jeudi 18 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’espère que vous pouvez lire tous mes post… Minuit viens tout juste de passer, j’ai regardé l’émission « Envie d’Évasion à San Francisco » y’avait plusieurs endroits que j’ai visité mais pour le reste ça tournais autour de l’alcool et des bars que je ne voulais pas visiter, plusieurs resto et brasseries aussi… Cette idée d’endroit cool où chiller ça m’intéressais pas tellement… Dix jours à San Francisco sans mentionner Castro le quartier gay ça me semble impossible, la rue Powell et les cables cars dans les côtes, c’est touristique mais ça reste à faire… Dans la navette pour l’aéroport lors du retour cette dame qui disait que je suis « handsome »… Cette nuit encore tout à mon somnambulisme  je cherchais un câble de tension qui n’existe pas… Y’a des quartiers où je suis passé qui m’ont semblé tout endormis de Castro j’ai pris le métro jusqu’au centre-ville, j’ai marché aussi où y’a de jolies maisons ce sont des endroits riches… Je pense aux « Painted Ladies » ces maisons victoriennes, y’avait tellement de choses à voir dans Castro je me suis arrêté prendre un café loin du centre… Franchement c’est un voyage qui m’a marqué c’était tellement agréable… Pour manger je m’en suis tenu aux « dîners » et aux pizzerias près de l’hôtel, pas si cher malgré ce qu’on m’en avait dit… Bon! Je reviens à mon senti d’aujourd’hui, ce matin je fais passer une entrevue à une personne qui veut être adjointe administrative pour le comité des usagers de l’institut universitaire de santé mentale de Montréal… Mon senti c’est heureusement la psychose qui est disparue, le fait d’avoir tous mes sens et de ne pas passer tout mon temps dans la douche parce que je crois puer… C’est qu’un aspect, je vous écris pas sur cet état de manque extrême que j’ai vécu… Y’avait ce camarade de bringue qui passait me chercher au milieu de la nuit, il travaillait au théâtre et terminais tard, je comprends aujourd’hui qu’il voulais pas aller se coucher… C’est terminé toute ces sorties nocturnes, parfois on passait beaucoup de temps à chercher quelqu’un qui nous prêterais de l’argent pour consommer c’était la galère… C’est finis je ne fréquente plus ces univers, je me tiens tranquille chez moi. Je suis trop vieux pour m’amuser à ces choses-là, souvenir de ces bars vides où j’étais heureux de passé le temps avec le copain. Je suis revenu à ma thématique de prédilection. C’est absurde d’écrire comme ça, parfois la machine me permet pas d’être lisible… Je vois cette terrasse à Frisco qui sert des litres de bière importée d’Allemagne, on se croirais en Bavière à Berlin ou à Munich, heureusement je n’ai pas bu c’est une difficulté de moins. Bon ce seras une chute sèche, quelques mots encore pour terminer, dans ma tête j’entends les Doors… Voilà!!! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez moi pas là, je termine en ne sachant pas comment conclure!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Je rêvais encore que j’étais en voyage dans un marché des Antilles. Aujourd’hui il fait si chaud on s’y croirais… J’ai fait la sieste c’est réconfortant, ai démarré le climatiseur… Me suis préparé un café… J’aimerais bien écrire quelque chose pour les nouveaux mariés malheureusement le mariage je connais pas ça, j’étais trop souffrant j’ai jamais trouvé la femme de ma vie, j’espère qu’ils vont faire un couple et une famille heureuse tout ça c’est bien entamé… Je crois qu’il y a rien comme les voyages pour souder la famille, les souvenirs qu’on ramène on les garde toute la vie… Je crois que mes lecteurs de Deux-Montagnes à Myrtle beach reviennent ce week-end… Je pense à partir cet automne, je sais pas où… On a pas répondu aux messages que j’ai laissé hier à L’espace Potentiel… Je vais avoir l’allure d’un beau nono… J’ai retenu le théâtre et le livre vivant comme stratégie de contact… Demain après l’entrevus, je vais me rendre à la librairie Chapter’s pour acheter un Bukowsky original, illustré par Crumb… La protection pour mon compte de banque est bien démarrée, je surveille un peu chaque jour… C’est difficile cet après-midi, je pense aux nouveaux mariés à Hawaii… Demain ce sont les vacances de la construction qui commencent… Y’en a qui vont en profiter pour gosser sur leur chalet... J’aurais aimé encore les voir jouer les jeunes filles. J’aurai