dimanche 11 août 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! De retour à mon cycle d’écriture nocturne. Pour ceux qui recevaient le courriel Nouveauté je suis désolé c’est plus possible de l’envoyer mais vous pouvez me suivre sur Facebook et je trouverai moyen de vous contacter… Pour mes lecteurs de l’Outaouais, hier j’ai regardé une magnifique émission Des Racines et Des Ailes sur le Var en Provence, Toulon semble une ville extraordinaire… J’avais juste envie de partir… Y’a jamais eu autant de touristes à Montréal, la dernière fois c’était à l’Expo soixante-sept… J’y vais avec mon senti, j’aime toujours voir apparaitre les mots et les phrases dans l’écran… Dimanche, j’ai démarré le climatiseur, j’écoute  mon soliloque comme l’écrivait le « vieux jazz » de Foglia… Je lis plus les chroniqueurs aussi régulièrement, je sais pas si je suis devenus plus sérieux je lis les éditoriaux de LaPresse+… Je pense aux belles bagnoles de mon lecteur de Deux Montagnes c’est un peu décadent mais elles sont belles pareilles. Je sais pas quoi faire avec ceux qui hurlent à la fin du monde, je recycle, je mange moins de viande mais pour moi c’est un changement titanesque j’y arriverai pas… C’est justement mon senti qui est lourd… Sans parler du guide alimentaire canadien où on peut plus boire de jus, je suis plus capable je me sent coupable… Si je faisait une liste, je mangerais végan, j’apporterais mes emballages, je recyclerais et tant qu’à y être je me déplacerais à pied, j’utiliserais que l’eau courante avec parcimonie, je porterais des vêtements usagés… Lâchez moé! Lâchez moé! J’étais déjà fou je le deviens deux fois plus… Je pense que je vais commencer à manger de la moulée… Quand-même je suis pas contre les produits du terroir, le fromage surtout… La génération qui m’a précédé savait elle que tout avait une fin, que lentement ont brûlait la planète, j’essaye d’éteindre le feu mais je suis pas capable.  Si vous avez des solutions simples à me proposer faites le moi savoir, ça fait des années que je cuisine comme la matriarche je m’en porte pas plus mal… N’empêche si manger végan ça soignais le cancer ça se saurais, on soigne avec des chimiothérapie c’est pas de la laitue et les paranoïaques croient que les soins d’oncologie c’est arrangé avec le gars des vues. Je devrais pas écrire là-dessus j’en ai aucune expérience à part quelques tantes qui en sont décédées. J’ai souvenir encore de ce moment passés à l’hôpital où je cherchais un prêtre on m’a demandé si j’allais mourir, j’avais tout simplement besoin de soin spirituel on a pas su me diriger… O.K! O.K! ils ont raison et j’ai tort je retourne m’enfermer, les avions ça aussi c’est pas écologique, pourtant y’a quarante ans ces mêmes macrobiotiques se gênaient pas pour faire le tour de la planète! Aujourd’hui j’y aurais  plus droit!? À soère on ferme il est passé trois heures, je vous donne une petite chance! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!!

