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Bonjour!
Bonsoir! Aujourd’hui c’est la flotte, heureusement je suis sortis ce matin
avant qu’il pleuve. J’ai démarré le
climatiseur, c’est d’une chaleur humide… J’ai rien a raconté quand je débute
comme ça je cherche mon senti… Y’a un moment où il faut que je sache laisser
aller… J’y arrive pas je laisse tout ça là… Je me suis changé pour ma sortie ce
soir. J’ai eu un rappel courriel pour bien m’indiquer où ça se passe au
pavillon Judith-Jasmin… Je vais faire comme toujours et partir tôt. Ça
sent bon, y’a un parfum d’Europe, j’aime ça… J’espère qu’il vas y avoir des
gens que je connais, on est pas plus que vingt… Je pense à mes mauvaises
habitudes à comment j’en suis libéré un jour à la fois… La matriarche me
racontait que pour elle aller à la pèche c’était mieux qu’une thérapie. Je sais
pas si elle voulait me passer un message, mais je suis pas en thérapie plutôt
bel et bien en rétablissement… De toute façon on m’a toujours dis que la force
c’était de demander de l’aide… Je crois que j’écris pas assez où pas au bonne
personne, je m’inscris pas dans le marché du livre, y’a pas de subvention pour
les petits vieux grincheux comme moi… Je suis pas rendu à mon rendez-vous et je
suis déjà perdu… J’ai pas envie de vous écrire sur ma schizophrénie chronique,
je pense à ce gars souffrant qui se rabattais sur ce qu’on dis de l’intelligence
des malades, c’est bien l’intelligence mais faut savoir quoi faire avec… Moi j’écris
pas d’aphorisme ni de métaphore ça me laisse pas le choix d’écrire grand-chose…
Souvenir d’il y a quarante ans, j’étais pas installé, la paranoïa m’avait bien
agrippé, je suait à grosses gouttes dans un petit studio, j’étais malheureux…
Vieillir m’a apporté un peu de confort. Je niaise plus sur le seuil de l’appartement d’une
copine qui m’a laissé tomber, j’étais malheureux… Tout mêlé, la dépendance affective,
l’alcoolisme, la toxicomanie, la maladie mentale ça en faisait beaucoup pour un
seul homme on s’entends-tu pour dire que j’avais des raisons de vouloir mourir…
Ça fait maintenant un bon moment que je suis tranquille, je crois avoir appris
de mes erreurs. Hier j’ai fait une gaffe j’ai dit à une amie que je m’ennuyais,
j’aurais pas dû, c’est des façons d’avant… Je fais chauffé des saucisses, je
partirai pas le ventre vide… Je crois que vous pouvez lire mon senti, c’est pas
toujours clair, je suis plus un animal… Il est toujours question de la première
personne du singulier, du narcissisme affiché… Mais de toute façon c’est un
journal, vous voulez autre chose? Vous cognez pas à la bonne porte… Je reviens
quand même à ça demandez moi pas pourquoi. Je suis incapable d’écrire pour
vous, du moins comme vous, j’ai la plume amochée… Voilà! Je suis à la
conclusion à la chute, quelques mots encore pour bien terminer. Comme toujours
je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!! Ciao!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Je suis défait ce soir, je crois qu’il y a quelqu’un qui monte dans
mon ordi… Y’a une bonne odeur de soupe… Je veux pas parler trop vite mais je
crois que le problème est réglé je vais dire une prière… Mardi soir je suis
invité à la présentation d’une pièce de théâtre à laquelle j’ai contribué à la
rédaction… Mercredi après-midi c’est un retour sur la pièce de Clémence
Desrochers… Cette semaine y’en a plusieurs qui vont déménager, vaux mieux le
faire d’avance pour éviter le manque de disponibilité des remorques et des
camions, les prix de location faramineux aussi. Je suis tellement heureux de
pas avoir à bouger… Je me souviens d’une époque où on me demandait souvent
comme déménageur maintenant je suis trop vieux je suis plus capable… Parfois
sur la rue y’a des meubles savamment posés, ça ressemble à une installation à
un work in progress…Y’a des gens qui ont le soucis du détail…Pour l’ordi j’ai
parlé trop vite les posts sont encore disparus, ça me décourage c’est comme des
pièces de casse-tête que je suis incapable de mettre en place…L’Université du
Québec à Montréal selon certains le domaine de Karl Marx, je devrais être là ce
soir… Mardi et juin s’en va déjà, plus qu’une semaine… Je me cherche toujours
une destination pour le printemps
prochain le temps passe vite… J’ai retrouvé le post ça semble intermittent il
disparait et réapparait… Cette semaine ce sont les camps de jour pour les enfants qui