essayé… Je crois que la philosophie des psychodramatistes est différentes de ce qu’on fait avec le Théâtre du Nouveau Monde… On devrais pouvoir leurs ouvrir la porte… Je pense que ça ferais une fusion intéressante… Mais jouer l’émotion c’est difficile, nous n’en sommes qu’à la lecture du texte, le jeu est minimal mais ça marche quand même y’a quelque chose qui passe… Je pense que tout ça me regardait pas… Ils annoncent une canicule pour ces quelques jours… Je veux vous donner quelque chose à lire mais on n’est pas ici chez un grand littéraire il se rabat sur son senti et rêve… Aujourd’hui je suis parfumé, j’aime mon odeur… Le soleil plombe dans la fenêtre, le téléphone sonne pas, on m’a demandé de laisser un message mais on me retourne pas mes appels. Je viens de regarder une vidéo européenne sur le rétablissement, on y parle de reprendre pouvoir sur sa vie… Je crois que je suis pas dans le champ mais je suis pas de ceux qui vont demander… Souvent c’est difficile je crois pour le soignant de remplir les besoins émotifs, peut-être que je comprends pas… J’essais de me rétablir, j’y arrive mais j’aime pas quand on parle de travail comme d’un besoin… Souvent c’est le genre de travail pas payant qui embête plus qu’il rétablis. Ça sert à quoi de travailler si le salaire améliore pas votre quotidien et si c’est dans un milieu pas stimulant. De toute façon je suis retraité j’y pense plus. C’est la chute comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard

mercredi 17 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai passé la nuit à compter comme si j’attendais une somme d’argent! Pourtant non… J’ai régler ma protection bancaire… Il est presque une heure du matin… Jeudi, le climatiseur est arrêté c’est quand même frais. Les enfants me font rêver avec leurs voyages j’ai hâte de repartir. Je pense au film Le cuirassé Potemkine d’Eiseinstein, non il n’était pas constructiviste mais avec Abel Gance c’est le père du montage cinématographique moderne… Je pense au Tate Modern à sa magnifique collection d’art russe et contemporain… J’ai pas de photos, je vous illustre ça avec une photo d’une série d’affiches qui selon moi est inspiré du constructivisme, je sais c’est plus qu’une école c’est l’art dans la révolution… Je réfléchis sur les créateurs et les créations militantes de gauche… Monteur vidéo j’ai déjà voulu faire ce métier mais je me suis vite rendu compte dans un stage que le montage on-line où off-line c’était pas pour moi j’y voyais rien pas plus que j’étais capable d’avoir de bonnes images avec une caméra télé c’est pas moi qui a amené la révolution dans la production télé… Y’a donc pas eu de grand soir et depuis ce temps j’y crois plus… Pas loin dans Hochelaga y’a des militants contre la gentrification, laissez-moi vous dire qu’entre Pie IX et Du Havre la rue Sainte-Catherine est loin de s’être gentrifié, elle est pas tellement fréquentable… Ça fait plus de vingt ans que j’y habite et rien ne bouge, y’a bien eu des tentatives comme l’Art passe à l’Est y’a quelques années mais c’est pas devenus convivial pour autant, les galeries d’art dans la misère portent pas tellement à la discussion, aux moyens de changer la face d’un quartier on a eu un exemple récemment avec le manque de loyer abordable pour les moins nantis. Les pauvres, les prolétaires faut bien qu’ils vivent quelques part on les pousse et repousse… Le climatiseur est arrêté, je sais pas si il y a une conscience du prolétaire… Je remercie Simon Leduc pour son roman L’évasion d’Arthur une belle virée dans Homa… Il est finis pour moi le temps des émeutes et des manifestations, j’ai assez donné et on a pas beaucoup avancé, la révolution c’est pas dans les urgences d’hôpitaux  que ça se passe, surtout quand la seule blessure que tu à elle est entre tes deux oreilles… Souvenir d’être arrivé à l’urgence et d’avoir demandé qu’on me déporte en Russie, c’est un peu l’origine et le nom de ce blog, Le Goulag… Voilà! Encore cette nuit j’y suis presque… Je sais pas si il y a de vieux anarchistes qui y croient encore… Je sais que plusieurs discutent toujours de révolution devant un verre de bière… Les ardeurs ce sont calmés on a vieillis on mange moins de Kraft dinner. Je termine, on est pas snob au point de fréquenter les bistros à la mode. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas c’est presque finis. À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! C’est un chaud après-midi, j’ai fait la sieste. J’entends un avion réacté qui passe… Le climatiseur fait bien son travail. Déjà le milieu de la semaine, j’en ai pas grand-chose à dire mon senti est au beau fixe. Je veux pas vous raconter des histoires de toxico, j’en ai trop… Ai téléphoné aux gens de L’Espace Potentiel pour savoir où ils en sont rendu avec l’éventuelle présentation d’au-delà des marées, la pièce de théâtre, je veux savoir si ça va se faire j’ai laissé un message à une dramathérapeute… Téléphoné à un collègue pour savoir si ça va se faire ou si ça se feras pas… Des fois je place pas mes espoirs à la bonne place… J’ai préparé les légumes que je vais manger avec du foi de bœuf. Ce que j’écris ça a toujours la même forme la changée c’est une difficulté… J’espère qu’écrire c’est thérapeutique, je pense aux grands écrivains les petits en mettent souvent trop et jouent injustement au génie… Parfois ils font de la littérature comme au dix-neuvième siècle… J’ai toujours l’impression qu’il y a plus d’écrivains que de lecteurs. Je me rajoute à ce fouillis. J’ai apprécié les deux émoticônes d’un lecteur où d’une lectrice, c’est bien. Mon lecteur de Deux-Montagnes a produit un magnifique film vérité d’un pêcheur qui arrange ses poissons… Voilà! J’ai souper, du foi sauté dans le beurre, c’était bon… La journée se termine, quand j’ai bien mangé ça va mieux dans la soirée… Les légumes étaient carottes, brocoli et pommes de terre… Souvenir de cette enfance en banlieue, on s’amusait toujours de retour pour le souper… Ça s’est gâté quand je suis devenu plus vieux je rentrais plus à la maison pour le souper, je restais à la brasserie. J’ai jamais su si la matriarche m’attendait, elle a jamais fait de remarque, je crois que c’est le bôf qui soupais à ma place. Les gens sérieux travaillaient moi je niaisais… La schizophrénie se préparait. Je réussis jamais à traduire en mots cette foutu maladie, la peur, l’angoisse, la difficulté de m’accorder avec les gens ça y étais, finis, j’étais finis mais quand même on voulait me voir travailler, j’ai essayé ça a rien donné à coup de Haldol et de Largactil , la douleur que j’avais… J’étais pas encore déniaiser je mélangeais tout l’injection et l’alcool. Une vie de fou, ça été long avant que je me range.  Je vivais dans Rosemont, je partais en stop voir la « copine » à Terrebonne… Je n’y vais plus trop de mauvais souvenirs… Encore je vais y arriver, même si c’est vide de sens mes répétitions du rétablissement, on aurais voulu que je fasse du bénévolat à vingt ans voyons donc! Un jeune homme même schizophrène ça veut plus que ça. J’ai quand-même vécu… Je suis presque rendu à la chute. C’est comme toujours difficile de terminer. Quelques mots encore pour vous remercier d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas c’est l’épilogue, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

mardi 16 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! J’ai dormis un peu, il est presque vingt- trois heure l’heure où j’écris ça… Je songe à quitter l’écriture tout le monde peux faire aussi bien… Je sais on s’en balance que j’écrive où pas. Égoïstement j’écris pour me faire du bien, je vois la parade de voiture sur le boulevard des Braves… Tant qu’à travailler et à jouer faisons-le avec les grands… Je vous illustre ça avec une sculpture de Maurice Richard par Annick Bourgeau née en mille neuf cent soixante et un, diplômée de design industriel de L’Ontario college of Arts de Toronto en collaboration avec Jules Lasalle. La fondation Maurice Richard a commandé l’œuvre dans le cadre des travaux de rénovation de l’aréna, c’est une sculpture en ronde Bosse réalisé en Bronze. Le mythe du rocket est inscrit dans les dimensions de la sculpture qui est une représentation plus grande que nature. C’est un bronze de deux cent vingt et un centimètres par trois cent vingt-sept centimètres par cent quatre-vingt-deux centimètres à l’aréna Maurice Richard au deux mille huit cent Viau à Montréal. Pour moi le rocket c’est winner, je l’ai pas vus joué, j’aurais bien aimé, il se laissait pas abattre comme ça, j’aimerais avoir un peu de ce qu’il avait c’est un grand héros qui a réveillé la nation québécoise… Il a montré au monde qu’un québécois pouvait faire mieux que n’importe qui, lors