Bernard

samedi 10 août 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’espère que le Bell pour mon courriel va me téléphoner aujourd’hui… C’est la nuit je m’étais dit que je me lèverais pour vous en écrire un des familles, voilà! Hier dans un geste sans précédent on a arrêté le match de football, on y a mis fin à cause des orages. L’équipe locale a perdue… Bon! J’y vais avec mon senti j’ai pas à m’inquiéter j’arrive toujours à vous écrire parfois c’est insignifiant mais quand même …. Ce matin j’ai des courses à faire mais je préfère attendre le coup de téléphone…  Je bois du décaféiné c’est pas très bon… C’est samedi la fin de semaine hier à la télé j’ai vu des joueurs de poches à un trou!!! Bon! Je m’étais recouché et j’ai dormis je pense au jeu Piment fort c’était assez dur…Je suis pas du tout réveillé… Ouais! J’ai dormis cette nuit, j’attends l’appel téléphonique. Je vous écris du matin… Je manque beaucoup d’inspiration, écrire le matin en se levant c’est pas évident… Je suis désolé que ça ne fonctionne pas plus vite. Je suis tout mêlé dans le temps… J’ai téléphoné au Bell, le temps d’attente est si long je crois que je suis pas le seul à avoir des problèmes avec son courriel… Je suis vide, je prie un peu pour m’aider, essayer pas de communiquer avec moi par courriel ça fonctionne pas… Quand ça plante ça plante! Si j’avais eu la ligne du Bell j’aurais expliqué que je téléphonais parce-qu’il fallait que je sorte et que je pouvais pas prendre l’appel, mais bon! J’ai téléphoné j’ai eu la ligne et ça marche… Je vais faire les courses un peu plus tard… J’arrive du supermarché semble que c’est mon samedi d’attente, deux heures pour l’autobus aller-retour… Y’a des gens qui ont de la misère dans mon quartier, ils parlent à coups de sacre… Moi je sacre beaucoup moins j’ai plus d’estime de moi dirais mon senti… Aujourd’hui je pense encore au voyage, j’ai l’émotion d’un voyageur… C’est l’après-midi ça m’auras pris trois plages horaire pour écrire ça… D’habitude quand je démarre à écrire quelque chose, c’est d’une traite et souvent c’est plus fort… Ouais! C’est pas grand-chose cette écriture aujourd’hui, l’angoisse est passée je dirais… L’ami croyait que je marchais toujours jusqu’à l’épicerie, pas aujourd’hui y’a trop de pluie… Je suis fatigué je me suis recouché et relevé deux où trois fois dans la nuit… Tout à coup j’ai de la peine je suis méchant… On va pouvoir se rafraichir au parc Jos Monferrant, ils ont installé des vaporisateurs de bruine c’est bien… Je vais vous avouer j’ai hâte de terminer de rédiger ça, je m’amuse pas tellement… Voilà! J’en suis presque à la chute, quelques mots encore avec comme toujours la difficulté finale. La conclusion, l’épilogue c’est jamais facile… J’ai pris une photo du parc, je vais vous illustrer ça avec… Finalement je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas tout de suite il reste deux où trois mots. À la prochaine!!!

Bernard


vendredi 9 août 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! On a bloqué mon courriel, ça prend du temps avant que le Bell me rappelle… Ça aussi ça fait partie de mon senti l’ordinateur qui fonctionne mal… Ils m’ont dit qu’ils rappelleraient dans les vingt-quatre heures. J’attends… Vendredi, ça change pas grand-chose pour les retraités… Je vais être patient je téléphonerai pas. C’est rien de prosodique ce que j’écris là… Je retourne à mon senti… Faut aussi que je pense qu’il y a encore des gens qui sont pas branché internet, y’avait un monde avant les réseaux sociaux… C’est une vraie obsession quand je peux pas me brancher sur mon courriel. C’est une distraction j’arrive pas à réfléchir sur ce que je vais vous écrire… Une autre semaine de passée, on m’a demandé d’être patient je vais essayer de l’être, c’est pas facile… J’aimerais  ça qu’ils réparent et que ça fonctionne… Il pleut un peu, j’entends un mauvais rire dehors… Bientôt ça va faire vingt-quatre heures que j’ai téléphoné, je crois pas qu’ils vont téléphoner d’ici-là… Maintenant c’est le tonnerre… L’attente ça me malmène, je devrais avoir du service je paye toujours mon compte… J’ai pas envie de changer de fournisseur de communication. Ouais! C’est encore la folie je vais regarder la tivi… L’anxiété je fait de l’anxiété sans raison autre que mon courriel qui fonctionne pas et que l’appel du Bell arrive pas… Ça sent la peinture dans l’escalier, ma voisine asiatique du bas est déménagée, ils ont du faire un grand ménage dans le logement… La super-maman fait une fête à la fin d’août  je veux y aller va falloir que je me trouve un transport… Je vais peut-être prendre le train.  Je vais écrire comme disait l’ami, les voisins font de la wing , ils marchent sur la passerelle… Viens de manger un peu, je pense à la schizophrénie comment aborder quelqu’un dont la maladie débute? Viens de téléphoner chez Bell, ils ont pas encore fait la job… Je vous en parlerai pas plus au cas où ils liraient ça et que ça retarderais… Faut juste être patient… Je sais pas si on peut appeler ça de la dépendance?... C’est quand même possible d’être un moment sans consulter ses courriels. C’est quand même encore l’après-midi… Rien de bien transcendant dans ce que j’écris… J’ai des courses à faire mais j’attends un coup de téléphone, c’est dans ces moment-là que c’est agréable d’avoir un portable mais ça arrive pas assez souvent. J’ai plus de café, j’irai en acheter demain… C’est quand même bruyant, je me verrais bien au bord d’un lac dans le silence et les moineaux qui chantent. Je vous aurai écris sur une thématique de pas grand-chose aujourd’hui… Les gars travaillent ça sers à rien de mettre de la pression, qui je suis moi!!!? J’ai quand même hâte que ça sonne pour de bon. Quelques mots encore pour terminer pour une chute censée… Comme toujours je vous écris une conclusion en vous remerciant d’avoir-lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