débutent moi dans mon enfance j’y allais pas on s’organisait entre copains on
était toujours assez nombreux pour jouer à la balle… Souvenir du Mini-putt, un
tournoi à Saint-Gabriel-de-Brandon où j’avais terminé bon dernier avec je
ne sais plus combien de coups, c’était affreux on avait mentionné mon nom à la
télévision… Une heure du matin je sors de la douche et je me suis parfumé
ça fait du bien, viens d’écouter une excellente version du Purple Rain de
Prince par Éric Clapton c’est réussis. J’ai sommeil… Quelques mots encore, je m’imagine
au début du siècle précédent avec du mauvais papier et tout juste une ampoule
pour éclairer mes écritures… Je m’imagine encore canadien errant qui écris à sa
famille pour leurs parler des pays étrangers… Ouais! La fatigue se fait sentir
c’est presque du plagiat… Je veux absolument terminer avant d’aller me coucher,
c’est pas les mots qui manquent mais la façon de les utiliser… Je pense aux
gens devant les machines poker et cet autre espèce d’écran, je peux pas
vraiment en parler j’ai jamais joué avec ça ce que j’en sais c’est qu’on ne
gagne jamais… Le climatiseur s’est arrêté, ça a vraiment ni queue ni tête ce
que je vous ai écrit cette nuit… Considérez tout ce qui précède comme mon
senti, j’ai pas de lexique des émotions, mon senti c’est toujours le fouillis.
Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! La conclusion c’est
ça!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! Le beau temps ne démord pas. Je crois que ça fait longtemps qu’il a
fait beau comme ça à la Saint-Jean-Baptiste… Y’a longtemps déjà j’aimais
beaucoup la musique maintenant j’en écoute plus… Je vais peut-être acheter le
dernier Springsteen. Comment vous dire qu’à une époque je vivais avec des
insensibles qui m’ont enlevé le plaisir d’écouter de la musique. Je pouvais pas
dire qu’un air, une chanson était bonne ils tournaient ça au ridicule… Pourtant
ça longtemps été un baume sur ma plaie, les paroliers écrivaient souvent ce que
je vivais, ce que j’avais vécu… Sans parler des souvenirs reliés à une pièce.
Beaucoup d’émotions, maintenant j’ai pris trop de recul, je connais pas les
dernières tounes à la mode j’aime quand même bien écouter du blues sur
internet. Je savais pas que ce genre musical, le blues, allait m’accompagner si
longtemps, souvenirs de ce qui s’est appelé la british invasion, qui a repris les
vieux bluesmen noir, des groupes qui s’en sont inspiré… Le blues du delta du
Mississipi, de la Louisiane où le blues urbain de Chicago… Le rock’n’roll plus
moderne s’est inspiré aussi de tout ça, y’a qu’à pensés aux Rolling Stones… J’aimais
aussi beaucoup le jazz fusion, je sais pas trop comment décrire, c’était proche
du rock mais avec la touche d’improvisation jazzé… Tout ça pour dire que je
connais pas une note de solfège, je pense au Texas blues je crois qu’on peut
nommer le blues de Stevie Ray Vaughn comme ça… Elle est loin pour moi la
musique d’aujourd’hui ça m’intéresse moins, j’ai eu mal, la tête dans les
colonnes de son de la piste de danse, j’entends plus j’écoute plus, souvenir de
ce musicien qui n’écoutais plus de musique chez lui après ses trois sets à tous
les trois soirs, y’avait aussi ce band qui jouais faux quand je les écoutais…
Je sais le blues c’est très américain mais souvenez-vous du « Câline de
blues » de Pierre Harel par Offenbach où du « Mes blues passent pu
din portes » de Breen Leboeuf, ce sont nos couleurs de francophone d’Amérique…
La musique sans ça j’aurais pas vécu aussi longtemps… Parfois on mixait des
cassettes, vous vous souvenez de ça les cassettes?, avec différent groupes de
blues deux heures non-stop… Je vous parlerai pas des voisins qui capotaient
quand j’écoutais à plein volume. Y’avait aussi le « Faut que je me pousse »
qui pour moi à toujours été une belle chanson. Bon! Y’a pas beaucoup de senti
aujourd’hui, je souhaite que la sensibilité soit présente dans ce que j’écris
et que ça vous touche un peu. Je préfère maintenant le silence, il me fait
moins mal, les voix sont de beaucoup diminuées, je suis plus calme… Voilà! J’essaye
même plus d’écrire de chanson, j’ai trop un vécu de vieux bonhomme… Les jeunes
sont dans le bling-bling que je connais pas trop. Donc comme toujours je vous
remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À
