jeudi 6 juin 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Mon ami historien de l’art m’a fait découvrir une excellente série, Cap Sud Ouest https://www.youtube.com/playlist?list=PLXSKT-6zOKzywwC-7vmjOZZ9Xf4_TMTJy c’est remarquable pour tous ceux qui aiment la France… Par contre je vous illustre ça avec  une photo de la Venise française Annecy chef lieu de la Haute Savoie en Auvergne… Maintenant j’y vais plus avec mon senti, je dors pas je suis en train de virer fou avec mes insomnies, cette semaine j’ai rencontré quelqu’un qui avait toute les misères du monde pendant son hospitalisation, j’ai beaucoup de difficulté à mettre tout le blâme sur le personnel… Maladie mentale et les soins disponibles offert par la Régie d’assurance maladie du Québec…, je vous conseillerais de vous en tenir loin, la psychiatrie a ses limites… Souvenirs d’attente d’hospitalisation où je défilais un chapelet de sacre tellement je souffrais… C’était ma psychose. C’est pas très intéressant ce que je vous écris cette nuit… Quand j’écris là-dessus je m’auto-stigmatise… Je vaux plus que ça… J’ai toujours le souvenir de ce voyage en France, je crois que c’était quelques mois avant les jeux Olympiques d’hiver à Albertville en mille neuf cent quatre-vingt-douze , j’avais trente-six ans et j’étais très fou… Je suis tout mêlé dans mes dates de rétablissement et de voyage, mon premier voyage en France étais pas mal avant que je commence à me rétablir, les dates que j’ai sont pas les bonnes, j’ai regardé mon passeport de l’époque mon premier voyage était au printemps mille neuf cent quatre-vingt-onze … J’essais de me rappeler combien de temps j’ai vécu dans la maison de chambres de Pointe-Saint-Charles, je me souviens pas vraiment ça m’apparait plus long que ça l’étais vraiment… Au fond j’y ai pas passé plus que deux Noël… Voilà la peur qui se présente, l’intervenante qui me crie de ne pas bouger, je crois que là c’était vrai on cherchait à me tuer… J’entends des gars qui gueulent dans la rue probablement des itinérants, le climat est pas trop mal cette nuit on peut s’asseoir sur un banc et ne pas geler. Je sais pas pourquoi je vous écris ça parfois j’ai le sentiment d’être mort. Y’a une odeur de fourniture scolaire c’est pas le bon temps on en est bientôt aux vacances… Je ne dors plus la nuit, je ne bois plus de whisky, je ne suis plus gris, que de l’insomnie que de l’insomnie… Je sors du lit pour essayer de vous raconter la nuit, je n’y arrive pas, l’inspiration est partie tout n’est que travail, je chasse le déni… Pas ce soir je ne m’auto-stigmatiserai pas… Je rêve encore d’Europe, de France… Les curieux vont se rendre à Notre-Dame pour voir les échafaudages et les réparations. Je sais pas comment terminer comment écrire cette chute, j’aurai volé quelques mots à la nuit et je me fait tout petit, je pense aux classes aux enfants qui attendent les vacances avant y’a les examens moi je les ai tous raté… Comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine j’espère!!!