jeudi 8 août 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je sais pas comment vous écrire ça, je me sent bizarre ces jours ci, surtout le matin… Pourtant j’ai pas à m’en vouloir, j’espère que j’ai pas blessé l’ami historien de l’art… Cet après-midi je me tiens au frais, ça donne dans l’insignifiance ce que j’écris… J’envie mes lecteurs qui s’en vont en Provence cet automne moi je me contente de regarder la France à la télévision, j’irai peut-être au printemps prochain. Ces jours ci j’entends surtout les plaintes de ceux qui croient qu’il y a trop de touristes… Y’a même des îles dans le pacifique qui limitent le nombre de touristes. Je sais qu’il y a des voyageurs qui ne vont que là dans les destinations exotiques…Je sais pas pourquoi  je suis triste une tristesse étrange que j’arrive pas à décrire, je sais pas si juste le fait d’exister ça peut blesser quelqu’un… Voilà toute ces bébelles c’est bien amusant mais il faut en faire quelque chose qui se tiens…Je viens de laver la vaisselle et j’ai tué une mouche c’est tout de même pas ça qui me rend triste… On en est qu’au début août il va faire encore chaud… Je me répète je cherche une destination… Je vous écris ça au son du climatiseur qui ronronne, parfois j’ai ce qu’ils appellent des cravings, le goût de consommer mais je m’écoute pas ça va passer, je sais que ça disparaitras jamais complètement… C’est encore du vieux stock que je vous écris là… Je prends mon temps, je cherche la prosodie, la musique des mots que j’ai perdus que je n’entends malheureusement plus, si j’avais su si j’avais su je serais resté crû… Parfois j’en peu plus…  Je crois qu’encore aujourd’hui je vais y arriver, j’ai un nouveau voisin au-dessus, semble qu’il aime la musique je lui ai juste dis de pas marcher trop fort… Je crois que les enfants commencent l’école à la fin août , je reviens avec ce papier pour couvrir les livres, rouge et bleu, que la matriarche devait acheter. Au début c’était pas trop difficile je me fiait sur ma sœur qui avait un an de plus que moi… Je crois vous avoir déjà écrit sur ces problèmes que j’avais avec les réglettes, je sais pas comment mais c’est disparus. Je pense que je le sais pourquoi je suis triste, une autre année de passé, je vieillis… Hé oui! Je prie!  Souvenir de ce diner à la Havane à Cuba, ce gars enfantin qui avait ris de mon prénom Bernard quand je m’étais présenté, parfois y’a des idiots… Bon! On y est presque à la fin de celui-là aussi, je vous raconte, je vous raconte c’est comme si j’avais jamais finis. Ça vient toujours de l’accueillant Goulag dans la chaleur et le bitume, j’ai mangé une pomme me suis étouffé avec… C’est la chute, l’épilogue comme toujours la même conclusion… Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore pour une finale essoufflée!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