bientôt!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Heureuse Saint-Jean à tous. Ça fait maintenant presque soixante-trois
ans que je vie dans une contrée qui n’est pas encore mon pays. J’ai abandonné l’espoir
de voir ça de mon vivant pourtant on est grand, grande gueule et ivrogne aussi,
c’est surtout ceux-là qu’on voie à la fête nationale, y’en a d’autre aussi qui
pensent que l’indépendance va se faire dans un chalet au bord d’un lac… Si on s’arrêtais,
si on s’arrêtais tous pour faire advenir, un mot de notre grand poète, le pays…
Je suis un peu tanné de voir leurs sales gueules fédéralistes, un jour va
falloir aller plus loin que la peur…Vivre comme un peuple pas la moitié d’une
nation, prendre avec nos frères autochtones ce qui nous appartiens et
participer au concert des nations comme disait notre inoubliable premier
ministre… Je pense à mes compagnons patients-partenaires qui retrouveraient la
liberté dans leurs pays. Je crois que ce serait possible et essentiel de s’y
faire une place… Je vois bien qu’on veut nous faire taire à coups de chantiers
et de pont, et y’a aussi ces grands
rassemblement musicaux qui font juste tourner le fer dans la plaie, du vacarme pour
une nuit… Le pays se doit d’être plus qu’une émotion des québécois, puisque c’est
de ça qu’il s’agit le peuple québécois la nation québécoise devras prendre
cette place qui est la sienne… En même temps si je fait pas l’indépendance je
saurai jamais si c’est mieux à l’heure des Brexit il est peut-être temps pour
nous aussi d’aller notre chemin… Je suis tanné de parler bilingue, on le sait
que chacun a ses notions de la langue de l’envahisseur… Faut pas se faire d’histoire
on a pas que des amis même si on voudrais nous le faire croire… Émotivement ça
vient me chercher mais faudra la faire de sang-froid cette indépendance. Ça m’étonne
toujours d’écrire là-dessus depuis si longtemps, j’aimerais bien regagner ce qu’on
a perdus même si pour nous faire peur on garde la potence au pied du courant…C’est
difficile d’écrire là-dessus, j’ai toujours le sentiment d’un complot dirigé
contre moi, je suis pas si important… J’ai perdus confiance dans nos
politiciens dans leurs façons d’administrer la démocratie. Peut-être que je
vois trop grand que je suis juste un autre malade qui délire, dans le temps on
appelait ça le grand soir, il n’est jamais venus… La dernière fois ou on nous a
fait taire c’est avec l’armée, depuis ce temps-là on nous a endormis avec le
gouvernement fédéral et notre argent… Mais oui c’est la Saint-Jean-Baptiste y’a
personne qui va lancer des pierres à Trudeau il n’est pas comme son père il ne
les mérites pas. Parfois je crois que l’indépendance c’est devenus du folklore…
Voilà pour ce soir je vous souhaite une fête nationale qui fait rêver qui
permettras un jour de passer du rêve à la réalité… Si vous faites un vrai feu
de camp pensez à moi j’adore ça. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Heureuse Saint-Jean à tous. Ça fait maintenant presque soixante-trois
ans que je vie dans une contrée qui n’est pas encore mon pays. J’ai abandonné l’espoir
de voir ça de mon vivant pourtant on est grand, grande gueule et ivrogne aussi,
c’est surtout ceux-là qu’on voie à la fête nationale, y’en a d’autre aussi qui
pensent que l’indépendance va se faire dans un chalet au bord d’un lac… Si on s’arrêtais,
si on s’arrêtais tous pour faire advenir, un mot de notre grand poète, le pays…
Je suis un peu tanné de voir leurs sales gueules fédéralistes, un jour va
falloir aller plus loin que la peur…Vivre comme un peuple pas la moitié d’une
nation, prendre avec nos frères autochtones ce qui nous appartiens et
participer au concert des nations comme disait notre inoubliable premier
ministre… Je pense à mes compagnons patients-partenaires qui retrouveraient la
liberté dans leurs pays. Je crois que ce serait possible et essentiel de s’y
faire une place… Je vois bien qu’on veut nous faire taire à coups de chantiers
et de pont, et y’a aussi ces grands
rassemblement musicaux qui font juste tourner le fer dans la plaie, du vacarme pour
une nuit… Le pays se doit d’être plus qu’une émotion des québécois, puisque c’est
de ça qu’il s’agit le peuple québécois la nation québécoise devras prendre
cette place qui est la sienne… En même temps si je fait pas l’indépendance je
saurai jamais si c’est mieux à l’heure des Brexit il est peut-être temps pour
