auditifs quand je suis
seul chez moi ça va… Vous pouvez lire ça comme le journal d’un désoeuvré… C’est
très difficile de me faire entendre, vous êtes plusieurs à me lire, je reviens
à l’intériorité j’ai pas tellement de confidence à vous faire, y’a une dame que
j’aime bien je sais pas si elle me lis, je veux pas la nommer on pourrais aller
prendre un café… Je sais, je sais on est loin des écrits torrides du marquis… J’assume
ce que j’écris… Je pense aux jeunes filles qui tombent en amour avec leurs
travailleurs sociaux, des cas de borderline… Moi j’ai pas ce côté-là très très
développé… Je pense aux valeurs à comment parfois on ne les respecte pas… J’écris
d’un écrivain à vous, j’aurai essayé d’écrire avec un peu de sens… Je sais pas
pourquoi je pense au mécanicien de machine fixe peut-être parce qu’il m’avait dit
que j’allais devenir voleur de sacoche… C’est pas le cas, je vous remercie d’avoir
lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour terminer, ce seras pas long, à la
prochaine je l’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! Je vous reviens encore aujourd’hui dehors c’est très beau temps… C’est
difficile de trouver un propos cohérent. Je pense aux boissons gratuites au
Beresford de San Francisco c’était sympathique, la chambre étais tout petite
mais j’avais pas besoin de plus que ça… J’ai toujours pas d’idée pour ma
prochaine destination… J’apprécie qu’ont ais pas le droit de fumer dans les
appartements de l’édifice, c’est moins dangereux. La semaine passée y’a eu une
alerte tout s’est bien passé… J’aimerais beaucoup avoir quelqu’un pour partager
mes marches et mes voyages… J’ai un ami qui veux s’acheter une maison dans
Charlevoix, je comprends pas… Charlevoix c’est beau mais j’y suis allé trop
souvent, j’ai vécu de mauvaises expériences, la solitude dans un si beau pays…
Je pense aux gens qui ont un air cool et détendu, j’aimerais bien être comme ça…
J’ai plutôt l’air d’un bôf… Dans deux jours ça fera vingt-six ans que j’ai pas
consommé d’alcool et de drogues, un jour à la fois s’entend… Je pense aux amis
qui m’ont aidé et qui sont malheureusement partis, je leurs dis quand même
merci, je suis sûr qu’ils peuvent me lire là où ils sont…Aujourd’hui l’angoisse
est moins lourdes, ça va mieux. J’ai vieillis aussi… Je suis plus très jeune,
je parle à la matriarche elle va bien, je crois que ça lui fait plaisir que je
m’informe… Je sais vraiment pas vers qu’elle destination je pourrais aller, moi
aussi la Provence peut-être, mais ça va prendre pas mal de temps et y’a aussi
le fait que je ne bois pas d’alcool. Je voulais vous demander de me signaler si
vous me lisez, ça m’encouragerait… Je sais pas pourquoi j’ai encore le souvenir
de cette déchirure que je m’étais fait dans le visage, ça me sers à rien de me
rappeler de ça… Je sais ce que j’écris ça reste de l’ordre de la confidence, du
succès d’estime, c’est pas viral… Pourtant c’est toujours un plaisir d’écrire…
Je m’étais toujours dis que je payerais pas pour faire ça, mais la machine est
là, elle sers à ça entre autre chose… Y’a quelques activités qui vont se
présenter en septembre et en novembre le congrès de l’Association Québécoise de
Réadaptation Psychosociale, j’y suis à trois endroits dans la journée. Je crois
que je vous l’ai écrit ailleurs… Bon! Tout à coup l’autodénigrement apparait je
sais pas pourquoi… Je vous l’écrirai pas, je fais de mon mieux… Je crois que c’est
vrai que tout travail que l’on fait mérite d’être bien fait… Le talent oui!
Mais le travail et la sueur aussi… Je sais pas pourquoi je pense à la photo qui
va servir à mes funérailles, j’ai pas l’intention d’en finir aujourd’hui…Bon! J’en
suis presque à la chute, quelques mots encore les plus difficiles ceux de la finale,
je veux que ce soit différent mais le souffle y est pas. Comme toujours je vous
remercie d’avoir lu jusque-là!!! Ça donne ça pour cet après-midi. À la
prochaine je l’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! J’ai chaud, ai démarré le climatiseur, désolé d’apprendre que mon
lecteur de Mont-Bleu et sa famille ne seront pas à la fête d’été… Il fait
encore nuit, j’ai rêvé que je me faisait faire une coupe de cheveux. Toujours
au même endroit dans mon écriture j’évolue pas vite… J’espère que tout va bien
pour mes amis de Mont-Bleu… Faut pas que j’arrête de vous écrire sinon je
terminerai pas… Je trouve plus la photo de mon envois sur mon journal Facebook,
c’est pas grave je crois que vous l’avez… Je passe au mode émotions,
sentiments, toujours souvenir d’un gars à la brasserie qui voulait que je lui
récite un poème, j’avais réussis qu’à lui parler de buzzwell, à cette époque j’avais
encore moins d’estime de moi qu’aujourd’hui c’est tout dire… Quand je vous écris la nuit je
vois pas le temps passé encore souvenir de la lourdeur des jours de ma
jeunesse, j’étais pas juste hangover mais intoxiqué… Je sais je devrais pas
vous parler de ça… Je pense à cette chanteuse qui s’est mis nue devant la
caméra pour combattre la stigmatisation lesbienne… Je trouve ça un peu facile…
Si j’avais que ça à faire dans ma lutte contre le stigmate de la schizophrénie
mais c’est plus compliqué que ça… Lentement la nuit se termine, je continue
dans mes sentiers « littéraire » Je sais pas pourquoi j’entends « Goodnight
Irene » c’est si simple à lire mais ça prend tellement de temps à écrire…
J’espère que le malheur frappe personne de ma tribu… Quand j’écris ça fait
partie de ma lutte à la stigmatisation. Je sais pas trop, ça fait partis du
discours à développer sur le rétablissement de ne pas abandonner, de ne pas
être dans le déni et d’accepter de se faire soigner… Parfois, souvent même, c’est
lourd… Je suis pas parfait mais je dois montrer que je fait des bonnes choses
en rétablissement que je milite pour les droits et devoirs des personnes en
rétablissements. Je pense à l’expérientiel parfois j’ai l’impression qu’on a
laissé tomber tout ça, mais c’est important de montrer qu’on peut faire du
chemin avec notre expérience… Moi je me cache pas pour dire que je suis en
rétablissement, je veux pas écrire que je suis malade c’est trop négatif je
souffre beaucoup moins…Mais oui, il faut prendre les devants de la scène faire
des choses positives et pas se laisser agresser par la maladie… Schizophrène, j’aimerais
pas que le mot disparaisse il est trop chargé d’histoire, de souffrance la
mienne et celle des autres c’était trop intense je voudrais pas l’oublier en
rayant un mot important… Je suis pas un monstre, je sais c’est cliché mais c’est
important de le dire. Voilà! C’est la chute encore une fois je veux terminer d’une
façon différente… Le jour se lève et je vous quitte, je vous reviendrai
peut-être en fin de journée. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore
quelques mots de conclusion. À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! C’est encore moi, avec une gentille odeur de soupe au pois… Ça
grouille un peu dans mon âme, je démarre, je suis un peu angoissé par mes
participations dans un colloque mais je
vais être capable de les faire… C’est au mois de novembre j’ai le temps de me
préparer, j’anticipe trop… Hier j’ai regardé l’émission Découverte sur les
avions c’est fascinant… Les petits trains de France, j’aime bien aussi, de
magnifiques villes et villages de fantastiques paysages… Je suis loin de mon
monde intérieur qui est toujours difficile à écrire… Hier je disais aux amis
que je voudrais pas retourner dans la lourdeur maladive de mes vingt ans… Ce
matin je suis sortis au marché et en revenant j’ai fait la sieste… C’est le