mercredi 7 août 2019

Au présent


 Bonsoir! Bonjour! Très heureux d’avoir reçu tout ces vœux de bonne fête, je vois qu’il y a du monde qui me lisent… Comme je racontais  à mon lecteur de Deux-Montagnes j’ai pas trouvé moyen d’arrêter le temps mais j’essais de faire des choses qui me font plaisir… Écrire malgré tout c’est ça qui me rend heureux… J’essais d’y aller avec un senti véridique. On m’a pas voler mon enfance j’aimais bien jouer aux cow-boys et aux indiens, fabriqué des arcs avec une corde tendue sur une branche d’arbre recourbé, le plus étrange c’est que je réussissais à tirer des flèches les gars avaient peur… Je me cachais dans une cabane à quelques  pieds dans les airs parfois pour être plus indiens on montait une tente mais quand la chaleur plombait dessus c’était intenable… Ces endroits là où on jouais derrière la maison paternelle ça n’existe plus, c’était des lotissements où on à fait des rues et bâtis des maisons quand même le terrain de jeux était pas loin… Je crois que j’étais la première génération à fréquenter l’école secondaire  Armand Corbeil sur les mêmes terrains un peu plus à l’ouest… Parfois en vrai petits bums on entrait s’amuser dans les maisons en construction… C’était bien on avait les parcs et les terrains vagues pour s’amuser… J’ai pris de l’âge là-dedans suis partis assez vieux de la maison du patriarche, j’étais malade j’avais tellement peur j’arrivais pas à quitter mais il le fallait coûte que coûte… Ça fait plusieurs années tout ça y’a de l’eau qui a coulé sous les ponts… Parfois c’étais comme dans le chef-d’œuvre du regretté André Melançon, La guerre des tuques, on avait nos petites guerres fratricides entre bandes rivales… Cette époque-là ce sont mes meilleurs souvenirs. J’ai grandis et ça s’est gâté dans cette adolescence détesté. La folie avait commencé ça s’est gâté jusqu’à me faire hospitaliser, j’ai perdus tout mon temps passant d’une job à l’autre pour finalement devenir prestataire de l’aide sociale mais j’ai pas arrêté là de me chercher une job, je suis quand même resté malheureux… J’ai commencé à aller mieux quand j’ai fait remplir des papiers d’invalidité mon rétablissement à commencer, maintenant je m’occupe de mes pairs je raconte mon histoire, comment maintenant je conjugue avec la maladie… Parfois on me demande si je rends visite à la matriarche sur la couronne nord, je réponds non j’ai trop de mauvais souvenirs… Y’a un moment d’hiver où j’ai eu du plaisir je faisait du ski de fond je vous l’ai surement déjà écris c’était quelques années avant que la schizophrénie s’empare de moi… Bon! On approche de la chute, la couronne nord a changé, je me souviens plus, à part le Vieux Terrebonne de quoi ça a l’air… Je crois que c’est une banlieue comme les autres… Voilà! C’est presque terminé j’ai qu’à vous écrire un épilogue, une conclusion malheureusement elle best pas différente des autres. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas là c’est pas encore terminé. À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


 Bonjour! Bonsoir! Je vais commencer par vous remercier de vos vœux de joyeux anniversaire. Vous êtes tous cher à mon cœur. Je suis heureux de savoir que vous êtes tous là… J’essais de trouver quelque chose de différent à vous écrire… Je peux vraiment pas dire que je suis seul… Mon senti est en paix aujourd’hui soixante-trois ans et pas trop d’ennuis… J’essais de chasser la répétition dans ce que j’écris… Je pense encore et toujours au voyage… Je vais avoir un automne occupé avec mes activités santé-mentale, parfois on préfère nous désigner comme patient partenaire plutôt que personne en rétablissement. Voilà, j’écris aussi pour toi qui viens d’arriver sur ce blog  juste pour te faire savoir que c’est possible de se rétablir… Je sais que pour certain le travail est une notion de rétablissement mais moi je crois plus à l’implication sociale. J’essaye d’aider sans me cacher en combattant la stigmatisation. Je veux battre l’ère du temps criminelle et dédire l’affirmation de malade mental qui tue… Je veux écouter sans blâmer et sortir des clichés, des stigmates, juste être une bonne personne. C’est certain que hors du drame y’a pas grand-chose à dire, les gens heureux n’ont pas d’histoire… Je trouve quand même important de vous écrire… Surtout ne pas être victime, je cherche comment dire ce que font plusieurs que c’est la faute de la maladie de la schizophrénie, agir en personne responsable qui se rétablis… Puisque c’est mon anniversaire, je crois que la vie m’a donné une bonne leçon y’a des choses que je ne ferai plus… C’est quand même un sujet difficile faut se tenir éloigné de la psychose… Je pense aussi au délire paranoïaque  à ce sentiment de complot, se ramener en affirmant n’être pas si important que ça… Ne pas dénier la maladie accepter les soins… Y’a plein de choses comme ça qu’il faut prendre en compte, je vous l’ai surement raconté ailleurs… Je sais plusieurs d’entre vous préfèrent l’évocation poétique où prosodique mais je cherche à être vrai, pas dans la fumisterie… Là je pense à la peur à comment elle est présente chez certaines personnes, c’est idiot mais le parano fait peur… Y’a la notion du « normal » comment elle est pas déterminé quand on pose cette question c’est tu normal? Qu’est-ce que ça veut dire? L’angoisse, l’anxiété sont parfois nécessaire je crois…  Comme en ce moment je sais plus trop quoi vous écrire. Je vais revenir avec les voyages, j’espère bien encore partir je ne sais où, j’adore toujours les avions et les aéroports… Voilà je suis presque à la chute, j’espère que mon écriture vous parait pas trop folle quand je veux terminer je sais jamais comment… Pour ceux qui souffrent n’hésitez pas à vous faire soigner, ça va aller mieux… Les soins c’est pas de ça que vous devez avoir peur, vous avez le droit de vivre. C’est la chute, la conclusion, comme toujours merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!