nous aussi d’aller notre chemin… Je suis tanné de parler bilingue, on le sait
que chacun a ses notions de la langue de l’envahisseur… Faut pas se faire d’histoire
on a pas que des amis même si on voudrais nous le faire croire… Émotivement ça
vient me chercher mais faudra la faire de sang-froid cette indépendance. Ça m’étonne
toujours d’écrire là-dessus depuis si longtemps, j’aimerais bien regagner ce qu’on
a perdus même si pour nous faire peur on garde la potence au pied du courant…C’est
difficile d’écrire là-dessus, j’ai toujours le sentiment d’un complot dirigé
contre moi, je suis pas si important… J’ai perdus confiance dans nos
politiciens dans leurs façons d’administrer la démocratie. Peut-être que je
vois trop grand que je suis juste un autre malade qui délire, dans le temps on
appelait ça le grand soir, il n’est jamais venus… La dernière fois ou on nous a
fait taire c’est avec l’armée, depuis ce temps-là on nous a endormis avec le
gouvernement fédéral et notre argent… Mais oui c’est la Saint-Jean-Baptiste y’a
personne qui va lancer des pierres à Trudeau il n’est pas comme son père il ne
les mérites pas. Parfois je crois que l’indépendance c’est devenus du folklore…
Voilà pour ce soir je vous souhaite une fête nationale qui fait rêver qui
permettras un jour de passer du rêve à la réalité… Si vous faites un vrai feu
de camp pensez à moi j’adore ça. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Bonsoir!
Bonjour! Heureuse Saint-Jean à tous. Ça fait maintenant presque soixante-trois
ans que je vie dans une contrée qui n’est pas encore mon pays. J’ai abandonné l’espoir
de voir ça de mon vivant pourtant on est grand, grande gueule et ivrogne aussi,
c’est surtout ceux-là qu’on voie à la fête nationale, y’en a d’autre aussi qui
pensent que l’indépendance va se faire dans un chalet au bord d’un lac… Si on s’arrêtais,
si on s’arrêtais tous pour faire advenir, un mot de notre grand poète, le pays…
Je suis un peu tanné de voir leurs sales gueules fédéralistes, un jour va
falloir aller plus loin que la peur…Vivre comme un peuple pas la moitié d’une
nation, prendre avec nos frères autochtones ce qui nous appartiens et
participer au concert des nations comme disait notre inoubliable premier
ministre… Je pense à mes compagnons patients-partenaires qui retrouveraient la
liberté dans leurs pays. Je crois que ce serait possible et essentiel de s’y
faire une place… Je vois bien qu’on veut nous faire taire à coups de chantiers
et de pont, et y’a aussi ces grands
rassemblement musicaux qui font juste tourner le fer dans la plaie, du vacarme pour
une nuit… Le pays se doit d’être plus qu’une émotion des québécois, puisque c’est
de ça qu’il s’agit le peuple québécois la nation québécoise devras prendre
cette place qui est la sienne… En même temps si je fait pas l’indépendance je
saurai jamais si c’est mieux à l’heure des Brexit il est peut-être temps pour
nous aussi d’aller notre chemin… Je suis tanné de parler bilingue, on le sait
que chacun a ses notions de la langue de l’envahisseur… Faut pas se faire d’histoire
on a pas que des amis même si on voudrais nous le faire croire… Émotivement ça
vient me chercher mais faudra la faire de sang-froid cette indépendance. Ça m’étonne
toujours d’écrire là-dessus depuis si longtemps, j’aimerais bien regagner ce qu’on
a perdus même si pour nous faire peur on garde la potence au pied du courant…C’est
difficile d’écrire là-dessus, j’ai toujours le sentiment d’un complot dirigé
contre moi, je suis pas si important… J’ai perdus confiance dans nos
politiciens dans leurs façons d’administrer la démocratie. Peut-être que je
vois trop grand que je suis juste un autre malade qui délire, dans le temps on
appelait ça le grand soir, il n’est jamais venus… La dernière fois ou on nous a
fait taire c’est avec l’armée, depuis ce temps-là on nous a endormis avec le
gouvernement fédéral et notre argent… Mais oui c’est la Saint-Jean-Baptiste y’a
personne qui va lancer des pierres à Trudeau il n’est pas comme son père il ne
les mérites pas. Parfois je crois que l’indépendance c’est devenus du folklore…
Voilà pour ce soir je vous souhaite une fête nationale qui fait rêver qui
permettras un jour de passer du rêve à la réalité… Si vous faites un vrai feu
de camp pensez à moi j’adore ça. Merci d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!