de l’émeute ils étaient tous debout derrière lui comme un grand peuple… Je pense à certaines personnes qui vont chercher leurs héros très loin alors qu’on en a un chez nous plus grand que nature… Il marquait avec un joueur adverse sur le dos… Le joueur que je traine sur mes épaules c’est la schizophrénie que je ne dois pas laisser m’arrêter… Je peux la déjouer même si c’est un redoutable ennemie. J’écris pas pour les récompenses et les trophées mais bien pour grandir et me rétablir… Je crois que vous avez là une partie de mon senti, la fronde et la fugue, les lettres et le sport… La littérature on la féminise souvent, même si les grands écrivains étaient très viril… Quand je jouais au hockey dans la rue avec les copains je gagnais pas souvent mais j’abandonnais pas. Je savais pas ce que je deviendrais je sais pas si eux savaient… Cette nuit je veux le mieux pour moi et tous ceux qui m’entourent. J’ai du me débrouiller seul avec la maladie, je continue à me rétablir pour le moment j’ai pas de leçon à donner, juste raconter mon histoire, y’auras pas d’émeute comme à la suspension de Maurice Richard mais parfois je me dis que la santé mentale aurait besoin d’une action de ce genre- là, une émeute de psychotiques malheureusement on a pas le poids du Québec sur le dos, on dis de nous qu’on est des bons à rien… Voilà c’est terminé, c’est la chute, comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques derniers mots. À la prochaine je l’espère!!! Ciao!!! Bye!!!

Bernard

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Ce soir c’est un souper communautaire on mange des hot-dogs… Les voisins seront tous là. Ça va me distraire de cette éternelle solitude que je ressens en soirée. Ai reçu le code de protection pour mon compte à la Caisse Populaire, j’ai téléphoné pour l’activer ça devrais être O.K. Je sais pas si je peux écrire ça, si c’est tellement confidentiel? On peut voler mon identité mais je la dévoile pas ici… Je suis ému mes post disparaissent sur Facebook, je crois que ça va se rétablir… Je pense à vous tous en vacances à mon lecteur de Deux-Montagnes… Je sais pas trop comment je vais vous illustrer ça aujourd’hui peut-être une photo d’une cabane à Val-Morin où j’ai passé du bon temps… Ça fait déjà longtemps… Le réglage du climatiseur est correct il arrête et démarre tout seul. J’ai rangé mes harmonicas, j’ai plus de souffle… Souvenirs de cet adolescence passé dans le parc, c’est loin tout ça, j’étais pas seul y’avait une bande avec moi… Si c’était à recommencer je le ferais pas, j’ai pas voulus rester sur les bancs de l’école, j’ai payé pour… C’est du vieux stock, je sais pas pourquoi je pense à ça… On m’a demandé pour vendredi matin de faire passer une entrevue pour un poste d’adjointe administrative du comité des usagers de l’institut de santé mentale de l’est de Montréal. La cabane c’est comme quand j’étais petit gars, j’aimais aussi marcher dans le foin derrière la maison, l’odeur qu’avait l’herbe et les feuilles… Mon parcours est derrière moi, les gens sérieux travaillaient élevaient leurs familles, pendant que moi… Je vous l’écrirai pas j’ai pas envie de prendre cette voie là… Dehors, dans le parc, à la taverne tu rencontres toute sorte de gens peux fréquentables… Maintenant je suis à la retraite… J’ai acheté du foie de bœuf, il est bon jusqu’à jeudi… Ma prose est pas très forte cet après-midi, je pense à la radio à la dernière entrevue que j’ai donné à mon retour de San Francisco, la jolie directrice qui était là, elle m’a conseillé le Portugal comme destination mais je sais pas… Je pense que je vais prendre le bord du bois, trouver un quai au bord de l’eau et m’y assoir pour méditer… Il est un peu tard, les réservations sont toutes faites pour les vacances, c’est comme partout, tous en même temps… Je pourrais peut-être partir cet automne… Je pense à tous ces noms diminutifs qu’on me donnait, y’avait pas de respect… Maintenant quoi que j’entende je vais de l’avant je pars en voyage, je suis heureux que mes textes précédents vous ais plus. Ils sont écris avec un peu de sueur… Voilà! Je suis partis pour l’épilogue, j’ai de la difficulté à terminer… Je pense aux jeunes filles que j’ai croisé il y a longtemps… Je suis trop vieux pour les affaires de cœur, je vous écris une conclusion ordinaire. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!

Bernard




lundi 15 juillet 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Il est vingt-deux heure, ce soir je vous illustre ça avec des champs vu d’un village sur une colline dont je me rappelle plus le nom. Je sais que c’était dans la région Rhône-Alpes ou du moins pas très loin… J’aimerais bien retourner visiter la campagne française… J’ai des lecteurs qui sont à Cavaillon les melons, ça doit être bien j’espère que la température est pas mauvaise… Je vais plonger dans mon senti en pensant à vous tous les amis. La photo c’est mon premier voyage en Europe, en France, c’était au mois d’avril je crois il faisait pas très beau. Mon amour pour les voyages a débuté avec un séjour à Besançon en compagnie des membres de la haute direction de l’institut dans le cadre d’une « fondation » internationale de la psychiatrie citoyenne, un regard de militant et son expérientiel pour une prise de parole citoyenne dans la sphère politique… Ces jours ci on en parle plus beaucoup de la pleine citoyenneté, on a semé, on sème encore et j’espère que ça va pousser comme dans les champs de la photo.,. Je pense à toute cette difficulté qu’est la psychose, elle ne permet pas une prise de parole éclairée je crois… L’autre disait il faut soigner l’hôpital, c’est pas faux mais parfois ceux qui rentrent à la maison ne sont malade que de neuf à cinq… Y’a aussi les pairs-aidants, les patients partenaire et les personnes en rétablissement, je me perd dans les dénominations, certains de mes pairs quand ils sont en crise, quand ils décompensent préfèrent choisir leur intervenant pour moi si tu peux encore faire ce choix-là, tu à encore toute ta tête… Tout ce que je vous raconte si on partais de la page un dans ce que j’ai écrit on le retrouverait. Je suis toujours le même homme obsédé par l’écriture et qui se répète à l’infini… Je pense au regretté docteur Ferron qui je crois écrivait la nuit à l’institut, des chefs d’œuvres. Retour sur la pleine citoyenneté qu’on perd quand on est hospitalisé en cure fermé, certains se sont détérioré je connais pas leurs diagnostiques mais la schizophrénie a fait des ravages… Dans la maladie mentale y’a ça aussi des raisonnements ravageurs, sans parler de la peur de l’autre… Je regarde les photos de la super-maman à Myrtle Beach ces enfants-là sont heureux , L’autre maman photographe fait des enfants heureux elle aussi à Hawaii, reste plus que les lecteurs de Hull qui eux aussi doivent nager dans le bonheur à Cavaillon. Encore quelques minutes et il seras minuit… Pendant ce temps-là on essaye de dormir à l’hôpital, on vous projette un faisceau de lumière dans le visage, un patient crie parce qu’il est attaché… C’est long la reprise de parole du fou, souvent c’est quelqu’un qu’on a trahis et qui se réfugie dans le non dis… Voilà! Je termine avec une parole volée à la pleine citoyenneté. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!

Bernard