mois d’août mais c’est toujours l’été. Mon ami agent de programmation m’a
téléphoné pour me rassurer, c’est bien… J’écoute pas nécessairement ce qui se
passe dans ma tête, j’écoute plus mon âme pour moi elle se situe au même
endroit que le cœur… C’est difficile de vous dire, je veux pas être laconique,
ouais! Vraiment c’est toujours le désir d’écrire, je crois que tout le monde
est capable de faire ça. J’y arrive un peu… Les éboueurs passent, c’est
vraiment ça la ville… J’ai une odeur de parfum c’est étrange après les déchets…
Pour le congrès je crois que tout va bien se dérouler, je me répète… Avec les
collègues on va préparer notre présentation, ça devrais être bon… On fait aussi
une reprise du monde de Clémence, et je fait un livre dans un atelier sur les
stratégies de contact… Ce seras une journée très occupée… Y’a beaucoup de motos
qui passent, ils en profitent avant l’automne… Ma lectrice privilégié est à la
Conception, elle pêche, un achigan a mordus… Dans le corridor, les escaliers,
ça sent la peinture c’est pas nécessairement mauvais… Je regarde un peu les
appartements sur le plateau, ça a pas de bon sens mille cinq cent dollars par
mois pour un cinq et demie… Je reste où je suis… Je regarde les amis qui
étaient, qui sont où qui vont être en voyage je les envie mais à un moment ça
va être mon tour… Lentement tout rentre dans l’ordre, quand c’est comme ça y ‘a
un calme qui s’installe… Je pense à la paix qu’on a ici, comment on est heureux…
La guerre je l’ai connue au début de ma schizophrénie et quand mon alcoolisme m’a
battu… Je reste calmement chez moi et je ne vais plus me battre avec des fantômes.
J’arrive à la chute, je veux écrire
différemment je sais pas si je vais y arriver… L’écriture me garde pas
prisonnier, je veux juste me tenir me libérer… Voilà! J’ai presque finis pour
cet après-midi, les mots m’auront encore une fois aidés. C’est pas rien… Je
veux écrire une finale différente c’est difficile. Enfin! Comme toujours je
vous remercie pour le plaisir que vous me faites de me lire. À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Pas de nouveau cette nuit. J’écoute plus la regretté poétesse j’écris
pas tout. Y’a une « école » de poésie qui est disparue avec le regretté
libraire érudit du chercheur de trésor… J’ai plus envie de reprendre la rue et
de la chercher la poésie avec mes compagnons anarchistes. Eux diraient « Je
veux mourir à mort! » Je pense à la matriarche qui dis « s’t’est pauvres
enfants! » si la poésie meure chez toi le poète dirais « appelle
la police! ». Pendant ce temps-là on confond le psychotique avec le
poétique, les vers de mirliton avec « la résurrection » le Whal mart
c’est la bonne adresse, ils vendent la mort… « la poésie mortelle entre
deux cans de beans ». Moé comme un beau « bozo » je cherche le
poème dans le menu du snack bar « étouffé par le pogo ». Vous voyez pas
vous voyez donc pas que la poésie se meure dans le plastique du pacifique, dans
les bouteilles de vin du cinq à sept où on ne fait rien… Je t’entend me dire
que je suis pas plus authentique qu’un « comic de gomme bazooka à cinq
cennes ». Mais non c’est pas l’épiphanie, c’est que la surface « vinyeuse »…
J’ai pas mon permis on m’a entouré, ankylosé de mots qui fuient… J’ai la phrase
molle comme « un cornet de crème à
glace » pis y ‘en reste plus de « pop sicle à l’orange »
pour se sodomiser c’est collant et fondue… et on nous dis que la planète va
survivre si on change le steak haché pour le tofu, pendant ce temps-là la
boucherie du supermarché dérougis pas, du « tartare barbare » pis on
crève de faim en essayant de faire un budget avec rien… Quand tu mange ce que
les autres te donnent faut que tu te « farme la yeule » et dise merci…
Je devrais apprendre à nager au milieu de l’apocalypse, j’ai plus de chance de
survivre mais pourquoi? Je suis « fier le pape » sans savoir ce que
je veux dire, on va nous faire une grand messe dans les antilles… Je sais pas
si pas loin des écoles y’a toujours des endroits ou on vend des bonbons à « cennes »
où on scrappe les dents des enfants.
Envoèye mon Bob avance, t’est peut-être dans les livres mais… De temps à autre
c’est le chocolat ça me réveille quand je suis en « crisse craft » Je
me bouscule, je mange des biscuits en m’espérant m’en prendre à cette salope à
ce compte-là tout va dans le dallot… Tout ça branle dans le manche… Je pourrais
m’appeler Aurore et me brosser les dents avec du savon… J’ai rien de très
salaud à dire… Voilà! J’arrive presque à la chute, une tombée drastique? C’est
ça pour cette nuit on est pas chez les rhinocéros. Merci d’avoir lu
jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! Il fait quand même beau temps, ce matin j’ai eu une réunion assez
difficile mais les gens ont des problèmes de santé mentale pas des cors aux
pieds… Lentement je me réveille de ma sieste… Ce soir ce seras une petite
soirée télé après la réunion des locataires, j’ai enregistré les émissions… Le
climatiseur est très utile j’attends qu’il redémarre la réunion est en début de
soirée. Fin août je suis invité chez la super-maman si y’a un lecteur qui a une
place dans sa voiture je la prendrais bien… J’aime beaucoup ces réunions
familiales. J’essais de pas répéter mon dire scripter… Un nouveau ton c’est ce
qu’il y a de plus difficile, le fond avant la forme… Je prends mes
visionnements télé comme des devoirs pourtant mon lecteur de Deux-Montagnes me
dirais que je fais fausse route. Faut que je reste simple que je vous parle de
mon quotidien, je suis debout depuis quatre heure ce matin, la journée a passée
j’ai rien vu… À tous les jours je vieillis, y’a personne qui a trouvé le moyen
de faire autrement… J’ai pas envie de m’abaisser, je veux juste rester au bon
niveau. Écrire c’est un geste qui me passionne, j’essaye de grandir
spirituellement à travers ça. Des fois ça le fait d’autre fois pas… Je sais
vous diriez reviens en! Mais y’a pas de retour possible faut y aller à fond au
fond… Je suis ma respiration, ça donne du rythme mais je suis désolé d’avoir
perdu la musique, je courre après mais j’ai pas la note c’est toujours moins
bon surtout quand on fait attention de pas répéter ce qu’on a déjà écrit, déjà
dis… J’aurais aimé être musicien mais je suis écrivain y’a rien de divin… La
poésie m’a laissée, je suis condamné à l’éternité… Je vous avoue c’est des gros
mots orgueilleux. Ce matin on a parlé d’authenticité comment c’est important,
mais on peut pas, on doit pas tout dire à tout le monde quand même j’essais d’y
arriver avec ce que vous lisez en ce moment… La compagnie de communication
viens de me téléphoner pour s’assurer que tout est o.k. mais oui! Voilà! C’est
difficile de reprendre, surtout que je veux y aller avec la bonne humeur, vous
allez peut-être trouver ça niais mais moi j’y tiens! Y’a mon surnom d’enfance
qui me reviens en tête Beaver! Je crois que c’était à cause de mes dents. J’écris
souvent que j’ai pas aimé mon adolescence, mais au début j’avais du plaisir
avec les copains, ça s’est gâté plus tard, je crois que la schizophrénie
commençait à se manifester… Je savais pas, on sait jamais avec ces maudites
maladie là… J’avais beau courir ça me soignait pas… Tout ça c’est moins drôle,
j’ai pas ris longtemps… J’étais pas, et je suis toujours pas drôle… J’aimais
quand même bien me payer la gueule des clients au bar, ce sont quand même eux
qui ont eu raison quand ça a mal tourné. À la prochaine j’espère!!!
Bernard