Bernard

Bonjour!
Bonsoir! Ce matin j’ai une migraine une espèce de début de grippe… Je laisse le
climatiseur sur le mode automatique. Aujourd’hui ça devrais être beau et chaud…
Je pense aux gens qui m’écoeurent, je sais pas comment dire autrement, qui m’agressent?
Qui m’agacent? Enfin ça arrive plus très souvent. Lentement je me réveille,
dimanche je crois qu’il y a beaucoup de monde qui sont partis à la pêche où au
chalet c’est un long week-end… J’ai plus envie d’être agressif, je veux juste
être doux et tranquille… J’ai très mal dormis… J’écrase la pomme de stress
remis par le comité des usagers. Encore une semaine et ce sont les
déménagements, je suis heureux cette
année j’ai pas besoin de le faire… Je sais pas pourquoi je pense au cousin de
la matriarche venus faire fortune dans la grande ville… J’aurai fait ma vie ici…
Avec cette température je crois que plusieurs itinérants sont « heureux ».
Je pense à ce gars qui campait sur un quai dans le bas du fleuve… À Montréal on
couche sous les ponts et les viaducs c’est pas très confortable mais en
attendant… Je pense à ce petit logis que j’avais dans l’ouest dans le ghetto
McGill, je réalisais pas que j’étais au bord de la mort… Ça fait longtemps tout
ça plus de vingt-cinq ans… J’y suis finalement arrivé un jour à la fois…
Lentement la chaleur et l’humidité entrent chez moi… Je croyais avoir perdus
tout ce que j’ai écrit qui précède mais je l’ai récupéré… J’écris pour sortir
du monotone, la plage est ouverte, y’a pas longtemps on était écoeuré de l’eau
les inondations, maintenant on va s’y baigner pour se rafraichir, je sais pas
si c’est comme dans le temps la plage avec un petit casse-croûte, hot-dogs,
burger et frites… C’est pas très très santé l’idée ce serais d’avoir un
snack-bar végan… Blue jeans sur la plage dans un Impala décapotable, petite
plage, pas comme chez les américains au bord de la mer… Hé oui! Maintenant on peut se baigner dans le
fleuve à Montréal je parle pas de la plage Doré mais de la plage de Verdun… Une
frite et un coke voilà qui fait le bonheur de plusieurs… J’ai pas connu les
années cinquante ça semblait une belle époque, le rock qui débutais tout le
monde avait son automobile. Ce que j’en sais c’est par la série télévisée Happy
Day’s c’était bien, juste de vous l’écrire ça me touche… Dimanche, j’y arrive
on mettais nos beaux habits on attendait de la visite, fallait faire attention
de pas se salir… De l’autre côté de la rue Saint-Vital y’avait un restaurant où
les petits bums venaient niaiser. Y’avait aussi la plage d’OKA qu’on a
longtemps snober on disait qu’elle était polluée. Encore une fois c’est la
chute, je sais pas trop comment faire la conclusion c’est toujours difficiles.
À mon habitude je termine en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! À la
prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!
Bernard