Bernard

mardi 6 août 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! J’ai passé la fin de l’après-midi et le début de la soirée à dormir, j’ai raté quelques émissions de télé que je voulais regarder… Je crois qu’il fait chaud dehors le climatiseur n’arrête pas, j’ai regardé si y’avait une diffusion en reprise de certaines émissions, semble que non… Ça fait pas un texte riche, je me parle ce soir, j’ai besoin de courage… J’hésite à vous l’écrire mais c’est mon soixante troisième anniversaire de naissance c’est fou comment ça passe vite… Je suis tout mêlé dans le temps… Le climatiseur s’est arrêté je crois que je devrais arrêter de m’intéresser au monde ménager et passés au monde sensible… Voilà la difficulté, des mots pour le senti, y ‘a longtemps déjà je sais pas ce que les fonctionnaires avaient décidé ce que je ferais de ma vie… Je crois qu’on avait bien vu que je serais un artiste inconnus… Toujours au même endroit, toujours le même propos de l’écrivain sans diplôme…  Je crois que j’aurais du rester à l’atelier, j’ai pourtant passé beaucoup de temps à consulter un psychiatre, une folie virulente! En ce moment je me rétablis… Parfois y’a des gens qui m’adressent la parole avec des mots que je comprends pas… C’est peut-être la schizophrénie… Je remercie ma lectrice dédié pour la carte d’anniversaire et les photos… J’aurais tant aimé être un vrai poète gagner des prix, profiter des subventions du conseil des arts… En septembre je vais parler du monde numérique et de la santé mentale… Mercredi milieu de la semaine, je suis désoeuvré mais je vous écris. Je sais pas pourquoi je pense au diabolique… J’ai des pensées morbides, les yeux me ferment tout seul j’ai sommeil… Je vais vous illustrer ça avec un commerce du quartier chinois à San Francisco… Le roulement des employés à l’institut est énorme y’a que nous qui sommes assez fous pour y rester… Souvenir d’une douce qui ne manquait pas de moyens et qui se louait toujours des appartements dans Villeray  rue Saint-Denis… Villeray j’ai passé un bout de ma vie dans ce quartier ,c’ était la déchéance une nuit je couchais à un endroit l’autre ailleurs… Ce quartier-là me fait penser à la mort… Cette nuit y’a un parfum, ça sent bon… Bon! Je me dénigrerai pas, je vaux autant que n’importe qui… Je me suis inventé une vie dans le Centre-Sud que je nomme encore le Goulag… Souvenir de l’angoisse extrème, la peur, la paranoïa… J’espère que le climatiseur va démarrer… Pour ce qui est de mon senti j’attends à demain… Le climatiseur est repartis… La chute approche, toujours le même problème de finale, j’hésite à écrire parfois ça me fait mal… C’était la nuit de mardi à mercredi. Quelques mots encore sans trop forcer, ça reste toujours que j’espère écrire de la prosodie, je veux rester près de mon senti. Voilà je suis rendus à l’épilogue, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore une phrase, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard