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Bonsoir!
Bonjour! J’ai dormis un peu, il est presque vingt- trois heure l’heure où j’écris
ça… Je songe à quitter l’écriture tout le monde peux faire aussi bien… Je sais
on s’en balance que j’écrive où pas. Égoïstement j’écris pour me faire du
bien, je vois la parade de voiture sur le boulevard des Braves… Tant qu’à
travailler et à jouer faisons-le avec les grands… Je vous illustre ça avec une
sculpture de Maurice Richard par Annick Bourgeau née en mille neuf cent
soixante et un, diplômée de design industriel de L’Ontario college of Arts de
Toronto en collaboration avec Jules Lasalle. La fondation Maurice Richard a
commandé l’œuvre dans le cadre des travaux de rénovation de l’aréna, c’est une
sculpture en ronde Bosse réalisé en Bronze. Le mythe du rocket est inscrit dans
les dimensions de la sculpture qui est une représentation plus grande que
nature. C’est un bronze de deux cent vingt et un centimètres par trois cent vingt-sept
centimètres par cent quatre-vingt-deux centimètres à l’aréna Maurice Richard au
deux mille huit cent Viau à Montréal. Pour moi le rocket c’est winner, je l’ai
pas vus joué, j’aurais bien aimé, il se laissait pas abattre comme ça, j’aimerais
avoir un peu de ce qu’il avait c’est un grand héros qui a réveillé la nation
québécoise… Il a montré au monde qu’un québécois pouvait faire mieux que n’importe
qui, lors de l’émeute ils étaient tous debout derrière lui comme un grand
peuple… Je pense à certaines personnes qui vont chercher leurs héros très loin
alors qu’on en a un chez nous plus grand que nature… Il marquait avec un joueur
adverse sur le dos… Le joueur que je traine sur mes épaules c’est la
schizophrénie que je ne dois pas laisser m’arrêter… Je peux la déjouer même si c’est
un redoutable ennemie. J’écris pas pour les récompenses et les trophées mais
bien pour grandir et me rétablir… Je crois que vous avez là une partie de mon
senti, la fronde et la fugue, les lettres et le sport… La littérature on la
féminise souvent, même si les grands écrivains étaient très viril… Quand je
jouais au hockey dans la rue avec les copains je gagnais pas souvent mais j’abandonnais
pas. Je savais pas ce que je deviendrais je sais pas si eux savaient… Cette
nuit je veux le mieux pour moi et tous ceux qui m’entourent. J’ai du me
débrouiller seul avec la maladie, je continue à me rétablir pour le moment j’ai
pas de leçon à donner, juste raconter mon histoire, y’auras pas d’émeute comme
à la suspension de Maurice Richard mais parfois je me dis que la santé mentale
aurait besoin d’une action de ce genre- là, une émeute de psychotiques
malheureusement on a pas le poids du Québec sur le dos, on dis de nous qu’on
est des bons à rien… Voilà c’est terminé, c’est la chute, comme toujours je
vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Quelques derniers mots. À la prochaine je
l’espère!!! Ciao!!! Bye!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! Ce soir c’est un souper communautaire on mange des hot-dogs… Les
voisins seront tous là. Ça va me distraire de cette éternelle solitude que je
ressens en soirée. Ai reçu le code de protection pour mon compte à la Caisse
Populaire, j’ai téléphoné pour l’activer ça devrais être O.K. Je sais pas si je
peux écrire ça, si c’est tellement confidentiel? On peut voler mon identité
mais je la dévoile pas ici… Je suis ému mes post disparaissent sur Facebook, je
crois que ça va se rétablir… Je pense à vous tous en vacances à mon lecteur de
Deux-Montagnes… Je sais pas trop comment je vais vous illustrer ça aujourd’hui
peut-être une photo d’une cabane à Val-Morin où j’ai passé du bon temps… Ça
fait déjà longtemps… Le réglage du climatiseur est correct il arrête et démarre
tout seul. J’ai rangé mes harmonicas, j’ai plus de souffle… Souvenirs de cet
adolescence passé dans le parc, c’est loin tout ça, j’étais pas seul y’avait
une bande avec moi… Si c’était à recommencer je le ferais pas, j’ai pas voulus
rester sur les bancs de l’école, j’ai payé pour… C’est du vieux stock, je sais
pas pourquoi je pense à ça… On m’a demandé pour vendredi matin de faire
passer une entrevue pour un poste d’adjointe administrative du comité des
usagers de l’institut de santé mentale de l’est de Montréal. La cabane c’est
comme quand j’étais petit gars, j’aimais aussi marcher dans le foin derrière la
maison, l’odeur qu’avait l’herbe et les feuilles… Mon parcours est derrière
moi, les gens sérieux travaillaient élevaient leurs familles, pendant que moi…
Je vous l’écrirai pas j’ai pas envie de prendre cette voie là… Dehors, dans le
parc, à la taverne tu rencontres toute sorte de gens peux fréquentables…
Maintenant je suis à la retraite… J’ai acheté du foie de bœuf, il est bon jusqu’à
jeudi… Ma prose est pas très forte cet après-midi, je pense à la radio à la
dernière entrevue que j’ai donné à mon retour de San Francisco, la jolie
directrice qui était là, elle m’a conseillé le Portugal comme destination mais
je sais pas… Je pense que je vais prendre le bord du bois, trouver un quai au
bord de l’eau et m’y assoir pour méditer… Il est un peu tard, les réservations
sont toutes faites pour les vacances, c’est comme partout, tous en même temps…
Je pourrais peut-être partir cet automne… Je pense à tous ces noms diminutifs
qu’on me donnait, y’avait pas de respect… Maintenant quoi que j’entende je vais
de l’avant je pars en voyage, je suis heureux que mes textes précédents vous
ais plus. Ils sont écris avec un peu de sueur… Voilà! Je suis partis pour l’épilogue,
j’ai de la difficulté à terminer… Je pense aux jeunes filles que j’ai croisé il
y a longtemps… Je suis trop vieux pour les affaires de cœur, je vous écris une
conclusion ordinaire. Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À
la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Il est vingt-deux heure, ce soir je vous illustre ça avec des champs
vu d’un village sur une colline dont je me rappelle plus le nom. Je sais que c’était
dans la région Rhône-Alpes ou du moins pas très loin… J’aimerais bien retourner
visiter la campagne française… J’ai des lecteurs qui sont à Cavaillon les
melons, ça doit être bien j’espère que la température est pas mauvaise… Je vais
plonger dans mon senti en pensant à vous tous les amis. La photo c’est mon
premier voyage en Europe, en France, c’était au mois d’avril je crois il
faisait pas très beau. Mon amour pour les voyages a débuté avec un séjour à
Besançon en compagnie des membres de la haute direction de l’institut dans le
cadre d’une « fondation » internationale de la psychiatrie citoyenne,
un regard de militant et son expérientiel pour une prise de parole citoyenne
dans la sphère politique… Ces jours ci on en parle plus beaucoup de la pleine
citoyenneté, on a semé, on sème encore et j’espère que ça va pousser comme dans
les champs de la photo.,. Je pense à toute cette difficulté qu’est la psychose,
elle ne permet pas une prise de parole éclairée je crois… L’autre disait il
faut soigner l’hôpital, c’est pas faux mais parfois ceux qui rentrent à la
maison ne sont malade que de neuf à cinq… Y’a aussi les pairs-aidants, les
patients partenaire et les personnes en rétablissement, je me perd dans les
dénominations, certains de mes pairs quand ils sont en crise, quand ils
décompensent préfèrent choisir leur intervenant pour moi si tu peux encore
faire ce choix-là, tu à encore toute ta tête… Tout ce que je vous raconte si on
partais de la page un dans ce que j’ai écrit on le retrouverait. Je suis
toujours le même homme obsédé par l’écriture et qui se répète à l’infini… Je
pense au regretté docteur Ferron qui je crois écrivait la nuit à l’institut,
des chefs d’œuvres. Retour sur la pleine citoyenneté qu’on perd quand on est
hospitalisé en cure fermé, certains se sont détérioré je connais pas leurs
diagnostiques mais la schizophrénie a fait des ravages… Dans la maladie mentale
y’a ça aussi des raisonnements ravageurs, sans parler de la peur de l’autre… Je
regarde les photos de la super-maman à Myrtle Beach ces enfants-là sont heureux
, L’autre maman photographe fait des enfants heureux elle aussi à Hawaii, reste
plus que les lecteurs de Hull qui eux aussi doivent nager dans le bonheur à
Cavaillon. Encore quelques minutes et il seras minuit… Pendant ce temps-là on
essaye de dormir à l’hôpital, on vous projette un faisceau de lumière dans le
visage, un patient crie parce qu’il est attaché… C’est long la reprise de
parole du fou, souvent c’est quelqu’un qu’on a trahis et qui se réfugie dans le
non dis… Voilà! Je termine avec une parole volée à la pleine citoyenneté. Merci
d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! Je vous présente une œuvre de Dan Flavin né en mille neuf cent trente-trois
et décédé en mille neuf cent quatre-vingt-seize.
Je vous présente donc une œuvre exposée au Musée d’Art Moderne de San
Francisco, une parmie près de sept cent œuvres fluorescentes que Flavin nommait
ses Monuments. Ici un « Monument » pour V.Tatlin qui appartiens à une
série de cinquante sculptures dédié au
constructiviste russe Vladimir Tatlin et créé entre mille neuf cent soixante- quatre et mille
neuf cent quatre-vingt dix. Flavin utilise exclusivement de la lumière blanche
pour rappeler l’esthétique Tatlin dans
la silhouette comme dans la fusion entre l’art et la technologie. Je vous écris
ça pour essayer de m’inspirer un peu, éclairer ma prosodie d’une lueur
artistique, c’est pas parce que j’essaye de faire mon smart… Ce sont pas le
genre de néon qu’on retrouve à vous éblouir la nuit chez Harvey’s le fast food,
la bouffe du prolétaire nocturne. Je vais tenter le senti, vous toucher comme
de me laisser toucher par ma quête cruelle parce qu’inconnue… Ici c’est le cas
de le dire on a affaire à une sorte d’illumination mais on est pas à Lourdes… C’est
bien le seul endroit ou maintenant on va accueillir les pèlerins, on ne veut
plus des touristes… Pourtant Paris c’est bien la ville lumière… Bientôt ce
seras pas drôle quand on s’y sentira de trop, on ira chez nos voisins
américains… À moins de faire l’ermite dans la forêt nordique… Quand même rien n’empêche
comme je vous l’écris toujours, que j’aime l’aéroport et les avions, les
voyages je vais essayer de bien choisir ma prochaine destination. Y’a juillet
et bientôt les vacances, ce serais bien de passer un bout de temps sur le bord
d’un lac… Tout à coup y’a une odeur de vinaigre de patates frites, ça rappelle
la mythique route deux et ses roulottes à hot-dogs. Je l’ai pas vraiment connus,
le patriarche dans mon enfance allait pas souvent à Québec, et on finissait de
construire l’autoroute… Y’avait aussi le fromage en grains chez la vache Caillette
j’ai toujours aimé ça. Y’a plein d’odeur, maintenant c’est le parfum ça sent
bon… Je sais pas d’où ça vient mais c’est encourageant… Semble qu’en plus des
images on fait des Opinels à Épinal mais non! Opinel c’est en Savoie… Tiens,
tout à coup je me sens fébrile… Dehors il fait très beau et très chaud. Encore
une fois je veux me rapprocher de mon senti, je pense à la matriarche sur la
route… Je vais dire comme on dit, je suis en faiblesse… Quelques mots encore, c’est
pas facile de terminer, chez moi c’est un peu le fouillis mais je m’arrange
vous pouvez me visiter… Je crois que je vais manger de la viande fumée. Entre
deux tranches de pain avec de la moutarde. J’en suis à la chute, à l’épilogue.
Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Lâchez pas vous y êtes
presque à la conclusion. À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Me revoilà au début de la nuit. Je pense à l’ashram de Val-Morin, du
yoga sivananda en pleine nature. Je me rappelle m’être baigné dans la piscine
et avoir mangé gratuitement en fait j’avais lavé la vaisselle un type m’a dit
que c’est une forme de yoga. J’en avais beaucoup entendu parler de l’ashram,
je voyais ça comme une secte, j’étais à côté de la track chacun y va comme
il veut… Quand même les endroits où y’a un gourou c’est louche… C’est le
paradis des végan, j’aime trop la viande pour adhérer… Je pense pas aux
abattoirs chaque fois que je mange de la viande, des charcuteries… Sacrilège j’ai
oublié mon mantra… Je pense au mantra chrétien MARANATHA , la nuit comme ça,
quand j’écris, ça m’approche d’un geste sacré, d’une façon de méditer… Je
me berce sur ma chaise en essayant de bien respirer, je vie toujours avec la
peur de la psychose… Je parlerai pas de la métempsychose je suis heureusement
pas rendus là… Maintenant mon combat il est contre la stigmatisation, contre
ceux aussi qui pense tout guérir avec une prière… Ces idées de mort je les
chasse en vous écrivant, j’ai encore du beau temps à avoir, dans la comorbidité
y’a souvent ce désir d’en finir parce que ça fait trop mal… J’essais de
comprendre ceux qui passent à l’acte et que l’on perd… Quand j’écris comme
ça, ça semble définitif, il faut écrire
parler ne pas garder ça pour soi… Parfois les gens qui nous quittent ont je
crois un lourd secret qu’ils emportent avec eux… Je crois qu’on respecte pas
assez ceux qui font des tentatives de suicide souvent ils se rétablissent et réussissent a mener une belle et bonne vie…
Les centres de crises je crois que ce sont des lieux qui nous amènent vers un
mieux-être… Le rétablissement ça passe toujours par écouter l’autre sans trop
donner de conseil, la personne sais qu’on l’entends. Y’a cette question de
valeurs aussi, quand j’étais plus jeune à ma sortie de l’hôpital j’ai croisé un
gars qui voulait vivre dans le luxe, il croyais qu’on lui donnerais un château,
prince, comte, vicomte, duc où tout simplement héritier de millions, il croyais
venir d’une famille noble, il appréciais pas la réalité il est donc passés à l’acte
et on l’a perdus. Il a pas été capable de vivre dans l’ordinaire parfois plate…
La maladie c’est parfois un refuge une façon de survivre, dans mon milieux je
les comptes pas ceux qui sont passés à l’acte…Souvent on vois pas ça venir,
faut rester attentif. Ça laisse quand même des traces, pour moi c’est jamais
disparus complètement, ça me garde sur le pied de guerre… Le gars était un
jeune adulte avec encore des idées d’adolescent… Faites-vous en pas pour moi ça
va bien on m’a toujours dis que la force c’était de demander de l’aide. Comme
toujours je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine
je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! Je vous écris du matin… Me suis levé deux ou trois fois dans la nuit,
c’est dimanche… Les journées passent et je vieillis. Frisco c’est dans l’ouest…
Par contre je me souviens de cette très belle femme style Catherine Deneuve,
parfois je me demande si c’était pas elle, à l’entrée du Musée d’Orsay, cheveux
blond et robe rouge elle était magnifique… Évidemment c’était à l’est à Paris…
Pendant ce voyage en solitaire j’avais pas discuté avec beaucoup de monde, un
peu avec ce couple d’amant québécois qui semblaient venir de la campagne et qui
n’étais là que pour trois ou quatre jours… Aujourd’hui c’est la fête Nationale
des Français, nos cousins, on a beau dire ils ont un maudit beau pays ne
serait-ce que pour les images de l’émission télé Des Racines et des Ailes… Le
neveu et sa famille sont à Cavaillon en ce moment dans le département du
Vaucluse. Je crois que c’est pas loin du Rhône-Alpes un pays que j’ai visité y’a
bien des années. J’avais fait un cours séjour dans la ville du philosophe
Jean-Jacques Rousseau, Annecy, je crois que mes lecteurs voyageurs sont pas
très loin… Mais non c’est loin plus de trois cent kilomètres entre Cavaillon et
Annecy, ils sont surement plus au sud… Bon! Je suis pas là pour donner un cours
de géographie, je retourne à mon senti que je nomme comme ça parce que le
ressenti, le ressentiment pour moi c’est la colère et je peux pas me le
permettre. Pas très fort mon texte ce matin, j’espère que mes amis lecteurs
sont pas trop sonnés par le décalage horaire… On peut pas faire autrement qu’être
attiré par la France c’est notre langue maternelle c’est important! Je
retournerais bien là-bas. Je connais des gens qui ne jurent que par les
américains, l’anglais… Quelques millions de francophones entouré par des
centaines de millions d’anglophones, c’est difficile… Je sais pas trop quoi
faire de mon senti, mon appartement s’est rafraichis… Je pense encore et
toujours au voyage… Ça va mieux ce matin, je reviens à mon senti qui est beaucoup
plus rock que granola, qui sent plus l’huile
à moteur que la canola… C’est toujours
difficile d’écrire dans la retenue, l’expression est importante mais vous le
savez, vous comprenez cette prosodie, vous riez parce que j’y crois sans trop
savoir pourquoi. Je sais pas lequel des deux fait du sens shifter où fister, on
va pas là c’est de la pornographie et j’aime pas ça… Maintenant c’est frais
chez moi, je me répète, quand mon sentis est calme je trouve pas… C’est
ensoleillé, bientôt ce seras les vacances pour plusieurs, une semaine encore…
Lentement j’approche de la fin, de l’épilogue toujours difficile… Je pense au
praticien à la retraite je lis présentement le roman qu’à écris son fils… À
tous les matins Facebook me demande à quoi je pense, voilà!!! Comme toujours à
ma façon habituelle je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine j’espère!!! Au revoir!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Je sais pas si je vais y arriver ce soir, dans le frigo les pommes de
terre étaient pourries. Tous ça vous en dis pas grand-chose sur mon senti, j’ai
passé la journée devant la télé après être allé prendre un café avec le très
cher ami qui à la sclérose en plaques. Quand on sort comme ça prendre un café
au parc, on se dis que l’été commence… Voilà, j’ai mangé mon beefsteak coupe
française avec des pommes de terre fraîches des carottes et du brocoli… Quand
je mange je me sens moins débile… L’équipe de football locale a gagné… J’aime ça,
j’ai beaucoup aimé les photos des enfants qui sont partis en France, si je m’écoutais
je partirais mais c’est pas le temps. Je pense aux grandes et petites angoisses,
on a chacun les siennes et ont les vie différemment. Je crois que l’idée de me
tenir au frais est pas mauvaise mais c’était quand même bien ce matin sur le
banc dans le parc. Encore une fois je racontais mon séjour à San Francisco, ici
il faisait encore froid, dans l’autobus de l’aéroport au centre-ville de
Montréal j’ai cédé ma place à un jeune couple qui me prenait pour un détenu qui
allait se rapporter… Je crois l’avoir déjà écrit. Je suis vide mais vide, mon
senti je sais pas comment le qualifier… Le soleil s’est couché, chez moi c’est
encore plus frais, c’est agréable… J’espère que le climatiseur va tenir le coup…
Je sais à mon âge on est qu’un vieux bonhomme ennuyeux, mais s’est dit, je
passe à autre chose… Le climatiseur fonctionne bien quand c’est assez frais il
s’arrête tout seul… Je pense à l’ami historien de l’art qui je l’espère n’a pas
trop chaud… En vieillissant comme ça je serais incapable d’endurer la chaleur.
J’écris ça et j’ai l’impression de commettre un sacrilège… À une époque pendant
les canicules j’étais psychotique, on m’hospitalisait dans les corridors de l’hôpital,
une vrai folie furieuse je savais pas quoi en faire… Ça fait longtemps tout ça
vous me le raconteriez je ne vous croirais pas. Je me rétablis quand je vous
écris c’est comme si vous étiez-là… Ce désir, cette mélancolie, cette neurasthénie
dirait l’écrivain, cinéaste que je ne nommerai pas… Je crois qu’il n’est jamais
passé par là… J’appellerai toujours ça schizophrénie même si on veut faire
disparaitre le mot, c’est une façon de nommer l’innommable, j’ai toujours cru
qu’on voulait avoir ma peau… C’est de la vieille histoire je passe à autre
chose, je vous parlais des corridors d’hôpital qui doivent être plein avec
cette légalisation du cannabis, en veux-tu des psychotiques en v’là… Il pleut,
j’avais oublié ce soir ce sont les feux d’artifices, le quartier est plein de
monde… Je pense à tous ces beaux enfants qui sont en voyage à l’étranger, que
de souvenirs… Voilà!!! Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!!
On termine comme on peut pas comme on veut!!! À la prochaine je l’espère!!!
Ciao!!!
Bernard