Bernard

mercredi 5 juin 2019

Au présent


Bonjour! Bonsoir! Beau soleil aujourd’hui! Je me sens bien ça me rend moins prolifique… J’ai fait la lecture d’un livre intitulé les fous crient toujours au secours, c’est à propos de la schizophrénie de comment de jeunes malades finissent par mettre fin à leurs jours, l’histoire est racontée par la mère qui déplore qu’on ait pas de moyen autre que pharmaceutique de soigner cette maladie… Je sais que le milieu de vie est important parfois je crois que la mère prend trop de place. J’aurais aimé entendre le jeune homme sur sa relation maternelle, le gars il devait apprendre à voler de ses ailes… Mais ce n’est pas que ça, la psychose c’est difficile à expliquer, j’ai été chanceux je suis passé par quelques une et j’ai réussis à me rétablir, c’est pour ça que je parle à différents public pour dire qu’il y a moyen de se rétablir, de ne pas commettre le geste fatal… Je suis pas psychiatre la schizophrénie je la connais que du dedans, c’est une maladie épuisante qui nous porte souvent à s’auto-médicamenter mais viens un moment où plus rien ne soigne, c’est souvent là que la mort apparait mais il ne faut pas… Si vous lisez ceci et qu’un de vos proche et même vous souffrez essayez d’écrire et de ne pas vous laisser toucher par votre entourage belliqueux. Souvent ils disent des jeunes hommes qu’ils sont paresseux et profiteurs parce qu’ils vivent des aides de dernier recours, c’est vraiment pas ça la psychose ça tuerais le plus honnête des hommes… Ça fait plus de quarante ans que j’ai eu mes premières consultations, je me souviens de l’infirmière qui disait que c’était malheureux qu’on ne soigne qu’avec de la médication, elle m’écoutait une fois par mois. Je lui expliquais ma façon de me tester, de combattre la peur en partant en auto-stop pour faire le tour du Lac Saint-Jean… Tout ça c’est de la vieille  histoire, la folie entre Sainte-Thérèse, Saint-Jérôme et Joliette… Psychotique! C’était long et douloureux avec toujours ce désir de vouloir mourir, la longue attente pour consulter le psychiatre le matin, j’étais plongé dans le désespoir, j’arrivais pas à rien, j’aurais dû me résigner à être gardien de sécurité où préposé à l’entretien ménager, y’avait les copains de l’époque qui m’engageait un dans sa poterie où je coulais de la céramique, l’autre qui m’occupait à ramasser les restants de vieilles fenêtres et portes je les remercie tous les deux…  Voilà! Tout à coup j’ai peur du jugement, tous ce que je vous écris là je l’ai déjà raconté… J’étais bon qu’à « l’asile », voilà! Je me rétablis, je corrige mes mauvaises habitudes et ça va mieux… Si j’ai des lecteurs qui pensent au suicide appelez avant, parlez en on m’a déjà dit que la force c’était de demander de l’aide. Excusez-moi pour ce propos cet après-midi c’était encore une histoire de senti. Merci d’avoir lu jusque-là!!! Encore une fois à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! À bientôt!!! Ciao!!!

Bernard

mardi 4 juin 2019

Au présent


Bonsoir! Bonsoir! Hier j’ai passé l’après-midi à l’assemblée générale du comité des usagers de l’institut universitaire de santé mentale de Montréal, on a eu droit à une conférence de Maitre Paul G. Brunet du conseil pour la protection des malades c’était très intéressant. Je lui ai fait part de mes deux chevaux de batailles, le dédommagement monétaire pour la participation à des comités et la stigmatisation. Je dirais que l’un ne va pas sans l’autre… Maitre Brunet était d’accord avec moi qu’il fallait nécessairement rémunérer les participants à des comités, j’étais heureux d’entendre qu’il était du même avis que moi… Y’avait  pas beaucoup de monde à l’assemblée mais les interventions étaient pertinentes.  On a aussi eu une réunion du conseil d’administration, j’ai trouvé le moyen de m’impliquer dans un autre comité. C’était hier, en ce moment je sors de la douche et réfléchis à toutes mes implications… Je crois que je suis à me brûler, heureusement aujourd’hui j’ai rien la journée est à moi… J’ai l’impression d’être une boulette de steak haché qui nourris la machine, la défense des malades ça va pas de soi y’en a qui se trouvent malmenés y’a surement un pourquoi… Je sais pas si ils ont accès à leur dossiers… Pour un paranoïaque la persécution peut-être bien réelle. Ça renforcis mon désir de rester loin de tous ces soins, qui peuvent parfois être ésotérique plus que psychiatrique…On m’a raconté que ceux qui étaient les plus désagréables à soigner sont ceux qui ont un trouble de personnalité limite, les « borderline » on les laisse en plan… Le personnel apprécie pas toujours d’être dérangé dans sa routine… J’ai quand même toujours de la difficulté à comprendre comment ça fonctionne. Je me sent bien de pas être obligé de consulter un psy… Pourtant quand je suis arrivé en fin d’après-midi hier y’avait deux rasoirs dans l’évier de la salle de bain, ça m’a donné l’impression d’être envahis par les persécuteurs maudits… IL s’agit de la maladie mentale de mon délire de persécution, j’irai pas jusqu’à questionner le diagnostic j’aurais trop peur de  tomber psychotique… Je me disait ça fait longtemps que j’ai pas eu une de ces illusions et ça a pris quelques minutes et elle s’est présentée… Je sais pas comment vous dire mon lien avec l’institut, je suis pas hospitalisé mais j’y met quand même les pieds fréquemment, les soins sont plus ce qu’ils étaient…  Y’a personne que je fréquente qui m’a vue en psychose la dernière c’est il y a plus de vingt ans… La lourdeur, la pesanteur de cette maladie c’était pénible et je vous parle pas des dortoirs où on essaye de dormir en prise aux hallucinations… J’achève pour cette nuit , j’essais de pas être demandant, hier on se demandait quelle revendication mettre en premier, la bouffe où la climatisation. À date il fait tellement froid c’est la bouffe qui vas être priorisée. Voilà comme toujours je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! À la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard


lundi 3 juin 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Aujourd’hui assemblée générale annuelle du comité des usagers de l’institut universitaire de santé mentale de l’est de Montréal… C’est difficile d’écrire ce soir mais je dois maintenir mon engagement, j’ai dormis un peu, l’écran me tiens réveillé, la luminosité…Le seul pouvoir que j’ai avec ces écritures c’est sur moi, j’entends cet hurlement du balai brosse municipal. Je tiens à dire merci à l’agent de programmation pour ses lectures… Hier on a parlé de notre implication en santé mentale, notre rétablissement qui devrais nous amener vers la « normalité » moi j’y tiens pas tellement, y’a des univers qui me font peur des gens qui essayerait de me briser… Je sais ça ressemble à de la paranoïa et je tiens à partager mon expérience au sein de l’institut… Si c’est pour m’envoyer passés la moppe que je fais tout ça, je reste chez moi… Vendredi prochain c’est ma première implication au sein du Recovery college ça risque d’être intéressant… Je viens de me raser, ça vous intéresse pas, y’a un parfum dégueulasse de bouffe et d’after-shave… Viens de lire un texte de quelqu’un qui a un problème de santé mentale, il se rétablis c’est bien! Parfois je me trouve bien seul avec la schizophrénie, je serai jamais guéris mais je me soigne. Je crois que je suis pas assez malade pour écrire une belle prosodie… Les vrais écrivains… Mais non je me répéterai pas, je pense au pouvoir que j’ai pas, à ces nuits d’insomnie… Les grands poètes… Je sais pas si le docteur Ferron a déjà gagné des prix je crois que oui mais c’était pas sa motivation première… La vie a passée, le désespoir aussi, je suis resté là vieux et aigris envieux de ceux qui écrivent de la poésie. J’aurai pas réussis, je suis toujours en rencontre avec la nuit elle me laisse pas dire c’est simplement des insomnies, pas de mots savants comme on en trouvait sur les modes d’emploi des médicaments… Y’avait cette femme et son sentiment de culpabilité… Je trouve ça difficile de voir les jeunes qui font des fingers pour rien, qui gueulent sur les réseaux sociaux… C’est pas comme ça qu’on remonte l’estime de soi… Il faut se poser s’arracher au quotidien sale qui nous demande que de crever, laisser là les mots savants et la destruction du destin… Tous ils sont poètes et je les écoutes, on en rie mais ils me font mal… La douleur c’est pas assez pour faire œuvre, Jean Genet babillait pas… Mourir c’est pas de santé… Ils ont bu toute les nuits, tous les whiskys à s’en rendre infertile, désoeuvré dans la foi alcoolique… J’entends la longue plainte de l’ignorant ivre et psychotique, il est tout en expression… J’y suis arrivé encore cette nuit, toujours aussi misogyne l’amour en question j’en parle pas, c’était hier, c’était avant je réécrirai pas hurlevent… Comme toujours je termine sans trop savoir comment. Je vous remercie d’avoir lu jusque-là!!! Encore quelques mots pour vous souhaiter à la prochaine!!!

Bernard

dimanche 2 juin 2019

Au présent


 Bonsoir! Bonjour! De retour debout pour vous écrire. J’ai démarré le climatiseur, la machine arrête et repars… Ce matin réunion du groupe d’entraide et cette semaine une assemblé générale annuelle pour le comité des usagers et ensuite vendredi une participation à la journée de la recherche… Question recherche pour moi c’est plus que je cherche… Je vais me servir de mon dépanneur le senti, souvenirs de ce passage à Paris y’a quelques années, le Trocadero quel bel endroit… Y’a une odeur de poison, du diluant à peinture, j’ai certainement le cerveau comme un gruyère avec toute les substances nocives que j’ai respirée, voilà une possibilité de route vers la schizophrénie… Je bois mon café et je bave. Je sais pas si vous vous souvenez de cette émission du début de la télévision, Mademoiselle de Paris https://www.youtube.com/watch?v=IURjNiWwOLk  je regardais ça avec assiduité quand j’étais pas à l’école… Quelques jours où j’aurai marché dans Paris, j’y avais tant rêvé ne me reste qu’à y retourner, j’ai encore tant de choses à voir. J’aime les villes qui ont de l’histoire, j’y ai passé beaucoup de temps à Paris si jamais vous voulez de la compagnie pour y aller faites moi signes… Je suis moins intimidés y’a encore plein d’endroits que je veux voir. Retourner au Louvres au Quai d’Orsay là où y’a tant de beauté… Longtemps Paris a été la capitale des petites mains on vous y confectionnait qui un tailleur et l’autre une chemise… À la maison je regarde France vingt-quatre et TV5… Ça me fait toujours voir où est la France elle semble pas facile à vivre la France, ces jours-ci dans mon groupe d’entraide on a une étudiante française en travail social, c’est bien… Je me souviens d’une de mes dernières hospitalisations, je pleurais mais je pleurais je crois que c’est parce que j’en avais finis avec cette mauvaise façon de vivre… Cette nuit y’a les très bruyant camions du gaz qui passent, je me prépare un autre café… Insomniaque j’avais pas rangé le pot de café au bon endroit… J’ai dormis un peu, je sais pas si je vous ai déjà parlé du fameux « du coup » qu’emploi les français c’est très à la mode et ils l’emploient à toute les sauces, ça m’énerve! Ça m’énerve! J’essais de trouver ce que les québécois utilisent dans le même genre, je crois que c’est des sacres des jurons. Du coup je sais plus quoi dire, c’est pas essentiel on peut s’en passé c’est une sorte de tic du langage mais comme ça viens de la métropole française ça va bientôt infester notre langage. Quelques mots encore pour terminer, je comprends le frérot de plus avoir la télé on trouve tout ce qu’on veut sur internet… « Good night Irene! » C’est toujours la difficulté de terminer. J’espère que vous appréciez… Je vais donc terminer à peu près comme ça en vous remerciant comme toujours d’avoir lu jusque-là!!! Je souhaite vous revoir dans une prochaine, n’hésitez pas pour les commentaires!!!

Bernard


Au présent


Bonjour! Bonsoir! Aujourd’hui il pleut comme toujours je pense à mon senti, les amis avec leurs magnifiques photos me donnent envie de partir… Je réfléchis sur la solitude comment je vie ça… Une chose est certaine c’est que vaut mieux être seul que mal accompagné. Écrire! J’y pense toujours et ça donne ce que vous lisez présentement, je suis toujours dans mon senti, je me répète… C’est un peu un désir d’enfant. J’aimerais avoir une prose forte qui marque avec des métaphores à l’emporte-pièce et quand je me laisse prendre au jeu, je me stigmatise… Je veux trop bien, trop fort et ça me fait mal… La semaine passée après la pièce, en coulisse une dame m’a comparée au regretté Robert Gravel, elle disait que j’avais sa diction, j’ai accepté son compliment mais j’ai pas son talent… Je vous l’ai peut-être écris ailleurs, j’entends les merles chanter… Écrire si ce n’était que de ça mais je me passe l’intérieur à la chainsaw ça crie, ça hurle et pourtant je ne vois pas l’horreur… Un écrivain du dimanche! Mon talent meurt à chaque mot ça en est toujours un de trop, je veux pas rester muet mais crier avec ma prose… Je pense au copain qui ne croyais qu’au bottin téléphonique pour lui c’était impossible d’écrire ou de réciter une émotion, c’est tout schizophrénique… Il en était rendu au couteau, j’étais passé par là y’a bien des années le Normark… L’émotion, le senti j’arrive pas à vous le faire vivre… Je vais rester simple c’est ce qu’il y a de mieux, le gars disait dans sa folie si tu me menace je devrai te tuer pourtant j’ai jamais eu cette intention… Il voulait pas se faire soigner… Sa façon de penser c’est que c’était inutile d’en rajouter, il jouait bien de la guitare faisait de la musique mais n’y croyais pas. Y’a un mot qui me viens, nihiliste… Je me souviens qu’il était un grand fan de Frank Zappa, une sorte de génie dont on entends plus parler… Dans ma dérive je me suis reconnus dans son Two Hundreds Motels… Je dormais là pour échapper à la paranoïa… Maintenant je me rétablis, y’a des œuvres de rock à laquelle je ne crois plus, les artistes que j’ai connus se sont rangé… J’essais d’être heureux, on en veut au bonheur, pour plusieurs c’est le cash pas les valeurs… Je poursuis ma voie j’ai été malheureux tant que j’ai essayé de faire autre chose que ça… Bon! Le gars voulait se soigner avec du hashish, je sais pas ce que ça deviens avec la légalisation du cannabis, en tout cas c’est la bonne façon d’entretenir la paranoïa… Que de mauvais souvenirs, j’essais toujours, vous allez rire de me rétablir… Je vois les psychotiques fumeurs de cannabis à l’urgence de l’hôpital… On va les envoyés dans des drop-in pour itinérants… Cet après-midi je termine comme ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore, à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard

samedi 1 juin 2019

Au présent


Bonsoir! Bonjour! Je n’ai dormis que quelques minutes. Je tente de me laisser inspirer par le manque de sommeil. Je devrais me faire photographier plus souvent vous semblez apprécier. J’ai regardé l’émission Thalassa qui se passais en Corse c’était de toute beauté… Ensuite j’ai visionné une émission Des Racines et des Ailes que j’avais déjà vue, la France est un beau pays ça me rend francophile, on suis l’Isère c’est magnifique… Je vous illustre ça avec une photo que j’ai pris dans cette région si je me souviens bien c’était il y a longtemps… Bon! Si j’y allais avec mon senti semble que ça fait longtemps, le climatiseur s’est arrêté… Cette nuit j’ai un gentil parfum, https://www.youtube.com/watch?v=soEgS5M7Hck  J’aime bien cette chanson de Bashung où il mentionne le Vercors, je crois que c’est un des territoires de L’Isère… Dehors y’a des gars qui gueulent dont un qui crie « C’est la maison d’un chien ». Cette nuit s’est agité, les pairs ont eu leurs argents ils sont braves quand ils sont un peu pompette, quand je les entends je trouve que c’est pas difficile de confondre avec la psychose… J’entends les avions qui partent… Ils ont attendus toute la journée, la nuit ils sortent, il faut se protéger plusieurs n’auront pas assez d’argent pour tout payer et terminer leur bringue. Après quelques bières on oublie mais au bout d’un moment on déprime et on devient violent… Toujours la même thématique, j’aimerais bien vous écrire sur les fromages mais le seul dont je me souviens dans un restaurant le midi, avait encore comme dessert la texture du lait caillée mais c’était quand même bon… Cette nuit mon senti questionne la schizophrénie qui est peut être un TPL un trouble de la personnalité limite mais c’est là qu’il faut être prudent la psychose est jamais loin… Voilà on auras payé le shylock acheté un six pack pour le reste de la nuit, et on se repose pour retourner au boulot lundi… Encore un réacté qui passe, y’a longtemps que je suis allé à l’hosto, c’est bien comme ça, la psychose me laisse, semble que normal ça n’existe pas… De mois en mois, de loyer non payé a l’autre on y arrive de moins en moins, on emprunte de petites sommes, juste assez pour pas coucher dehors et la nuit on repars en salivant devant un verre de bière… Je sais pas si je réussis à vous faire sentir, la vie du prestataire, du bénéficiaire… Les travailleurs sociaux, les militants instruits ont plus de talent que moi pour la métaphore, la misère ils l’emmènent pas chez eux, moi je suis dedans à l’année et j’essaye de pas m’en faire… C’est toujours une folle histoire pas drôle mais folle, je me brûle à essayer de vous raconter la pauvreté d’un ignorant… Voilà où la vie m’a menée d’autre diraient le destin… Comme toujours je termine avec ça en vous remerciant d’avoir lu jusque-là!!! Quelques mots encore à la prochaine je l’espère!!! Au revoir!!! Ciao!!!

Bernard